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SEN
&
les 1?nfans de famille fe peuvent valablement obli–
ger pour pret d'araent, s'ils font majeurs;
&
s'ils
fonr mineurs , ils pelfVenr recourir au b 'n '!ice de
reaitmions.
(D. J.)
¡' ..
ATUS-CO SULTE VELLÉIE ,(
D ro;tcouwm. )
c'ea
par
cefinaLUs-conjidte
que les femmes ne peu–
vent pas s'obliger valablemen,t pour d'antres ; en
forte q\-te fi elles fe font chargées de <J.uelque
obli~a
tion contraélée par une autre perfonne , comme ler–
vant de cantion ou autrement, elles ne peuvent etre
-valablemenr pourfuivies , pOllr raifon de telles obli–
gations. Ce
finallls·confulte
a été long - tems obfervé
dans tome la France; mais fous Henri IV. par un
,édit du mois d'Aoih 1606, fa difpofition fut abrogée ;
cependant on I'a confervée en Normandie , Olt le
cautionnement des femmes
ea
nul de droit.
(D.
J.)
SENAU ,f. m.
(Marine.)
barque longue , dOlH les
Flamans fe fervent pour
la
courfe ,
&
qui ne portte
que vingt-cinq hommes.
SEl>TD , (
Géogr. mod. )
ce terme d\!s géographes
orientaux , déúgne le pays qui
ea
3u-de<;a de l'occi–
dent,
&
au-dela a I'orienr,du f1euve Indus. lis difent
que le pays de
Send
a
a
l'orient celui de Hend , qui
eft la partie des Indes c\e de<;a
&
de dcla le Gange. IIs
le bornent a I'occident par les provinces de Kennan,
Makeran,
&
de Segefran. Ses limites du coté du
feptentrion fom le Toman ou Turquefran , que nos
géographes nomment
lndo-fcythia.
Enfin la mer de
Perle le borne en forme de golphe au midi.
SENDO , f. m.
(Phyfique
&
hij!. nato
)
ce mot
fi gnifie
flrpent
dans la langtle des AbylIins ; ils s'en
fervent pour défigner un vent
impéwe.uxqui foufle
en de certains tems avec une telle violence, qu'il ar–
rache
I~s
arbres , renverfe les édifices ,
&
quelque–
fois meme fouleve
&
fait toumer en I'air les quar–
tiers de roches qu'il rencontre. On prétend que I'on
difringue a l'reil ce vent qui rafe la terre ,
&
for–
me des ondularions femblables
a
ceHes d'un grand
ferpent.
.
SENDOMIRouSANDOMIR, DE PALATINAT,
( Oiogr. mod.)
palatinat de la perite Pologne. II efr
borné au nord parceux de Rava , de Mazovie ,
&
de
Lencizca , au midi
&
au cou<;.J¡ant par celui de Cra–
covie ,
a
I'orient par ceux de Lublin
&
de Ruffie. Il
J
a des mines d'or, d'argent, de cuivre , de plomb,
&
de fer. Les fruits qu'on y recuei,lle, font excellens.
, e palatinat prend le nom de fa capitale,
&
efr divifé
en huit territoi res.
(D.
J.
)
ENDOMIR
ou
SANDOMIR, (
Géogr. mod.)
vi1Ie
d e Pologne, capitale du palatimrt du meme nom,
a
l'embouchure du San dans la Vií!:ttle,
&
a
vingt-huit
lieues au levant de Cracovie. C'efr une ville fortiñée ,
&
le fi ege du tribunal de la province; les jéfuites y
Ont uncollege. Les uedois prirent certe ville en 16
~
5,
&
la r 'dl)iúrent prefque en cendres.
Long.
"1-9 ,
50 .
latit. 5e:,
24.
(D.
J.)
É
E,fina ,
f.
m.
(HiJ!. nato B ot. )
genre de plante ,
dont la f1eur efr compofée ordinairemenr de cinq pé–
tales- d.ifpoíi s en rondo Le pillil de cette f1eur de-
.ent daps la fuite une lilique prefque plate, courbe
~
compoíi e de deux meinbranes , entre lefqaelles
on trouve des femences qui reíremblent
a
pes pe–
pins de raiÚl1s ,
&
qui font féparées les unes des au-
es par de perites c1oifóns. T ournefort,
inflo
ni hub.
YOY'i.
PLANTE.
ÉNÉ , (
~!tU.
mM.
)
On trouve fous ce nom dans
les boutiques de perites feuilles fecbes aírez épaiíres,
fermes, pointues en forme de lance, d'un verd jau–
natre , qui 001 une odeur legere
&
qui n'efr point dé–
íagr able, d'un goo.t un pell acre, amer
&
naufea–
Ioond.
On nous apporte deu. fortes de
Fn' ;
favoir celui
ti
Alexandrie , ou
floé
de eyde ou de la palte ,
ainIi
app
í:
u no
'
tn
impa t que le ¡:rand-fi i neur
¡¡
SEN
mi, fur cétte feuille;
&
celui qui s'appelle
finé
de
T ripoly. Outre
ces
dem: fortes de
flm ,
on trouve
encore le
Fn¿
de Mocha,
&
le
pné
d'[talie. Ces deux>
dernieres efp eces fe trouvenr
beaucol~p plu~
rare.
ment dans les boutiques,
&
elles fonr bien moms ef–
ficaces que les deux précédentes.
L e flné
d'AIexandrie efr celui qu'on doit préférer,
&
qu'on doit choilir récent , odorant, doux au tou–
ché , dont les feuilles font entieres
~
ne font point
tachées.
Les frui ts
dufínéfont
auffi en ufage en Médecine;
ce font des gouífes oblongues , recourbées , liífes ,
applaties , d'un verd roufsfit-re ou noirfitre , qui con–
tiennent des femences prefque femblables aux pepins
de railiil ,
&
qui (on t applaties, paIes Oll noiratres :
c'efr ce qu'on appelle dans les
boutiquesfollicules de
fénJ.
Les anciens médecins grecs
&
latins n'ont point
connu le
¡¿ni ;
l'ufage de cette plante efr
d'U
aux Ara–
bes. Serapion efr le premier qui l'ait fait connoltre ,
&
apres lui Mefué. Parmi les nouveaux grecs, Aérua–
riHs eíl: le premier
1
i
en ait fait mention ,
&
qlÚ el!.
ait expofé les vertu .
Extra;t
de Geoifroi ,
Mat. medo
Les feuilles de
jén¿
contiennent, felon M. Cartheu–
fer , une huile efitmtielle ,mais en tres-petite quan–
tité,
&
une hui le qu'il appelle
craJlius unguinofum ;
&
qui eíl: de l'c(pece des huiles végétales que nous
avons appellées
beum
ou
h/tile
féparable par la dé–
coél:ion.
f/oye{
ti
l'article
HUltE.
Cet auteur a retiré environ fept grains de cette
matiere d'une once de fcuilles de
pni.
Ces (euille¡¡
contiennent alllIi lme parrie odoranre propremmt
dite; car, felon le meme chimifre, elles donnent
une eau difrillée d'une faveur
&
d'une odeur nau–
féeufe.
1I par01t que la vertu
princip.ledu
f iné
dépend de
eette partie volatile ; car non-íéulement. fon gout
&
fon odeur annoncent des propriétés médicinales,
mais il eíl: encore obfervé que le
jéné
efr dépouillé en
tres-grande partie de fa vertu : lorfqu'il a éré foumis
a
une longue ébullition. Ceci efr aírez conforme
a
I'opinion la plus répandue ; car on a coutume de oc
donner le
¡¿ni
qu'en infufion , ou d'en employer une
plus grande do(e lorfqu'on veut le faire bouillir ,
&
cela précifément dans la vUe de ménager cette
parti~
mobile, ou de la compenfer. M. artheu[er dit que
la partie du
¡¿Ili
qll'il appelle
gommeufl
,
c'efr-a-dir~
la partie fixe qu'on en retire par le meníl:rue aqueux.
efr plCltot djurétique que purgative ,
&
que la parrie
réfineufe qu'on en fépare par l'e(prit-de-vin, caufe
de vives tranchées, mais ne purge point; ce qui con–
firme le fentiment commltn que nous avons embraíré.
Au reíl:e M. Cartheufer compte encore parmi les
principes médicamenreux d'une infufion de
¡¿né,
fon
huile eírentielle
&
fon huile
onguineufi
ou
bUlyreufi ;
mais que ces príncipes poíredent ou non une vertu
femblable a celle de I'infuíion du
finé;
il efr sur 'lu'ils
ne contribuent en rien a I'eflicacité de cette ínfi.¡fion .
puifque cette infufion ne les contient paso T out
c~
que rwus
ven~)I1s
de dire des feuilles de
¡¿né;
convien1;
aulIi tres-vralífemblablement aux follicules.
Les feuilles
&
les follicules de
jéné
fourniírent
p~gat:if
tres-efficace, quoique fon aérion ne foir pomt
VIolente: l'une ou l'autre de ces matieres fait la bafe
des porioos purgatives le plus cornmunément ulitées.
00
les
o~donne
dans ces potions depuis un gros juf–
qu'a deml-once. On emploie auffi quelquefois
lefiné
en .fubfrance
&
en poudre, mais feu lement ou du–
~oms
pre(qlle lIníqllernent dans les éleéruaires ofli–
cmaux ; car on l'emploie bien quelquefois fous cerre
forme daos des remedes folides magifuaux ,
m~
treS–
rarement.
Le
p~
caufe fouvent des tranchées : Oll croit que
cet ac, d nt eíl:
lUOÍIU
a
crainctre
~
01) a foiR de le