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CHA

ele>

ce

<¡UÍ

devOÍL

etre

payé par

le~

dctentetirs

•&

polfelfeurs des biens aliénés en conféquence de la

dédláration dtt 2oDécembre 165 8.

.l

CHAMBRE D'A'N:rOu, eíl: une des flx divif10ns

que l'on fui t des auditeurs de la

clur:mbre des comp•r:.s

~e

.París' pollr difuibuer

a

chactm.d'eux les comp–

res qu'il doit rapporter. Pour entendre cé que c'eil

.¡u-e-ces

divifio~

;&pourquoi

O!il

les a ppe!Ie

chllm–

bT·es;

il faut obferver que cl

ans J

>ancien bihimenrde

la

cluimbre

des ¡;

ompte.l'

,,

qui

fi.tt

inoendié le 28 oao–

brc 1737,

on.áv'

éitalligné at1t auditeurs fept

cluwt.

1J.res

ou

bur.cau:t ditl'érens q.u'on appella

les oluun–

-bres

d.Jt,

tltrifor de

Y.ranc~,

de

Lang~adoc,

de Cham–

pagrte

~

d'Anjor¿

'lhs Monnoies,

&

de

Nrumandre.

On diJhibua les t:oiDptes dans ces fept

chamln-es

•,

de maniere que l'on afligna

a

chacune les comptes

d e certaines généralités. On mit l!ans celie .d'An–

jou les comptcs de la généralité de T<;)llrs, qm com–

prend

1'

Anjou &plufieurs a

u

~<res

provmces:les comp–

res de cene

chambre

éroienr renfermés dans de gran–

des armoires ériquetées

chambre.d'Anjou.;

& ainú

des autres

chambres.

On diíl:ribua auffi les auditeurs

ilans ces fept

chambr<s

pour les comptes

que

chacun

devoit rapporter; celle de Norma.ndie fi.rt fuppri–

m ée ' comme on le dira

a

l'article

de

c

ette

oluun–

br.,.

D ans le nou'veau bariment qui a été conftruit

pour la

cltambre

de}

comptes,

on n'a point obfervé

~a

meme difpofition que dans l'ancien ; an moyen

dequoi les auditeurs au lieu des fept

cltambres

n'en

onr que trois; !'une qu'on appelle la

chamhre des au–

diteurs;

les deox aurres fon! la

cham'bre des fiefl

&

celle

des urriers:

mais on a totrjours confervé la di–

vifion des auditeurs en frx

chamhres,

pour la diftri–

bution

qui

leur eíl: faite des compres ; enforte que

c es

chamhres

ne font plus des bureaox ou lieux d'af–

femblée , mais de fimples divifions qui changent

tous les trois ans. Il n'eft pas d'ufage de diftribuer

il

chaque auditeur d'autres compres que ceux qui fonr

<iu relfort de la

chambre

Ott

il

eft lui·m8me difirib\ré.

ll n'y a point de rang particulier entre ces

cluzmbre.s

'o u divifions , quoique quelques-uos merren¡ la

ch.am–

bre .du thrifor

fa premiere'

a

caufe que l'on

y

co

m–

prend les compres les plus confidérables dont

M.

le

premier préfident fait la diftribution. De la

chambre

d'Anjou

dépendent totrjours les compres de la gé–

néralité de T ours.

V oye{

ci-apr~s

C HAMBRE DE

FRA CE, DE LANGUEDOC , DE CHAMPAGNE,

DES M.ONNO IES, DU THRÉSOR, DE NORMANDIE,

&

l'articú

CHAMBRE DES COMPTES.

(A)

HAMBRE APOSTOLIQUE; c'efi un tribunal ec–

cléfiafiique a Rome, que l'on peut appeller le

con-–

fiil

des finances du pape

:

le cardinal Camerlingue

en eíl: le chef; les autres officiers fonr le gouver–

neur de Rome qui eft vice.Camerlingue, le rhréfo–

rier, 1 'auditeur de la

ehambre,

le préfide'nt, !'avocar

des pauvres, l'avocar-lifcal, le lifcal-général de Ro–

me , le commilfaire de la

chambre

,

&

douze clercs

de la

chamhre :

il y a aufli douze noraires quí pren–

nenr le titre de fecrétaires de la

chambre,

& quel–

ques aurres officiers.

On traite dans cette

chambre

les affaires qui con–

cernent le thr ' for ou le domaine de l'égliíe & du

pape, & fes parties cafuelles. On y expc!:die aufli

<¡Uelquefois les lettres

&

bulles apofioliques pour

les bénélices. Cette voie n'eíl: pas la (¡::ule pour ex–

pédier ces letU·es & bulles ; on en expédie aufli ,

mais raremcnr, par voie fecrete, & plus commu–

nément en conúfioire & chancellerie.

Voye{

CoN–

SISTOIRE, CHANCELLERIE,

&

VO!E SECRETE.

La voie de la daterie & de la

chambre·apojlolique

fert

a

faire expédier toutes provifions de bénélices '

autres que ccux qu'on appelle

confzjloriaux;

op

y

a

TCCOUrS fttr-tOUt dans )es cas mcheux & difficiJes ,

conune quand il.manque;:t l'impérranr quelque5-unes

-<fe!

qua'lirés;u u ·capncités r.equifes, on qti'il 's'ag1t

d'obtenir difpenfe, o

1

de fatre ádmenre quelque

daufe délicyrte. •

,

JJ

•:Ün

peuo Jiaire>!e:>..<pédier par

'la

•ch:amhre,

c'efi-a–

.dire .par lar'Q'Oie "d:éda

chttmbre apojlot(/¡ae,

tout•ce

Jq:trj

S"ex%>édi~

par.confifioire,&>cRancelleri'e; mais

-i1

en aotrte nn riers de plus. ,

~ro·¡n

'

Les minutes des btLlles .font

(4cfFées

plu>1ul1'pr.$-.

1lat appeHé

jumt1iijlet

d

:

lll0 1

'<'

!!

re;

-

if~us

I:s brofs•&.brrlles i!xpMi'és par la

c/¡flfll~t't>,

.lfont

mfcr•~s ·dans-u~

reglfire,

Ql!)l

~ft-gardi!Ip:il-

un

amre

offi~rer

appelle

cujlos r•gl[lriJ

·

,

Les J1vces -de

1<r

cluunbre. apojlolique

conlienneñt

·une

taxe

pour

"le.

e

out des

1

b'ftU s

•&

'J'>rovifions

de

certains bénélic-es': oon attribue certe taxd

-i\

Jeaq

.X.X,II.

qui

envoya,_des commiffaires par toüte la

-<Jhrenenré , pom· s rnformer du revenu de chaqne

-bénélice. L'étar fait par ces commilfarres eft ttanf.

crit dans les livres de la

chambre.:

il fert

a'

exprime.:

da valeur des bénélices '

& a en re

gler la taxe ou

annate,

Yoyez

ANNATE,

B01.l.Es,

PROVISIONS ~

TAXE.

'

-

En France, on n'exprime la vétitable valettr que

des bénélices taxés dans les Ji vres de la

c!tamhre>:

pour les autres, on expofe 'que la valem n'excede

:poinr vingt-quatre•ducats: ceux-ci ne payent point

d'annate, Grégoire

XIII.

les en·

á

déchargés.• ·

La cour de Rome prétend appliquer au prolit de

la

chambreles

fruits des bénélicés qui n'ont flas

ét:é

per~us

légitimcmenr : mais cela n'e'ft poinr re<;li en

France.

Y

oye{ le commerztairt jar ks Liberds

de

l'E-.

glifl

Gal!i.-ane , art.

.S1.

Sur les fonillons & droits de la

chambre apojloli..

·que, voy<{ le traltéde

l'ufoge

&

pratiquede courdeRo'-.

me

par

Calle!,

áY<C

Les notes de

Noyer.

CI'!AMBRE APOSTOl.!QUE

de l'ahb.!dejainte GlneL

vieve,

eft une jurifdifrion que l'abbé de fainre Gén<>–

vieve de

Parí~

a en qualité de confervateur né des

privil~g-es

¡rpofioliques , & de député par le faint–

ifiége , pour connoln·e & juzer de toutes fortes d!o

'Cáufes entre les gens

d'é~líle.

Cette

dtamhre

avoi't

a utrefoi's beaucoup de'credit, & un granel relfort ':

~'appel

de

fes

jugemens éroit porté immédiatement

au pape ; mais depuis , le pouvoir de cette

clzambre

a éré beaucoup limité. Préfenremenr fa fonél:ion fe

réduit propremenr

a

décerner des inonitoires

lorf–

!]Ue l,es juges

fécu~ers

ordonnent de s'adreffe.r

lt

l abbe de íarnre Genevreve pour cet effet. Cetté

chambre

n'efi compofée que de l'abbé, du chance–

lier, & d'un fecrétaire. Corroret,

D . fol.

'4·

A.

Sauval,

antiq. de Paris , tome

111.

pag.

239.

CHAM!lRE ARDENTE: ce nom fut donné ancien–

nement au lieu dans Jeque! on jugeoit les criminels

d'étar qui étoient de grande nailfance. Cette

chamhfe

fut ainfi appellée, paree 9u'elle étoit toute tendue

de deuil, & n'étoir éclairee que par des flambeaux:

de meme qu'on a appellé

clzapelte ardente'

le maufo-

1ée garni de flambeaux, que l'on drelfe aux perfort–

nes de qualité le jour des Cervices folennels qu'on

fait p

our ho

norer leur mémoire; la grande obfcuri–

té du

deu.il

faifant paroltre les lurnieres plus arden'–

tes qu'elles ne feroienr fans l'oppofition de cette

nuit arrilicielle.

Le nom de

chamhre ardente

fut enfuite donné

\l

une chambre partiéuliere, établie par

Fran~ois

II.

dans chaque parlement , pour faire le procl:s aux

Luthériens & aux Calvin.ifies

elles fi.rrent ainfi

nommées, paree qu'elles faifoíent. brftler fans

mi–

féricorde tous ceux qw fe trouv01ent convaincus

d'héréfie.

On a appellé par la meme

raiío

n

clzambn: ardente,

une chambre de juíl:ice qui fi.rt étal:ilie en

t

67~,

pour la pourfuite de ceux qui étoient accufés d a–

voir fait ou..donné dn poifon. Ce

.qui

donna

~eu

<\