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SUP

fous de l'accord fenlible en mode mineur, aIon l'ac–

e ord prend le nom de

quiDI~ fi!p.rflu~.

La

feconde

e fpece,

efl

quand le fon

fu

ppof~ ell

une quince au–

def!ous du fon fon damenral, eomr.ne daos l'aceord

de

quarre ou onzieme¡ li l'accord

efl f

enGble,

&

qu'on

fuppofe

13

ronique,

cet

accor.d P.rend le nom de

fip–

pti•m~ (i•pn:flu~ .

fnfin la troifi eme efpeae d'aacord

par

juppo/ition,

efl eelle ou le fon .

f~ppofé

efl

~u­

delfous d'un accord de feprieme d1mmuée ;

t'i

e efl

u ne quinte au-deflo us , c'efl-i\-dire que le íon fuppofé

foic la médianre, l'accord s'appelle

acco'fl

qt!arte

&

quinte foperjl:Je ;

&

fi

c'efl une feptieme

~u-dell~us ,

• c¡'ell-il-di(e que le fon fupoofé fo1c la

tomque ,

1

ac–

cord prend le nom

de jixu mh1tt1re

&

fiptitme

.fu·

perjlue.

A

l'égdrd des renverlemens de

ces

divers

a

c-.

cords on trouvera au

mol

AcC:o!I.D, cous ceu.x qu1

peuv~nc·

fe colérer . (

SJ

SUPPO ITO IRE,

[.

m. (

Pbarmac. )

en lating/aru,

balanu; ,

~""""',

paree qu'un le faifoic autrdois d'or–

d inaire en forme de gland ; c'ell un méd1camenr plus

ou moios folide, rond ou rond-oblong, en forme de

p ecir <>lobe

1 de

petic c6nc ou de gland, qu'on incro-

f:luic ci'ans l'

an.us

pour ditférens ufa!!es.

_

· L.t

mariere

&

la préparation <ju

fi•PPo.Jitotu

limpie,

font co11nues meme di! vulgaire.

l1

en emploie de

d ifférenres ,

&

lletfer efl r¡éanmoins prefque coujours

le meme. llelles fo nc un morceau de fuvon de Venife

figuré en· petit ct)ne; un·

p~tit

bouc de l¡ougie enduic

,de beurre

¡

le nliel cuíe jufqu'a durecé; une racinc• de

¡'muve, de

guin¡a~ve,

de bece,

&.a.

dépouillée

d~

fon

écorce, figurée coHvenablemenc,

&

enduite d'huile

ou de beurre lalé. Ces macieres vulgaires

éc~nc

pré–

jnrées comme il conviene,

l!c

introduires dans

le

rec"

tum , fen enc dans les enfans,

&

9.uelquefois daos les

adulces,

a

provoquer les [elles

&

a

émouvoir ph¡s

01¡

'inoins.

' Le

(uppqfitoire

compofé efl ou llimulanr, ou pro–

pre an< m 1la<l!es particulieres de l'anus . La matiere

du

foppo/itoire

flimulant ell excipiente ou excipiende.

L'exc1pi~nce

e(! le miel cuir jufqu'il dureté; quel–

<JUef•>ÍS

le faVOQ de Venife' ou le mucil3ge de la

gomme

cragáe

anthe . L'excipiende fonc couces les ef–

peces d'

3c.r.es

. flimulans, foit

fe~s

en poudre, foic

épais

&

q01

d1tferent les uns des

aucr~s ~ar

leurs de–

grés d'"acrimonic; cels font le favon, le lel commun,

fe

nitre,

le

fcl ammoniac, llalun, l'aloes, la myrrhe,

le< m1Jles de pillul es

pür~acives

.:ochées, le fue d'ab–

fynrhe "épailli , le fiel de bccuf épaiffi, le

caflor~um;

enfin )es

purgatif~

&

les éméciques les· plus Acres ,

comme

la

colqqlllnthe, le jalap , la fcammonée, l'eu–

phorbe,

le

f.1fra 11

eles

·mécaux .

· Les

jüppq/itoi,·u

<I'H;ppocrace éroieot compofés de

111iel , de luc de mercuriale, de fel de nitre

&

de

poudre de coloquince,

!jU'H

faifoir inrroduire daos le

f ondemenc en forme

longu~rte

comme le pecic dqigt,

&

moins encere , pour irricer le mufcJe fphinéler

&

~rocurer

Févacuacion des matieres'.

·

Le

jjtppojitoire

propre aux mala?ies

p~rricu.lieres

el

u

rednm, ell cnmpofé d'une manere q01 vane fe–

Ion

¡a

di fférence de la maladie . Elle efl flimulance,

C:lécerr,ve ·,

b~ l f.im.ique,

confoli<lance, afloupi!laoce ,

~moll ience,

¡¡flr"ingence,

&c.

·

·

· On p repare

c~cte

macíere de trois fa!jons; ou

1°.

on'

la réclu:c en ·mafre dure·, emplaflique ,

&

on l'in–

t roclui.t ai nG dans l'anus;

011

fe ferc quelquefois feu–

lement d'un

morceiu

d'empl i ére officinal enduic d'u–

ne

"hliile ap,

propri.ée.

z9. O o luí donoe encare la

conr,nance d'ongueht. -qu'on érend fur de

1~

char–

pie; on en forme une perite rente,

&

on y accache

im fil qu'i:in laHTt: pendre .en-dehors pour fervir

a

lh

r ecirer ' de l'•nus.

3'~.

O n en fait une efpece de

p3t~

renfermée .da1ls uó linge donr on forme un nouer

qu'on introduic daits le' fondement.

Le <:hoix d.e cous les

jitppo.JifoÍ>·u

efl fixé par. le

ditféreiir buc qu'on fe

1

próp"ofe, par· la vercu connue

ce la maciere ; par le prix qu'elle coute

&

par la

m afadie .

·

·

·

··

·

· ·

· La graadeur

el

u

Ji•ppojitoir~

dérermine la quantité

de 1hatiere dont il

{

'befo¡n,

&

qui· va depuis une

crachhté jufqu'a Gx. D.e plus l'age ditférenr,

l'ou–

verr.Qre' plus ou moíns "grande du reélum malade.

&

J'aaion plus· ou n1oins lenré du

Ji•ppojitoire,

conve–

nablemer>r

a

l'efpece de maladie qu' 0 n rraire, détet–

mine fa for"!ne

&

fa" gro(Jeljr·.

Les

Jufipojitoire<

qlii fónt · durs, doivent

~ere

rou–

jours ericluics 'd'huile doucé, de beurre, de grailre,

rtr:

'¡tvanc de

l~s

incrocjuire . TI efl

enc~re

nécellaire

e'~v~~u~~ ~u~~r¡vanr

les

e~crémens écintenu~ d~s

les

SUP

inteflias, 3-moins qu'on

o'ernploi~

le

foppojitoir~

dant

cctte vae .

Le

juppojitoire

peuc fouvenc remolacer

l'~f.1{e

des

lavemeus

ru r~acifs ;

il peuc

~ere

d'un grand

le~

urs

daos

l~s

atfeél1ons foporeufes

&

anop1éaiques.

On

emplo1e wancageufemenc

desfoppoJitoiru

1ppropriés,

dans les maladies parriculieres du redum, d_. fillu–

les , de pecics ulcere ,

&e

Mais

il

r3ur fe déficr des

{ttppqfitoiru

qui fonc kre ,

&

l'on ne doir point

les ordonoer aux perfonnes done les libres li>nc dé–

licares, ou qui fonc accaquées de fiflures,

u'

ul cere ,

de douleurs au reélum; ni

i\

celle qui fonr fujecces

au flux hémorrhotdal,

&e.

Oo a vu des femm e

en –

ceinces accoucher avant le rerme, pour avoir fait

ufage de

Ji•ppo(itoiru

trop flimulans.

Les

foppqfitoiru

limpies qu'on emploi e pour re–

lleher le venere, fonc compofés communémenr d'une

drachme de favon de Venife, d' une demi-drachme

de fel commun

&

d'une quaoriré fuffi fa nr¡; de miel

épa)ffi par la coclion;

cejitppojitoire

efl puur un aJul•.

te,

&

on a foin de l'endum! de "quelque huile dou–

ce . La matiere mé,ficale de Boerhaave,

&

M

GJu–

bius dans fon

Art de dreJ!ir

le;

(ormt1/e; de mMeci,e,

ont pris la peine de donner quelques cxemples de·

(uppo¡ltoiru

comnofés . (

D .

J.

J

SUPPRESSION,

f.

f.

(Gramm.

&

Jurifp. )

efl:

l'anéancilrem nc de quelque chofe.

La

{ttpprifjioll

d' une charge erl lorfqu'on en éceint

le riere.

Supprej]ion

d'une communau té ou confrérie, c'efl

loríqu'on l'anéantit

&

qu'on luí défend de s' alrem–

bler.

S11ppre{fion

d'une piece, efl lorfqu'oo la décourne

pour en dén>ber la connoifl ance.

1

On enrend aufli par

jitppre{fion

d'un écri t, la con·

damodtion qui ell faite de quelque écric ou

de

cer–

tains termes qui font dangereux pour le pub(ic, ou

injurieux

:1

quelque particul ier.

S11ppre{fion

d'un fair, c'efl la réricence de ce fair .

(A l

S u rP it ES StON DE

PAR ·r , efl lorfqu'uoe filie

OU

femme cache la nailrance de íon enfJnt, ou le

f~it

périr aullir6c qu'il efl né, foi c en le futfoquanc, foit

en le jettanc daos un puirs, riviere, cloaque o u au–

rre endroic, pour en dérober .la connoiflance

a

u pu–

bl ic .

La

lpi

pmult. cod. ad

leg.

corr. de jicariii,

qui

efl de l'emp

ereur

V~lencinien,

déclare ccux qui font

convainr.us

d'avoir fa ir périr l'enfant' fujecs

a

la pei–

ne

capirale.

Les ordonoances de nos rois prononcenc auf!i la

peine de more centre les meres coupables

de

ce cri–

me .

L'édit d'Heori

Il.

du mois de Février

1)66.

veuc

m~

me que toure

f~mme q~i

.aura célé fa grofrefl e •

foic

reput\~e

avoir homicidé fon enfant ,

&

qu' elle

foic puníe de more.

11

efl enjoinr aux curés

de

pu–

blier cec édir au pr6ne tous les trois mois.

Voyez

le

tr. du crÍMu,

par

M .

de Vong lan<,

tit.

17.

ch.

v.

&

le¡

mot;

AccouC:HEMENT,

E.,

FANS ,

ExPoSr·

TJON •

p

.u

T .

(A)

SuP,RES <toll DES ÉcouLEME!\S , (

Médecine.

J

les

obCervations

d~s

rernb les· acc1Óens qui (urviennent

a

la

(itpprifsion du fcoulemen;

'

fonc en

cres-~ran<t

nombre,

&

aflez

gén~ralentenr

connues ; rous res li–

vres de Médecine en fonr remplis,

&

il efl peu de

perfonnes gui ne puflenc ra pporcer comme rémoins

oculaires

·á

es exemples etfrayans dans ce genre.

Le danger qui accompagne cetre

jitpprujion ,

peut

"l'arier fuivanc la n1cure des écoulemens, leur ancien–

neté, le tempérament

&

la conflirurion particuliere

du fujet; on peuc

diflingu~r

en sénérdl trois forres

d';coultmtlu ;

eu égard il la grav1ré

&

la

Ji•bitanéité

des accidens qu'encraine leur

fopprej]ion. O

uts

la

premiere cldf!e, la moins dangereu(e, jc comprends

ceux qu' on appelle commuoémenc

txcrhion;,

&

qui fonr des fonélioos propres

&

conflamme1>t atra–

chée~

l'étar de lancé, celles fonr les excrét1ons des

urines, de

1~

cranfpiracion, des fueurs, de

la fali·

ve, des regles daos les femmes,

&

des

hémorrho"l~

des dans certains fujers¡ leur

j uppre(Iion

occa!ionne

pi~~

ou moins promptement ues maladies de ditfé._

rene caraélere, luivanc la nature de l'humeur fépa–

rée

&

l'imporcance des

fooélions auxquelles elle

ferr,

&

l'ucilité ou

la nél·ellicé . de fon excrécion.

Voyez

tiiii

cu dijpren; articlu .

La feconde

el

alfe

renferme ces

m~

mes excrécions lorfqu' elles paroif.

fenr ou font augmcntEes dans le. tours de

quelqu~

1!1~1~.

.