,J.'ét"ablilTement de cette
clzambre,
_fut --qtte ileux I_tá-;
-liens, dont runfe:nomrooit::Exili.! avoicn_t rrava1lle
lo.ng-rems
a
París
a
chcrcher la p1er;e .philofophale
-ávec'tm ·apoticail:é
aJI-;man~.
nornme Ghtfer, connu
~p.ar, un
tr-aité
d~
Ghurue qutf d.onna..en 1665. €es
a
en.• lialieos ay.aro:.p.erdu
a
cette
r~ehetchele
peu
de bien qu'ils avoient, .voulureot re
par-;~
leur for,–
~ltiJC
p11
!e
cr:i'lüe,~ ·&
pour ceteffet ven_duc:ur fecre–
tement des poifons: la m arqmfe de
.Brmvdhe~fut
du l)Qtnbre de c'éux qtu -eurent recours
a
ce detef–
'table<J[tince;
~-a;Yant. été
convaincue d'avoir fait
1
mourir le lieute¡ia;nt civil d'Atlbray fon pere,_
&
lf!l~tii_ellr-s
autreS .p·er{onnes de fa famille, ce
qm
lit
-donl;)et
a
ce¡; iwjfpns le nom de
poudre
tÚ
juccef–
fi()n ,
•tdle fut brftlée
a
Pa:is-en
1676.
.
-" Les ,(nitefi de
c~tte
affa1re donpere':tJ¡eu en 167_9
-<i'établir une cha¡nbrc
J]OUT
la pourúute des empol-
_:for¡qem~ns
: elle tint d'abord íes féances
a
Vincen·
--nes &.
e~úúte
l\
l!.l).rfenaL
J
Piulieurs per(onue¡; de la pre;miere confidération
,fllcent :impliqtíées dJtns
~ettc
affaire ; m'!fs
!J
n'y
~ut
de punie
q~te
la Voilin_, (age-femme
1t
~ans,
qtu(e
.faifoit p;tfler p.o!•r. devmereífe; ayant eté
conv.a~.cue de poifon, elle fut condamnée a u feu
&
brülée
.vive apres avoir eu la main cot¡pée
&
percée au–
:¡par'!~ant
doun fer 5=haud. Elle fut exécutée
il
Paris
le
:>.i
Février 168e.
. I.:'i1)ftruétion aya nt été linie coñtre fes compli–
:~s~
la
fltambre
ar~~a.mit
/in
ilfe.s
féances.
r)
Pn donne encere que)quefois le nom de
clzambre
:J¡_rr(enu
;
a
certain.escommiífLOns ou chambres de
jufuce , établies pour un tems , (oit dans
1'
Arfenal,
.foit dans quelqu provinQC, pour connoltre de cer–
J;g~ips:.~
i!ff<pres de contrebandiers, fauffaires,
&
au–
tres accufés de qimes graves, q1ti ont plulieurs
.c ompLi9es.
Voye:c
t.
di8ion. de
Brillen au mot
cham–
..bre ardente;
Mezeray,
en
rG-79
&
r68o .
CHAMBRE DE L'ARSENAL
ou
CHAMBRE ROYA·
.L]i.
DE,L'AR SENAL, efl: une commiflion qui a été éta·
blie
a
Paris dans l'enclos de l'Arfenal en différentes
occalions, ponr conno!tre fouverainement de cer–
,raines matieres: il
y
en eut une établie en confé–
quence de l'édit de 1672., concernant les maladre–
ries; o n l'appelloit aufli la
chambre Jouveraine de6
maladreries.
CHAl\lBRES ASSEMBLÉES, fe dit lorfque les dif–
fércntes
cftambres
c¡•ú compofent une
tn~me
cour ou
compagnie, fe rafiemblent pour délibérer de quel–
_ques affaires communes : telles que réception d'of–
.ficier~ ,
enregiíl:rement d'ordonnanccs ou édits,
&c.
au parlement. L'aífemblée fe fai t en la
grand-clzam–
bre.
On entend aufli quelquefois au parlement par
chambres affimbtées,
la réunion qui fe fai t
a
la tour–
nelle de tous les prélidens & co nfeillers laic¡ues de
.la
grand-c!tambre ,
foit qu'ils fuífent alors de fervice
.a
la
grand-cluzmbre
Oll
a
la tomnclle. Les eccléliafu–
ques , genrilshommes,
&
o fficiers royaux , om le
.droit de demander d'etre ainli jugés les
c!tambrts
affembltes :
en ce cas , lc:s confeillers des
enqu~tes
.qtu fe trouvent de ferv1ce
a
la tonr nelle , fe reri–
rent.
Les
<hambres des enquétes
&
requéus
s'a!femblent
·quelquefois par députés en la·premiere des en<ru&–
te~,
pour déübérer d'affaires qui doivent &tre en–
Úutc communiquécs
a
route la compagnie en la
.grand-~hambre ;
c'eí1: ce que l'on appelle communé–
ment
1
affimblee
d.u
cahinet.
Enlin quelcr,tefois ava nt de juger une caufe, inf–
t ance ou proces ?. la
clzambre
0
¡
1
!'affaire eíl: pendan–
te' ·ordonnc qu tl fera demandé avis aux autres
c~ambr
s;
& alors le rapportettr & le compartiteur,
s.
il
Y
en a un, ou \In autre confeiller , vont recueil–
lu
1
av1s de chaque
c~mbr
;_&
l'~rret
quiintervient
·enfi.títe; eft ce que 1'-o n appelle un arr&t rendu
t:f>tf::O
Jultis cla(fibus.
Les éas
Orl
les
c!tambres
peuvent etrc aífernblées
fo n·c reo-lés pro: cliverfes ordonnanoes : entre autres
celle d; Charles.Vll. dumois d'Avril 1453, art. 116
&
J...L7; celle'd Lorus
XII.
du mois de Jui.n '5
10;
art. 36·, & plti1ienrs autres.
CHAMBRE
BA
SE.
ou
CHAJ\1Jl¡tE
DES
COMl'tl.U•
:NES.,
eíl: une des deu;x ·chambres qui compofent le
parlement d'Anglcterre: l'autre s'appelle la
clzambr~
-haute. Yqye{ ci.-aprtfi
CH.AMBRE HAUTE.
Celle-ci eíl: appellée
c!tambre baffi
par oppoÍltion
a
la clzambre hartte,
qui
a le premier rang étant
com~
pofée dc5 SeígneÚ[s ou paits du royaume; au lieu
que la
cluzmbre baffi
n'eli compofée que des dépu-.
tés des villes, & repréfente le tiers état.
On l'appelle a nffi
ohambre der communes
,
parca
qtt'elle eU compofée des députés des communes •
c'eíl:-a-dire des villes
&
bourgs
qui
ont des lettres
de commune.
Pour bien entendre de qtlelle maniere la
cham–
bre baffi
ou des
cpmmunes
a commencé
il
fail:e par,
-tie du parlement, il faut obferver que le parlement
d'Angleterre, qtti efl: propreme;tt l'a1femblée des
états de la natioo' ne commenc;a
a
fe former fur ce
pié qt!'en 12.48. : mais il
n'~toit
encore compofé
_que du haut
cl~rgé
&
de la haute nobleífe. Ce
.n'eíl: qu'en 12.64 qu'il foit fait mention pour la pre•
miere fois des communes dans les archives de la
nation .
'
.
,
Les députés des con\munes fur.ent d'abotd
choiús
par le roí: mais apres la more d'Henri lll, Edouard I•
fon lils , étant dans ce moment dans la Paleíl:ine
o~~
il
portoit les armes confre les infideles , il trouva
a fon retour que les v illes
&
les provinces avoient
élu elles-mémes cetlX qui devoient les repr fcnter •
&
qui dans les regles auroient dl't etre choilis par le
régent du royaume,attendu l'abfencc du roi : le par–
Jement néanmoins les rec;ut,
&
depuis ce tcms les
communes ont t oCtjours joiii de ce privil ége.
Edouard ayant tenté inutilement de déu·uire le
pouvoir des communes, fut obligé pour appaifer
la nation, de convoquer une aífemblée ,
0~1
il afffi–
ra Jui - m&me aux communes l'entrée au parlem ent..
ll ordonna
a
tous les cherifs d'Angleterre, que
chaqu e comté ou prov ince dépudlt au parlement
qui devoit s'a!fembler, deux chevaliers , chaque
cité detLX citoyens ,
&
chaque botu¡¡ deux bour–
geois ; alinde confentir
a
ce que les p:11rs du royan–
me jngeroient
a
propos d'ordoimer,
&
de l'ap–
prouver.
J
On voit par la qtte les communes n'avoient point
alors voix délibérarive , mais feulement repréfen–
tative. Et en effet, dans les aétes authentiques de
tous les parlemens convoqués fous ce regne , les
députés des communes ne parlent jamais au roí
qu'en fupplians :
ils
lui repréfentent les griefs de la
n ation, & le prient d'y remédier par l'avis de fes
feigneurs fpirituels & temporels. T ous les arretés
fo nt conc;us en ces termes :
AccordJ par
le
roí
&
tes
ftignwfs JPirituels
&
amporels
,
aux prieru
&
aux
fuppiications des cornmu.nes.
Le peu d'autorité qu'avoient alors les députés des
communes dans le parlement , lit peut-&tre penfer
il
Edouard qu'il étoit pen efienriel pour lui de les
nommer : mais la fui te lit bien-to t connoitre le con–
traire. Le peuple qw auparavant foíitenoit ordinai–
remem le roi contre les
feign~urs
, commenc;a hü–
meme
a
fo rmer des prétentions '
&
voulut avoir
fes droits
a
pan;
&
avanr meme qu'il eíit droit de
fuffrage, il diéta fouvenr des lois au roi ,
&
régla
les réfolutions des feigneurs.
Sous Edouard ll. le parlement s'arrogea le pou–
voir de faire des lois,
~:onjointement ave~:
le
ro~:
m
a~