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CHA

les c;atholiques aífociés

&

les gens de la rel)gion

préter¡due réformée feroient parties, Certe

chambr~

a!loit tenjr fa féance_a Poitiers trois mois de l'année,

poury rendre la juílice

a

ceux despxovinces de Poi–

ton , Angoumois , Aunis

& kt

Rochelte.

U

en titt établi une feroblahle

a

Montpe!lier pon;

le reífort du parlement de T oulou(e,

&

une dans

~hacun

des parlemens de Dauphiné, BOJ;deaux., Ai..x,

Dijon , Roiien, & Bxetagne. Celle du parlement de

Dauphiné !iégeoit les íix premiers mois de l'année

a

S.

Marcellin ,

&

les íix autres mois

a

Grenoble

>

celle de Bordea1J.X étoit une partie de l'année

a

Ne–

rae.

Les édits fuivans apporterent quelques

change~

m

ens

par rapport

a

ces

chambres mi-parties;

en 1í98

il

fi.tt

établi

a

Paris une

clzambre

appellée

de l'édit,

ot

1le

nombre des catholiques étoit plus fort que ce–

lui des religionnaires. On en établit une femhlable

a

Roiien en 'í99·

, .

,

.

.

D ans les aur1·es parlemens ou tl n y avott pomt

de

chamhre dt! l'édie,

les

clzambres mi-partie.s

continue-¡

rent leurs fonélions ; on les qualifioit fouvent

cham-

Jves de

l'

édit.

·

Les

chambres mi-parties

de Tou.Ioufe, Grenoble ,

& Guienne, furent fupprimées en 1679; les autres

furent fupprí mées apres la révocation de l'édit de

Nantes, faite par édit du mois d'Oélobre 168í· Les

préíidens & confeillers de ces

chambas

furent réunis

&

incorporés chacun dans le parlement ou lefdites

chambres

étoicnt établies.

Voye{ le recueil des édits

concernant la religion prétendue riformée

~

qui

ejl

a

la

fin

du ftcond tome ;fu

recu.úl

de Néron

;

&

aux mots

CHAMBRE DE L'ED

IT, CH

:AMBRii TlU-PARTIE,

RELIGIONNAIRES , Rf.LIGION PRÉTENDUE RÉ–

FOR~\ÉE.

CHAMBRE DES MONNOIES étoit une jurifdic–

tion érablie

a

Paris pour le fai t des mopnoies ; elle

étoit exercée par les généraux des monnoies , aux–

quels Henri II. donna en

1

í í

1

le pouvoir de

ju~er

fouverainement, tant au civil qu'au crinünel, eri–

geant cene

clzambre

en cour fouveraine.

Voy<{

MoN–

NOIE , CouR DES MoNNOIES , GENERAUX DES

MoNNOIES, PnEvÓT DES MONNOIES.

CHAMBRE DES MONNOIES ell: auili une des íix

diviiions que l'on fair des audireurs de la

cluunbre des

&omptes,

pour leur dill:ribuer les compres que cha–

ctm d'emc doit rapporrer. Elle a éré ainíi appellée,

paree qu'anciennemenr les

~énéraux

des

monno

ies

y tenoient leurs féances

&

¡urifdiélion ;

depu.is

on

y

a fubftitué les comptes des généralirés

d'Amie

ns,•

Flandre , Hainaut ,

&

Arroi . Cette

chambre

a ce–

pendant tottjours retenu le nom de

clzambre des mon–

noies. Voy<{ ci-devant

CHAMBRE D'ANJOU,

&

ci–

apr~s

CHAMBRE DlJ THRÉSOR.

CHAMBRE DE NORMANDIE étoit une des fept

chambres

dans lefquelles travailloient

a ncienn~ment

les auditeurs de la

chambre des comptes de Paris.

On

y

examin

oit

les comptes de la province de Norman–

die ; elle

fi.tt

fupprimée lorfqu'on érablit une

cham–

bre des comptes

a

Roues1 en

1

í 8o.

Voy

e{

ci - devane

.CHAMBRE D'ANJOU.

CHAMBRE DES PAIRS eft un des différens noms

que l'on donnoit anciennement

a

la grand- cluunbre

du parlement. Voyet

GRAND- CHA.MBRE, PAIRS,

PARLEMENT, CouR DES PAtRS.

CHAMBRE DES PA IRS

en

Angleterre. Voy<{ ci–

pevant

CHAMBRE HAUTE.

CHAMBRE DES PAU

V

RES;

yoye{ ci-def!usCHAM–

~RE

DE JUSTlCE,

a

la

fin.

CHAMBRE DU PLAIDOYER

7

eft dans chaque par–

lement la grand-chambre ou premiere chambre ,

c elle qui eíl: deftinée principalement pour les au–

dienccs au parlement de Paris. On l'appelloit d'a–

Jlord la

c/zambre des plaids ;

elle a éte enlu.ite appel-

CHA

15

lée la

chambre du, elaidoyer.

Il en eíl: parlé dans

l'or–

donn. de 1667 , titre.

J.5.

des

requétes~civilts ~

a--,.t.

2. 1.

CHAMBRE DE LA POSTULATION ;

yoye{

Pos.)

TlJLATION.

CHAMBRE DES FRÉLATS.,. eJl: [a meme que

l~

grand- cl;tambre du

pa~len¡,ent

de Paris. Dans les

pre.miers tems de fon établiífeme; u on l'appellois

~lelquefois

la

ch(lmbre des prélats,

paree. que ruivant

1

ordonnance de Philippe-le-l.lel, d,u 23 Mars IJ02 ,

iL

devoit y avoir tottjours deux prélats ou au

moin~

un au parlement: ils y

fi.~rent

¡;neme dans la fui te ad.;

{Jl,is en plus gra¡¡d nombre; mais Philippe-le¡Lpng.;

par une ordoonance du

3

D écembre

1

3

19, regla

<JU'?

dorénavant il n'y amoir plus de prélars dépurés en

P,arlement, fe faifant confcience, dit ce prioce, de

les empecher de vacquer

a

leurs fpirintalités. L'ahbé

de faint Dcnis avoit.cependant rottjours entrée

a

la

grand-ehambre,

&

ü y avoit dans cette ehambre

&

aux enquetes des confeillers-clercs,mais non prélats.

Le 1

1

Oélobre 13 í 1, le roí Jean confirma l'ordon–

nance de Philippe-le-Bel de 1302., porrant qu'il

y

auroit toujours deux prélats au parlement. 11 y en

avoit encore du tems dePhilippc VI. dit de Valois;

puifquc par (on ordonnancc du

11

Mars I 344, il

dit que pendant que le parlement ell: a!femblé , il

n'ell: pas pcrmis de fe lever, excepté aux prélats

&;:

aux barons qui tiennenr I'honnem du fiége. Char–

les V. étanr régent du royauq¡e, ordonna que les

prélats feroient au parlement en te! nombre qu'il

plairoit au roi, paree qu'üs n'avoient point de ga–

ges: enfin le 2.8 Janvier 1461, le parlement, les

chambres aí\emblées , arreta que dorénavant les

archeveqtlCS

&

évCques n'entreroient

point au con-:

feil de la cour

fans 1< congé d'icelle, ouji mandés

n':x

étoimt,

excepté les pairs de Franco,

&

ceux

9'!.Í

par

p~ivilége

ancien y doivenr

&

ont accottrume

y,

venir

&

enrrer. Ce privilége a été confervé

a

l'ar–

cheveque de ,Paris '

a

caufe qu'étant dans le licu

meme oh fe tiqnt le parlement , cela le détourne

moins de

fe~

fonai<;>ns fpirituellcs. L'abbé de,faint

D enis •woir auili confervé le meme privilége; mais

la ¡;nanfe abbatialc ayant éré réunie

a

la maifon de

faint-Cyr en r623, les fix pairs ancie

ns ecc

léíiafti–

c¡ues

&

l'archeveque de París, font les

feu.Is

prélars

qui ªyent entrée au parlement.

Voye{

l

es

ordonnan–

ces de la troijieme race.

Du Tület,

des rangs des grar¡ds

de France;

&

nu«

mots

GRAND-CHAMBRE, PAR•

LEMENT.

J

CHAMBRE DE LA POLI CE, eft une jJ.Uifdiaion

établie pour connoitre de toutes les affaires qui con–

cernen! la police.

Anci.ennemenr I'exercice de la police n'étoit point

féparé de celui de la juilice civile

&

criminelle.

Le roi ayant par édit du mois de Mars 1667, créé

un lieut

ena

nt genéral de police pour la ville de Pa-

1~S ,

ce

fi.tt

!'origine de la premiere

clzambre de

poli~

ce.

Le

Iieut

enam général de police y íiége fcul ,

&

y fa it deux fortes d'audiences

a

jours différens: l'u·

ne pour les affaires de petite police, telles que les

rixe$, injures,

&

atttres conteíl:arions femhlabi:s

entre parricu.liers ;

&

l'amre pour la.

gr~de

poli–

ce, ott il enrend le rapport des comnuO:m:e,s fur c_e

qui inréreífe le bon ordre

&

la rranquilltte publi–

que.

En 166 9 , il a eté créé de femhlables chargcs de

lieurcnant de police dans routes les vtlle¡; du royau–

me ou il y a jurifdiélio.n royale: cequia

d~nné

lieu

en merne tems

a

étabhr daoS

toU!CS

CeS Vllles une

clzambre oujiégede lapoliu.

L'appel des fenrences ren–

dues dans ces

clzambres de police,

eft porté direéle–

ment au parlement.

Voy<{ !'édit

d.Jt

mois de Mars

1667,

&

celui

du. mois d'08obre

1G69 .

(A)

CHAMBRE PRIVÉE,

(Hijl.

mod.)

Ün dit en

Angleterre

u.n gentilltomme de

/.a

&ftambrt priyte

:

e~