COD
Co
DE LE
TEl.LlER , furnom que quelques-uns ont
donné
a
un recueil de reglemens concernant la julli–
ce, intervenus du terns de
M.
le chancel.ier le T ei–
Licr,
&
imprimés en
r687, en
deux volumes
in–
-4o·
Con E T HÉODOStE , ainú nomméde l'empereur
Théodofe le jeune par
l'<:>rd~e
duque! il fur recl.igé, eíl:
nne collefrion des con1l:iruuons des empereurs chré–
riens depuis onllanrin jufgu'a Théodofe
1
jeune.
Il
ne nous ell r ien refié des lots fai tes par les empereurs
ju{qu'au rems d'Adrien. Les conll:itutions de ce prin–
ce
&
ce!les de fes
~uc_cefTeurs
, jufqu:au tems de D io–
clétien
&
de Maxmuen , fi rent l ob¡et de deux com–
pilations différentes, que l'on nomma
codt G rlgorim
&
H ermogmitn,
du nom de leurs auteurs: mais ceux–
ci
ayant fait de leur chef ces compilan
, elles
n'eurent d'autre autorit é que celles qu'elles tiroient
des con!l:itucions qui y étoient rapportées. Le pre–
mier
codt
qui fut fait par ordre du prince fut le
codt
T h<odtifim.
Indépendamment des co n!l:itutions faites par les
empereurs depuis Adrien, qui étoient en tres-grand
nombre , Théodofe le jeune en avoit fuit lui-méme
p lufieurs, d'abord conjointement avec Honorius cm–
pereur d'Occident,
&
avec Arcadius fon pere, lorf–
que ce dernier
!'cut
afTocié
a
l'empire d'Orient.
Apres la mort d'Arcadius il en fit encore plnficurs,
conjointement avec Honorius. Jull:inien en a confer–
v é daos fon code envire n trente des prernieres ,
&
enviren cent vingt des fecondes. Théodofe en fiten–
core d'aut res, depuis qu 'il fut demeuré feul maitre
de tout l'empire d'Orient
&
d'Occident par la mort
d'Honorius.
Six
années apres , en
4
r
5 ,
il parta–
gea fon amoriré avec Pulchérie fa fceur, qu'il fi t
c récr Augufie ;
&
en
42.4
il céda l'empire d'Occi–
dent
a
alenrinien
IU.
llgé de fept ans feulement.
Tbéodofe étoit fort pieux, mais peu éclairé; de
Corte
que ce fut Pulchérie fa fceur qui eut le plus de part
au gouvernement. L'évenement le plus remarqua–
ltle de l'empi re de T héodofe, fut la rédafrion
&
la
publication du
codt
•qui porte
Ion
nom. Les morifs
CJ.lÚy
donnerent lieu font exprimés daos le premier
tltre de fes novclles , ort
il
fe plaint d'abord de
ce
que malgré les récompenfes propofées de fon tems
aux gens de lettres, peu de perfonnes s'cmpreffoient
d'acquérir une parfaite connoiífance du
droi~; ~e
qu'il attrihue
a
la mulútude d'ouvrages des ¡urtf–
confultes
&
des confiiturions des emperettrs , capa–
ble de rebuter les lefreurs,
&
de mettre la confulion
daos les efprits. Ponr remédjer
a
cet ínconvlníen t,
il fit faire un choix des confiituúoos les plus fages
&
les plus convenables au tems préfent, pour
~". f~r
mer un
codt
ou !oí générale,
&
chargea hwt ¡unf–
confultes , dont il
marq~e
les n_oms
a
la fin _de_fa
premicre novelle; fa vo1r , Anuochus, iaxrmm,
Martyrius,
Sp
rantius, Apo!lodore,
Th~odore,
Epi–
ge.nius,
&
Procope: leurs urres
&
ql!al.irés fonr e ·–
pnmés dans lamen novelle ; ce qut nous apprend
ql!'ils avoient poffé ou. poífédoíent
~lors
les pre–
mJ~res
dignirés de
l'e~p1re:
On ne fau pas le
te~
~u1
fu t employé ;\ la
r_e~ailiof!
de.cecodt
;
on
v~m
eulemenr
~u'
1
1
fut diVlftoen ferze Livres. Le prem1er
t:raire des différentes forres de lois dont le droít efi
compofé : le fecond traite de la jurifdiaion des di1fé–
r ns
iuges ; des procédures que l'on obfervoír po ur
~~r:venu ~
un jugem:nt; des
perfo~n~s
que l'on
~u
d n_cner devam le
¡u~e;
des re!l:iruoons en enuer;
r~¡u~~~ns
;.des
a~ons
qu!
onr rapport .
ce
_que
&
d P
J>O!cder rarre unaverfel ou partacula r ·
es troas •artes
d'
L"'
•
d
d l
ru des chofi
• a....,ons <Jlla proce ent e a na-
• leiJ"IC
1 es reeUes , per1onnelles,
&
mirleS : le
1
n:
comprcnoir ce ,..,; co nccrne les en-
es
manages
&
1
,~
·
rd
1
(i
es rurelles: le quar neme, tour
qw
rega
es u
fii
ah
uzu¡ta.t
&
re m •
con
t~ires,
les ch?fes lirigieufes,
1
di1T.!rcn es
e
n
taons
de~
p
1
erf?nnes, ,les impofitions publique,.,
ceu.x
~~
ctotent prcpolc pour 1
rece\•
ir, 1
refcn pnons ' les hofcs jugées les
llions
de
aens , les inrercl.its,
9uorum bonorum undt
u
uttuh
&
les. difices _particuliers : le
cinqui~mc
liv;e orn:
prenon ce qw concerne les ucco;:llions l.f$itimes
les changemens _qui pcuvcnr arrivcr dan 1 tat d '
perfonne~
par différcnrcs cau(cs, ·
le
~ncaen uf~f¡es autorifés par une longue poiTellion :
le
li
icmc
' re
~onc~rnot~ t~ut
• les,dignitC. qui a\•o
1
enr lit-u
dan l empare d Oncm
<1
ídem
• r ut.;:
1
charges qui
s'exer~?icnt
dans le pal;i, de cmpe–
r urs:
da.nsle fepucme
h
re on ralfembi.J e qui
conc7~nott lesem~lois
&
la difcipline miluairc : dans
le htuoer:ne, ce qlll
re~ardoit
1
s offi
icr
fubordon–
nés
a~x
¡ugcs, les _vottures
&
pofles publiquc , 1
donataons, les drotts de gens m.1riés
&
ccu de
enfuns
&
des pareos fur
le~ bie~
fu'ccllions
a
u •
quels
ils
pouvoie'lt prétendre: le nell\•icmc livre
traiwit des crimes
&
d.: la proc dure riminclle: le
dixicme, des droits du fifc: le ont.iemc,
dt'
tribu
&
a
u
tres charges
publique~ ,
de onfialtarion fiut
~ar
le prin e pou_r lever s
~o
utes ,
&
des appclla–
oons
&
des tcmoms: le douzteme traitou de> d¿cu–
rions ,
&
des droits
&
devoirs de officicn munati–
paux: dans
1.:
treizicme on raffcmblc e qui conccr–
noir les diffi renres profellions,
les
mar hand ,le> né–
gocians fur mcr, profe/lcurs des (crcnce , medecin ,
arrifans, le cens ou capiration: le quntOr11o:mc rcn–
fermoit tottt ce qui avoit rapporr aux riles <le Ro–
me, de onllanrinoplc , d'Alexandrie ,
&
aurrc:
principales villes de l'cmpire;
&
ce qui concernoat
les corps de m tiers& olléges, la pol.ice,lc> pri"lé–
ges : le
quin:z.iemeconr.:noit les reglemens pour
1
places, théatres, baíns, autre> cdífices pubhc
enfin le feizieme livre renfcrmoit tour ce qui pou–
voit avoír rapport aux perfonnes
&
au
m~ucre
cccléfialliques.
e
codt
ainú redigé, fut publié l'an
.¡J8. Thé •
dofe par fa premiere novelle lui donM orce de loi
daos tour l'empire: il abrogea toures les autre-. loas ,
&
ordonna qu'il n'en pourroir
o!uc
f.111 aucunc
aailre
a
!'avenir ' meime par alcnúnkn
111.
on
gendre. Mais il dérogea lua-mcme . cettc dcrrucre
difpoútion ayant fait dan les díx annécs flllvantc
plulieurs novelles, qu'rl confirma par une novc:ll
donnée
a
cet
etfet,
&
qu
íl
adreffi •
alentmr.c~.
IL
efi probable que
ce
dernier confirma de on ote le
cod< Th/odtifitn
,
ayam par une novellc onlirmé
cclles de Théodofe.
es dilf.!rente> carconfianccs font rapportées d n
le~
prolegomcnes de odefroy (ur ce
<otlc,
ou il
re:~
marque pluiieurs défuuts dans
1'
arrang~-mcnt,
ml–
me quelques contradifl ions : maís il dl dallicilc
d'rn
bten jugcr, arrendu que ce
codt
n"dl poant parvc:nu
dans fon entier jufqu' nous. En efl"ct, on rrou
e
daos celuí de Jufiínicn rrois cents vingt oniLruuo
de Th.iodofe le jcune
au
de (esJ.r.!dciceiTcun, qu.c
l'on ne rerrouve plus daos le
co
<
Th o•lr>Jun
J
qu •·
qu'clles n'y l!ulfent fans do e potnt
~'"
om,te .
Le
codt Thiodojitn
(ur
ob~
,..,.. fou; le-.
cmpcrcu
alenunicn
1[/.
larcien,
1~¡oric:n,
n ,
&
An-
themJUS
omme
iJ
paroit par leu, fi, ruuun.
dans
lefquelles il en
(onr
mo:nñon.
L'~utc:ur
clf
confc! rence des lot5. lofaaquei
&
Rom
li1Ci,
'JU' ·•–
voat
pcu
de rerns
:n
ant Juilamen, cate
en
plu a un
enclrOII$ le
eo.ú
de
Thc<Hlo(c:.
A n~An
clun dt r d'
lartc
U.
roa
des
aúgoths , publw
~.,
fo6,
'•r
Gafcogne, un
abr~~.;
de
ce
mémc
e<>.< .
Jul
tru
dam
Io n
ode ,
c¡w
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Th odofe
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ctoit (ublitlanr, • dont
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