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'f9'l.

COE

inflamm,ato!.res, fievres a1gues , a rdentes, dans les.

rhumarifme~ ,

&c.

la par.t:ie ft1périeure de cette-ile eíl:

c ouverte d'une pellicule blanche,quelque peu bleua•

tre, i<nm>ltre , ou verdatre, fouvent épailfe de quel–

ques lignes ,

&

fi

coriace qu'o n pent

a

peine la con–

p er avec un 'rafoir. Comme l e fang des perfonnes

qui ont une pleuréfi e eft fouvent-couvert d'une fem–

blable pellicule, les Medecins lui ont donné le nom

de

croúte púurétique'

quoique la meme chofe arrive

a uíl'i dans d'aurres m aladies,

-&:

meme

ns celles

qui ne font pas. in'flammatoires, comme a phthifie ,

&

la dylfentene : cette matlere coeneufe s'endurcit

aifément; & quand elle eíl: lo ng-tems agitée ou bat–

tue, ell e fe

c~a ng~ quelquef~~s

en ichorofité. D e

plus '-cette

coenc

n

eíl:

p¡¡s t ou;ours de la meme te–

.na cité.

Plufieurs auteurs ont fait des remarques fingülie–

res fur ce fu jet. Par exemple Sidenham dans fon

rraité de la pleurifie,

a obfervé que

lorfqu~

le fano–

apres une ouverture ttop perite ou par d'autres r;i:

fons, n e fort point horifontalement de la veine

&

qu'il coule perpendiculairement le lo no- du bras' il

h e fe couvre point d' une femblable pel icule.

Il

; e–

marque encore que dans ces fortes de eas, les mala–

d es ne

~e

trouvei?t pas autant foulagés que file fang

fñt

fortt de plem ¡et,

&

fe

fl'tt

couvert de cette crou–

te b hmche.

Il

dit auffi que la formatio n de cette pel–

licule eíl empechée par tour ce qui s'oppofe

a

la for–

tie du fang. D 'autres ajofttent <Jl'e cene

coiine

ne fe

m anifeíl:e point ou tres-peu, lorfque le vaiileau dans

lequel on rec;oit le fang ell: large

&

plat,

&

lorfqu'il

a

été expofé

a

un air trop rroid. Enfin ce qui paroit

plus étrange

eíl: ,

qu'c:ncore que le fang forte libre–

ment par une large o uverture, cette p eau ne fe for–

me point lorfque le fang a été bien agi té dans le vaif–

-feau

avec

le doigt ou quelque iníl:rurnent.

11

réfttlte de coutes ces obfervations, que l'expli–

c:atiort de ce phénbmene, quoique tres-commhn, eíl:

plus dífficile qu'on ne l'imagine,

&

que !'origine de

c ette

coine

eíl: fort obfcure.

Quelques -uns cependant prétendent qu'elle eíl:

feulernent produite par la férofité du fang , qui eíl:

difpofée par la maladie

a

s'épaiffir : mais c'efi ne rien

dire, outre que cette pellicule qui li\rrnonte la féro–

Jité, occupe coCtjours la partie fupérieure,

&

tantot

s'attache

i\

la circonférence du vailfeau dans Jeque!

on a rec;u le (ang , tanto! en ell: entierement dé ta–

~:hée.

D 'autres croyent qu'elle eíl formée d'un chyle

crud, qui n'a pas eu le tems de fe convertir en fang;

m ais le chyle quand il eíl: melé avec le fang,

&

qu'il

a 'eíl: point alfez travaillé , flotte toujours dans la fé–

;rofité

(ous

une forme flu ide , fans jamais s'atta.:her

a

la partie rouge d u fang: de plus, cene pellicule a

égalernent lieu, foi t que la faig née ait été faite trop

tot apres le repas, ou lorfque le chyle a eu cout le

tems néceífaire

d'etre

changé en

fanp.

D'aurres penfent que cette pel!icule t enace fe

forme Jorfque la Vitelfe de la circulation tend

a

difpofer le fang

a

fe coaguler, & par conféquent

qu'elle n'eíl: point la caufe, mais plí:tro r J'elfet de

l a maladie. Mais on a quelquefois remarqué cettc

croute dans le fang des perfonues les plus fa_i nes :

on l'a autli o bfc:rvé chez des o-ens fort fmbles ,

qui

avoient coí:ttume a e fe fa ire fuigner par préca u–

tion , o u pour prévenir un

crachemen~

de fang. _En

).111

mot, cene

coinc (e

rrouve dans

1

'mflarnrnauon

comme hors de l'inflammation.

En

fin

d'autres phyficiens o nt die avec plus dt: fon–

dement, que cene peau compafre provient d'11ne

lymphe_groiiier<:

&

-:ifq':'eufe du fang , qui

d_an~ ~a

circulaoon paífant difficilement par les exuenures

artéri.elles, doit s'endurcir naturellement quand elle

~fi

en repos

1

&

p eut néanmoins fe cran.lmuer en

m

a-

COE

tlere

en

tique par

~une

circulation modérée ou

ar

des

remedes.pr?pres

a

divifer cet té lymphe.'lls

aj~ll·

~en~

que la partJe albllmineufe, gélatmeufe'

&

graif–

ceu e dtt

~ang'

'COnCOt

rt

encere

Q

la produfrion de

~tte ~elllct!l~

coriace , qu i fe forme fur la furface

~ !;e

ang tire des veines. Suivant ce fyíli!me les

f'~eren~es.

couleurs qui fe trouvent quelquefoi; {

11

r

a upe.r eJe du coagulum,

&

quila r endent comme

marbree' procedent des partíes intégrantes du fan

qdu 1 ont fouffert d11férentes tri turations de la qualirÍ

u-chyle tle la

¡¡•

r:

'

&

d

1 • · ' ·

, •

~

eroute,

e a ode qut s'y trouve

melee;

~mfi

la coule11r laiteufe de la pellicule coe..

n~ufe

V1ent de la partie

gé~atineufe

du fa ng prédo–

m ' n,ante, ou de ce que la fa1gnée a été fai te trop tOt

apres le repas; la couleur jaunfitre bleu§tre ou

v_erdatre,

~épend

de la hile qui ne 're lilcrant'pas

b1en, fe mele avec la férofité du fa na,

&

tui impri–

me leurs cou leurs. Cene hypochefe

eif

afiTtrément la

pltlS vrailfemblable ; cependant comme elle ne fuffit

pas

en,c~r~

pour explique_r tous les faíts, le proble–

me med1cmal fi1bfiíle cou¡ours : t rouver la raifon de

la non- exiíl:ence ou de la formatíon de la

coinc

fur

le fang tiré par la faignée des gens fains

&

malades,

conforr:1ément ame phénomenes juíliliés par de bon–

nes obfervatwns.

Articlc de

M.

le

Chevalur

DE

JAU·

COURT.

C ffi:NOBITE,

voy<{

CÉNOBITE.

COEPENICK , ( Gt!og. rnod.)

petite ville d'Alle–

ma~ne

dans la rnarche de Brandebourg, fur la Sprée.

OEQ~E,

f.

m.

(Hifl.

mod.)

c'eíl: ainfi que s'ap–

pelle le r01

d~s

Cafres Chococas. Le

coique

fe pre–

tend fouveram de tous les Cafres quí habiten!

il

8o

neues

a

la ronde du cap de Bonne-Efpérance. D es

v oyageurs réduifent ce royaume

a

q\lelques fami l–

les, forman! quinze

a

feize villages ' a la vérité tres–

ríehes en befuaux.

~OERBAC~,

.C

Glo". mod. )

ville d'Allemagne

cap!tale de la

pnnClpaut~

de W aldeck , pres du pays

de Helfe-Caífel.

Long.

2 6'.

3o . lat. S7.

1.5.

COERCITION, f. f.

(lurifpr.)

fignilie punítion

des délinquans. Le droit de

cocrcition

eíl: un des at–

'tributs de la jull:ice.

Il

y a certaíns officíers de poli–

ce qui ont feulement ce que l'on appelleju.r

vocatio–

nis

&

prehcnjionis,

c'eíl:- a - dire le droít de faire ap–

peller devane eux'

&

meme arreter les déli nquans '

maís qui n'ont pas

J~

droit de

cocrcition.

Quelques–

uns confondent mal-a-propos le droit de correaion

avec le droit de

coucition.

Les fupérieurs réguliers

ont le droit de correfrion modérée fur leur s re!i–

aíeux, rnais ils n'ont pas le droit de

coucition,

le–

que! s'étend

a

couces Cortes de peines affiifrives.

(A)

COESFELD , (

Giog. mod)

ville forre d'AIIema–

gne en W eftphalíe, dans l'éveché de Munll:er , pres

du Berkel.

Long.

2 4-

.$o. lat. .5t . .58.

COESNON,

(LE)

Géog. mod.

riviere de

Fra~ce

en Norrnandie, quí prend fa fource

dan~

le MaU1e

&

fe jette dans la mer pres du mont

~-

M•chel.

COÉTERNITÉ ,

f.

f. (

TMoL.)

Les Théologíens

fe fervent de ce terme comme d'un arrribut des per·

fonnes de la Trinité.

Y oy<{

ÉTERNITÉ.

.

Les orthodoxes tiennent que la feconde

&

la

trOI·

fi eme perlonne de la T rínité font

coleerndles

a

la pre·

rniere.

V oy<{

T RINITÉ.

(G)

COÉVEQUE,

f.

m. (

Hijl. eccllf.)

éveque _em-

ployé par un autre

a

fatisfaire pour lu• aux fonaions

de l'épifcopat. On dit qu'il y a cncore en Allernagne

de ces dignitairc:s.

COEVORDEN , (

Giog. mod. )

v~lle

fone des

Provinces-Unies dans I'O veriffel, capnale du pays

de Drente.

Long.

24. t6'.

Lat•

.5:>.

40.

• Cffi:UR,

en Anatom.

eft

~n

corps m fculeux

~rué dans la cavité de la po•tnne, ou toutes les ve•–

nes aboutitfent & d'ou toutes les arteres fortenr;

&

qui par fa

c~nuaaion

&

fa dilatation alternan·

ve,