3
~ e
o
N
mée dans l'áfie
ó\t
daos la loi; aú lieU
qué
la
cóndi–
tion
ra,ite qui n'y eíl: pas exprimée fe fupplée .
.Voy<{
CONDI TION TA CÍTE.
CONDITIÓN DE Í'AIT; c'efi ainfi qu'ón appelle
eelle qui a pour objet des faits affirmarifs
o~
n éga–
tifs,
&
impo!és par l'aUe, tels que la
conauLOn
de
élonnér ou de faire quelque chofe , ou au contratre
de ne point donner ou ne point faire telle chofe, ou
j1
tel évenement arrive ou n'arrive pas. Les
condi–
iions de fait
font oppofées aux
conditions de droit,
lefquelles ne font point impofées par la difpofition
de !'homme , mais par celle de la !oi.
CONDIT ION FAUSSE , fe dit par oppoútion
a
condition vraie. Voye{
ci-apr~s
CONDITION VRAIE.
- CoNDITJON
de futuro'
eíl: celle qui fe rapporte
a
un év enement
a
venir, comme quánd un teíl:ateur or–
donne que !'on donnera a un te! une certaine fom–
me lorfqp'il fe mariera : ces fortes de
conditions de
futuro
font les fe ules qui ont un effet fufpen!if.
L<g.
j9 .
.![.
de reb. credit.
COND!TION
HONN~TE
ou
LICiTE, fe dit de cellé
gui porte fur un fait, lequel n'ell point conttaire
aux bonnes mreurs: elle eíl: oppofée a
condition des–
"honnéte. Voy<{ ci- devant
CONDITION DESHON–
NitTE>
CoNDÍTÍÓN IMPOSSIBLE, efi.celle q¡li ne peut
pas etre accomplie: l'impoffibilité provient
Oll
ex
rmtttrá rei,
comme d 'empecher le vent ou la pluie,
ou de la lói qui défend de faire ce qui eíl: porté par
\a
condition,
ou du fait de celui qui eíl: chargé de la
condicion,
comme de prouver la légitimi té. Ces
Cor–
t es de
conditiol!s
font regardées comme non écrires
dans les re!1amens ;
&
fi c'eíl: dans une convention,
elles vicienr l'aéle.
.Voy<{
ce qui ell dit au commen–
cement fur les COND!TI ONS en général.
CONDITION INDIVI DUE, s'entend de ceJle que
chacun eíl: tenu d'accomplir en entier,
&
qui ne
p eur pas fe divifcr entre ccux qui en font chargés.
.Voyc{ ci-devant
CONDITION OIV!DUE.
CONDITION INEPTE , tient c¡uelqucfois beau–
coup de la
condition dirifoir<;
ell" torme n.éanmoi ns
encore un genre pan ic\tlicr,
&
marque plm d'imbé–
cillité que de folie: telle feroir, par exemple, la
con–
dition
qu'ur tellatcur impoferoit d'cnterrer avec lui
fes habits
&
fes livres; ces forres de
condiuons
font
rejehées.
L.
IIJ .
.ff.
de fegat. j.
CoNDITION INVOLONTAIRE, voy<{CONDI TION
NÉCESSAIRE.
Cb
'DITION INUTILE; On qualifie ainfi celJe qui
n'opere aucun effet, qui ell regardée comme non
é crite,
&
qui ne peut fu!pendre ni réfoudre l'effet
'(le~
la 'Convenrion ou ditpbfition, laquclle ell re–
gardée comme pure
&
íunple, nonobllant l'appo–
Útion de la
cond tion inutilt. oufuperjlue;
ce qui
arri~
ve lorfque la
condition
e!l rejettét! comme impoffible
- OU;.COnl me COntrc:tÍre 3\IX
lois,
a
l'honnereté,
&
3 UX
_bonncs mreurs , ou commc incapable de produire
fon e!Tet naturel , quand ce n'eít qu'une expreffion
_d)tne cho(e inhérenre'
&
qui ell toftjours tacite–
meor toufenrendue dans l'a te.
. CóND!TIONS JO! l'jTES,
voy.
CONDITIONS CON•
Jóikhs.
'
,
CONDI TI O
de)urer ou dcfoin firmen¡ {itr rmfoit
.Pe.!/.¿,
/í/l¡tnt
~
ou ti venir,
étoit rejeuée
e
hez les Ro-
mams- dans les tellamens
&
aurres difpofirions de
~~er?.tere
volonté;
Z.
'8. jf.
de condit. injlic.
mais elle
: et.o¡r VP,lable da os les contrats enrre-viís.
L . 39· ff.
_
d;
; ure¡ urando.
Panni nous cerre
condition
ell: rejer–
_ !ee, ~a~s' ~
Qus~es
atfes, [ 0 lr enrre-vifs o u a caufe de
,n;oFt,
exc,
e.pr~daos les jugewcns, paree que la reli–
--l!!'tP.,~l.t!..(t¡:r!l~enr
J'!e ,c\evant point etrj' prodiguée, il
f !
a
qu~
le ¡uge_qul puihe tmpoíei- cette
condition.
·-·fs
n5':';)
1
•res
rc~Jvenr
néanmoins !eiermem des par–
ti
S
d~ns
les
ínvenra~r'l:s ,
&
les commiÍl'ai.res dans
CON
les
P:oces-'Vetb,~ux,
ehquetes,
&
infbrmations; mais
!•
ratfon ell: qu 1ls funt en cerre partie la fonélion de
¡uge.
CoNI>IT ION LEGALE,
VOJ'<t
ci-devam
CoNDI–
'tíoN DE DROIT.
_ C?N_DITÚlN LI CITE, elJ:. ceJle qui n'efi point
prohtbee pat les lots,
&
qut n 'eíl: point contraire
aux bonnes mreurs.
CONDITION_DE Slt MARIElt, foit en général,
Olt
avec une cename perfonne, ou avec une per!onne
de relle vtlle ou tel lteu, ell une
condition
licite
&
qui n'a ri_en conrre les bonnes rnamrs,
pourv~
que cene fott 'páS avec une perfonne indigne.
CONOITI O» DE NE SE POINT MARIER, efi re–
jettée daos les tellamens,
&
elle annulle les afies
en~re-vifs, e~
mme éia nt conrrai!e a l'in!érer public,
qm eíl: que l on procure des fu¡ets
a
l'erat : rnais la
condilion
de rcller en vidttité peut erre appofée daos
un aéle, foi r entre-vifs ou
a
ca
ufe de mort.
.Voy<{ ci–
apr~s
COND ITI ON DE "!DUITÉ.
CONDITJON MJXTE, efi celle qui efi partie ca–
fuelle
&
partie porefiative, c'ell a-dire qui dépend
a
la fois du hafard
&
du pouvoir de celui auquel
elle ell irnpofée, ou lorfqu'elle dépend au
!Ti
en par–
tie du fait d'un tiers.
L.
unic.
§.
7·
de caducis rol/m.
CONDITION MOMENTANÉE; on appelle ainfi
'toute
condition
qui peut erre accomplie par un feul
évenemenr,
&
qui peur arriver daos un irúbnt ; pat
exemple
,ji
navis ex
Afiá
venerit :
on regarde
meme
comme momentanée celle qui demande du tems
pour etre accomplie , telle que la
condirion
de batir
une maifon, quoiqu'il faille un certain teros pour la
batir; paree que la
condition
s'accornplit toftjours en
ce cas dans un feul infiant , qui eíl: celui ou la mai–
fon ell achevée.
COND ITION NÉCESSA IRE,
elJ:
celle qui clJ: de la
naturc de l'aéle : c'eíl: ainfi que la fubíl::rurion vul–
gaire cloit erre
con~fle
en termes qui marquen! que
le
premi~r
inll:itué ne feta point héritier.
.Voy<{
Fer–
nand,
ad leg. ult. coJ. de pojlhum.lured. in/lit.
C OND ITI ON NÉGATIVE, qui efi oppofée
a
la
conditiorz a.ffirnzative,
ell celle qui ell cons:t'te en ter–
mes néga rifs: par exemple,je
donnt
ti
un
uL
au cas
q1<'it
ne
fe
remarie p as;
au lieu que l'af!irmative fe–
roit
au c:zs qu'it
¡e
nmarie.
La négarive peut Crre
· porellative, c;!fuelle, ou mixre, de meme que 1'af–
firmative.
.Voy<{
CoNOITI ON CASUhLLE, li!IXTE ,
&
POT ESTATIVE.
CoND ITION PENDANTE , c'ell:-a-dire celle
c¡ui
n'ell pas encure arrivée, qui néanmoins n'á pouit
manqué,
&
dont le terme n'eíl: pas expiré.
·
COND ITI ON POSSIBLE; on ne comprend pas
fous ce terme toure
condition
qui peut
erre
accom–
plie de fai t, mais feulement celles qui peuvenr
l'~Irc légitimemenr,
&
qui ne font proh.ibées par les
lois ou contraires aux bonnes mceurs.
COND ITION POTESTATI VE, efi ceJJe qui dépend
du fa it
&
du pouvoir de celui auquel elle ell impo_–
f~e .
Q uelques-uns
~ill:inguent
deux forres _de
co~d~uons pot<jlaflvU,
l une
pure~ent
potella_ttve,
1
au–
rre porell:ati
ve
cafu~lle;
/}'
~eme u~e
tr01fieme for–
re qui efila poteíl:auv_e negauve, qm cor0lle dans le
pou.voir de ne pas faue quelque chofe_:
il
el! néan–
moins cerrain qu'il n'y a point de
condiuo:z
p.urem~nt
potcll:arive af!irmative, paree quemalgre l
mren~IOn
que J'on peur avoir d'accomplir une telle
conda~on ,
il p'eut n'éa nmoins arriver
qu'e~e
mancrue
p~~
quel–
que eas fortui r ; e'eíl: pourquot cetre
tondu,IOIJ
.
eft
appellée en droir
promiflua;
il n'y a que
la
~egattve
qui .fc;lÍt roüjours
p~rell:ative:
car on
~ll
tou¡oprs Je
maltre de ne pas fmre une chofe; al! h1u
9ue
1
qt~and
on veut Ja faire, fouvent on ne
le
peut pas. Cl!J3S '
oljúv. liv.
X
/.V. cfz.
ij.
CoNDITION
de praflrzti,
fe rapporte au tems pré•