CHA
du
cluzlut
oh elles ont treize
&
quatorze lignes
au plus
C:,
quarré.
.
"C~LYBES,
[.m.
pi.
(Géog.
an~.)
peuples qm
habrtoienc une contrée d'Afie, fituée entreJa Col–
chicle
&
1'
Arménie.
U
y
avoit encare un peuple du
meme nom dans la partie orientale de la Pa_phla–
gonie, fur le rivage méridional du
P<;>nt-Eu~;
&
un troifieme dans le Pont, entre les Moifyncec1cns
&
les Tibériens. Les auteurs ne font point
d'~ccord
fur ces peuples : les uns les
confo~d:nt;
d atl!res
prétendent etre bien fondés
a
les diilingu:r. Pline
donne encare le nom de
Chafybes
a
un anc1en
p~u
ple d'Afrique, habitan! de la
Troglo~ite;
&
Juf?-n,
a
un ancicn peuple d' Efpagne, hab1tant des nves
du ileuve Chalybs.
Vqyez
CHALYBS.
"CHALYBS,
(Glog. anc.
&
mod.)
~viere
d'Ef–
pa<me
dont les eaux avoient la réputanon de d<;>n–
ne~ un~
trempe fi excellente
a
l'acier,
~ue
les
~a~ms
défignoient l'acier du nom de cette nv1ere, ClLLI s ap–
pelle aujourd'hui
cabe.
CHALYBES,
(
Mat. med.)
remedes ch.alybés
o u martiaux ; nom générique des- remedes tiTeS du
fer ou mars .
Voyez
FER.
( b)
CHAM,
ou
CHAN,
ou
KAN, f. m. (
Hi_f!.
mod.
)
ce nom qtú fianifie
prince
ou
fouverain,
n eil: guere
en ufage que
~hez
les Tartares, qui le donnent in–
différemment
ñ
leurs princes régnans
de quelque
médione étendue que foient leurs états.
Quel.q~es
écrivains cependant ont voulu mettre de la di!l:in–
ébon entre le titre de
clzaam
&
celtú de
cham,
&
ont prétendu que le premier marque une grand.e fu–
périorité fur l'autre : mais l'on fait aUJOLtrd'hlli que
les T artares ne connoiifent point d'autre titre de
fouveraineté que celui de
cham.
Ainfi le prince des
Caleha - Moungales, qui eíl: fous la protefrion de
l'empereur de la Chine, ne porte. pas moins que hú
le titre de
cham;
ce qui prouve évidemment que
cette difiinétion eil: imaginaire.
Au refie il n'eil: permis chez lesTartares qu'au lé–
gitime fucceJieur de prendre le nom de
clzam ;
&
tous les princes de fa maifon font obligés de fe con–
temer de celui de
.fultan
qui lcm eíl: affeété. Lem
état meme
&
leurs apanages font
fi
fagement réglés'
que fi d'un coté on les met dans l'impuiifance de ca–
baler
&
de troubler le repos public, de l'autre ils
n'ont ríen
a
craindre ' ni pour leur vie ' ni pour
leur bien, de la part du gouvunement;
&
cette rai–
fon fait c¡u'on ne voit jamais chez les habitans du
nord de
1'
Afie, ces Cortes de catafuophes d'une po–
liti~ue
barbare, fi ordinaires dans les autres cours
de
1
orient, ou un prince n'eíl: pas plt1tot monté fur
le throne, que pom fa fí'treté il commence par fa–
crifier fes freres
&
fes parens.
Le arand
cham,
ou le contaifch des Kalmoucs,
eíl: indépendant de tout autre prince,
&
i( a fous
lui beaucoup d'autr es
charns,
qui font fes vaifaux
ou fes tributaires. ll habite entre les 43
&
55e de–
grés de latitude feptentrional e : tous les autres fom
vaffaux de quelc¡ues autres grands princes.
!-e.
charn
de la perite Tartaríe ou de Crimée ell:
founns.
a~t
grand-feigneur, qui le dépofe
&
l'exile
c¡uand
,¡
¡uge
a
propos. Cette fupériorité oblige le
cham
de Crimée de fe tro uver avec un corps de
u oupes natwnales , lorfque le grand-feianeur cam–
mande les armées en perfonne: leurs
tro~tpes,
com–
me celles de tous les amres T artares ne conúíl:ent
c¡u'en caval,erie: Mais lorfque le
c!za:n
eft
a
la tete
de fon ar?1ee,
¡j
eft obligé d'envoyer (on fil s ainé
a
<;o,nil:antmople ' plus ponr fervir d'otage
a
la fidé–
hte de fon pere, .que pom alrttrer l'empire Otto–
man da':s la
f~nufle
du
eham;
paree que dans les
conventwns
f~ttes
entre la Porte
&
le
cham
desTar–
tares ' ce derrucr
efi.
appellé
a
la fuccefiion du grand-
C H .A
feigneur, au casque la maifon ilesOttomans vienne
a
manc¡ucr d'hériúers m>!les.
~
On donne auffi en Perfe le titre de
cham
,
kan,
ou
~han,
aux prinaipanx feigneurs
&
aux gouverneurs
de provinces, c¡ui font obligés
á'en~etenir
un
~eri'.
tain nombre de troupes pow: le ferv1ce du fophi.
Sperlingius, daos
fa
Diffirtation .fur
le
tiue de
lcb•
ning,
qur dans la langue allemande
&
dans ceU:s
du nord fianifie
foi,
croit que
le
nom de
kan
eíl: de-–
rivé-de cclui de·
koning,
ou
koing:
mais ne pour–
roit-on pas dire au comraire, que comme les T ar–
tares fom plus anciens que les peuples du nord, c'eíl:
de Jem lan!nte qu'on a tiré le tiu:e de
koing,
c'eíl:-1!;.
dire roí fu:'les Tartares.
Voyez la relationjort curieu-.
fl
quien aétt! imprimée aAmjlerdam en
'737·
(a)
CHAM, (
Giog. mod. )
contrée maritime d'Aíie;
du royaume de la Coclúnchine.
CHAMADE,
f.
f.
terme d'Art milit.
maniere dé
battre un tarpbour, ou efpece de fon de trompetté
que donne un 'ennemi pour fignal .c¡u'il a
quelqu~
propolirion
a
faire au commandant, foit pOliT
capi~
tuler, foit pour avoir permiffion de retirer des
morts, faire une ueve, ou quelque chofe de
fem~.
blable.
.
Ce tem1e ne s'employe guere que pour exprimei"
la demande que fait le commandant d'une place d<>
traiter des conditions qu'il veut obtenir pour fe ren–
dre.
Ménage le dérive de llitalien
chiamata,
qui
a
été
fait de
clamare,
crier.
On eleve au(li pour capint!er un drapeau blanc
fur le rempart : ainfi dire
qu'une place a arbod
l~
drapeau blanc'
c'eil: di re qu'e/le
a demandé a capitu-.
ler.
Y~ez
CAPITULATION.
(Q)
CHAMA!.BUXUS,
f.
m. (
Hijl. nat. bot.)
genre
de plante
a
fleur irréguliere' qui a toute l'apparen–
ce d'une fleur légumineufe : cependant elle n'eíl:
compofée que de trois feuilles , dont les deux fupé-"
rieures font relevées,
&
repréfentent l'étendart:
l'inférieure eil: creufée en gouttiere , tenninée par
une efpece de ctúllieron. Le piíl:il qtú eíl: renfermé
dans cette gouttiere, devient un fruit plat, a!fez
rond, tout femblable
a
cehú de
la polygala; car
i1
eil: partagé en deux loges dans fa longuet.IL, lefquel–
les s'ouvrent fur les bords,
&
re
nferment des grai–
nes oblongues. Totu·nefort,
Mém. de l'Acad. royal•
des Scienc. ann.
17:d.
Voyez
PLANTE.
(1)
CHAMA!.CERASUS,
f.
m .
(Hijl. na-t. bot.)gen–
re de plante
a
fleurs monopétales, fof1tenues fttr
1~
calice. Ces fleurs naiflent deux
a
deux fm le meroe
pédicule : elles font en forme de n¡yau découpé
a
fon ouverttu·e en dewc levres, dont la fupérieure
eíl: recoupée en quelques parties. L'inféricure eíl:
raillée en forme de languette. Le calice devient
dans la fuite un fruit compofé de deux baies mol–
les, dans lefquelles font contenues des femences
applaties
&
arrondies. T ournefort,
Injl. rei herbar.
Voye:c
PLANTE. (
l)
CHAMA!.DRJS, voyez
GERl\IANDRÉE.
CHAMA!.MELUM,
(
Hijl. nat. bot.
)
genre de
plante qtú ne differe de
l'anthemis,
CJ,l-l'en ce que fes
fletiTOns ou fes femences ne font po111t féparees pat
de petites feuilles écailleufes. Micheli,
nov. planr:-.
gen. Voyez
PLA TE
&
A ·THEMIS. (
l)
CHAM./ERODODENDROS,
(
Hijlnat. bot.)
genre de plante
a
fleur monopétale ' tllblúée'
&
prefque en forme d'entonnoir. Le piil:il fort du cali–
ce,
&
eil: attaché comme un clou
a
la partie poíl:é–
rieure de la fleur. ll devient dans la ftúte tll1 fruit
oblong, qui eil: divifé en cinq loges ,
&
qtli s'ouvre
en cinc¡ capfules aifemblées centre un pivot: cha–
ctme de ces capfules renferme de perites femences,
T ournefort,
lnjl. rei
1mb.
Yoyez
PLANTE. (
1)