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~ S

U R

On em uve íur le compas eje propoHion la ligne

cles.furfacu,

que l'on appelle communément

lignt tlu

planr. f/oytz

CoMP Á~

.OE

PROPO~

TIOM.

.

.

ous ne finiron< porne. cee amele, fans fatre te–

mar9_u~r

que l'on s' expol e

~

des paralogtfmes rres–

"T001ers en conlidérane les lignes comme étane com–

poféc.s d.'un no mbre .infio i de poincs égaux! les

fi¡rfa–

ces

comme réfulcaoees d'uo nombre infint de

l t~ne¡

&

les foliúes comme engendrés par un

~ombre '"~~~

de fu <faces, ainfi qu'on le fait dans la

Met!Jode

du

111-

tlivi¡íblu .

Vuyn

I!'IDIVISIB!.E. ,

Ce pmn.e de vue eft

, cces-fameux, die M. Seone daos l'édttton de

1743

de fon diélionnairc de Maehémar. au mor

jilptrft–

;;

.:iu,

&

peuc !=Onúuirc

a

une muleituúe d'abfurdieés

lorlq u'on s'applique

a

rechercher les rap.ports

d~s

, furfaces des corps,

&c.

Car íi l'on

c~>n<jOtt

une

~y­

ramide ou un cóne comme deux íoltdes, done

1

un

" foie

comnof~

d'un oombrf! infini de quarrés égale–

ment diftinéls,

&

l'aucre d'un nombre infini de

" cercles également

di~an~' parall~les

a

leurs bales

refpeélivcs ,

&

crQtffant

co~tmuement

comme

" tes;.ua rrés .les nombres nacurels, il s'eníuivra que

"

tes

li~facer

de deux pyr.amides, ou de deux d)nes

:: quelconques de

m~me b~re

&

d~

meme hauceur fe-

rone é"ale$,

e~

que 1\on íaic lcre cres-faux pour. peu

" que l'gn ait de teincure

d~

Géomécr.ie

;

&

la

raifon

" pot¡r

l~quelle

on circ quelquefoi) une conclulion

vraic de cecee faufle idée, quand on cherche les rapr

, porrs

d~s

.fi11:faccr

planes ou íolides, compr:is entre

les memes p:tralleles, C''eft que le nombre

tnhnt

de

,. parallélocrrammes, done une fill'ure plañe peuc

E

ere·

compofé~, ~

de ¡:mallélipipe<1es infiniment pccics

qt¡i conlliwenc nn folide, fonc rous d'une mEme

" hauceur infinimanc perite;

il~

íont done entre eul!

, cor¡¡n¡e leurs

b:~fes

¡

c'ell ponrqnoi l'on peue, en

cecas,

pre~dre ~es

bafcs comme les parall61ogMm–

" mes ou les parallélipipedes correfpondans;

&

il

n'en

réfulc~ra

aucune erreur , . Mais cela tÍ'arrive

que pat·

ac~idenr, c'ell-~-dire,

qu'a

caufe de l'égalité

.J~s ~auceurs.

(E)

SURFAIRE,

v.

all.

&

n.

( termc dt

Commerce .

l

Gr~ft ~l~mqnder

d'une marcha ndile beaucou p au-delii

clu prix qu'elle vaur, ou qu'on

:t

re(olu de la ven–

d r'e. C'eft coujours une niauvaife maxime

3

un mar–

cl:!and on

n~gociant

de

.f1irfoirt

fa marchanJife. Les

nlfgo . .cían .

an~lois,

_grar¡qs

~ p~tits,

ne

forfost

preí–

q~e.)'Hnats .

l

EJ. ] ,

)

' su a,rAlX,

Cm.

(Co¡·dtrle. )

eípecede ciAu grof.

fier, ou fan" le non fendue par les deux bouts, com–

po[ée de pluffcurs fil s de ch.wvre qui fe

fab~ique

par

les cqrdiers,

~

qu'on

me~

par-def!us les aocres íath

gles du cheval p¡¡ur rendrr la íelle plus affurée.

SURUEOI Ll,E,

(.

f.

(.Hifl.

ngt.

Botan.)

c.'eft une

p~~ite membr~ne,

qui couvre le bóurgeon ,

&

qui

s'ouvranr peu-a-peu, n'y lailfc correr le

ve n

e, la pluie

&

le folcil que

p~r

degrés,

&

a

propntrion que la

plante en a befoin. (

D.

J.

)

SURFONCIE~ ~,

adj.

1

Grom.

&

Jurí.fimid.)

ren–

e¡:

¡rc5-fooc;jere, c'l!ll aelle quí ell iQ>polce lur l'hé–

ricJge apres

13

premiere reoce •fonciere . .

1/oJitz

CI!~S,

Fa~:~c tER,

REN U

Fa l!CtERE.

¡A)

SURG E,

L~l~ E ,

( Lainage . )

on appello

l¡ti1u s

Ji!rger ,

le$ 13i'ncs gra(les ou en fu in ; qui fe vendent

[~ns

¡!ere lavées ni

clégraiflé~s;

il en viene beau cuup

du

L~vanc,

&

parciculierement de Conrlanrinople,

de Smirnc , d' Alep, d' AlexanJrie, de Chypre , de

13~rbªrie , <)~ T¡~~is

¡

oq en tire auffi ·quanricé•

,d'Ef~

pa~tte .

(

D .

J.

)

. SPR!JIR , y.

fl.

(

M11rÍ11~ . ) vieu~

cerme qui figni–

fie

,rr¡wr, ,.

OU

pr~nOr~

terre,

&

JCtter l'antire aans

Ull

porc .

SURHJ\,USSER,

y.

~;,

(

St(rl:otom. )

c'eft élevcJ

le

¡:iocr~ au~deflus

du. demi.cercle,, ou faire un ova–

le done

1~

gran<j

a~eJf<?it ~cp¡omb

par le• milicu de

la

¡::1~ .

' ·

-

11'.:·

.SUR!,

f.

m. (

te~mt d~

dlatian :

)

liqueur que les

lr!<!iep~

Jir.eor cju

p~lnuer

cocotie¡· ,

6r

qui cnivre

comme-du -vin; elle ell agréable au gout':.dans la nou–

vequ¡é, mais

~ 1~ loJl~qe,

elle deviene force ,

&

pro–

prc

a

proúui rc un et'pric par la dilliltacion. On en

obtiene encore un vinaigrc

&

un" efpeae de fuere

qu~

les haqitaf!.$

&pp~llepc

JC!rfl .

Pour avoi.u du

jil–

rJ ,

1

or•

fai~

!!"!!

iqcifi(\n at¡ IO!J1met de l'arbre, on

éleve l'écorcc en ralus ,

&

le

/üri

qui diftille fe rc–

cueilje dans de$ 'laifleau x ; ce fui du macin eft déja

aceícenc,

&

celui du troifi emejour erl acide. Le vi–

IJa ig•~

cju

{i~ri

fe fa!t en meeeane la liqueur fermen-

ter pendanc quinze ¡qqrs.

(.p.

] .}

'

'

S

U R

SURIANE ,

f.

f.

(Hijl . tlllt .

Botllfl.) júriaH• ,

gen–

re de planee

a

fleur en rofe, compofée de plufieors

pécales dil'pofés en rond. Le piftil forr du cal ice

&

deviene dans la fu ite un fruic qui a plufieors capfu–

les réunies en forme de

t~te ,

&

qui renferme une fe–

menee le plus fouvenc ronde . Plumier,

1IOVII

plant.

.1/mtric.

_{t11.

Voytz

PLAN r !: .

SURJAULE,

f.

m.

(Marint.)

on défigne par ee

mor un cable qui a fJit

ur~

tour. au-rour du ja5

&

de l'anure qui e(} mouillée .

SURICI ,

(Gfog,:. moti)

!le de l'Arahipel , pres

de la córe féptenrrionale de l'lle de Negreponc .

On

prend cecee ile pour l>ancienne Cicynrec'ftus ou Otu–

lis d' Eciennc le géographe.

(D.

J.

l

SURJ ET,

f.

m.

(ttrm~

dt Tailleur. )

c'eft une

coucure ronde

&

élevée qui fe fait daos cercains ou–

vra(!es do cailleur;

&

c'ell ce qu'il appelle

forietttr .

SURJETTER ,.

v.

aa.

('Gramm.

(f-

Jtlri{prt~d.

J

le dit eq quelques lieux pour enchérir, o!lm un

plus haut prix . Ce cerme ell dérivé

deji1rjet,

qui dans

quelques coucumes íigniffe

enchtn

ou

augmentation

·

de

prix .

Yoyez

le

Glo.!Jai"e

dt

M. de Lauriere au

mot

SURJI!T.

(A)

SURlGt\.,

(

Gfog.

anc

)

ville de la Mauricanie rin–

gi¡an<;, fur l'Océ3n atlancique Son nom moderoe

eft

AB~t

!eton les uns ,

&

Qoz-Porto,

íelon les au–

rres .

SURINA, (

Géog.

mod.

)

province de

l'Am~rique

fl] éridionále au pa ys des Amazones,

a

l'orient de

celqi de Cufignaces, nacion qui cultive les plaines

ljtuées fur le bord meridional du fleuve des Ama–

zones. Les peuples qtll habitenr oette province

fon~

let Suri t¡es

&

les Coripunes, nations les plus

curieu~

..

Ces

&

les plus adroices de couce I'Amérique, en ou–

vrage de bois .

(

D

.'l

)

SURINAM

ou:

SUHJNAME , (

Géog. 111otJ.)

rtvte–

f~

de l'Amérique mértdionale dans la cerre ferme,

a

u

pa)'~

appellé

Guia11e,

ou

Goyann~ .

· Ccrre rivicre qui a fop enibouchure entre celles

de Coupenam

&

de Soramine, eft tituée daos la Gtúa:

ne Cut· les r6ces de llAmérique fT!éridionale,

a

!ix

ou

fept degrés de laeicude

íepcencrion~Je .

Elle donne

fon

~o

m

a

une valle

é~enuue

de pays , ot'¡ les Ang lois

~!écotenc

d'abord étabhs,

&

qu'ils céúer-ent

~ux

Hol-

landoi~ ~n

1674.

·

Ce pays

a

plus de trente J¡eues

~·c!cendue

le long–

de

l~ rivier~ .

Les Hollandois

y

ont 'auj

0

urd'hui

un~

colonie eres- tloriflante. défendue par deux forcs.

c~-

lui de ;léla ndia

&

celui de Sommelfdyk .

~

La cqlonte de

Suri11am

erl fuj.!'tte

a

crois co-fe1-

oeurs qui íonr la compagnie des ludes occidentales,

la ville diAmllerdan'•,

&

l'héricier du feu M . de

Sommelfdyk; mais la

Lbuve~ainet~ ~~~

apparcieuc ame

Etars-généraux .

Les principales produ<lions du pays pour le com–

merce, íonr du cabac, du bois de ceinture, du café

&

du lucre

11

y

croic préíenremenc aflez de riz, de

C3•

cao

&

de rocou . Le

cáb~c

efl prefque tOQt conlotnmt9 ·

par les

I>Jbir~ns.

Le llois de teincore a un aflez bofl

Mbit; mais le café

&

le fuere fonc des objee) impor–

cans

¡

le café a eres-bien réuffi,

&

le fuere vauc mieUl\

que cclui de l'tle des Barbades·; on en tire une

Ji–

queur dillillée qu'on nomme

rum,

qui erl plus force

que

l'e~u

de-vie,

&

dont on fale un grand

¡té~oce

d~ns le~

oolonres angloifes . Les or-anger.s,

limollt~ters,

t'ttr.onmer.s, le.s melons

~·eau,

&

les ratfins' de vtgne ,

crotflenc pacfatremcnc bren dans cecee colonie . Les

rivieres

y

íonc ferciles en ' ¡¡oiflons .

Les pluies regnenc fnéquemmenr dans ce páys de–

puts l!J mois de

~ovcmbre

jnfqu'au mois de Juillec,

~

dans

ce

~ems-la

le vent de nord-erl tem pere le cli.

mar,;

pendan~

le relte ele l'année la chaleur

y

eft, ex–

<;eUive .

Les ¡ours

&

les nuics

y

fonc pref'que coujeurs

égaux. le íoleil fe levant

&

fe couchattc coujours

a

fix heures, une demi-haure plutóc, ou plus card .

Dans

de

cerraines failons de l'année, on prend fui'

le bofd de la mer de cres-grofles corcues . On cultive

dans la cetre ferme la carfave, le bonande

&

aueres

racines bonnes pour la riourricure, Les gti3ves

&

les

pommes de pin

y

naiflenr naturellemenc . J,.es

b~ces

C:1u·vages

&

les animaux

venim~ux

infeélenc les bois

de cecre concrée . On

y

redoute

ex'trememen~

era is

(orces

de.

tig:res, les uns noirs, les aueres marq ue

el!~

&

les tautres rouges. Les fin,ges

&

les guenons four–

millenr dans les for2cs. On

y

trouve des ferpens en

grand nombre, de

ditf~renres

forces

&

grandeurs.

Les mofquices

y

íonc excrememenc incommodes ,

fur-cQUt daos les terres balfes

&

vers la mer. Le!

·

'

cerres