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\

S U R

en diamans, rubis

1

faphyrs ,

&

toutes ;urres pierres

prédeufes .

Toutes les monnoies étrangeres

y

font coaverries

en roupies d'or

&

d'argent, fur lefquelles on rnet

la marque ;tfeéiée

a

l'empereur regnant. La roupie

d'or en vaut quatorze d'argent ,

&

la ruupie d'ar–

gent vaut environ vingt-fept fols d'Angleterre.

Le havre de

Sttrate

ell:

a

deux licues de la ville

au village de S uali ; c'ell:-la ou les navires

déchar~

g ent leurs marchandifes , que l'on acheve de porter

par tcrre

i\

Surate .

C ette rade a fept braífes d'eau

dans la haute rnarée ,

&

dnq dans la baífe .

Les habitans de

Surate

font ou llénians ou !Jra–

mans , ou Monguls. Ces derniers profeífent Íc maho–

rnét:lnifme,

&

font les plus confidérés, tant

¡¡

caufe

de leur rclig ion qu'ils ont commune avec te mogol

~

,avec les principau_x feigneurs du pays, qu'a ca

uf~

q u ds porrent volonners les armes . Les Bénians au

contraire s'appliquent au travail , au commerce

&

ont une dévotion extraordinaire pour les cl'lo!'es 're–

Jig ieufes.

f:ong .

de ,

Surate

fu~vant

Caffini ,

89.

s

t'.

30".

~~~11. ~,r.

10 ..

L011g.

f?• vanr_les P. P. Jéfuites,

90 .

.u.

30 .

lattt.

2t.

so .

Latrt.

fur les <.:artes angloi–

fes,

20.

s6 ,

&

[ur les carees de M . d' Apres de Man–

vill ette,

2t.

ro¡ ce qui etl conforme ;ux obferva-

tions de Canini .

( D.

J.)

·

SURIJAISSEMENT,

í.

m.

{Arcbir.)

c'en le trait

de cout are bandé en portion circulaire ou ellipti–

que, qui a moins de haureur que la moitié de fa

bafc

1

&

qui ell: par conféquent au-dellous du plein

ceinrre

Sur-bauffiment,

c'en le contraire.

Dt~vi/e¡·.

(D.

J.)

V

RllAlSSER, (

Co11pe de pierre;. )

e•en n'élever

une courbure de ceintre

A 8 C

fig.

26,

qu'au-deífous

du demi-cercl e

A 8 D,

c'ell:-ii-d•re faire un ceinrre

ell iptique , dont le g rand axe foit hori(ontal .

~URIJAN DE,

f.

f. (

terme

d'

Artillerie. )

bande de

fer qui couvre le courillon d'une píccc ou d'un mor–

ti¿r quand ils font fur leur affur; elle ell: ordinaire–

menr

i\

charoiere.

( D.

:J. )

SURIJAY, (

Géog. moti. )

baie fur la cOte d'An–

glererre, dans Yorck-Shire .

Sttrbay

veut dire

baie

&jfi,·ée,

nom qui lui vient de la boncé de fa rade ,

qui d' ailleurs peut contenir c¡uanrité de vaiífeaux .

L es anciens l'appelloient

Eulimmon,

mor qui tigni–

fie la meme chofe . Ptolomée la nomme

Eulimenon

Gabrantonicorum ,

el

u nom du peuple qui habitoir le

pays d'a lenrour . (

D.

J.

)

SU RBO UT AR BRE , (

Cbarp_ent.)

on appelle

11rbre

fi~r-bout

une

~rolle

piece de bois rournante fur un

p1vor qni

re~01t

divers afl emblages de charpence pour

des

machin~s .

(D.

J.)

SURCASE , f. f.

( Jeux . )

On appellefltrcife au

triélrac une eafe rempl ie de plutieurs dames, o u les

dames furnum éraires de cette

m~

me cafe.

Académie

le jmx .

(D.

J. ~

SURC ENS,

[.

m.

(Gram.

&

Juri.fpr. )

ell: un fe–

conu

ceo~

qui efl ajomé au premier : e•en Pourquoi

on l'appelle auffi

crll1t de cms

ou

tmg•nentation

d~

ctnr .

ll differe du chef.cens ou premier cens, en ce que

cel ui-ci ell: ordinairement tres-mo<lique,

&

impofé

moins pour le profit que pour-marque de la feigneu–

ric , au lieu que le

Jitrtms

ell: ordinairement plus

confidérable que le cens ,

&

ell: érabli pour tenir

lieu du produit de l'héricage .

Le

ji1runs

en !eig neurial ou fimplement foncier .

11

ell: feig neurial, lorfqu'il ell: du au [eigneur cen–

fuel oucre fe cens;

&

dans ce cas mém e il n'a pas

les privil eges du cens , il n'emporte pas lods

&

ven–

tes,

il

fe purz e par decret faute d'oppo!irion .

Le

(itrcm s

hm ple foncier en la rente non-feigneu–

riale impofée fur le fonds par le proprietaire áepuis

le bail

il

cens .

Vo)lez

RENTE FONCIERE, llAIL A

llENTll , CENS , CENSIVE, F1EF . llrodeau, fur Paris,

titre des ccnjives

.

(A)

SURCHARGE ,

f.

f.

( Gram.

&

:Jt~ri.fpr.

l ell: une

charge ou redevance impofée outre

&

pardeífus une

aurrc fur un hérirage . Le cens ell: la premiere char–

ge ' iur un héritage ceniiJel, le furcens ou la rente

fonciere ell: une

furchar~e .

Mais on entenli

ordina~rement

par

fltrcharge

l'aug–

mcntation qui le trouve faite au cens ou

~

la rente

[eig neu riale, lans que l'on en voie

la

caufe . Si l'on

fait reconn<>irre deux fols de cens au lieu d'un ou

bien qu'avec le cens ordinaire on falle re·connoirre

d'aurres prell:arions qui n'étoient poinc accoucumées,

ce font

des

furcharges.

S U R

P~mr co~n~itre

s'il y a

{urchllr!Je,

il

faur remonter

au mre pr.'mmf ou 3 la pl us ancienne connoiífance .

Voyez

Lo1feau,

du dég uerpijfommt, liv. VI. ch.

ij.

H enrys, Vede!,

_{ttr

M .

de Cate/1111 . (A)

SURCHAUFFER, v. aél. (

Ouvriers de (orge.)

c'ell:

brüler le fer

en

partie par le rrop de feu qu'on tui

a donné.

SURCHAUFFURE, [ f. c'ell: te défaut d'un fer

furchautfé.

SURCOSTAUX

ou

RELEVEURS DE STENON,

en Anatomie,

noms des mufcles qui s'attachent fur

les córes.

Ces muícles font au nombre

de

trente-deux, feize

de chaque cóté, douze courrs

&

quatr~

longs . Les

courts viennent des apophyfes tranfverfes de la der–

niere vertebre du col

&

eles onze fupérieures du dos ,

&

s' inferent obliquement

a

chaque cóte entre la tu–

bérofité

&

fon angle. Les longs viennent de la

7•,

S• ' 9•

&

!O

vertebre du dos'

&

fe terrninent

a

la

9°,

100 ,

11 •

&

u •

cOte .

SURCOT ,

r.

m. (

Lan,:. frllnf.)

vieux mor qui fi–

g nifioit un

ricbe habillement

qut les dames mettoient

fur elles; enfilite il vinta défigner une forre de v!re–

ment que les chevaliers de l'étoile innirués par le rói

.Jean, portoient fous leurs manteaux . La lettre de leur

innitution en parle en ces termes , , Les cheval iers qui

, feront appellés chevaliers de Norre-Dame ou de

, la

nohle maiíon de l'étoile, porreront fous le man–

" teau

{ttrcot

blanc o u cote blanche .

Le

{ttrcot

éroit un habit fort en ufage du tems de

S. Louis; les hommes

&

les femmes en porroient.

Joinville raconte que, Roberr de Sorbonne lui ayant

reproché qu'ils éroi t plus richement v!ru que le roi,

il lui répondir q u'il , portoit encore l'habit que fon

, pere

&

ía mere tui avoient donné; mais vous, con–

" tinua-c-il, qui

~res

fils de vilain

&

de vila ine, avez

, lai{fé !'habit de vos pere

&

mere

1

&

vous !res v.!tu

, de plus fin camelin que le roi n'etl;

&

lors je prins

, la peau de fon

Ji•rcot

&

de celui du roi, que je joi–

" gnis pres l'un de l'autre;

&

luí dis, or, regardez

, ¡;

j'ai dit vrai.

_

M . Oucange dit, en expliquant ce terme, que

parmi les Danois le mor

fork

fi~nifioit

un habir de

femme .

11

pourroit erre, a¡oure-t-11, que les

Fran~ois

out emprunté ce

mot

des Normands qui vinrent fi

fouvent ravager la Francc; maís il n'ell: pas moins

probable que cer habillemenr fut ainfi nommé, paree

qu'il fe mettoit fur la cote eles dames; enfuite on

appliqua ce nom aux robes des hommes comme

a

celles des femmes .

(D.

J. )

SURCROIT,

r.

m. (

Gram. )

accroiflement, aug–

mentation exceflive

&

vic1eufe. Un

{urcrolt

de com–

pagnie, un

forcrott

de forrune, de douleur, de mi–

fere.

SURDAONES, ( Géog. anc.

l peuples de l'Eí–

pagne rarragon01fe. Ptine,

t.

/11. c.

iij.

les

place

lilr le bord du lleuve Sicoris, sujourd'hui la

Segre;

&

il leur donne pour

ca

pi tale la vil!e d'Herda, a-pré–

fent

Lerida

qui

~roit

auffi la capitale des H ergeres .

Ain!i les

1/erden.fe.r

ou les habirans de !lerda fai(oient

partie des

Srtrdaones .

Les

Sttrdaones

étoieot compris

tous les Ilergetes,

&

!Jerda éroic la capirale de ces

deux peuples . (

D . :J.

)

SURDENT,

f.

m.

(ttrme de .'r!arhba/. )

Les Maré–

chaux appellentfiirdent les dents machelieres du che–

val, qui viennenc

ii

croirre en-dehors ou en-dedans;

en forre que cer animal voulant manger du foin, les

pointes des dents qui font crues plus hautes que

l~s

aurres, pincenr le palais ou la la ngue du cheval, lui

caufent de la douleur,

&

l'empechent de rnanger .

SolcijCI. ( D . J.)

SURDITE, f. f.

( M11larl.

J

ell: l'état d'une perfonne

qui en privée du fens de l'ou'ie; ou c•en une mala–

die

d~

l'oreille, qui empéche cer organe de r.;:cevoir

les fons .

Voyez

Ou'iE

&

ÜREILLE .

La

fitrditr

viene en général ou d'une obll:ruélion ,

ou compreffion du nerf auditif, ou de quelque

~mas

de matiere dans la e-evité interne de l'oreille' ou ue

ce

que le conduit aoditif en bouché par quelque ex–

croillance dure ; ou enfin de quelque gonflement des

glandes , ou de quelque corps écranger qui ferme le

concluir,

&c.

Les fourds de naillance fonr auffi muers , au·moins

ordinairemenr ; paree qu'ils ne fonr pas capable,

d'apprendre a_ parler. Ce_pendant

C<?rp~e

les yeux

aident les ored les, au-rnoms en parue, ds peuvent ,

a

la rigueur' encendre ce qu'on dit' en obfervant le

mouvernent de levres

&

de la bouchc ; ils peuvent

·

m~me