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rCOM

-differe i!e

a-+

·r

5

a x

+

b

+

n

b

x

qu' on a trouve

ci-deilu s pour la mife totale de A, puifque cette mife

-dl:

plus perite de la.<¡uantité

3

b

a xx;

comment

accorder -tout ce1a

?

en voici 1e dénouemenr,,

T out dépend ici (le la convention mutuelle -des

i ntéreí[és ; c'efl: précifémeat

le

meme casque

AOUS

avons touché dans

l'article

ARRÉRAGE, en fuppo–

{ant .que le débiteur r.embo urfe au créanciec une

partie deJon dtt. En multipliant

a

e

1

+

3

X)

par

.(1-+ 1.2.

x),

l'intédh ceí[e d'&trc fimple rigoureufe–

m ent parlant 'puifque 1'intér&t de

a

qui devroit erre

f;I

5

a x,

eíl:

1

5

a x

+

3

b a.x x.

C'efi pourquoi l'inté–

ret étant fuppofé fim_ple, il faut prendre fimplement

a

+

1

5

a

X+

b

+

1 2.

b

X

pour la mi{e de A'

a

moins

qu'il n'y ait entre les intérerrés une convention for–

rnelle ponr le contraire. Cet inconvénient n'a pas

lieu dan

S

le CaSde l'intéret compofé; cara

e

I

+x )

1

f

+

b

e

1

+

X )

l 2 O U (

a

(

I

+ X.)

3

+

b

]

+

e

1

+

X)

12

font la meme chofe : ce qui prouve, pour le dire en

pwant' que l'intéret doit par fa nature etre regardé

-comme compofé' pttifqu'o n tróuve le meme r éful–

t at de quelque maniere qu'on_envifage la quefiion.

Si un des intéreí[és, par exemple

B,

retire de la

fociété la fomme fau 'bout de trois mois , alors dans

k

cas de l'intéret compofé il faudra ajouter

a

la mife

de A la fomme

f

(

1

+

x )

12 ,

&

retrancher de la

m!fe de

B

la meme fomme,

&

achever le calcul ,

•c omme ci-de{[us, en faifant la fomme des deux mi–

fes égale

a

e.

Si l'intér&t efi fimple, il faudra retran–

cher /(

I

+

12.

X )

de. la mife de

B'

&

l'ajouter

a

la

mi

fe de

A,

ou

e

fi la convention entre les intéref–

·fés efi telle) il faudra prendre pon¡¡ la mife de A.

[

a"(

1

+

3

x )

+

f

+

b]

(

1

+

12.

x

)

&

pour eelle

de·B

il

faudra d'ahord prendre

( e (

1

+

3

x )-

IJ

T [

1

+

3

X];

ajouter Cette quantité

a

d,

&

multl·

.plier le to ut par

1

+

9

x,

puis faire la fomme des

deux mifes égale

a•.

.

Il

.efi évident que que! que foit le nombre des

m–

téreí[és on pourra employer la meme méthode pour

trouver le gain ou la perte de chacun. Ainfi nous

n'en dirons pas davantaae fnr cette matiere. Nous

.aurions voulu

employe~

un langage plus

a

la por–

t-ée de tout le monde que le langage algébrique;

mais nous euffions éré beaucoup plus longs,

&

? ous

euffions été beaucoup moins clairs ; ceux qut en–

.tendent eette langue n'auront aucune difficu..lté

a

nous fuivre.

On peut rapporter aux

regles de compagnie

ou de

\)artage cette quefiion fonvent agitée. Un pere en

mourant laií[e fa femme eAceinte, & ordonne par

-fun teíl:ament q1Je

ú

la femme acconche d'tm fi ls ,

elle parragera fon bien avec ce fils, de maniere que

la part du fils foit

a

ce1le de la mere comme

a

a¡,;

&

que

ú

elle aecouche d'une filie , elle

partager~

av ee

la filie de maniere que la parr de la mere foit

a

celle de la filie comme

e

a

d.

On fuppofe qu'elle ac·

couche d'un fils & d'une filie , o n demande comment

le partáge fe doit faire.

Soit

A

le bien to tal du pere

x

, y , z,

les parts du

fils, de la mere,

&

de la filie .

Il

efi évident ,

r

0

que

x

+y+

z

=

A;

'2.

0

que fuivant l'intenrion du

t.~ateur'

X

doit etre

a

y

comme

a

efi

a

b.

D one

y

==

7 ;

J

0

que fuivant l'intention du meme t efia-

1:eur,

!Y

do-LUltre

a{

comme

e

a

d.

D one {

=

'!..f

=

db % D

bJ~:

db z

~

.......-< •

onc

x

+ -

+ --

=

A .

Equatlon qur

fervir.a

a

réfo~tdre l~ probÍ~rne.

. ·Pltúie_urs anthméticiens ont écrit fur eette quef–

non qut les a fort embarraifés. La raifon de leur

<ljffic¡tlté étoit qu'ils vouloient la réfoudre de manie–

re

que les cleux parts du fils

&

de la filie fu.rrent entre

elles

c~mme

a

eíl:

a

d ,

&

qu'ourre cela la pa rr du

;(ils

un

a celle deJa mere eomme

a

eíl:

a

b,

&

<:elle

COM

de

la

mere

a

_eelle de la filie comme

e

eíl:

a

d.

Or cela

ne peut av01r lieu que quand

b

= c.

Leur difficult:

fe feroit évanoiiie s'11s avoient pris garde que

1~

c~s

a,,

fils

&

de la fill_e n:ayant été nullemenr pre–

Vll

pa r le tefiateur, 1l n a eu aucune inremion de

régler le partage entre le fils

&

la filie , c'ell uni–

quement e ntre le fils

&

la mere ou entre la filie

&

la. mere, qu'il a voulu faire un partage. Ain!i, en

fa1fant

:X

:y::

a:

b,

&y: z ::

o:

d,

on a fatisfait

á la c¡ueíl:ion fttivant l'intention du tellateur

&

¡¡

n e faut point s'embarrarrer dn rapporr qu'il doit

y

avo1r entre

x

&

Une preuve que ce prétendu

rap–

port efi illufoire, c'eíl: que f1 au lieu du rappon

de

e

a

d'

on mettoit celui de

n e

a

n

d'

qui !ni ell égal

il faudroit done alors que

x

&

z,

au lieu d'etre en:

tr'enx comme

a

efi

a

d'

fu{[ent entr'eux comme

a

efi

a

n

d.

Ainfi comme

n

peut etre pris pour un

nombre quelconque, la queilion auroit une inli–

nité de folutions, ce qui feroit ridicule.

(O)

· *

COMPAGNON,

[.m.

fe dit de celui qm en

ac–

eompagne un autre, foit en voyage, foit daos un

travail, foit dans quelqu'autrc aél:ion ou eirconllan–

ce. On dit

compagnon defortune;

mais il déligne

par~

ticulierement dans les Arts, ceux qui

a

u fortir de

leur apprenti{[age travaillent ehez les maitres , foit

a

la joumée' foit

a

leurs pieces.

ll

y a encore les

com–

p agnon.s

de

Marine,

&

les

compagnons

de

Riviere:

les

premiers font les fllatelors de l'équipage ; les feconds

font ceux qui travaillent fur les ports a eharger

&

décharger les marchandifes.

*

COMPAGNONAGE,

f.

m.

eArtsmlcJ..)

e'ell

le tems qu'il faut travailler chez les maltres avant

que d'afpirer a la maltrife. Ce tems varie felon les

différens corps de métiers; il y en a

m~me

ou l'on

n'exige point de

compagnonage :

alors on peut fe pré·

f-enter au chef-d.reuvre irnmédiatement apres l'ap-.

prentiifage.

COMPAN,

f.

m.

(Comm.)

petite monnoie d'ar–

gent fabriquée, qtti a cours

a

Patane

&

dans quel–

ques autres endroits des lndes orientales. Elle vaut

argent de France neuf fous cinq deniers;

&

quel–

quefois elle bai{[e jufqu'a quatre deniers.

Y oye{

¡,.

diélionn. dzt Com.

&

de T dv.

COMPARA!SON,

f.

f.

( Philof L og. )

opérarion

de l'efprit daos laquelle nous conlidérons diverfes

idées , pour en eonnoltre les relations par rapport

a

l'étendue' aux degrés' au tems,

a

u heu ' ou aquel–

qu'autre circonfiance.

Nous comparons en portant alternativement no–

tre attention d 'une idée

¡\

J'autre' ou meme en la

li–

xant en meme tems fur plufteurs. Quand des notions

peu compofées font ur:e impreffi?n aífez fenlible,

pour attirer notre attenuon

fa~s

efior: de notre part.

la comparaifon n'eíl: pas éliffictle : mats on y trouve

de plus grandes difficulrés

a

mefure

qu'tll~s

fe

com–

pofent da vantage,

&

qu'elles font une tmpreflion

plus legere. Elles font, par exemple, communémcnt

plus aifées en Géométrie qu'en Métaphyfiqu;. . ,

Avec le fecours de cette opération

de_ ~

efpnt.

nous rapprochons les idt!es les moins familteres de

celles qui le fon t da\fantage ;

&

les

rapp~r~s

que nous

y tro uvons établi{[ent entre elles des ltatfon.s r;res–

propres a augmenter

&

a'

fortilier !a

m~moire,

l'unao

gination,

&

par

eo~me·c~>U~ 1~

refl;Xlon.

'dées ,

Q uelqnefois apres av01r diíl:tngue plulieurs 1

nous les coníidérons cornme ne faifant qu'une me!"e

notio n : d'aurres fois nous retranchons d'une ?otton

quelques-unes des idées qui la compofe?r

j

e

P~r~=

qu'on nomme

compoftr

&

d!compoftrfts u/tes.

moyen de ces opératio ns nous pouvons les

~ompa­

rer fo us Lomes

Cortes

de rapports,

&

en fatre tous

les jours de n ouvelles .combinaifons,

.

11

n'eíl: pas aifé de dérerminer jnfqu'a que!

pom~

c.ette faculté de compar er fe rrouve dans les

bares:

ma~s