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CIB

*

C~YTRES

, (

F~TE

DES)

H ijl.

anc.

Myt!t.

ttoi–

íieme ¡our des Anthiíl:eries. On olfroit

a

Bacchus

&

a

Mercure toutes forres de légumes cuites dans des

n;tarmites , pour les mo rts. Deucalio n paíroit pour

l'avoir iníl:itué e

&

célebrée.

CHYTRINDA, (

H ijl.

nnc.)

jeux d 'enfans, daos

lequel

il

y en a un affis

a

terre a u milieu des autres

qut courent auto ur , le pouífe nt, lui font des ni–

ches , jufqt<'a ce qu'il en ait attrapé un qui prend fa

place.

CHZ

CHZEPREG, (

Géog.

) petite ville de la baíre

Hongrie , daos le comté de Sapron , fur la riviere

de Stop.

e

1

CIACOLA, (

Géog.)

ville

&

royaume d'Afie dans

l'Jnde, au-dela du Gange, dépendant du royaume

de Golconde, fur le gol fe de Bengale.

CIALIS,

e

Géog.)

royaume d'Afie daos la Tarta–

rie, borné au

~ord

par le royaume d'Eluth, a u mi–

di par le Thibet,

a

l'occident par le Turqueíl:an. La

c a pitale s'a ppelle a uffi

Cialis

íur le Kinker, autre–

m ent dit l'Yulduz.

C

I

A M P A, (

Géog. mod.)

petit royaume d'Aíie

daos les Jodes; il a au midi

&

a

l'orient lamer d'O–

rient; au nord, le defert de la Cochinchine;

a

l'oc–

cide nt, le royaume de Camboge.

CIANDU, (

Géog .)

ville confidt!rable d'Aíie a u

nord de la T artarie.

C IAN G LO, (

Géog.)

ville de la Chine daos la

province de Folkien, fur la riviere de Si.

CIART I A M,

e

G éog.

) province d'Afie daos la

T artarie, dépendante du grand Ka.n ou Chame, dont

la ca pitale porte le meme nom.

CIAUL,

e

Géog . )

vil le forre d'A1ie dans l'Inde,

au royaume de Decan , aux Portugais.

CIBAUDIERE, (.f.

terme de Péche,

c'eíl: le nom

qu'on do1me fur les cotes de Flandre

&

de Picardie

aux filets, que dans d'autres lieux on appelle.folles,

&

dont ils font une efpece. On en diíl:ingue de deux

forres ,

lc!s

cibaudieres jlotées

&

les

non-Jlotú s.

Les

cibaudieres

flo tées o nt le fo nd du filet

a

la rner'

&

l'o uv erture du coté de terre; on ama rre aux deux

bours du filet des gro íres pierres , que les Pécheur s

nornment

cablieru:

on en met a u!Ii fur la te te quel–

ques-unes , pour que le file t ne fe puiífe élever par

le 111oyen des flotes, qu'autant qu'il eíl: néceíraire.

Ce filet fa it une groíre follée dans laquelle fe trou–

vent pris les poiífons qui retournent

a

la mer avec

le reflux: ces Cortes de filets font de différens cali–

bres

&

de fils de diverfes groíreurs; ils prennent in–

di!tinélement des poiírons des genres plats

&

ronds ,

a u lieu que les folles n'en . prennent que du genre

eles plats.

<'

La rnaille de la

cibaudiere

eíl: d'environ vingt-une

ii,nes en quarré,

&

d'un fil tn):s-délié; dans les lieux

oft les pierres font rares, on ama rre au x dem< extré–

mirés du filet des torches de pa ille que l'o n enfo uit

d ans le Cable, ce qui aíruj ettit le filet auffi bien que

te roir les groíres pierres

~ont

on a parlé

ci-~evant.

L a

cibcwdiere

non-floree dtffere de celle-c1 en ce

qu'au lieu d'ette garnie par le haut de flotes de lié–

g e ' dont l'ufa <>e e íl: de faire tenir le filet

a

plomb dans

l'eau; elle eíl:

~endue

fur des perches, ce qui produit

le m&me effet, e n ce eas elle ne differe p as beaucoup

d es bas pares.

V oycz

PARCS.

C I B,O,I RE ,

f.

m. (

H ift. eccléjiajliq.

&

pr_of.)

vafe

facré ou 1on garde les ho flies. .C'eíl: un v aiíreau e n

fo rme

~e

grand ca lice cou vert ' qui fert

a

conferver

les hoíh cs confacrées pour la co mmunion des Chré–

¡iens dans

l'~glife

carh_oliqu e.

On gardon au rrcfo1s ce vafe dans une co lombe

d'argent fu fpendue dans les baptiíl:eres

&

fur les tom-

CIB

beaux des martyrs, o u fur les autels

comm 1 "

M b .

u

1'

,

.

'

e e

..

.

a

' on

a

rema~que

dans fa hrurgie de l'é life

G alhcane; le concile de Tour,; a ordonne' d

lg

1

"b

·

{i

e

p

acer

e

Cl Olr<

ous

1~

croi;c q_ui étoit au haur de l'aurel.

Ch~z

les anc1ens ecnvains, felon le Diaionnaire

de

Trev~ux, e~

mor fe difoit de tomes forres

d

':o nfuuilions frutes en voCttes portées fur quatre

~

hers. Che>. les auteurs eccléfiaJliques

i1 dé!ign pl

P

etit

d ·

' l

'

&

íi'·r:

d

¡¡

'

e un

• ats e eve

wpen u ur quatre colonnes fur

le

":'anr~

ame!. On en :voit daos quelques églifcs

a

Pans

&

aRome, ce qu1 pro uve que c'eíl: la

m"

chofe

qu~ b~ldaquin;

au!Ii les Italiens

appelle;~~

encore

etbono

un tabernacle ifolé.

Les connoiíreurs ne peuvent fupporter

que

fou¡

une

coupol~

comme celle du Val-de-Grace par

exemple ,

'flll

~íl:

d'une

beau~é

fueérieure, on

~oye

au-deífus de

1

autelune petJte e{pece de

ciboire

qui

eíl

m~

con<;{'•,.

éc;~fé

1

en~erré,

recogné contre la

m.ura11le,

&

qll1 n

a¡ome

nen

a

la fplendeur de fon

dome.

. Le mot de

ciboire

vient originairement des Egyp·

uens.

Ce~

peuples donnerent d'abord ce nom

~une

efpece

~e

feve_de leur pays

,foba .J!:gyptia,

dont

la

gouíre s ou';'ro1t par le haut quand le fruit étoit

mt1r.

Ils ont enfu1te tranfporté ce nom

a

cette gouíl"c

meo

me qui leur fervoit de coupe. Cette goulfe eíl fort

ouverte par le haut,

&

forr poimue par le has. Les

Grecs

&

les Romains appellerent

ciboria, ciboim,

tomes les coupesde quelque marierequ'elles fuílent

da~s lefq~•~lles

on, verfoit des liquides ,

&

en partí:

cuber le vm que

1

on bl1voit dans les repas.

Horac~

a employé ce terme dans ce dernier fens:

Obliviojo levia Ma.(Jico

Ciboria exple.

Lib. ll.

ocle

vij.

"Vuide>. les coupes de cet excellent vin de Malli·

" que; il eíl: fouverain pour difliper les foucis "·

Enfin 1'égli{e Romaine a retenu ce mot pour les

vafes otl l'on met les hoíl:ies,

&

qui refient confa·

crés

a

l'ufage de la communion.

Article de M.

ü

Chto

1•alier

DE

JAUCOURT.

CIBOLA, (

Géog.)

province de 1'Amérique fep•

tentrionale au nouveau Mexique, habitée par

des

fauvages.

Long.

:~.66.

lat.

J.5.

· CIBOULE,

(.f.

plante qui doit &tre rapportée all'

genre oignon.

Voye{

ÜIGNON.

(1)

CJBOULE, CrBOULETTE,

e<pula, elardinag<. )

eíl: une plante bulbeufe qui fe feme ceplndanr,

&

qu'o n p.eut replanter fur des planches en drant des

lignes a u cordeau; c'eíl: une efpece d'oignon qui,

aulieu de faire une bulhe en terre, s'allongc

&

fait

beauco up de montaos, avec des fettilles allongées

&

rampa ntes ; chaque pié forme un montant en boule

remplie de graine que l'on feme tous les mois de l'an·

née dans de bonne terre: on leur donne fouvent

de l'eau . Il y en a tro is efpeces , une vivace qu! ne

produit point de graine; celle qui graine

&

la trOJfie·

me, e íl: la cive, civette ou cibo ulette.

(K)

C 1CATRICE , f.

f. (

Chirurgie.

) c'efi la ':"arque

de la plaie qui refie apres la guéri{on,

&

qm par fa

blancheur, ion liíre,

&

fo n h üfant, fait différer

ce~e

p artie des tégumens o

u

étoit l'ouverture de la pla1e,

de la peau v o iúne.

Formation de la cicatrice.

Le dernier période

~'une

plaie pu érie e fi celui de la

cicatric. ;

les fu cs qu1 ont

répa re la perte de la fu bíl:ance, fe répandent , fedef–

fechent {ur la fuperficie de la plaie,

&

formem_cerre

perite pellicule calleufe appell ée

citatrice,

qm

f~ns

i!rre de la méme efpece que les tégumens emportes ,

fi¡pplée

a

leu r défaut.

.

Les extrémirés tendres & pulpeufes ?e.s vaJifea!IX

rompus dan s une pla ie, s'allongent, fe JOignent ,,s u·

n iírent enfemble par les lois de la nature, pour repa–

r er ainú la fubílan<:e p erdue du <;orps ,

&

pour for·