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~1Úis

ée

n~. fut

que fous le regne dlEdottard'IV; quj.

'monta fur .Je. throne en

146

1 ,

que la

chamlm·baffi

-commen~a

a joiiir a\líli du pouvoir légiílatif. 'On

ne

fait meme pas précifément en qnelle année cela

ii.tt

établi, p'arce que

1'1!5

titres qui en funtmention font

fans dare : on conjeéture feulement que

-ce

fi.1t

a

1'a–

venement d'Edouard

IV,

qui voulut par

h\

fe ren–

dre agréable au peuple. Alors le íl:yle des afres du

parlement fút changé : au lieu d'y inettre comme

auparavant,

accordé aux fupplications des commzt–

-ñts

;,

un mit

:

accordé. par Le roi

&

Les ftigneurs

>

a'Yec

.Je

conflntement:

tl.es

•comrrrunes..

l.e_

pouvoir

de~

communes augmenta beaucoup

f otis Henri

Vll.

par l a vente que pluíicurs feigpems

flrent de leurs fiefs, fuivant la permiffion que le roi

leur en avoit donnée.

,

.

Jacques

l.

a fon avenement' en conv_oquant

~e

.)>arlement,

m~rqua

les qualités que

dev'?t~nt

avotr

les députés -des corqpmnes: ce que fes predeceffeurs

'avoient fait quelquefois, mats feulement par forme

d'exhortation.

• Sous Charles

i.

le parlement obtint de ne pou–

.voir etre calfé que du confentement des dem<

cham–

"bres,

&

des ce momeñr...fon pouvoir ne reconnut

-plus de bornes.

Cromwel voyant que la chambre hauté déreíl:oit

{es forfairs , fit déclarer dans celle des communes,

qu'a elle (eule appartenoir le pouvoir légiflatif,

&

qu'on n'y avoit pas befoin du confenrement

d~s

fel–

gneurs, la fouveraine puilfance réíidaht originaire–

ment dans le peuple. Bien-roe apres la chambre des

p airs fut fupprimée,

&

l'aurorité fouveraine fe ti·ott·

v a toute renfermée dans la

chambre des communes.

,Charles

II.

rétablit la chambre des pairs.

Le parlement d 'i!.colfe ayant ét¿ uni

a

celui d'An–

glelerr

e eh

r

707 ,

le nombre des députés des cotn–

munes

fi.tt

augmenté de quarante-cinq pom le roya

ti–

m e d'Ecoífe.

_ La

chambre des commutzes

eíl: préfentement compo–

fée d'un orateur , qui eíl: le ,rréíident de la

chambre,

.de cent quatre chevaliers deputés pour les cinquan–

te-deux comtés qui partagent l'Angleterre , y com–

pris vingt-quatre chevaliers pour les douze comté

-.:le !a princ•pauté de Galles; cinquante- quatre ci–

t oyens, done quatre font députés pour la ville de

Londres ,

&

deux pour ehacune des vingt-cin

q au–

tres cités ;

(eize

barons pour les cinq ports; dei.Ix

membres de chactme des deux tmiveríités; environ

trois cents trente bourgeois pour les bourgs ou pe–

tites villes , qui font au nombre de cent loixante–

huit,

&

qui envoyent chacune deux dépittés , &

qtte!quefois un feul; enfin quarante-cinq membres

p our le royaume d'Ecolfe; ce qui fait en toral cinc¡

c enes cinquante-trois députés , lorfqu'ils font tous

préfens; mais communément il ne s'eh trouve gue–

re plus de dettx cents.

Il n'y a poinr de jmifconfultes dans la

clzambre

baffi,

comme il y en a dans la

haute

,

paree que la

chambre baffi

n'a pas de jurifdiétion,

ft

ce n'eíl: fur

fes proptes membres; encore ne peut-elle pronon–

c er de peine plus grave que l'amende ou la prifon.

Lorfc¡ue le roi convoque le parlement, il écrit

ltti-m~me

a

chaque feigneur fpirintel ou temporel'

d e fe rendre

a

l'aiTemblée pour lui donner confeil;

:au lieu qu'il fait écrire par la chancellerie au vi–

cornee de chaque comté,

&

au maire de chaque ville

&bourg,d'envoyer au parlement!es députés du peu–

ple, pour y

tonfintira.

ce qui aura été ordonné.Des

q;ue

ces

lcttres font arrivées, on procede

a

l'élec-

non des députés.

'

Lorfquc le parlemcnt

eíl:

alfemblé a W eíl:miníl:er,

l es deux

clzambres

déliberenr féparément: ce qui a

..!té conclu dans !'une' eíl: communiqué

a

l'autre

par

les députés qu'elles s'envoyent, Si elles s'accpr-

T ome lll,

CHA

deht, elles s

1

expri:ineñféñ

CeS

termes:

Lésfligneurs;

les

commun~ont

aJftnti.

Si

elles font d'avis clílfércnt

les dépurés de la

chambre "baffi

fe tendent dans

1~

1wuu

pour confétet ave<: les feighetlts: oü 'bien les

tleux

clzambres

nb mment

de~

députés qui' .s'alfem–

blent dañs une antte

-.:lzámbn~

·appellée

la chambre

peinte.

: Lorfqtíe

l~s

deux

cham1m:r

s'alremb1eíl'niihíi, foit

en <mner on par députés, ceux des

commitñes

font

cotijciurs debout

&

tete nue ,'ilu"lieu que !es

fei~

gneurs font afl\9

&

couverrs.

Si les deux

clzambrcs

ne peuvent fe ébnclli(fr,

leu~

délibération eil: ttulle.

I1

fáut•'auffi.!e confeñtement

du roi.

Les déptités des

commuñcs

fontJcb níidérás dans:

l'état préíimt·, comme les défenfeurs d'es priviléges

de la nation; c'eíl: pourquoi ils fe font attribué le

droJt de propofer

1

d'accorder des fubíides au roi ·

ou de lui

ert

refhfer.

,

.Le nombre des députés des

commun~s

eíl: lixe ; le

rot ou le pe:uple ne peuvent le diminuer ni l'aug–

rnenter: mais il y

a

be~ucoup

de dépurés qui s'ab>

fement; & en ce cas tls he p euvent dbnner leur.

votx par procureur,comm·e font les feigneurs.

Voy

e{

l'Hi(l. .tfuparl. d'Angluerre, par

M. L.

R aynal.

(A)

éHAMBRE DES

BLÉS ,

ne fut d'abord qu'une

commi/Iion dbnnée

a

quelques magifuats' par lec–

tres patentes du

9

Juin

1709,

regiíl:rées au parle-,

m<!nt le

13

du rneme mois

1

pour l'exécution des

décla!·ations des

1.7

Avril,

7

&

14

Mai de la 1bem6:'

année, concernant les grains , farines & légumes

mais par

une

déclaration du

11

Juin de la méme

annél! , il

fi.tt

établi une

~h.ambre

a

u

parlement pour,

¡uger en dernier refibrt les proces criminels, qui'

feroient ihíl:ruits par les commiffaires nommés pour,

l'exécution des déc\¡¡rations des

27

Avril,

7

&

14'

·Mai

1709,

fur les contraventions a ces

déclirations~

!1

y ·em encore 11ne at1tredéclatation le

2.5

Juin

1 7

09 ~

'

pour régler la jmifdiétion de cette

chambre:

elle

fi.tt

fupprimée par une derniere déclaration du

4

Avri(

17 1

o.

Voy<{ lacomjfi.latioTT'des ordo'nn.par

Blanchard

7 '

p.

z848

&

:>.866;

&

le recruil des idits enregijltés act

parlmunc de I>ijon.

CHAMBRE DE C HAMPAGNE, eíl: une des fix di•·

vifions des auditt:urs de la

chambrt des compus

de

Pa.

ris' pour la difrribution que llon fait

a

chacun d'eux

des compres de leur département. C'eíl: dans cette

diviíion que l'on mee tous les compres de la géné–

ralité de Chatons.

Voye{ ci-devant

CHAMBRE D'AN·,

JOU:

C HAMB

CIVI LE DU CHATELET DE

PARIS~·

eíl: une

e

du charelet

oit

le lieutenant civi!

tient feul audience les mercredi

&

famedi, depuis

midi jufqu'a trois ou quatre bemes. Un des avocats

du roi aíliíl:e

a

cette audience.

On y porte les aífaires fommaires, telles queJes

demandes en congé de maifon, payement de loyers

( lorfqu'il n'y a point de bail par écrit), ventes de

meubles & oppoíitions, demandes en payement de

frais

&

falaires de procureurs, chimrgiens, mede.>.

cins , apoticaires, mac;ons, ouvriers,

&

autres oh

il n'y a point de titre, & qui n'c.xcedent point la..

fomme de mille lihe

s. Le

s a!lígnatwns s'y donnent

a

trois jours: on n'y

in.íl

:ruit point la proaédure; lá

caufe eíl: portée a l'amlience fúr un fimple exploit

&

fur un avenir ;

les

défauts s'obtiennent tous

a

r audience'

&

non aux

ordonn~nces;

les dépens fe

liquidene par fcnrence a quarre ltvres en demandant

7 '

&

t rois Jivrcs en défendant, non compris le coftt de;

la fentence.

Voy•'{ L'arrét du conflil d'üat du

t6

Oc–

tobre_

t 68.5 ,

&

l'Mit de J anvier

t68.5,

article

13

&,

l 'f·

CHAMBRE DU COMMERCE,-voye{COMMERCE.'

.C HAM.BRE

DE

S COM!rllSSA!RES D U

C

HA~

G