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SUP
8°. Prédpiter les coopables do haut d'un rocher.
O n en a quelques eKemples parmi )es (iébreux.
.'\.m3fi
!S,
roi de J oda,
fit
fa u
ter
a
has d' UII rocher
dix milie
idumé~ns
qu'il avoir eris
a
la gqerre '
! [.
Paralip.
XX'P.
12 .
Les
J.
uifs de Nazareth voulúrent
préciJ.>iter J ef'!s-Chrifl . u haut de leur montagnc: .
S.
Jacques le ¡ufle fut
¡c~té
e n has de l'endroit le
plus élevé d!! temple dans la vallée qui étoic au pié .
9°,
Le
pr~i piter
cjans une tour remplie de
c~n
dre ou de pouffiere pour les étouffer . C' écoic un
(upp/ice
plus en
uf.gechez lt:s Ft!rfes
&
les· autres
peuples voífins des fiébreux, que chez les
H~breux
m~mes,
oü l'qn n'en fÍ te
~ucun
cxemple particulier
a
1~
nation.
Jo!'. Ecrafer fous les épines fous des traineaux
ou fous les piés des éléphans r'onc
d~s
fl¡pplf.·u
in–
eonnus aux peuples
d'o~cidept , mai~
dont on trouve
quelques exemples ddns l'Ecriture .
ll
efl dit dans les
J'!grs,
c. piij.
1J.
16,
que Ciédeon étant de retour
cje la pourli1i te des
f\4Jdi~ni tes,
écrafa fous les épi–
nes
&
les ronces cju
uéf~rt
les principaux de la vil–
le de Socoth qui lui avoienc infulté. JI ll)it •pparem–
ment du gros bois ou de groffes
pi~rres
fur les épi–
nes qui cquvfoien¡ ces malheureu x , afin de les écra–
fer
&
dg les fair.e mourir, C'efl ai nf¡ a-peu-pres qu'
en ufoien¡
1!!~
Romains eovers ceux qu' ils faiioie·nc
mou r ir fQqs la
cl~i~:
.fitá
crate nefar.e;
o~ mettoi~
le
p at¡ent
fq~s
une da1e
q~'on
chargeoir de.
gro~
es
p1er~
res . Dav1cj lit enc¡:¡re louffrir un
ji1pp/¡ce
plus
cru~l
aux ¡\mmoni¡es pris en guerre;
cú
il les co upa
ave~
des fcics ; i) pt pa!fer [ur eux ejes chariots armés de
fer
1
les lit couper en pieces
~ v~c
des
cour~aux , ~
le~
lit jetter dans les
four~eaq~
pu
l'on cuit les
bri~
que•!.ainfi qu'il efl
r~pporté.dans .1~
l/. IÍ"J. des .f?.ois,
c.
XIJ .
11.
3
r.
ma1~
par les lcies 11 (aur
~n t~ndre
les
r onleaux de bois armés de pqintf!S de fe r. done noqs
avons parlé
ci-d~ Ous.
Les chariots éroient des m
a~
chines propres
¡¡
bl·ifer
le~
aerbes.
&
a
en
faire for:–
tir le grain, il y en avoit
~e
plufieurs lor res
1
ma1~
rous étqjen¡ armés
d~
pierre ou de fer.
· EJ]~n
il les
fig
pa!f~r
par eles
GQq tea~x
ele fer
&
par un lieu ou
l'on cuit la br·que, fo it q u'o n ·entende ces de rniers
mots d'un fo ur
a
bri..¡ue
Oll
du Jie·u. OU J'on tlroie la
rerre des tu1hers ou
Of1
écrafa
<;es
mal\wureu ~
;j up–
fJIÍ.:eS¡
hornhles, n1a is colérés
p~rm i
ces peu pl¡;s qui
[e
ll~rme troient
eje
meme
~
mort
~out
ce qq\
étoi~
pri~ ~n
gu,erre
.
{-e~
n111/a capto
par~it,
aut f 11!nam impedit .
/ienec.
?colomé<: Philopator voulur faire
écraf~r
les, J uifs
lous les piés de fes
~(\1-pbans;
o.n dit que
c'éto.i~
chez
les
Car~haginois
1(\ peine qu'on. inll_igeoit
q~!qu~fois
:lllx
delcn~urs.
·
1 1 ~. · A:rr:tch~r l e~
yeux
&
fa ir-e:; perdre la vue \ c'é,
roit des
jitpplices
peu communs,
&
donr
1'
on n'a
d es exemples que
da.PS.la perfonqc; \fe
~Jmfon
&
de
N Jhnchodonofor.
12'?.
Le
.fitpp/ice
dq
chey~ l et
confi flqit
a
étendre
violemmem le cou pable Il¡r l!'\e
~fpece
de t>anc avec
de~
cordes
&
des pou lies,
&
la o n le to ux menroit
de
di
verles maniere!;.
Voyez
CHEVALET .
H
0
·
Coupc::r les
ch~ veux
des
conJÍ~.bl es
l
paroi t
~tre
un
ji1ppltce
PI
liS
ignominieux que douloU:reux;
cependant.
011
croi.t que l'o.n joigqoit la douleor
a
la,
hon~e,
qu on ne (e contentoi t pas
de
cquper
&,
q~
rafer les chevcu:><;, ma is 9u'on les arracho,it ave<: vio–
lence, comme on pll\me un o.ifea11 vivant: e' e{l la
p rÓpre figni lica tion de
l\hébr~u
&
du grec qui fe: lit
dQI!S Néhémie, qui dit qu' il repri¡ !es. juifs qui avoient
épo\\fé des femmes érrangeres. •. qu'il en battir. que!.,
ques· u ~s
&
leu r arracha les cheveux,
decal.ca"Jtt eqr,
en grec,
'.JA-a.J~,•~•
•"'"'•' .
Quelquefois on
JettOi t
de
la cendre ch.aude fur la peau d.b,nt qn avoit
~rraché
le poi!,
a.
fin de rendre la dou leu r plus. a.igue
&
plus
vive . C'efl ainfi q\I.'On en ufoic
il
Athenes envers les
adulteres, comme
le
remarque le fchoJ,afle d'Ariflo–
phao~,
&
c'efl
enco~e ~infi·
c¡u'en ufe nt
le~
r:1uv.ages
d
'Amériq.qequi , lorlqu' tls br(\Jenr leurs pnfo.n.n1ers,
lcur arrachen.t la. pea u
de
la tete,
&
leur répandent
cnfuite de
1~
cencl,re cbaude fur le cri ne fa ng lant
&
dépouillé .
Ce
fopplice
étoit ¡;on1mun en .Perle .
A,rtaxerx~~
y
ap¡wrra
que lques changefl\ens; 11 ordonna
q1~'·au
lteu
d'arracher les cheveUX
a
Cel/.X
de fes (atrapes OU
gé–
~~~<l_UX
qui avoient commis. quelc¡uc faute ,_ on l es.
SUP
F3
obligeroit
a
quirrer la
ti
are . L'empereur D omitien
rit r! fe r les cheveux
&
la barb e au philo[ophe Apol–
lonius. En F rance on coupe les cheveux aux for–
ciers . On a fouvenc fai t fouffrir ce tte peine aux mar–
tyrs de la
r~li~iop
chrétieone . Les J¡:¡ifs,
dan~
le li–
vre
im pie qu'J!s ont compolé de la vie de J efus–
Ghrifl fous le no
m
de
Tolu/o¡
] ifrt ,
difent que leurs
ancEtres lui .firen t copper les
cn.,veux ,
&
luí firenc
enfu ice frot;er la téte d' une liqueu r quj
emp~cha
les
c~eveux
de croltre ,
6(.
qui le réndit chauve pour tome
fa vie. Mais il y a
bi~Q
d'autr!!S calomnies
&
<l'au–
tr~s
imperti nences daos cer ouvrage . Calmer,
TJifl.
.de la Bibl. tom.
1!1.
pag.
~99·
f7
foi"J.
&
diJftrt.
jit~·
les jupplices du Hébrmx
.
·
SUf' PLI C!ER'
V.
aa.
(
Gt·pm. )
exrku ter la fen–
tence de mort pronon>ée contre ·un crimine! .
SUPP j.JQlJE , f.
f,
(
Qram. ] urijprud.
J
efi uo
aé{e c¡_ui contieot q uelque f4pplication ou réqu ifi tion
fai¡e a t¡n fupérieu r, co mme la (upplique que fai t a
u
pape celui qui
requier~ d~
lui
1~
provifion cl'un bé–
nélice: cen e fupplique commence en ces termes:
bu¡tiffime ¡attr (11ppticat humiliter fim.'litati "Jejfr4
(ie1Jotus i!{uu orator N .. . , &c.
C'ell au bls de cette
fopptiqlle
que le pape o u le préfet met la fig na ture
qui ti ent lieu de provilion.
Voyez
PllovJS!ON,
fi¡.
GNA TVRE.
·on appelle aq ffi
fi¡pplique
la réqui(ition qu' un gra–
dué fait au reé}eur ··pour avoir f.1 nomi nation,
a
l'ef–
fet d'obtenir un
béné~ce
en ver¡u <!es fes grades.
Vqyez
GRADUÉS .
· Enfin l'on appelle encore
(uppfique
la
(lémar~ne
gue fait un candidat qui fupp1ie rlans qnelq11e facul –
té, pour
y
fubir un
e~a m en
o u autre aae.
Vqyez;
BACCAL~V R É A,
T ,
ExA M~N , LIC EN ;;~,
THI!SI!;, U
NI -
VER
SHÉ . (
A )
\
·
SUPPO ~l',
f.
m.
(
Gram. )
il fe dit
~n
général
de cou t ce qui íoutient
q ~elqu'•q n
ou quelqÚt; chofe :
él
tez cene piece,
&
le r e!le s'écroulera fau¡e
d~
jilp–
port
.
J lai perdu :non
ji1pport
eq le
perd~n t .
·
S vPPO ~ TS ,
(
Hijf. >Jat. Bot
)
lesfitppoi'II
fo.m ccr–
taines parp.:s des
pi ~J]tes
qui fpu tiennen t
&
q~i
M–
fen dent les au¡res : Q'l en com)'1te de dix
~fp~ces.
¡
0 .
Le péduncule qui fouti ent
&
porte (a
ll~~r
&
le fruit .
2° .
L~
ha m
pe
,j{:apus,
qui efl uniquernent qeflinée
a ROrter la
fru~:ficarron'
ell e (lai¡
imm~diatement
de
la
r.~cine
&
pas du rronc .
3'!. Le pétio le qui !outient les f<¡u ill es, commc; le
péduncule foorien t la fruél ilicarioq ..
4" ·
La vri lle,
fÍrrbti< ,
qu i efl une
efl!ec¡¡
de lien
par Jeque! une
'pla nt~
s'lttache
a
un autre c<>rps . .
· 1°.
La feui lle lloraJe.,
~raOett,
qui e!l une fÍpece
de feui ll e fing uliere ; el le le crouve pres de la lleur ,
&
ne paroit qu.'ayec elle. .
"
'
6°.
La
fli p~ le
qui forme le bourgeon
&
fe trouve
aux intertions .
7fl.
Vaiguillon '· qui efl une polote fragi le; elle
rient
e¡
peu
~ 1 ~
pla_nte '· qu'on l'en. déta.ch.e aiféJUenc
fa.n• rien déch.ifer ,
SQ.
L'épine qui efl
tres-adh.ér~ote
a.
la plan te .
9°.
La
~!ande
qui fert
a
la íécrétion des h\lmeurs.
ro
0 .
L'ecaille qui fe cruuve d'ordinairt; <;t-ans les
chato.nsa la b1le ·du calice de quelques lleurs' ou
[ous
le~
f1e urs.
Flor . Parí(. ¡u;odrom. pag.
~·
&·
6.
Su.PPOR T- ,
en A rchiteflure ,
un poteau ou une ·mu–
ra ille de brique ajul\ée entre les deux
bou~~
d'une
piece de bois pou.r' empc!cJoer. que tou t fo o Jl.Oids ne
po,rte fur les extrémités feulement .
Voyez. '.l' ORTEit.
Sur PoR
T ,
quti~·
d ·A.rquebu(ier;
e'
etr
1,1n
billor de
bois ro,nd,, lourd
&
un peu épais , qui eCl furmoncé
par le
mili~u.
d'uq p.etit pi lier de bois de la g ro!feur
d'un po.uce,
&,
long de fix,
&,
e!l tr.a,v.erfé d'un pe-tit
morce,tu de bois. pla t en foro1e de
cro.ix,
&
fert aux
arquebu fi ers po,u r fo.urenir le bout d'un c·a,ión de fu–
úl, quand l'autre bout efl arrc! ré dans I.'ét-au.
Su PPORT,
e>(
eerme. de Bou(o11nier ,
efl une croiK
a trois br-as. La
bra11.cl\e tran
(verliJ.Ieau. milteu efl:
percée d'u.n demi-trou
f~rva nt
a app,uyer l'ouvrage '
celle du
IJI.ili~u
efl
ga~ni~
de d·eux. p.oinces, l.'9ne plus
haute
a
vis écrou, pour fer re( Je
fiiPf;'Ort
COntre Ja
poup.ée,
&
l'autre plus petit
~plus
b:1s, entra oc daos
111,
po.upt!e
po.url'y fixer: cet infl:rument lert .'
reo~
fer les bourrelets de lu.flre. frryez, BouRRELETS
DE
LUSTRE.
SuPPOR
T ,
dans la pt;f!.tÍqllt· de
1'
Jmpt·i11~erit ;
eft
une regletee de bois ,
pl.usou moins forre que l'on
calle
a
l'endroit de la frifquette qui portt; for 4" vuj•
de dans la forme •. pour [outenil' la pre!lion
d~
la. pla-
tm~
..