CHA
TELET,
voy<{
COMM!SSAIRES DU
C,H~TELE_T.'
CHAMBRE DE LA
CoMMISS~ON,
etmt anc1en–
nement une
chambre
particuliere dans l'enclos
&
dé–
pendance de la
chambn des comptts
de Paris,qui étoit
fttué¡> fous le
g~:effe.
C'étoit
d~ns cett~ ~ha~tbre
qu_e
s'ex_écmoient totú<::S
les
conumffions ou
ti
n y avott
que des co¡nmjlfai'res de la
chambre des comptes,
ft ce
n'e!l: qu'íls s'a!I'ern.bloí._e?t plus (ouventdans la
cham:
bre du confltl,
comme, etant plus commode : ce qm
{e_pratique ainú a¡¡j_omd'hui.
.
CHAMBRE DES CQ.MMUNES,
voy<{
Cl -
devane
CHAMB!i.E BASSE·. ·
..
CH~BRE
.DES. COMPTES,
voy<{ !'are.
Co.MP–TES.
CHA.MBRE DU CONSEIL-Ü{·la
chambre des camp–
ees,
e!l: une
chambre
particu!iere dans l'enceinte de la
chanwre des comptes
de Paris , qui eíl: commune
a
la
dtambre des campus,
&
aux aurres commiífaires que
le Roí
y
députe dans des cas particu!iers
1
Ot1 il y a
toftjours des officiers de la
c!tambre.
_ Le reaiíl:re des·jug'emens rendus en cette
chanÚ>re
comme.;'ce le 15 Mars 1461 : elle a vrailfemblable–
ment été étab!ie en exécution de fédi.t de Charles '
Vil.
du mois de D écembre 1460,
au mlmorial
L.
fol.
2
03.
qui déclare la
chambre
fo uveraine,
&
fans ap–
pel de fes arrets.;.mais yeut qu'en cas de plainte
d'aucun d'iceux, on prenne deux, trois ou quarre
du parlement, ou plus
G
le eas le requiert , pour
avec les gens des compres y pourvoir: ce qtú fut
confirmé par des letrres de Louis
XI.
du 23
N
ovem–
bre 146 1,
audit mémorial
L .
.fol. 168.
v
0
•
Elle fert
a
juger les reviíions, qui font une efpe–
ce de requete civile,
&
aurres affaires que le Roi y
renvoye; comme il appert
all mlmorial
T.
fol.
do.
en 1497. alljournal.5 . jol. 19. mJm.
;>.C.
fol. d8. en
¡,5;¿;¿.
aujournal
X.
fol. :2.91.
~n
d:>-.5.
mlm .
4 · X.
fol. :2.78.
en
1604. mlm.
:>..B.
fol.
3·
en
d:>.o.
mlm.
3. F.
fol. 1. en d66.
L'exécution s'en trouve au re–
giíl:re du greffe tena expres pour la
chambre du con–
j<il.
On y tient auffi les
cltarnbres de
j
ujlice,
comme
appert
au cinquieme joumal
A. R.
ficonde part. .fol.
d
1.
v
0
•
en luillet
d
o.5.
mé.m.
4·
X.
1604. fol.
:>.
78.
mlrn .
.5.
A. 1607.fol. 72.
v
0 •
mlm.
.5.
U. 1624. fol.
4 89.
v
0
•
&
mém. du :2.41 ov. 1661 .
On juge auffi les proces crirninels par comrnilfai–
res du parlement
&
de la
chambre,
dans les cas de
l'ordonnance de 1566.
M ém.
3.
fol. 1.
CHAMBRE DU CONSE1L,
dans lts autres eriblt·
n aux ,
eíl: le lieu ot1 on délibere des affaires de la
compagnie ,
&
oü.l'on rapporte les i
ces
&
pro-
ces par écrit. Elle eíl: ordinairem
rriere la
c!tambre de faudience.
l.l y a des tribunaux qui n'ont
point de
c!tambre
particuliere pour le confeil. On
y
délibere
&
on y rapporte dans la
c!tambrt d'audien–
ce .
mais
a
huis dos . Quelquefois par les termes de
e
!tambre du conjeil,
on entend ceux qtú compofent
l'a1Temblée.
Dans quelques tribunaux une partie des juges
dl:
difuibuée pour faire le fervice de la
chambre du
conful;
&
cette diviíion s'appelle
la c!tambre du con–
foil.
_Franc;ois
l.
par
tm
édit du mois de Juin 1544, éta–
bht u!'e
chambre du umfoil
au parlement de Paris,
pour _Juger les appellations verbales appointées au
-;;onfe1!.
!-<;-s
confeillers de la
grand'chambre
devoient
etre div1fes en tr01s colonnes; une pour fervir
a
la
chambre du plaedoyer,
t>ne
a
la tourneUe
&
l'autre
a
la
chanzl,re du conj<il.
Cette diíl:inilion de la
cham–
bre du
~onfeil
ne
f~tbíiíl:e
plus.
,
P~_r
edtt du rno1s de Mars .1
477 ,
il
avoit été auffi
~tab.t
une
cftambrt du confitl
au parlement de Di–
¡on.
A
u chiltelet de Paris, le fervice des confeiller.s eíl:
CHA
partagé entre quatre
chambres
différentes; favoir,
le crimine! o u la
c!tambre criminelle
>
le pare civil, le
préíidial, & l
a c!tambre du confeil.
C'eíl: dans cene
<h.ambreduconj"
e.ilque l'on rapporte toutes les affaires
appointées. Les confeillers
qui
font de cette
chambre
ne font point d'autre fervice pendant ce tems. I.lsíont
diíl:ribués en quatre colonnes ou diviíions, qui chan–
gent tous les mois de fervice.; de maniere que chaque
colonne remp!ita!ternativementrle fervicede la
e!tam–
bre du confoil,
&
y revient tousles trois mois,
&
ainft
des autres Cervices.
Voy<{ la colnpilation des ardan–
nances par
Blanchard,
&
l'art.
CHATELET.
CHAMBRE
des confoillers glnéraux .fur le foie áes
aides;
c'étoit la jurifdifrion des généraux des ai–
des. Elle eíl: ainíi nommée dans une ordonnance de
Charles
V .
du 6 D écembre 1373,
are. 2.
Y
oye{
Ar–
DES, COUR DES Al DES, G ÉNÉRAUX DES A1DES.
CHAMBRE DES CONSULTATIONS, eft un !ieu
dans le palais
Otl
les avocats a parlement donnent
des confulrations,
(oit
verbales ou par écrit. Ceux
qui viennent au palais pour confulter , peuvent ap–
peller
a
cet effet un ou pluíieurs avocats ;
&
com–
me il fe fait fouvent dans le meme tems pluíieurs
confultations, il y a auffi, pour la facilité de l'ex–
pédirion , pluíiem·s
chanÚ>res des conjidtations.
On
choifit communément les avocats que l'on veut
confulter, au
pilier
des confultations, ot1il fe fait
auffi quelquefois des confultations verbales.
Le batonnier , les anciens batonniers,
&
autres
anciens avocats, s'alfemblent quelquefois en la prin–
cipale
clzambre des conjideaeions,
pour délibérer en–
tre eux des affaires de l'ordre. Le
14
Mai 1602, les
avocats , au nombre de
tro~s
cents fept, partirent
de
m<
a
deux de la
chambre des conj"ultations,
&
al–
lerent pofer leur chaperon au greffe , déclarant
qu'ils ne vouloient plus faire la profeílion.
Les avocats des autres parlemens ont auffi leurs
chambres des conj"ultations. Voy<{
AvOC AT, BATO -
NIER, CONSULTATION, PIL"'ER DES
CONSULTA~
TIONS.
CHAMBRE DE LA CORRECTION,
voye{
COR~
RECTEUR DES CoMPTES.
CHAMBRE DE LA CoURONNE DE fRANCE;
éroit anciennement une
<hambre du ehrifor
o
ti
du do–
mairze :
une ville étoit appellée
cltambre du roi ,
pour
dire
9u'elle étoit de fon domaine. La Rochelle
eíl: qualifiee de
chambre JPéciale de la couronne de
Franc,:. :>fptcialem cameram corona Francia,
dans des
privilé~es
accordés
a
cette vil!e par Charles V. le
8
Janv1er 1372.l.l y avoit pluíieurs de ces
cltambres
du domaine.
Elles
fo nt auffi appeUées, tantot
cfzam–
bre du roi,
tantot
chambre royal..
Orléans étoit an–
ciennement la
clzamlm JPlciale
&
élue des rois de
France, fuivant des lettres patentes de Charles
V.
du mois de Septembre 1375 . Saint-Antonin enLan–
guedoc eíl: auffi appellé
notable c!tambre du roi,
dans
des lettres de 1370.
Voy<{ lts ordonnances de la troi–
Jieme race,
&
aJl
mot
DO
MAINE.
CHAMBRE CRIMINELLE DU PARLEMENT,
ou
.DE LA TOURNELLE CRIMINELLE,
voye{ ci-aprer
ToURNELLE cRrMINELLE.
Il
y a eu aufli au parlement de Rouen une
cltam.:
bre crir:zinelte,
créée par Frans:ois
L
le 1
4 A
vril 1
54
5o
pour ¡uger des affaires concernant les héréíies de
Luther
&
de Calvin qui commens:oienr
a
fe répan–
dre.
ette
chambre
étoit différente de celle de
la
tOilrnef[e
du meme parlement, qui eft defl:inée
a
connoltre des matieres criminelles en général, coro–
me cell
es des aurres parlemens.
11
y
a
apparence
qu'élle
fi.ttfupprimée en
1
599' lorfqu'on etablit
a
Roucn une
chambre de l'édit
en
1
599·
Voye{ le re–
cueil d'arrét de rlglemmt par
M. Froland
>Pare.
JI.
e,
xv. pag. 3 69 .
&
ci·apr~s
C.t{Alltl!RE DE L'EDIT
~
'