1000000068

CHA

·nard qui vivoit a-peu-pres dans le ml!me tems' falt

m e ntion dans fes

épttres

d 7

16'0 ,

d'Aimeric car–

..dinal

c/ta[2ce/ierde i'églifl Romaine.

Alexandre III.

'(jUÍ

fut élu pape en

1 I

56,

avoit été

chanctlier

l'é–

glifl d ,. Rome, ji:dis romana cancellarius.

B o niface

III. donna cet emploi

un cardinal,

fo n exem–

ple fm ·fuivi par fes fucce!feurs, c'e!l-a -clire que

l'office de

chi:r.ncelier

ne fut rempli que. p ar des per–

-fonnes également difringuées par leur

mé~ite

par

leur cligniré.

Il efi parlé du

c!tancetior del'égtift R omaine

en plu–

íieurs endroits du droit canon.

Le doéleur T abarelli prétend que Boniface

yrrr.

ota le

c!taruelier de Ro:ne ,

retint cet office par-devers

fui ,

y établit feulement un

-vice-clzancelier;

paree

que , dit-íl ,

cancellarius certahat de pari cum papá;

·e n effet ce n'eft c¡u'au fex te qu'il eíl: fai t menúon pour

premíere foís du

vice-chancelier,

comrhe le remar–

·c:¡uent la glo!fe de la pragmatique fanilion,

Roma–

na in verho vice-canctllarius ,

& Gomez fur les regles

·de la chancellerie. Ce qu'il y a de certain, c'eíl: que

-ce meme Boníface VIII. avoit tetenu pour luí l'office

-de

c!tancelier

de l'églife & univerfité d e París ,

p eut- etre fer6it-ce cela que l'on auroit confondu.

Quoi qu'il en foit, Onuphre ,

au livre des P onti–

Jes,

dit que ce fut du tems d'Honoré III. qu'il n'y

eut plus de

chancelier

Rome , mais feulement un

31ice-clzan'elier.

Le cardinal de Luca prétend que ce chan"ement

.provint de ce que les carclinaux,

aux~uels

l'ofnce de

chancelier

étoit ordinairement confére , regarderent

comme au-de!fous d'eux de tenir cet oflice en titre;

que c'eíl: par cette raifon que le pape ne le leur don–

ne plus que comme une efpece de commiffion, &

qu'_ils ne prennent plus que la qualité de

vice-clzan–

celzer

au heu de eelle de

chancelier.

oye{ le gloffaire

Fabrot.fur

Nicetas Choniates,

au mot

cancellarios ;

Loyfeau.,

des o.ffices de la couronne, tiv.

Y. ch. ij. n.

J5.

De Héricourt,

loix ecclif. part I . ch. viij. n.

11.

ci- apr;;s

CHAN.CELLERIE ROMAINE,

VI CE–

CHAN:CELl ER DE L'ÉGLIS E ROMAINE.

CHANCELlER DE L'ÉGLI SE DE VtENNE

cnDau–

p hiné,

étoit celui qui avoit la garde du fceau de l'é–

ve9ue ;

c'~toit 1~ l~re

~i.er

officie r apres le mifual ,

qtu exerc¡:01t la JUnfchilion temporelle de l'éveque

dans l'étendue de fa feigneurie. Il en efi parlé dans

des

l~~es

de Charles V. du mois de Juin

1368,

d ans d autres de Charles VI. du mois de Mai

39'

portant confirmation des privileges des habitans

la ville de Vienne. On y voit que par un abus tres–

préjudiciable a la liberté des mariages, les veuves

q•li fe remarioient éroient obligées de payer au mif–

rral de l'églife de Vienne deux deniers pour li.Vre de

l a dot qui étoit confiituée ,

que tous les hommes

qui fe marioient .;r_oient obligés de payer au

clzance–

lier

de la meme églife un denier pour livre de la dot .

que pour faciliter les maria17es , il fut convenu

qu~

ces dr? it-s reroient fuppri.mes , que les h_ommes c¡ul

fe manero1ent ne p ayer01ent que

3 demers qui ap–

p an iendroient au curé, & on dédommagea le

clzafl–

cd u r

& le mífual fur un fonds c¡ui leur fnt affigné.

Y oye{. le recueil des ordonnancts de La troijienu race

tome-Vil.

p .

43 4 •

GRANO Ct-tANCELI ER DE L'EMPIRE ,

AR–

CHI

CdH A~CELl ER,

efi un titre commun aux élec–

teurs e ayence , de Treves,

de C ologne.

~ni

té de

cluzncclier de t'empire

qui éto it d'a-

ord umque fut div'r•

' · ' l

d ' O h '

ht:e entre ces

trOlS

e eueurs du

ems

t on e grand

' •

6 L

tif

' CJU1

commen~a

" regner en

~ 3

e _mo't er.:tha{ingcment fut que le

chancelier

empt~e

e ant e ' e trouvoit furchargé d'affai-

res , au líen que chacun des tro·

, .

. .

d ·

:/l.._

¡ · ·

e utnce

u.rs

evo1t

a mmuu er a ¡ufiice dans fa province ,

chacun

C I-I A

d' eux avoit droit de fceller les le ttres de l'emperem

lorfqu' il fe trouvoit dans..fon départcment.

L'éleéleur de

Ma~ence

e!l

grand chancd ier d<l'em·

pire

en Allemagne ,

c'eíl: le feul qui en falTe les

fonilio n s .

Yoye{

ARCHICHANCELI ER .

L'éleélenr de T reves a le titre de

grand chanceliu

de l'ernpire

dans les Gaules; ce qui eut lieu du tems

que flori!foir le royaume de Lorraíne ;

lorfque

l'emperepr fut en po!feffion du royaume d'Aries, l'é–

leéleur de T reves prit auffi le rirre de

grand clzance–

lier du royaume d'Arles.

Bohemond archeveque de

T~eves

'· qui mourut en

299,

fut le premicr qui

pnt ce tare de

grand chancelier du royaume

Aries :

mais l'empereur ne po!fédant plus ríen dans les G an–

les, le

grand chancelier des Gqules

e!l demettré fans

fonélíon.

L'archeveque éleéleur de Cologne, qui prend le

titre de

c!tancelier de l 'empire

en ltalie, e!l: pareille–

m ent fans fonélíon, attendu que l'ltalie fe trouve di–

vifée entre plnfiem s princes qui relevent tous de

l'empire ,

ont auffi la qualiré de, vicaires perpé–

tuels de l'empire.

Yoy.

B,-owerus,

annal. Trevir. lib.

IX.

XYI. Gloff. de

Du cange, au mot

llrclzicancel–

larius;

ci-dev.

GR AND CHANCELIER DU ROYAV–

ME DE BOVRGOGNE ET D'ARLES, ARCHICHAN–

CELIER.

CHANCELIER D E L'EM PIRE DE GALILÉE, efi

le préfident d'une jurífdifrion en dernier re!fo rr, ap–

p ellée

le haat

Jouverain empire de galit.!e,

que les

clercs de procureurs. de la chambre des compres ont

pour juger les contefia tíons qui peuvent íiuvenir

entre eux.

Le chef de cette jurifdiilion preno it autrefois le

útre

d 'empereur de Galilie;

fon

clzancelier

étort le fe–

cond officier: m

a.is

H enri IIL aya nt défendu qu'au–

cun de fes fujets prit le titre de roí , comme faifoient

le premier officier de la bafoche

les chefs de plu–

íieurs au tres communautés, le ritre d'empereur ce!fa

dans la jurifcliélion des clercs de procurems de la

chambre des compres , qui conferva néanmoins toí'1·

jours le titre d'empíre ;

c!tanceiierdevint

le pre–

mier offi cier de cette jurifdiélion. On voit pa r-La

que

l'~fage

de lui donner le titre de

clzanceli<r

eíl: fort an·

c1en .

. Le

c!tancelier

eíl: fotu:nis , de meme que tout l'em–

plre, au proreéleur, qw eíl: le doyen des maitres des

compres proteéleur né de l'empire; lequel fait, lorf–

qu'ille juge

propos' des réglemens pour la difci–

pline de l'empíre. Ces réglemens font adre!fés

nos

amés

f éau.x chancelier

officiers de L'empire

&c ..

Lorfqu e le

clzancelier

aauellement en place donne

fa démiffion,.ou que fa place devient autrement va–

cante' on procede a l'éleélion d'un nouveau

clzance–

lier

¡\

la requi!itíon du procureur général de l'empi–

re. Cette éleélion fe fait, tant par les officiers de

l'empire, que par les au tres eleres aéluellement tra–

vaillans che1.les procureurs de la.chambre. Les pro–

cureurs qui ont été officie rs de l'empire , peuv ent

auffi affifier a cette nominarion,

y ont voíx déli–

bérative.

C elui qui efi élu

clzance!ier

prend des proviíions

du proteéleur de l'empire;

lorfqu'elles font íignées

fce_llées, i! les do':lne a un maitre des reque tes de

l emp1re, qu1 en falt le rapport en la forme fui–

vante.

M. le doyen des mairres des compres prend place

au grand bureau de la chambre des compres ,

Otl

occupe la pla ce de M. le premier p réúdent. M. le

procureur général de la chambre prend la premiere

place a droite fur le banc des malrres des compres.

Le maitre des requ<'tes de l'empire chargé des

le ttres du

chanc<lier,

en fai t fon ra pport devant ces

deux magi!lrats , l'empire a!femblé

préfent fans

fiége néanmoins.