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S

U

R

On

a

donné en unguedoc le oom de

p:oi/lq1111t

au

furmNkt

de la rro!lieme efpece; il n'a poltlt Je

blfb1llons

á

l'enrénmé de

Id

machuire; le corps

ell

courc, rood

&

terminé en poime par fon cnrémi–

té poiUrieure a-peo-prb comme une chevllle;

e'

efl

pourquoi on lui a donoé le nom de

c11oillomu,

il

efl

d 'une belle eouleur rouge; la

t~te ,

les

o111~s

&

les

01geoir~s

de ce poi!fon

(oQ t

li>mblables a ces

m~mes

parries du

formultt

de la feconde efpece dom il dif–

fere priocipalemem en ce qu'il a des éc-J1lles qui fon r

p erites

&

découpées rour-au-rour; elles renden.r

1~

furface de ce poi!fon rode

&

raboureufe: ce qUI lu1

a

fa ir donner le nom de

mullur l!.fPrrtu.

Les nageoi–

r es des ouies font

en

parne venes ,

&

en p3rtit"s r¡oi–

r e< en-dedJps,

&

blancl¡es en-dJ!hors ,

La

chair de

e~

pniflon en dure

&

feche. Rondelec ,

hi(l. 1111t. du

poí/foi/I,

J.

p11rt. líwe

X.

tbap. iij. jv.

&

'!'·

Voyq.

Po1 so;, .

S R1

I'}GER,

v.

n. (

Gram.

)

il fe dit de tour

corps qui plus

l~er

en Jlareil volume c¡ue le Bu ide

fur l!!quel il en

pla~é,

le

foutienr

a

fa furface. Le

v il), l'efprir-de-yin, l')mile

(urnagtnt

a

l'eau: les fco–

ries

forn11grnt

au fer en fuiiJ n; •l

fe

die auffi au 6gu–

r~'

·je ne fais

comm¡!n~

il a

..[urn11gé .

·

SUR

ATU_I~EL ,

ad¡. (

1btol. )

figr¡ifie en géné–

n l

t:(!

qui eO au-deijus de la narure ,

e~

qui fuy-pa!f!!

le~

forces <le la na.ture .

·

·

Les rhéologiens fon r fort

parragé~

pour 6xer la vé–

rirable notiQJ) de· !>=!!

terme :

l~s

uns

dé~niflenr

lefor–

natunf,

rou~

ce qui fu r paQ"e le$ forces

~él:ives

de la

narure

¡

d

1

~urres

diftl)t que c'!!ll

f!!

RUi {urpa!fe les

fo rces ran.r Aél:ive; qt,t!! paffives de la

nar~re ;

mais ou–

tre 9u'QI)

!l'eo~end p~~

cl airemenr ce que c'efl qce ces

forces paf!¡ves, il el! cerrain que la créarion d' une ame

o u

cj'~n

ange; furpa(fe les

forae~

aél:iyes de la nata–

re ,

&;.

1

n·e~

pas

cep~l)d~nr propr~m~~t

¡m

~lfer

for -

"llturr

.

·

·

D

Jl¡t¡es difent qu!' par

(i1rnaturd

on doit encen–

dre

~our

ce qui furpa ll e l'exigence

&

les torces tant

phyhques qu'rmenrionnelles

iles

fubnances exinentes

&

dq

1]10cldicltions qui leur fqnt naturelles . Q uel–

q ues-nns prérenrlen r ,qu'un

~ere

ou un elfer en

) ür–

natqre/,

des

ql!ld fe rappurre

~

_Dieu comme aureur

de la grace o¡¡

e¡~

)a

gloin;; n¡ars

Qr¡

fe!'t

afie~

f Om–

b ier¡ ces dé6nirions font

v~gues ~ infuffi f~nres ,

La plupart des théqlo"iens entendenr par

ji1m11tu–

re/,

rqur ce qui fur pa!fe les forccs

&

l'exigence de

too

re nacure créée ou

a

créer, ce qui a un rapporr

fpécinl

a

D ien , comme aureur de la g race ou de la

gloire ,

~

ce qt¡i fupp..,fe une uniory

a v~¡:

p ieu ; foir

qu~

cene uqio" foi r

d ellt

&

ph.Jfi'l'" ,

con¡n¡e l'union

by

r¡n lt•qll<',

(o

ir · qu'elle· fo•r

inte'ltion~t/le ,

immé–

tll'!!t

~ pr~chfiÍI!e,

con¡

me

13 viliQn

bé~rifique

;

fui~

q l!

1

elle

j.m

mtenp :melle ,

m~is

médiate

~

moins pro–

choir¡e , comme

h

grace

f~r¡~ifiJOr~,

)es

verrus in–

fu(~s.

&

rhéologiqul!s ,

&

les

atWf~

¡jQM

forntJturrii

qUJ lqn t comme #UC.lll t de Jegrés pOt¡f

.~rnver

a la

vilj~n

béatiljque 1 q u qui ont rapporr

~

l'union hypoo

ílaq que.

D'a utr~

en tjn enrendent par

furnaeunf,

ce

qui ell: au-

qe(fus

Je rourc¡..

l~¡

lois nacureJies , ce qqi

f urpaqe. le

p.ou

voir de routes les créarures ¡!xillenres

oq

pofl1bl~,

pu

dl ns fa fubnance, ou daos la

mani~-

r e don¡ rl

~ll

produit .

·

On

dillingue deúic

efp,ec~~

de

ji1rnatllrel,

l'un par

e!f~nce , ~

i'aurre

·par

plrfi>i P~rion :

Dieu

f~ul

efl

(ur~¡q~'!re!

par

e!feqc~;

l'u!!;OIJ

pypo~arique,

la vi!io'!

bé:rphqne, la

grace ,

1~

foi ,

l'~fpéral!ce,

la chamé,

&c.

foqr

for.t~a_furdü¡

par

·particjp~tion,

c'!!n-a-dire

¡Jar le rapporc

imméqi~t

ou n¡édiar qu'ciJes onr avec

D ieu'copijdéré

~OOÍIT)e

aqt!!Ur

~~- ~~ gr~ce

&

de la gloi–

re . Clell en j:e

l~o¡

qu'on appellr

rzuvru jim¡tJturei–

Ju

1

ou

rfan!

1'

qrtfrr

.fof!lil!*Tf !

1 roures

les

a!tion~

que l'hon¡me fa it aveE le

f~cours

ge

la

grac~,

&

q01

pcuvent

err~ mériroir~

pour !a

vi¡:

éternelle ' par op–

pofition

~ c~lle~

qo!iJ

produi~ p~r

les feules forces de

la na cure

&

du

li~re

arbitre .

. T our ce'

~ni

·en

.(i~rntJtllrel

el!

prQprement graruit

par rapJlQrt

a

l'homme .. fes forces

&

fa r¡arur¡> (le l'e–

;<igent pqinr . T our ce qui !lll

(iJr'la.t:.r~l ·~'efl ~~s

cou–

)Ol!rs

n¡ir~cul ~ux ;

par exemple, la

¡unr~~ar•on

par

les

f~crem~ns

el!

.fornf!tllr,{le ,

f epe!jgant elle n'efl

p as

m iracule~fe ,

··paree qu'elle

'!'!;!fl pas /lors des

..JIOjes or.<Jiqaires de

1~

g race. Q••e l<¡uefois un

effe~ ~lt

en

m~me

Fems

n¡iracol~u~

!x

·¡,,rnaturd••

f~J!e

fut la

converGon de

~ -

ll~ul

¡

&

gn~lquefois

auU1 un ¡:lfet ell

miracul¡:ux, fans

~tre

propremenr

/ilriiiJfUrfl ,

pa~

UIJ

rapporr

~(fenr¡el ~

Qieu,

cqmn¡~

aureur de

1~ g~01re,

~~~~~ ~u~

!a

~ué¡-i(QQ fu~it~

g'un

malade,

qu¡

n

~ pa~

SUR

roojou.rs

lln. rapport dire

a

Oieu , comme

au~ur

de

¡~ al

o~re,

01

de la pare de celui qui opere le mirJcle,

01

e

13

p~rr

de ceiUJ

fur lequel 11 en opérc!.: a1nfi ce,

cerme

mtrac11/~ux

&

jiun• Nutl

ne lont pas e

ade–

ment

lyquny_m~.:

ce endnuc daos

l'ufa~e .ordina~re

on

les em lo:e '"'·llféremment. ll efl vra1 que coot mi–

racle efl

fort~~uurtl

en ce qu'il furJlaffe le pouvo 1r c,les

créarures.' fo11

.dan•

fa fubibnee, fo1r dlm la mJnie–

re

do~t

•1 efl produic; mais t<?u t ce qui en

fornat<

1 •

rcl,

n efl pas pour cela un mrracle: on

eu 1 co:tful–

cer fur cerre mariere , Cajeran , S oares,

•lédina

lti–

pal~3,

le cardinal d'.'\qUJrre, J'ournely ,

&

les r'héo–

log:ens modernes.

b

U R.:'\'EIGÉ E,

f.

f.

(

PmtrÍt . )

ce font les voyes

de'

~re~

lur la oe!ge .

/)U~

•.

0 .\1 ,

l.

m. ligni6e uo nom ajouré au nom

propre, qu au nom

de

blpreme , pour

péfi

ner

la

perfonne de telle ou relle famllle .

Voyn

J

OM .

c;er

ub~e

fur

~nrroduir

d'abord par le

anc1~n

Ro·

rna:n ,

qur

prei)Oienr des noms hérédiraires,

&

ce fur

a

l oct"llfion de

J~ur

alliance avec le

ahins

done le

tra~~

fut confirn¡é a condirion que les

Rom~ins

mer–

rroJ_ent

deva n~

leur nom un nom

fabin,

&

que les

SabiQS mcrrroJent

~~~

ryom romain avanr

leur ,nom

propre .

Ces noms nouveaux ¡jeyinrent des .noms de famil–

les

o~,

des

fornomr,

&

)es I)Oil)S

anci~ns

t on'rinue–

renr _d erre des nnms perfonoel< ; les prep¡iers s'ap–

pe)lo•.enr

cogMmina,

&

gentiliti4 nomin4;

&

Jes

der–

,nicrs

$'appelloiencpr..rno11¡Ípa . Voyez

P,.t ·o ."ot.

9_uand les

Fran~;¡is

&

les !).n"lois commencerent

~

fa ,re p fag.e des premiers, on

l~l

app.elloir

fornomr,

non pas .que ce fu!fenr les ooms 4u pere

1

mais paree ·'

gue,.felqn

C~l))bc!en ,

on

les

ajouro•r aux noms per–

lonnels, ou p)utOr paree que, feIon Ducange , ce

nom de famille fe merroit au

commeoceme1¡~ ~u-d~f·

fus du nom pe¡fonnel , de cene maniere;

De

bourho11

fAuir ,

Au lieu de

fornomi,

les Hébreux, pour cooferver

Ja mt!moire de leurs tribus, onr courume de prenclre

le nom de leur pere, en y ajoOcanr le m r dé

B~ll,

61s: comme

Mekhi bm Add1, Addi ben Co(izm, &c.

efe

mlme les Grecs diloienr,

Jure,

fii-s

de DM111t;

DM11Ie ,

fiü

d'

Eulfolmc , &c.

l·.·s sn

·~~~~

1xon

di–

fo•enr

ConrtJiif,

jij:"

¡fe (:1oi!J14ld; r:;;olw.•ld,

/iif

dt

C11t;

les

a nci~ns Norma~d~

drjoJenr,

] un , fitz Ro–

b~r!(' J?o~rrt ,

/itz Ralpl! , (!c.

Ce qui iubfinc en.core

en

rl~nd~,

&

en Motcov,.,,

.ni}

1~ ~~r~

onr ¡ornt

le¡¡rs non¡s a ceux de leurs peres:

~infi

le czar P.crre

fe nommoit

Picrre

Al~xÍfYI»Ítz,

c'efl a-dire,

Piure,

filr

d'

Altxir

:

Scal iger ajoOte que les Arabes prennenr le nom oa

le

fornon¡

~e l~yrs

peres , fans fe fervJr de leur nom

perlonnel, comme

tlvt/1

P11ce , tl1Jm Zo11r;

c'ell-a-dire,

fiü

de-PtJu,filr

d~

Zo11r , &c.

Si Pdce avoir uo 6ls ,

&

qu'a fa circoncilion on l'eOr apJlellé

fll:ly,

ce fils

auroir pris le nom

d'11om Pa",

fans faiTe menrion

d'

Ha/y;

m~is

le 61s de ce der(lier, fe feroit appellé

¡JVrn

Ha/y,

~qqelqq'~u~re

110111 qu'il eilr rec;u

~

la

e

ir.

concifi on ,

& F,

·

Las

Rot}11in~.

par lilcceaion de tems, multiplie.

ren·t Jeurs

ji1rnom1;

&

?'!r~e

le _nom général _de leur

famille

1

pu

11omen

gentt/ttlf/11/,

1ls en adopfOI nr un

~utre p~rticqlier,

pour dil}iru:uer la branclle de la

fan¡ille

1

ce qu'ils

~ppeiiQienr

fOfnD111tn ;

~ q~elque­

fois un rrc¡ij1eme, par rapporr

a

quelque aél:1on o

u

dilliné}ion perfonoelle , comme éroienr le nnm d'

A–

frica_nur·,'

pris.

p~r

Scipion

1

~

celui

d~

'[orqutJtur,

' pris par

M~nhus.

~es

rrqis dilférenres forres de

for11011!I

avoienr au!_li

leurs noms ditférens: favoir

1/QIIIttl,

cogno1f1m,

l!t

11

gn~mm ;

1]13Í~

·les deux

der~iers

n'étoient pojnt hé·

réd•ralres,

p~rce

que daos le fond, ce o'étpient que

des ·efpec¡!s

~~

fobri9qers, fur-rour quanq

ces

11oms

ne

marqqoi~r¡~

ni une

bonn~,

r¡i une

mauy,if~

qua–

lité .

S

anheiiT)

a

rr.airé

avec

J>eaucoup

d'e~aélirude,

ce qui regarde les noms

~

les

jllr(IOI1Jf

des

R

Jmains,

d~

prJjl.

f!

l!fo

11Uf1!i{t11.

rfifl.

10.

Yoyez

AoNoMEH.

· L

es Roma

ins onr été im1rt<s

~n

cela par les

au.

cre·s

oario.ps;

qui oucre

l

1

ordre numéral de Cuece(..

.fion, qui éroit. fuf!ifant

p~ur

di!linguer les princes_,

leur onr

~e plu~ ~ona~

·drvers

fornomr

~our

les dr–

flinguer, rirt<t de gu¡!I!Jue verru ou aél1on éclaran–

te

ou

m~me

de quelque qualité corporellt: ainú

pa;lllÍ

pos

rois

1

dan&

ceux-la

feuls llli) ooc

pon~

Le

·

pom