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S U R

tcrres f1blonneufes font ravagées par

les

fGurmis. En–

Jin,

il

n'y a point de pays au monde ou

il

y

ait une

plus gr1ude quantité de grenouilles

&

de crapaux.

La colonic de

~uri11am

el! gouvernée

a

Am!lerdam

par un college de

~ireé'teurs,

qui envoie fes ordres

a

la régence de

Surrnam

pour l'obfervation de la poli–

ce,

&

de tour ce qui el! néceífaire au mail)tien de la

colonie. Ce fonc .auffi les direé'teurs qui envoient un

gouverneur

a

Surm11m;

mais

il

faur qu'il foit approu–

vé par les Ecns-géuérau•, auxquels il doic

pr~rer

ferme

uc de lid

élic;!, de méme qu'auK direé'teurs.

Les

croup.es

qfi'on encrecicnr pour la íilreté de la

colonie confi!l<!nt en quarre compagnies d'infanterie ,

Le

gouverneur el! colenel de ces quacre compaanies

&

capitaine de la premiere .

(D.

J

)

"

'

SUIUNSTITUTION, f. f. .(

Gram.

&

Jt~~ifprud.)

fignilie une ioflicution faite fur une autre, comme

fi

.A

efl admis

&

inflirué daos uo bénéfice lur un riere

&

que

B

loic admis

&

m

!licué f'ur la préfentation d

1

ur;

autre .

1/oyez

INSTITUT)Otj .

SUR I,t"'TENDA ¡

T ,

(.

m. .(

f.!ijl. mod. )

citre ulicé

en France en di,·ers cems

&

pour diiférentes C1har–

gcs

d~ns

lefquelles

il

OJarque la premiere fupério-

rieé .

,

StJrintendant dt la n11vigatíon

&

dtJ comnurC6 dt

France,

fue le cirre que ¡me le cardinal de Rrchelieu,

a

qui n'auroit pas convenu

a

caofe de fon écar' ce.

tui d'amiral donr

13

charge avoic roujours éeé rem–

plie par des milit3ires du premier ordre,

Surintenda11t du fimtncu,

officier qui avoir le ma–

nimem

&

la direélron de rouces les finances ou re–

venu¡ du roi . Ce riere fue fupprimé en

1661 ,

apre>

la difgrace de M . Fouquer , Les foné't ;ons

&

i'auro–

rieé du

forillttndant

onc pa(fé

a

u conrrOieur général

d es

ti

ances .

S11rfl1ttnd1111t du b6timmr

d~

Franct,

il

y avoic au–

trefors des

jurintmdiiJU

particuliers pour les princi–

pales maifous roya les. Mais les

ji1rintmdans

des

b~timens

roy~ux

de París éranr les plus confidérables,

ils onr eu enfilire le titre de

{ttrintmdallt ginérat

tlu

b.itimttu,

auxquels on a joint le foin des ares

&

ma–

nufaélures qui fervenr

a

la con!lruélion

&

a

l'embel–

l iífemenc des maifons royales, comme l'archieeélure,

Ja

peinture, la fculprure, i<"s rapifreries. M. Colbert

c:¡ur eur le riere de

Ji•rjmmdant dn batimens dt' 11oi,

y

ajoum t:in(peé'tion lur rous les ares

&

manufaélu–

res du royaume . Aprh

la more de Mmfarr on fob-

4\itu:i at¡ nom de

ji<rinrrnd11nt

¡:e)ui de

dirlfleur g6-

tltral du batim(ns du roí ,

c'cfl ce qu'on appelle en

Ang l er~rre

injpdlmr des travaur.

S11rinumlant g;nórat du

pojle.r

&

r.elair dt F•·an–

e~ ,

dt

un minillre chargé de l'infpeétron des polles.

Ce

tirre elt P.ncore fuhlifbnt.

Sttrinte11dat1t de la maifin dt la nint,

premier of–

ficier de la marloo

d~

la reine qui en

a

la principale

aclminr!lration, pour rég:er les dépenfes, payer les

offi cier< ' eneerdre

&

arreeer les compre;.

SuRINTENDANT, (

Hift.

tcct;(.)

lignifie auffi

unjtJ–

pérúur fcdéjia/lit¡ttt

daos les d>tférente5 églrfes pro–

tellanres ou l'{prtcopat n'etl point resu.

&

parcicu–

lleremeot parmi les lurhériens d'Allemagne

&

les cal–

vinifles de quelques amres pays .

Ce

ji"intmdant

diif~re

peu d'un

év~que

quant

a

l'autorrté; ell e

en

reulement un peu plus reflreince

que celle de nos éveques diocéfains.

Il

en le princi–

pal pafleur,

&

a l'infpeélion fur tous les pa!

leur in~

férieurs de fon diflriél ou diocefe .

Voytz

EveQ.uE

&

DJOI\!BSE .

li

y avorr aucrefois en Allemagne des

[ttrintmdatu

généraux en ce genre qui

éroi~nt

au-de!lus des

forin–

tendanr

ordina ires, comme fonr les archeveques .par–

mi les Caehol iques; mais cene dignité ne fublifle plus .

Ji n'y a que

lejitrintcndallt

de Vircemberg qui prenne

la qualité de

Ji¡rinttndant ginéral .

SURJON,

(

Géog. mod. )

ville de Perfe, célebre

par l¡¡s beaux rapis qu'oo

y

faifoj r daos le clernier fie–

cle,

&

qu'on appelle communémen'c

ta?ú

de 7itrquit.

Lq~g,

7t

-40.

latit.

3o·

20.

1

D.

J.)

~URL

M

ou

SURION,

(

Gill,f'.

mod.

J

vil!e qe la

Cplchide . Prolomée,

l. V.

&.

x .

la marque clans les

'errf!s . Phne,

J.

f/1.

c. iv.

la, plac,;a dans l'endroir

qu

Je phafe comrnenqe

a

~ere

navigable,

&

resoit · un

.Jieuve anffi nommé

Surium . ( D.

J .

J

SURJU~ER,

(Juriflrud.)

ancien terme de droit.

A urrefois quand r.¡n crimine! tlchoit de s'excufer par

fon propre ferment ou par celui d'un ou. pl\llieurs. té–

rnoins,

&

que néanmoips fon

enme é

tort

fi

noro~re,

I}U'il c!roit convaincu par le

f~

rme.ut

d'un plu¡ grand

Tome XY.

S

U

R.

nombre de témoinS< cecee maniere de le convaincre

1'ar un e comre-infor'"ation s'lppelloir

forjurer. f/oy.

Pu11.c;•now,

SEII.~I!NT ,

&c.

S ú itLETOUT,

en

Urmu

/k

Bla(On,

fe dit d'un

écu!lon qur en fur le

miil~u

d'une écanelure

&

des

pieces qui brocheoc fur l<'S aueres ,

Chiífcy en Génevois , parci d'or

&

de gueules a

u

lion de lable

jur le tout .

SUR

LO! (.

m.

(

Poid~

du ?tvant . )

il pefe vingc–

fept rorrolrs un <¡uarr,, a ,

ra~lon

de fepr cens vingr

dragmes le rorrohs,

e

efl-a-drre, de quaere livres huir

rreiziemes, poids d'Amflerdam .

Sava~p .

( D. J.

J

SURLONGE, f.

f.

(

Gt·•m.

&

Bot~ef.,·ie .

J

c'efl la

parcie du breuf q¡ji refl" apres qu'on en a .:oupé l'é–

paule

&

la cui!le

&

ou fe rirenr les aloyaux

&

le

ll~ncher .

C'efl

a

la t.4ee de la

fi•rlonge

que fe tire la

prece parée .

SURMARCHER , v.

n.

1

Vénerit. }

i1

fe die de la

beee ehaffée, lorfqu

1

elle reviene fur fes erres,

&

palie

au meme lie•J .

SUJ:!.MECH,

f.

lt). (

ltrme ¡le re/ati•n .

)

les Tures

appellenr

formuh

une poudre d'aneimoine crue, de

laquelle ils (e

ferve~r ~our

noircir les fourcils, ulage

des plus

ancrens qur fort d;ms le monde. Le meilleur

form.uh

d!! l'orie11e fe

fai.r dans la yille d'Hamadan

en P~r

fe,

&

les plus aul}erf!s des derwiches, ainfi que

les

f~mmes

torques, s'el) peignenr les fourdls

&

les

paupreres.

(D.

J.)

SURMEN'ER

u~

CHt:VA L,

(

Marécha/. )

c'efl la

m~me

chofe que l' ouerer .

f/oyez

ÜUTI\ ER .

SUR-MESURE, f.

f. (

Ea11Jf

&

Forhs .

J

d:1ns le

recollement des vences qui (e fon t par les officiers

des eaux

&

forecs, on appelle

(ur-mifure

c:e

qui fe

trouve corre les piés cormiers de plus que ce qui

efl porté par le proces-verbal d•arpenrag¡: , Por i'or.

donnance ele

I669,

quand

il

fe troqve di' la

jin·-me–

jitre!

le marchand adjudicaraire doie

1~

payer

a

pro.

porrron do

prrx

prrnc10~l

&

des charges de fa vente.

Difl. du Eq11x

&

Foréts.

(

D.

J .

)

SURMON'TÉ, participe de

(im11ot1ter. Voyez

SuR.

MO;>;TER .

Sur<MONTÉ, (

ten11e de Blafin.

J

ce mor fe die lorf–

que l'émarl de la pareie ini'érieure du chef excede le

refle du chef.

Surmonté

fe die auffi d'une piece de

l'écu qui e

u

a uoe auere au-de!lus d'elle.

11

porte

de fable au chevron d'or

.fi!rmonté

d'un écuífon , d'une

fteur de lis,

&~.

Enfin

formontf

re dir encore lorf.

qu'une f•fce en aecompagnée de quelques pieces qui

font mifes

a

u chef de l'écu;

il

porre d'argenr

a

une

falce ele gueules

jurmontit

de rrois rofes de:

m~

me .

Ménef/rúr

.

(D .

J .

J

~URMONTER,

V,

aa.

( Gramm. )

c'efl vaincre ,

s'élever au-deflus, fraochrr;

la

rivrere a

ji1rmonté

le

parapet:

il

fe prend au figuro:l;

H

n'y a pomr d'obfla–

cle qu'il ne furmonte, avec l'opinraereeé,

1•

pruden–

ce

&

la force qu'il a; on

formonte

fes pafiions, quand

elles font forbles .

SURMULET,

11oyez

BA•t BARIN .

SuRMULET, BARBAIU N, Mo rL ,

mttlllu,

f.

m.

(

Hijl .

nat. Jcbtbiolug.)

porífon de mer done Rondelec a dé–

erre erois ei'peces; on

a

douné le nom de

b!lrbarifl

a

u

formulet

de la premiere efpece, paree qu'il

a

deUJc

barblilons

a

la parrie aotéri ure de la machorre;

il

deviene long d'un pi¿. Le dos

&

la eéce Jout un pea

voOeés; il

y

a fur l"s cOrés du cqrps des trairs de

couleur d'ur qui s'érendenr depuis la

c~re

jufqu'ii la

queue . La pea

u

en d'u n rouge pourpre; cerre couleur

paro

le

a-rravers les écaillcs'

p~rce

qu'elles ont de la

rranfparence; elles fom grandes, minces

&

décou–

pées ; elles le décac.henr .-aifémenr de la peau, les yeux

fpnt rouges; la bouche ell perite ,

&

il n'y a point

de denu . Le

Ji•rmulte

a deu< nageoir-es rouges pres

des ouies, deux blanohes

lt

la pdrtie antérrcw·e du

venere, une au-dcflns de l'anus,

&

deux fu r le dos;

la chair de ce porífon a un m!s-bon goíle, mais elle

en dure .

l.e

fi¡rmulet

de la feconde efnece efl

1

ífe

&

fans

écailles ;

il

a deux barbil lons placés au-deflous

d~s

ouies; mais

il

n'en a point

~

1'.-xrrémieé de la ma–

choire comme le p;écédenr; les c6eés du co.rps font

rral(erfés par des ligues qui s'étendenr depnis le dos

jufqu'au venere; le dos el! rouge; le venere

&

les

cpeés du corps ont une couleur bhnche; la eéee eíl

grande

&

parfemée de taches qui refle blenr

~

des

étoiles; il y a fur toute la

longueur do dos

d~pu rs

la

t~te jufqu'~

la queue , deux rangées de peties us

poinrus; l'efpace qui le rrouve enrre ces rangées efl

er!!l!X; tes

9s

qui recouvrent les ouies, funr rermi••és

en arriere par un aiguillon,

E e e e

O¡¡