COD
cate doit fe trouver tant dans l'intérieur que dans
J'aae de fufcriptio n : li le
codicille
elt nuncupatif, il
doit etre prononcé' non-feulemcnt deva ne les té–
rnoins, mais auffi en préfence de la perforu1e publi–
que qui en drelfe l'aae ;
&
li le
codicille
efi dos, il
fuf!it qu"il foit écrit par le telta teur ou d'une autre
rnrun' mais toí'tjours ligné du tefiateur;
&
s'il ne fait
ou ne peut lisner, il fa ut appeller un témoin de plus
a
l'aae de fulcription' comme cela elt ordonné pour
les teltamens
art. x.
Il
en efi de
m~me
lorfque ce!tú
qui difpofe elt aveugle.
Les
codicillu
fa its entre étrangers, c'elt-a-dire au
profit d'autres que les enfans
&
dcfcendans de celui
qui
difpofe ' doivent etre
re~us
par un no taire o u
tabellion en préfence de cinq téruoins, y compris le
notaire ou tabellion ; li la colttume du lieu exige tm
rnoindre nombre de témoins , il fuf!i.t d'appeller le
n ombre qu'elle preférit.
Pour ce qui efi des
codicitüs
fairs au profit des en–
fans ou atares defcendans de celui qui difpofe , il
fuf!it, ftúvant
l'art. xv. de l'ordonnance,
qu'ils foient
faits en préfence de deux noraires o u tabellions, ou
d'un notaire
&
deux rémoins.
Du relte, les témoins appellés a un
codicille ,
doi–
v ent avoi r les
m~mes
qualités que pottr aí!ilter
a
un
t efiament: le droit Romain diflinguoit feulement les
codicilles,
en ce qu'il n'étoit pas nécefia ire que les
t émoins fulfent priés comme pottr les tefiamens ;
rnais l'ordonnance ayant aboli cette fubtilité , il n'y
a plus
a
cet égard aucune diltinO:ion.
Les
codicitl<s
qui font
re~us
par une perfo nne pu–
blique doivent etre faits
uno contextu,
en préfence
á e rous les témoins; ils doivent etre écrits
&
datés
áe la main meme de l'of!icier public' de meme que
les teltamens. Le
codicitle
doit anfuite erre lí't en pré–
fence du codicillant
&
des témoins,
&
l'of!icier pu–
blic doir faire menrion de c;ette leO:ure , apres quoi
le codicillant doit figner; & s'il ne le fait ou ne le
p eut faire, on en doit faire mention; les témoins doi–
vent pareillement ligner tous, li c'elt dans une vi!le
ou bourg muré: mais li le
codicille
efi fai t aillems,
il fuf!it·qu'i l y en ait deux qui fachent
fi~ner
&
qtú
íianent en effet,
&
que l'on falfe menuon que les
a~tres
ne favoient ou ne pouvoient figner; enfin il
fuut que le no taire fi gne l'aae.
Po ur ce qui efi des
codicitles
en faveur des enfans
ou defcendans en pays de droir écrit , ils ne cleman–
á ent pas tant de forrr.alités que ceux qui font faits au
prolit d'étrangers: ils peuvent etre faas en deux ma–
nieres ; !'une en préfencc de deux notaires ou tabel–
lions , ou d'un notaire
&
deux témoins ; l'autre efi
en forme olographe, c'elt-a-dire qu'ils foient entie–
r ement écrits , datés
&
lignés du codicillant.
A
rúe.
XY.
&
xvj. de L'ordonnance des ttjlamens.
Une différence elfentielle entre les teltamens
&
les
codicilles
en pays de droit écrit' quant
a
leur
effet, c'elt que les difpofttio ns fa ices par
codicit/e
ne
faifilfent point' mais font fujettes a délivrance.
E n pays coí'ttumier la forme des telta mens
&
celle
<les
codicitles
elt la meme. Les
codicit/es
qui fe fon t
á evant une pcrfo nne publique, peuvent etre rC9llS
p ar les memes of!icier! que les tefiamens'
&
ne de–
mandent pas plus de formalités; o n y peut auíli faire
des
codicillcs
olographes ,
&
les
codicilles
y
om le
meme effet que les tefiamens.
Les
codicilles
milit aires ou fai ts en tems de pelle,
foit en pays coí'munier ou en pays de droit, font fu–
jets aux memes regles que les teltamens militaires.
Pour fai re un
codicille
en général, il faut avoir la
meme capacité de difpofer que pour faire un telta–
ment , f, ce n'elt qu'en pays de droit écrit, pour dif–
pofer par teltament il faut en avoir la capacité au
tems du teltament
&
au tems de la mort;
a
u lieu
T ome /JI.
e coc .e
que pour
Nn
cl>dicille
il fuf!ir de po uvoir cliípofer
au
tems de la mort.
A l'égard de la daufe codicillaire, nous en ávOns
parlé ci-devant
au moc
CLAUSE.
La matiere des
codiciltes
efi rraitée amplement par
Furgole , en fon
traití des ujiamen.s, tom.
I V.
ch. xij.
(A)
.
CODILLE,
termedehux. Ondit etrecoditLe
a
l'ombre, au médiateur, au quadrille,
&c.
quand o n
ne fatt pas le nombre de mains prefcrires pour le
gain ou la remife de la parrie.
Voye{ ces
jeux,
·
CO-DONATAIRES, f. m. pl.
(JurifPrud.)
Con~
ceux qui font donataires conjointement d'un meme
effet: le donateur peut les alfocier ainfi, foi r en leur
donnant a tous par un meme aae ' ou en leur don4
nanta chacun par un aae fépa ré .
Il
peut auí!i leur
do nner a tous la meme chofe par indivis ou par por–
tio ns difiinguées, égales o u inégales.
Y oye{
DoNA•
TAJRES
&
DoNATtON.
(A)
CODONOPHORES,
f.
m. pl. (
Hijl.
arte. )
c'étoit
l'ufage chez les
ancie~s
de faire accompagner le ca#
davre a fo n Cnterrement par un porteur de fonnette.
C 'elt cet homme qu'on appelle
codonophore.
C<ECALE, adj.
en
A
nacomie,
e dit de l'artere
&
de la veine qtú fe difiribuent au ccecum,
.Voy<{
Cq¡_4
•uM.
(L)
C <ECITÉ, fub. f.
(Phyflol. )
privation de la vtte,
foit par défaut de nailfance; foit par l'ilge, par acci·
dent ou par maladie : perte du fens qui efi le plus
fécond en merveilles,
&
dont l'organe efi le miroir
de !'ame :
S eafons return, but not
tó
me
returTU
D ay, or thefwut approach of e:v'n , or morn;
Ór
jiglu
of vernal bloom, or fimzmer's ro¡<
Or jlock.s, or lurds, or
humandfoc.e
di:J.-ine:
B ut c/oud injlead, and ever during dark
Su.rrounds me ....
" Les faifons
&
les années reviennent, mais le jour
" ne revient pas po ut moi ; les riantes couleurs du
" foir
&
du matin ne me confolent point : je ne
" v ois plus les boutons du printems, ni les rofes de
" l'été: la beauté du vifage de l'homme ou le Créa–
" tettr a imprimé les traits divins de fa reífemblan4
" ce, ne frappe plus ma vue:
je
fuis enrom é d'épais
"
nuagcs, une nuit fans fin m'environne .
T elles font les triltes réflex.ions que fait Milton
fur la perte de fa vue.
11
n'éroit pas dans le cas des
aveugles-nés ; il re-grettoit des biens qu'il connoif–
foit,
&
qui ne touchent point les autres. Combie..–
d'accidens différens peuvent nous
jetter
dans le me–
me malheur pendant le cours de la vie?
J
ene me pro•
pofe point de faire avec exaO:itude la trilte énumé–
ration de ces accidens,
je n1e
con tenterai de géné–
ralités; le détail fe trouvera dans ce D ill:ionnaire
fo us chaque anide.
Les caufes nombreufes qui produifent la
ca.cité_,.
font internes o u externes.
Les caufes internes, fo nt toutes les maladies de
quelque efpece 'l'''elles foient , qui attaquant vio–
lemment le globe de l'ceil,
~étnufent
fa figure, fes
tuniques, fes humeurs , fes vailfeau.<
&
fes nerfs ;
ainli des tumeurs inflammatoires , des abces, des
apolturnes , des skirrhes, des cancers ,
&c.
feronc
autant de caufes de l'aveuglement.
La vifion efi encore abolie par de graves mala–
dies fur la cornée
&
la conjonll:ive, telles que leur
obfcurcilfemen t , leur épai ílilfemenr, leur fuppura–
rion,
&
les cicatrices de ces tuniques fur
l'axe
de
la vue.
Si l'humeur aqueufe viene
a
manquer'
Oll
a
s'é–
couler dans la co rnée tranfparente, l'ceil s'éteint;
fi
elle croupit, elle détruit la fabrique de cer organe
par fa putréfallion; fi elle s'épaiffit enrre les parties
EE
e e
ij