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S U R

~u'ils

préfentent dans les différens procédés c¡u'on

exécuce fur ces foblhlnccs ou nvec ces fubfhnces.

M .

Rouclle

~ donn~

dans les

M~m.

dt

f

••""·

royolt

dtJ

ScitnctJ,

annh

¡-; ~.

un cxcellenr mémoirc fur

ceccc importante mat1erc .

(b)

RACII T , (

Fi111mcu . )

on appelle

Sur11cb•t

13

rem1fe que des parckulicrs favent fe procurer du

b~n~lice

que fai c le roi de la monnoie , ou de partí

e

de ce bénérice, fur une quanticé d( mares qu'ils fe

chargcnt de faire venir de l'écranger.

Tra~ons

d'a–

prcs l'auceur des

conjidératiotufir

fu

financu,

les

tdées faines qu'1l fauc

rev~cir

fur une pareille opé–

racion.

1 ul homme, dic-il , au fair des príncipes poliri–

qucs de l'adminiflracion, nc douce qu'il nc (oit avan–

tJgeux de payer au commerce les muieres qu'il ap–

purte fuivant la valeur enticre, c•cn-a-dire, de rendre

poids pour poids, tirre pour ritre; car li le prioce

recient un b<!nélicc fur fa monnoie , il délivrc en

monnoie une moindre quancité de grains pefant de

mécal pur, pour une plus grande qui lui en apportée.

Ainfi il cfl évidenr qu'unc telle rerenue , en une im–

poficion fu r le commerce avec les étrangers; or le

commerce avec les érrangers en la fcule voie de

faire emrer l'argent dans le royaume: d'ou il en

aifé de conclure, que toure remife générale des

droits do prince fur la fabrication de Ta monnoic

en un encouragemcnr accordé

a

la culture

&

au~

manufaaures; puifque le négocianr en en érat, au

muyen de cecre remife, ou de payer mieux la mar–

chaudifc qu'il exporte, ou de procurcr

a

l'état une

expormcion plus abondance, en faifanc meilleur mar–

ché aux écrangers ; unique moyen de fe procurer la

préfércncc des vences,

&

des-lors du cravail .

Cecee police occationnc encore des encrep8cs de

macieres pour le com?te des docres nacions : or roue

emrep6c en utile

a

celui qui encrepofc . On fe cou–

tence ici de pofer ces príncipes évidens qui lullifenr

pour décruire les lophifmcs que peuvcnt fuggérer,

fur ce fujec, de

peci c~s

vOes

int~reflécs.

Dans ces

m:trieres, il n'en qu' un

imérec

ii

coníidérer, c'en

cel ui des hommcs qui produilcnc, c'en-3-dire , du

culcivaceur, du manufaéturier, de l'arrnaceur: mais

lorfque l'ét3t n'en pas dans

un~

fituacion qui lui per–

mecce de fairc cene gr:a ilic.n ion enciere au com–

merce' il ell dangereux qu•il

l'accordc

a

des parci–

culiers qui s'offrent de faire veuir de grandes rom–

mes daos le royau

m~.

Précexcc ridiculc aux ycux de

ccu x qui font quelque ufagc Jc leur cfpri¡ ! Nous

ne pouvons recevoir de l'argent que par la folde du

commer<re, lorfqu'il rcnd les écr2ngcrs nos débiccurs.

Si nous en recevons d'eux qu'ils ne nous doivent

pas, il en Cl3ir que

llOUS

devcnoos leurs débiccurs:

aiofi ils auronc plus de lemcs de change fur nous

que nous o'cn aurions fur eu p par conféq ucnc

1 ~

change Cera concrc nous, le

com merc~

coral du

royaume recevra moins de valeu.r de fes denrées,

qu'il ne devoir en rccevoir,

&

fa derre

a

l'écrann-er

tui coutera plus cher

i\

acquicccr.

"'

Pour fJire celler cecee perre, il n'y auroit qu'un

(eul moycn,

e•

en de foldcr cene dcne , en cn–

voyanc Jes marchaudifcs, ou en cnvoyanc des ef–

peces.

Si l'écranger n'a pas befoin <le nos marchanJifes,

ou bien ell es

y

rcfleront iuvcndues ce qui ne

le

rcndra pas nocre débiccur ; ou bien elles

y

feronc

venrlue

a

perce, ce qui cfl wujours f1cheux. Si

l'écranaer a befoin de oos mJrchandifcs , il efl clair

qu'il les auroic

ég.1l~menr

achecées, quand

mtme

nous n'auriuns pas co1nmencé par rirer Ion argcnc;

il

e~

égalemen,t éyidenc qu' dyanc écé payés ava oc

que d'avoir livré, nous auron

payé l'incérec de cer

argenc par le change;

&

des. Ion nos denrécs ne

nnu auronc pas

r~pporcé

ce qu'eltes nous auroicnc

valu, fi nous nc nou1 érions pas

r~ndus

débiceurs de

t't<cranger par des

ft~rachat•

de mac1cre .

i nous failons lorcir narre rlene en nawrc: pour

faire ,celfer le déf.wancage du change,

il

efl cla1r

qu~

1encrée de cer argenr n'aur.1 écé d'aucone uci–

llcé

a

l'écac,

&

qu'ellc aura troublé le cours du com–

merce g_énéral pour favorifer un parciculier. Te!

(era cou¡ours l'elfec de couce imporcanon forcée de

l'argeor dans les monnoies! Concluon qu'il oc doic

encrer que par les bénéfices du commerce avec les

écrangers,

&

non par les empruors do commcrcc

~

2'écraAger .

fnlio dans le

c~s

ol! l'écranger fe crouveroic nocre

d<!biteur,

iJ

eíl clair que

Wlll

jl1r~cbpt

.ell un pri-

S U R

vilege accordé

a

un parriculier pour lilire

(on

com–

merce avec plus

d'avanra~e

que le

aucr

;

ce

qui

renverf~ to~ce

égshté, ro

u~

coacurrcncl." . En cffec,

ce parcrcuher pouvJot, au moyen du

bén~lic~

du

jüTIIch•t,

pn¡•cr les marieres plus chere que te au–

trcs,_on le rcnd

maltr~

du cours du change,

e

c'cll–

poíiclvement lever

Ion prolic un 1mpOc 1ur

1

ro–

t:llité du commerce nscion!l,

conféquemm~nt

li1r

IJ

culcure, les maouf.1 ures

&

la navigauon .

rula "u

junc le fro1t de ce

torces d'opérJcions, oillc pro .

pofans fooc leun efforcs pour nc faire nv¡fager a

u~

mininres qu'une grande

incrodufuon d' argent,

&

une grace pardcuflerc qui nc coucc ríen au princc

O

lcur cache que le commerct.> pcrd réellemcnr

rouc ce qu 'ils ga.(ncnc,

&

b1en au-deta. Hé peuc-on

dirt.> féricufemenr qu' 1! n' en couce ríen au princc

quand cons fes rujecs perJcnc,

&

qu'un monopoteur

s'enrichic !

(D .

J.)

SURAL ,

LE ,

adj .

tn Au11tomit,

(e

die des par–

cíes relauves au gra' de la jJmbc , appcllée en la¡jn

Ji~ro .

Ll veinc

./i1ralt

en allez grolfe,

&

fe

di,·ifc en

deux branches,

l'exccrnc

&

l'incerne, chacunc

de

ces branchos

fe l'ubdivife encore en deux,

&

llc

forme avcc les brmchcs de la poplitéc couc

1

pie\ os

veineux qu'on voit tur le pié.

SURALLER, v. n.

(

ttrmt

tk

Chaffr . )

ce moc fe

rlit d'un chien qui palle fur les vo1es

fans

crier,

&

fans donner aucune marque que la btcc

y

en pa!lée.

(D.

1.)

lfít A1 OOUILLER ,

f.

m.

(1/mtrit .

l

c•cn un

grand andouiller qui re rencomre

a

quclqucs

!~tes

Cle

cerf,

&

qui excede en longueur les oucres de

l'empaumurc .

URA

ATION, LETLRES

DE,

f. f. (

Gr•m.

Ju-

I'Ífprud. )

on enrend par liu anuacion le l¡p de plus

d'une année qui s'cfl écoulé depui¡

1'

obrent1on de

cercaines lecrres de ciJJncellcrie . Les lettres de fu.

rannacion lonc celles que le roi accorrle pour vali–

der d'aucres !cures qui fouc ltlrannées.

ce ulage qui

s' e1l confervé dans

les chancellcries vienc ae

ce

qu'aucrefois chez les Roma ins couccs les comm11Jions

éroienc annales.

lloytz lt

jlylt

dt lo cbanalluit

pu

Oucroc.

{ A)

SURAN1

E,

adj.

( ]urij'prud. )

ccrme de chancel–

lerie done on re fe rc pour déligncr des teures done

la date remonte

a

plus d'une année

¡

ou dlt que ces

leccres

(om

furannées , pour dire qu'elles tone audef–

fus d'un an . Les letcres furannée ne peuvenr plus

(.ervir,

il

moins que le roi n'accorde d'aurres lercrcs

pour les valider, qu'on appcllc

ltttru dt foranna·

tion V6ytz lt !fy_lt t/t la chanetlltrit

par L>ucroc.

(A)

~URARilrf'llE ,

f. m.

(Juríjprud. )

en celui qui

en choiíi pour déparcager les Jrbltres; on peur prcn–

drc pour

for•rbitrtJ

cous ceux que l'on prend pour

arbitres; mais ordma1rement on obferve de

~rendre

pour

forarbitrt

quelqu'un qui foi t ou plus quahlié que

les arbitres, ou au moins de rang, d'Age

&

de conlirlé–

racion égale; oo peuc prendre un uu plulieurs

juror–

bitru,

on les cho1fic ordmairemcnt en n<Jmbrc

rrn–

palr,

a

fin qu'il

o'

y

aic yoinc de parrage.

1/oytz

A

R–

BJTft AGE .

AllBITRE.

GREFFJI!K DES

AllBITl<AG

S'

SEN TEl\CE

AII BJTil ALE .

(A

1

~UR AS,

l.

m.

(

HJjl.

mod.

1

c'efl ainfi que les Ara–

bes M homécaos nommenc les chapmes dans lef–

quel s

1'

Alcorau en parcagé. Ce livre en contiene 1!4

qui tone d'une longueur inégale .

URATE

eu

SURATTA,

1

Giog. mod. )

ville des

ludes dans les écacs du M<Jgol au royaume de Guzu–

race, fur la rivicrc de Tapy, vers l'encrée du golfe

de Cambaye, avec un

ch~ceau

ou le

grand-Mu~o l

cienc coujours un gouvcrneur . Les dehors de la v1lle

fonc les plu1 bedux du monde ; car oucre les jardins

oil

l'on culcive couces force•

el'

arbres fruicters, la

campagne enciere (emble vouloir conmbuer

a

tour

ce qui peuc réjouir l• vOc .

Les maifons des gens a1fés fonc bhics en brique ,

les aucres

(ont

conllruices en bambous,

&

couverccs

de fcuilles de palmier . C'en la v1lle de couce 1' Afie

la plus commcr!f3nce,

&

l'abord des m3rchanch de

couce

les nacions. Les Anglois

&

les Hollandois

y

om des loges, des magalins

&

des commis . Les An–

glois parciculieremenc

y

onc écabli le forc de cour

leur cornmerce des lndes .

La ville en aulli peuplée d' Arabes , des Perf¡ns,

d' Arméniens, de Turcs

&

de j u1fs qui

y

demeurenc,

ou qui

s'y

rcndenc pcrpécuellemenc pour le com–

merce . Il confifle ea écoffcs d'or, de foie, de cocon,

en épicerics que ks Hollandois

y

porcenc , en pcrl s,

en