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59°
S U R
Hammo fld
(
Henri ) , né dans le comté de
Surn¡,
en 1601", mir au jGur en t6)4, un petir ouvrage lur
le
fc hifme, dans lequel
il
do!fend l'égli(e anglicane ,
conere les objeébons des carholiques romains. Ham–
mond
efi
un des (avans théologiens d'Anglererre ;
il
cul tiva romes les fciences ,
&
parriculieremenr les
anriquirés
eccl~tialliques
.
~1
mouruc en
z66o.
dans
la
s¡•
anné'e de fon l ge, apres
s'~tre
acq.uis une
hauce répuration p3r plufieurs ouvrages qui o nr écé
recueiltis,
&
imprimés
a
Londres en 1684, en qua–
ere volumcs
in-fol.
Ses remarques íur le Nouveau
Tellamenr , parurent en
r6)9·
in-fol.
M ..
le. Clerc
tradu ifit cet ouvrage en larin,
&
le pubha. a Amf–
t erdam en
1698 ;
en
2
v?l.
in-fol.
fous c.e
~ttre : N~'UIIm
TeflamCIJWm Domim nojlr1
Jiftt-Chr_ifl~,
ex edl–
tione v11/gata, cum paraphraji
&
adnota~IOiltb~s
Hen–
rici Hammondi;
mais M . le Clerc y a ¡utnt 1es cor–
re.:tions
lk
quantiré d'excellentes chofes.
Ewly;,
(jean
J
naquir
a
Worton en
Surrey,
l'an
l6lo ,
&
employa fepr années :\ voyager
~ans
!es
pays les plus civili(és de l'Europe. En
1667•
.
'1
obttnt
par fon créclit aupres du lord Howard, clepUJs duc ele
Norfolck, que les marbres d'Arundel , qui étoienr
dans les jardins de l'h8tel d'Arundel , fulfent remis
a
l' uaivedité d'Oxford, qui l'en remercia par des
dépurés .
ll
procura la bibliorheque d'Arundel
A
le
Sociéré Royale,
&
lui fir préíent en fon particolier
de rres-belle.s rabies des veines
&
des arteres , qo'il
avoir apporcées d'lcalie. Non concent de cootribuer
de [OUt fGn pouvoir
a
favorifer les efforts des
a
utres,
il perfetlionna par fes
crava~x
utiles, les connoirrao–
ces de fes compacrioces.
ll
mourut en 1706, daos la
86•.
année de (on age. Je oicerai quelques-uns ele fes
ouvrages, dans le grana nombre de ceux qu'il a pu–
bliés.
Le principal eft fa
flulptura,
ou l'hiftoire de la
Chalcngraphie,
&
de
l'arr de graver en cuivre,
avec
u n cata logue des plus célebres graveurs,
&
de leurs
produtlions , Londres
r662.
in-S
0 .
il
s'agic dans le
premier chapirre de cet ouvragc ( qui mériteroir d'e–
t re traduit), de la (culprure en général, de fes ef–
peces, des lliles,
&
a
utres inllru,mens qu'on y em–
ploie. Le fecood chapirre traite de ('origine de la
fcu lprure . Le rroifieme roule fur fes prog res chez les
Grecs
&
les Romaius. Le quatrieme donne l'inven–
tion de la chalcographie, avec un catalogue des plus
célebres malrres. Le ci nquieme concerne le dellein.
Le Cixieme expofc une nouvelle m3niere de graver,
ou de demi-ceinte,
mezzo.:into,
communiquée par le
prince Robert .
L'ameur, apres avoir
d~cric
deux inflrumens em–
ployés daos le
mtzzo .tinto,
le
hatcher,
&
le llile,
explique la
fa~on
de s'en fervir; il fini t en difanr:
cene nouvelle maniere de graver ell doe au hazard,
&
c'ell
un
foldat allemand qui en a la g toire ; ayan t
remarqué quelques rari(fures fur le canon de Ion
ruoufquec,
il
rafina la-delfus , jufqu'a ce qu'il eur
trouvé le moyen de produire les effecs qu'il déliroic,
&
q oi furpalfent en délicatelle cour ce qu'on a ima–
giné dans cer
are,
pour imirer ces trairs admit·ables que
fes ltaliens appellent
morbidtzza.
]e
fuis le premier
anglois, ajoute
M.
Evelyn ,
a
qui on
a
fai c l'honneur
de communiquer ce (ecret ,
&
Ion alrelle qúi a bien
voulu fe donner la pt'ine
d~
me diriger, m'a permis
de le rendre poblic.
11
y a une (econde maniere de graver, en roulant
(ur une plaque un inllrumenr paretl
a
celu i donr nos
noraires fe fervem pour dirigcr leur regle fur le par–
chemin; feulemcn r le nomhre des
poinr~s
ell plus
granel dans cet inllrument;
&
lor(que par la fré–
quente íritlion fur la lurface unie , la plaque ell fuf–
fifamm enr couverce de raches, de maniere que le fond
foir a!fez ob fcur, on emploie le llyle comme daos la
demi-teinte :
U n a\ltre ouvrage de
M .
Evelyn, efl fa
Sylv.J,
ou
difcours fur les arbrcs de
fur~ts'
&
rur la propaua–
tion du mairain dans les domaines
de
fa
majen~,
&>c.
Lendres ,
1664, 1669,
&
1679,
in
fol .
Son
caleHdrier du jardinier,
a ére imprimé fe pe ou
huit fois avanr l'année
I 6S,¡.
L'origi11e
&
les progtes d6 la ndvigation
&
d11 com–
mertt,
co'nrenanr une hinoire du négoce en général,
de fes avanrages,
&
de fes progres, par
M.
Evelyn,
parur
a
Londres en
1674· ÍH-8°.
Son
diflours philofipbiquefor la cult11re des tcrres,
pour perfetlionner la végétarion
&
la propagarioo
des planres,
a
été exrrait dans les
tr•'!faflions
pbilo.f.
11°.
11$)·
p.
454·
.
.
.
.
..
S U R
Son
J:INmi.{mattJ ,
ou
diflo11rs toucbant les mfdailltr
des anetms
&
modtme.s,
&c.
a été imprimé
?t
Londres
en
r697·
iiJ-fol.
•
M.
Evelyto a au<li rraduir plufieurs ouvrages ,
&
entre aurres le
para/le/e de J'architdlure ancienne
&
moderne
de Chambray . Les Anglois lui doivenr
en•
core la traduélion du
par(ait j ardinier
de M de la
Q ointinie.
( Le Chevalier
DE ] .-<VCOfJR.; . )
•
SURSAUT, (
Gram.)
expreffion méraphorique
emprunrée du mouvemenr d'un corps qui va eu
frap~
per un aurre en tombanc
&
par rebond,
&
en len;
conrraire : il femble que . nous•
é~rou~ ions
quelque
chofe de femblable dans l'tnrerruptton fubite du fom–
meil . J e ne fai ce que j'ai enrendu,
&
je me fuis re-
veillé en
fi!dlmt
.
·
SUR-SCI\PULA!RE,
tn
A11atomie ,
nom rl'une
branche d'arrere qui fe dillribue aux différenres par–
cíes qui environnenr la parrie fupérieure de l'omo–
plare, qu'on app_elle en latín
.fcn(HIIa;
elle
vi~nr
de
la fouclaviere . Haller,
icon. anat.
fof.
Ir. ·
SURSÉ ANCE , f. f. (
Gram.
&
Juri/jrt~d, )
etl un
délai qu'on accorde
a
ccux qui fonc ob'lzgés de payer
qtrelque derre, ou de faire quelque chofe. Les lec–
tres de répit
&
celles d'érar qu'on accorde en chan–
cellerie conriennenr des claufes de
forfhmce.
Les
arr~rs
&
fenrences. qui porrent défenfes d'exé–
curer les ¡ugemens d'un ¡uue inférieur porrent
for–
flance
¡\
roure pourfuite . ees
.fo.rfiancu
fo nr levées
en connotllance de caufe par le ¡uge qui les a accor–
dées .
V
~Y.ezD ÉFENSES
&
Su RSIS .
(A)
SURSEE, (
G¿og. mod.
J
perite
vi
!le de Suille,
a
u
canron
de
Luceroe,
&
a deux lieues au midi de Lo–
cerne,
a
l'i(fue du lac que forme la Sur, pres de !'en·
droit d'ou elle (orr . Cene perite ville ell bien bacie
&
ornée de plulieurs fon taines . Elle a fon avoyer;
une police, un confeil,
&
point de bailli.
Long.
21 .
48.
lat.
47· 3.
(D.
J.)
SURSEME, fe die encore des porcs ladres qui onr
des graius femés
c.;a
&
la.
a
la langue,
e~
qui anno[fce
que le relle de leur chatr en en remplte. Les porcs
fo1:frmés
font confiícables
avec
amende .
TI
y a des
officiers, cooíeillers du roi, langueyeurs de cochons,
qui veillenr
~
ce
qu'on ne tue point des porcs
{urfi–
més,
&
qu'on ne dillribue poinc au peuple de cene
chair mal-faine .
SURSEMER .
V,
aa. (
Agricu/t. )
c'ell temer de–
rechef fur une terre déjil enfemencée . On
fi¡rfe,"
foir d'une
m~me
grai ne, íoit d'une
a
uere. En plulÍeurt
lieux on
./11,ftme
de menus g rains fur le froment .
SURSÉOIR, v. aél. (
Gram.
&
Comm.)
differer
l'exécution d'une chofe
Surfeoir
le payement d'u ne
detre, la pourfuire d'une aáion contre un débiteur
c'ell fu fpendre le droir qu'on a de
(e
faire payer
d~
Ion débireur, o u de le pourfuivre en jullice .
Di
él.
á~
Comm.
&
de Trévoux
.
SURSIS, f. m.
(Jurifirud. )'
on dit
un
jugement
forjis ,
pour dire
.fi•/Pe11dre , áífférer .
Quelquefois on
dir
1111
forfis
Cimplemenr, pour
for(éanct.
Voy .
SUR-
S~ANCE .
(A)
·
SUR-SOLIDE, adj.
m
Arithmétiqt~e,
ell la cinquíe–
me puillance d'un nombre, ou la quarrieme multi–
plicarion d'un nombre confidéré comme racine.
Voy.
PUISSANCE
&
RACINE.
Le nombre
2,
par exemple, conlid'éré comme une
racine ,
&
mulriplié par lui-mí!me, produir 4, qui ell
le quarré ou la íecor¡de puillance de
2;
&
..¡
mulriplié
par
2
donnent
8,
la troi(ieme puilfance, ou le cube
de
2;
enfuire S multiplié par
2
produir 16, la qua–
trieme puilfance, ou le quarré quarré de
2;
&
I6 mul–
riplié encore une fois par
2,
produic
3l,
la cinquieme
puirrance, ou-bien le
for-fllide
de
2 .
Un problerne
furfolide
ell celui qui ne peuc etre
'refolu que par des courbes plus élevées que les fec–
tions coniques .
Voyez
PRollLEME, ÉQ.YATJON
&
CoNSTRUCTION.
Chambtrs.
(E)
·
SURTAUX,
f.
m.
( Gram.
&
Finanre. )
taux (uf–
peél,
&
qui ercede les moyens de celui qu'on taxe ,
ou la proporrion de fes moyens aux rnoyens des au–
rres .
SU R-TA XE R, v. aét
(Gram. )
c•en caxer trop
haur .
SURTONDRE LA LAINE,
(Lain11ge . )
c'eft cou.,.
per avec des forces les extrémirés les moins fines des
toifons, avant que de les laver; ces exrrémirés s'ap–
pcllenr
me&hes: émecher
c'ell orer ces meches .
SURT OUT, (
terme de Cborntier.
J
elpece de pe–
tiC<! charretce
a
cleux roues , forr té'gere, faite en for–
me de grande manne'
&
qui fe
re
a
poner
~u
bagª'!
ge .
(D.
J.)
Sull-