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CIC

ri1'

toutes {ortcs de pla.ies

(a~

ci,catrict:

Les.

c~giens pmdens

&

e p nmentes n

oC.

nt ¡ama

!S

a pn:.s

\Ine grande perle de

(ub!lan~e

o u une lo ngu!= u ppu–

ration, aJiurer que la

1carr•cc

n~

fera pas

~hfforme,

&

ils doivent roiijours. en a v mr .te .bleffe, daru l.a

c rainte que ron n'arrribue .

la. negligence du hi–

rurgien la difformité de la

a ca<ncc.

N

oublions pa de remarquer qu'iJ efi

~

pro pos de

(omenter (onvent la

cicatrice

avec l'efprit de roma–

rin de marricaire, ou aurres femblables ; car rous

ces'efprirs o nt la propriété d'affemúr les parr ies ani .

m ales.

et endroit refie long-tems plus débile, cou–

vert (eulement d'une pellicule min e,

&

plu aifé

p ar conC. quent

~ ~tre

offenfé que les p rties vo ili–

n es. D e-lit vient qu

1

il efi quelque oís néceífaire d'ap–

p lic¡uer long -teniS cncore fur cet endroit, quoique

déja confolidé, une empHlrre douce prépar e avec

le plomb ou une peau moUeue, de peur que le fro t–

t ement des habits, l'air, ou quelque accident ne re–

nouvelle la plaie.

On trouve ;\ ce fujet une obfervation curieufe

dans

lesMimoircs á'Eáimhourg, tome JI.

fur une por–

rion du cerveau pou!fée par les effons d'une toux

violente, hors du crane, <\-travers la

cic

arri c d

'une

plaie <\ la té te d'une fiUe agée d' environ

trei:z.e

ans.

L e chirurgien apri:s avoir gu éri la plaie

, avo

it eu

(oin de recommander

¡\

la malade de poner toujours

{ur

la

cicatrice

une compre!fe de tinge ,

&

(ur la com–

preffe une p laque de plomb percée aux quatre ex–

trérnités d'autaot de rrous, o u feroient paífés des

rubans de fil , dcux defquels fe lieroient (ous lama–

choire inférieure ,

&

les deux a utres derriere la te–

t e. La

mal

ade fuivit l'ordonnance pendant deux

mois;

ma.is

enfuite eUe ceffa de fe (er vir de cette

p laqu

e, &

co ntinua ;\ fe bien pon er pendan! fept

autres mois; a pres Jeque! tems elle fut attaquée d 'u–

ne toux conv ulúve avec tant de vio! nce dans le

c ours d'une nuit, que la

cicDLricc

de fa pl aie fe dé–

c hira ,

&

que le cerveau fut fortjett é ho

des

té–

¡¡-umens, ce qui lui ca

uf

a la mort au bout de cinq

JOUrS.

La ci catrice r</lc toújoun.

C o ncluons qu'i.l ell né–

celfaire de confoüder la

cicatrice;

mais quand une

fois la

cicatrice

eíl: bien certaincment confo üdée , ne

pourroit-on pas alors, par les fecours de l'art, la

corriger, l'effacer, la dérrui re ,

&

rendre cene mar–

c¡_ue b!anche qui refie dans l'endroit de la plaie gué–

f Je, entierement pa reille

la peau voiline?

e font

les dames qui font cen e queíl:ion : je leur réponds

que cette marque blanche eft in effupble ,

&

qu'eUe

relfemble au

effets de la calomnie, don t apres que

les plaies qu'elle a fai tes fo nt refermées

le

i~DLri­

UJ

demeurent toüjo urs .

Ctt an icle

cjl

de M.

lt

M.<a–

licr

DE JA COURT .

Cl ERO, f. m. (

Forul. en caraa. )

huitieme des

corps fur lefquels on fond les cara8eres d'únprime–

rie : fa proportio n efi de de

lignes mcli e de l'c–

cheUe. on corps double efi la paleíl:ine

&

il elll e

double de la n

ompa

reille ;

c'cll-~·d~re

qu'il

e(!.

une

fois plus grand

9.ue

ce

cara

re,

&

une fois plus pe–

Lit que la pale

lline

.

Le

cietro

efi le cara8ere le plus en ufage

l'lm·

primerie.

Yo

t

rc.remplt

Ju

cic

TOa

art.

ARAC–

T ERES

o'bt PRJ

rE,

oit nous fommes entr s dans

le .d tail fu r la grand ur des différcns cara

a

res.

e

Dt 10nnaire el!. irnprim

en

ucro.

1 ERO E

(.m. ( F 17.n:otl.) c'dl. ainli<JU'o n

ppellc en ltalie ceux

qui

connoilten les chofes cli–

nes e la

~riolit

des éuangers qui peuvcnt etre

ns une "' e ,

&

qu•

les

onduifem

chsu

les

ü

uz

i1

!les

(on t .

1 L

T, (

Gio

g. mo

J.)

fon d

la D alma ·e.

. .>_¡.t.u.

J.ti

.

C.

i. (

H'fl·

mu.

t.)

acruaria ,

CID

M

BAR

,

~,

(

G lo

. )

l ndes au royaume de

ing•,

mande!.

lDA.RI

ou

ITT

~

,

(.

(Hi

. ,,, )

bono

t

pomt

u qu on pon o u autrelou en <rfe

en d'autTcs co ntr ·es de

1'

rient.

Les

roos de

~r{e

le couvToient d'un

ruban

bleu

blanc ,

marque

la dignité royale ; la pointc en ctott

ou

d

1

te

u

courb.!e e n-d

ant.

hC"L les

H

breux 1

p~lffi

portoient a ulli de

e

s bonncts ; mais dut

du rand–

pr<:tre

toit plus haut que le autres ,

ol

a

'Oit

une

lam

d'or appcllée

laminil

orone f.mawuu ,

·

alloit d'une o reille • l'autr

n p ffant fur le

r:

e

n e lame

toi a tt a hé au bo nnct

ce du

lílsde

coulcur hiaci mhe,

&

n y lifoit,

lwitfciJ

ltJ.~• •,

fan8ita.J Jdrova .

y

2

hui. k x .

IDA

YE, (

G log.)

viUc d 'Alíe dans

l'ile

de

Jn·~

au ro aume de uruba

.

IDRE,f.m.

(aEconom . rujl.)

iffo n quel'

tire de la pomme. Elle cll trc:s-an ·cnnc;

les

H.ébr

l'appello iemftchar , qu

.

J

r me traduit puj<

d'oi1 no us a ons ait

idrc.

Les nations pollcn

l'ont connu; les

recs

&

1

s

Romajns o nt

~ 1!

de: pomme. Pamú nous il

11: tres-< mmu n

fw-1

dans 1

s

provinces oiJ l'on manque: de cduí du

fin.

La

ormandie efi pour le

citirt,

ce que:

Bourgogne

la

hampagnc pour le vm ;

de

mt·

me que le

in n' fi pa

galemem bon dan rou•

cantons de ces pro vinces , tous les

anton de

~

No rmandie nc donn nt pas du

cidrt

de: la m me:

lité. 11 s'cn fait n abondance,

&

d'

cellent,

,..,.

tour dans 1 pay s d'Auge

&

le Beffin , u In ea

rons d'líigny. Le frui t

?!

courenu n'y vaut ric:n.

Le

cidrc

fe tire de pommes rufiiques de plulicun e

-

ces don t

jJ

fu ut bien o onoin e les fues ,

~fin

ck 1

combiner con enablemcn t

de

comg~

In u

J

par les autres.

n éle e des pepmicres

de

1111111

de ceu e efpecc de

mmcs, n

les

r .

en rmrc ,

on les plante en

~umconce ,

ou o n en dtelrc:d

1-

1 cs.

JI

y a pcut-étrc

tus de rrcntc fones de

mes;\

citlrt

qu'on cuetllc en différens rems

A

qu' lles parooff<.'flt múres;

elles müuai n

u•

moin pr mptemem

elon que les

illlnc!C1

ron

o u moms

anc cs. On les dtfiribue en

tr

í•

el

diffue nte , dont o n

i t 1 ré ohe fue c:ffi

C'OIC1ll.

n donne le nom de

p ommu

undr;

au

dcu

mier

s

clafTi

&

celui de

pom110

Juro

b

me.

n cffc

les pomm s de la

oifsemc: 1 lfc

dures ,

&

müriffent tard

cliffici.lemen

ne '

gen<.

le pour la r · ohe, e' ll de: chotlir un re •

1 ·•

p ndant lequellcs pommes

1c:nt dfuyc:<

CM:

t

hum dJtc!.

e jour - 1;\ efi ordin:úremen ve

1~

6n

ck

X;>-

tem r ou le commencement d'

obre:; on

fe:

t

por e

rs les

rbre ;

omme rl v

~worr

u ?

d"

ou' rage

.t

cueillir 1

es

frwts "'

l.¡

maJO, n

fon ..

ups de¡; ulcs, fon en r

les.,,¡,

on 1

ranu!fe , on les po

e

ur le

cr.

c:r:

oa

d

met en

fu" ar.

lcur

l•ffc:

1 r s ."

fu nt,

o.t

1

~ ~eh

en de

e:

munr.

S'ol

a un

p o u1

de

!te des pomm

,

il

m uu im• n an