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C
HA
font des doméffiques- du -roí & de la reine; qui les
fruvent ·& les accompa'gnent dans les occaúons de
-Uivetrilfemens, en voyages de plaiflr,
&c.
Le lord chambeUan en nomme fix avec un pair
&
liD ·maitre de cérémonie , pour fe trouver aux
:lifemblées publiques ' des ambaífade'urs des tetes
couronnées:
~ls
(ont a u nombre de quaranre · hUlt:
. lls ont été inilltués par le roi.
~enri
VII. lls font
e.utorifés pat úile matque finguliere de faveur ' a
exécl\ter
ies
commandemens v erbaux du roi, fans
erre obligés de proonire a ucun ordte par écrit; &
on regarde en cela leurs perfonnes
&
leurs carac•
teres comme nne aurorité fuffifante.
Chambers.
" CHAMBRE DU l'RoéUREUR DU Ror
au chatelel,
efi,
une
-chambre
diffinéle & féparée du parquet ou
fe tiennent les avocatsnu roí,
&
qui
~
parriculie•
re po\.tr le procureUT du roi :
il
y
fait toutes !es
.fo'!c–
tions que les procureurs du ro1 des autres
¡t~ri!dic
tions
font au parquet, comme de donner des con–
cl\tfions dans les inftances appoinrées & dans les
aftaires crimineUes , tecevoir les dénonciations qui
luí. font faites: il
y
connoit en outre de t out ce
qu.i
conccrne les corps des marchands' arts & metiers '
maitrifes , t éceptions de mairres & jnrandes : il y
donne fes jugemens , qu'il qualifie d'avis; il fa ut
e nfuite les fatre confirmer par le lientehant général
de police, qui les confirme ou infirme. Lorfqu'il y
"a
appel d'nn de ces '<ivis , on le releve an parle–
m ertt.
.Yoyet le
Style
du chatdet.
ÜHAMBRE QUARR ÉE
ou
DE LA TOUR QUAR–
RÉE, étoit une chambre établie par
Fran~ois
I.
au
p arlement, pour l'emegifuement des édits & dé–
clarations. Cette
chambre
ne fubfifta pas.
Voyet
L.
dirriorm.
des
arréts de
Brillon,au mot
clzambre quarrée,
,&
'ENREGJSTREM E:NT.
CHAMBRE DE L QUESTION; efl: celJe OÜ.
brí
'donne la queíl:ion ou torture aux accufés de crimes
gra'ves. Au parlement de Paris,
&
dans · quelques
autres tribunaux, il y
a
lrne chambre paniculiere
'deffinée pour cet ufage. Dans la plitpart des
au~
t res tribunaux, on donne la queilion dans l'audi'–
toire meme,
Oll
du moins dans la chambre ordi–
n aire du confeil, s'il
y
en a une.
Voy•t
QvESTION,
,TORTURE.
CHAMBRE DE LA R ÉFORMATION,
voye{ ci-de–
'YI>nt
CHAMBRI! DES MALADRER IES.
CHAMBRE DES REQUÉTES DU PALAIS,
voye{
R EQUEJ"ES DU PALAIS.
CHAMBRE RIGOUREUSE , efi Une jurifdiilion
'établie dans quelques illes dtt reífort du parlement
d e T ouloufe , pour connoirre de l'exécution des
c ontrats paífés foits un certain fcel appellé
ftel ri–
goureux;
en vertu defquels on a exécution par ée ,
n_on •
feul~ment
pour faifir les biens de fon débi–
leur , ma1s auffi pour le contraindre par emprifon–
nement de fa perfonne.
Le viguier de T ouloufe efi jnge dn fcel rigou–
'l"eux.
TI
y en a auffi un
a
Nifmes.
U
Y.
avoit une
ch.ambre rigouriufl
a
Aix, qui fut
:ruppnmée par édit du mois de Septembre
r53
~.
V oye{
loly,
tome
l .
pag.
.539 ·
Fontanon,
tome
11 .
pCf: riP 4· Hijl.
de la chancelürie, tome
l .
pag.
90 .
0
JJ
· de
l.auriere, au mot
R igueur.
1
'D CHAl\lill\E. DU ROI
ou
ROYALE ,
en
matiere de
oma<ne
ét · ¡
!'
d
.
.
ment
a
e:
?
1
t
e .nom
qt~e
f
o~
onnott
anc~enne-
. Ü
r <Unes vilJes qut et01ent du domame du
";_'·
nVes appell<>it auffi
clzambre de la couronne de
rance.
oye¡: ci-devant
C HAMBRE DE LA Cou–
R0.~.1N E.
CHAMBRE ROYALE é ·
tffi
.
établie par
1
'
tolt at
1
·lme commiJiion
ettres patentes
d
A •
6
J.
uger en dern·
¡¡·
1
u
l.)
out
1 O l
'pour
ter re on es ap U .
.
.
é
des ju gemens des con
iffi .
pe auons mter¡ett es
·
llll
an es envoyés dans les
¡>rovmces' pour la recherche des financiers. Elle
C H .A
•· fut
rJvoquée pár édit du mois d'Oélobre r6o4.
Voy
la compilatio/z des ordonnances, par
Blanchard.
·
CHAMBRE ROYALE DE L'ARSENAL,
voy.
CHAM.;
BRE DE L'ARSENAL
\.
CHAMBRE ROYALE DES MALADRERIES,
voye{
t!i-devant
CHAMBRE DES MAL-ADRERIES.
CHAMBRE ROYALE DE METZ, fut érablie en
16 3
3 :
eUe enrraina la perte du droit de régal e, dqnt'
l'éveque de Toul avoit jtúqu'alors co nfervé l'exer–
cice dans fa ville épifcopale. D eux co nfeillers
at~
¡>arlement de Metz fe rendirent
a
T oul, pour y faire
publiet l'édit de création de la
clzambre royale de.Mett:
ils alfemblerent les officiers du confeil de l'évéché:
& de l 'hórel-de-ville , leur fignifierent les ordres de
fa majefté; & leur déclarerent qu'ils eu1fent
a
faire–
relever rous les appels au parlement de Metz. Le
cardi~al
Nico!as
Fran~ois_
en porta fes plaintes aú
confet! du ro1, & y obtmt le 1
2.
Février 1604 un
arret' par lequel il fut maintenu dans fa haute,:
moyetme,
&
baífe juíl:ice, avec le droit d'y établir
comme par le paífé, des juges & autres officiers
dans toutes les terres du temporel de l'éveché:
Voye{. l'hijloire de Lorraine >par
D . C almet,
tome
f .
p ag. 763 .
Gette
chambre royale
ceífa lorfqu'on éta-.
blit le bailliage de Metz,
CHAMBRE ROYALE DE VERDUN, étoit llh
tri~
bunal
qui
fut établi dans cette ville eri 1607 , pour
juget en derruer reífort les appellations des premiers'
juges , qui étoient auparavant dévolues
i\
la
chambre–
de
S
pire.
ll
y eut heaucoup d'oppofition
á
l'établif–
fement de cette nouvelle
Ghambrp
,
qui
fin
néan•
moins confirtnée en 1611. ; & elle fubfi íl:a jlúqu'a
l'établiífement du parlement de Metz en 163 3.
Voy.
l'hijloire de V erdun., part. IV. ch.
v.
&
vj.
CHAMBRE SAINT • LOUIS
ou
SALLE SAINT–
Lours,
voy<{
TOURNELI,E CRIMINELLE.
CHAMBRE DE LA SANTÉ, eíl: liD bureau établi
dans la
vil!
e de Lyo n, compofé d'un Certain nom–
bte de juges, appellés
commif[aires de
lajan.té;qni•
dans les tems de conragion , foit déja formée ou qui
fe fait craindre, s'aífemblent fous les ordres du con-'
fular de cette v il!e' pour ordonner meme en der–
nier relfort, de tout ce qui convient pour la
guéri~
fon ou le foulagemcnt du mal contagieux, ou pour
le prévenir & en empecher la communication.
Le bureau eíl: compofé d'un préfident, de cinq ou
fix commilfaires, un procureur dt1 roi,
&
autres of–
ficiers.
Ces commiii'aires de la fanté font nommés par le
otorúulat, lequel a été confirmé fpé<tialement dans
ce droit par les rois Henri
III.
& Henri
IV.
La maifon de la quara ntaine, ou hopiral de faint
Laurent, fititée a
u
confluent du Rhone & de la Sao–
ne , e íl: fo us la direilion de ces commiílai:res: elle
fert
a
faire féjoumer pendant quarante jours ceux
qui viennent des pays infeaés ou
foup~onnés
de
contagien.
A Paris, & dans quelques attttes !ie!Lx, o n éta–
blit dans les tems de contagion un capitaine-baillif
ou prevót de la Canté: ma1s cet officier n'a aucu ne
jurifdiaion; ce n'eíl: qu'tm prépofé qtti, aíiiíl:é dé
quelques archers , exécute les ordres du lieutenant
de police pour l'enlevement des malades ,
l'inhu~
mation de ceux
<jl.lÍmeurent de la contagien, & au–
tres foins néceífaires en pareil cas.
Voy•{
l•
traité do
la Poli
ce,
tom.
l .
liv. IV.
tit.
'3.
ch.
CHAMBRE DES SE!GNEURS
ou
DES PAIRS,
voy¡
ci-devah.t
CHAMBRE HAUTE.
CHAMBRE
Á
SEL, eíl: un lieu érabli par le Roi
dans cerraines petites-villes, pour renfermer le
(el
que l'on diíl:ribue au public. Ces forres de
chambro
font établies dans les lieux
oit
il n'y a point de gre–
ni er
a
fel' c'eíl:-a-dire ou il n'y a point de grenier
il
fe! en titre, ni de jurifdiaion appellée
!trmier
á
fel:
i1