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1

S{JJ?

par

quclqu~

endroit la fupprefllon

~

l'cfpece ,des

mors !u¡1primés .

Ici, c'etl: un eas qui etl: elfenriellemenr detl:iné

il

caraélérifer ou le complémenr limole d'une prépoli–

tion, ou le complcméur objeétif. d'un verbe, ou l_e

complémenr dérerminarif d'un

~om appe)l~rif;

&

quo~que

·la

prépofirion le verbe, ou le norn appellauf

ne foienr pas expri més, ils (c¡nr indiqués par ce cas

1

&

enrieremenr

dé~erminés

par l'eofemble de la phra–

fe :

q11em Minerpa

o~neJ

artu ,tlor.uit,

fuppl. '

arl

omnu artu; nejiiS Mmervan;,

lu¡¡pl.

tloeeat; tfrl

Jrfl–

nervte

,

fuppl.

,erles.

La,

c'etl: un inor coojonéHf qui Cuppofe

pn

aoté–

céelent, Jeq ue! .etl: ful!ir:1mmeor iod1qué par

la

n~ru­

re merne du m-:>r conj

n~l1f

&

par les .circc¡ntl:ances

de la phrafe¡ fouvenr cer ancécédent,

qua~d

il etl:

.fi

1

pp!M,

(e trouve

lui-m~m7

d1!1S )'un

de~

cas _que

l'on viene de marquer,

&

1l ex1ge o u un

nQm

ap–

p ellarif, ou

u

0

verbe,

011

ur¡e prépufiriQn ;

q1fa11ri9

veniest

fuppl. '

die m!hi ill11rl tel1fpru_.

.

ou

qruró if–

lfld tempr1¡; q11o vmfu

r

fuppl.

d1e mdn qu ·qlldlro 11-

/um toeMll ¡

&c.

Voyez

~ELATIF ,

INTERII.OO•

TI F .

A1lleurs une fi'm ple inverlioo qui

<Jé'ro<ie a 'I

J éonf–

truaion onJinaire, deviene le fi,.ne ufuel d'une el–

lipfe donr le

/t1pplqmc1/t

etl: indiqué par le feos :

-Jim.

tiras tllf

e'

ell-a-di re,

tlh-moi

fi

tu vimdrtu ; du(Jio1u–

''""'' /

aebeter ,

c'efl~a-dire;

tj;IOique' notlf dr!{(ions /'a–

cbettr, ;

'1''"

ne

l'ai -je vu!

c'etl:-a-dire ,

je jilis

¡.r,·b#

de

e~ t¡lf~

je

11~

l'ai pas

'""·

&c.

P~ rrour

enfin ceux qui ,enrendel)t la laogue, recon–

noi!fenr

a

quelque marque

inf~ill•ble

ce qu'il peur y

avo1r :le fupprimé dans

la

contl:ru~ioo

analyriq •1e,

&

C~

qu'il COI)Vient

·~eji¡pp/fer

pour

~~~ réta~Jir

)'11,1;

té_~ri ré.

'

- L'Jrt' de

ji¡pplhr

fe réduit en général

a

,feux poirm

capi1aux, que Sa nltius exprime oinfi

( Minerv.

JI/.

ij.) egq ilfa tant11m

fuppleO'h

pr.eeipio,

·

't'"

vme–

randu ilfa

fup levir

antiq11itas, a11t ea

jllle

quib11s

g1·amma!iea ratio em{lt¡re 11un poteP.

L1

¡>re nit:re re–

gl e 1fe ne

(i1ppléer

que d'apre< les anciens,

qu3n~

le

aQ.ciens fourrullenr des

phr:~fes

plcioes qui onr

0 \1

le

mCme

f'ens, ou un

feo~ an~logue

a

celqi door il

s'agi r; cene preiT)iere regle , di¡-je, etl:

fondé~.

évi–

demment fur ce qu'il

f~4t

aoprendre

a

parler un_e

Jan rue comme on la

p:~rle,

&

que cela ne peur le

f ai?e que par l'imir:triOI) de ceux qui fonr · reconnus

pour l'4voir le m1eux parlée.

M ais cr¡mme il y

a

quantiré cf'ellipfes rellemenr au–

to•·dee< daos

rour~s

les circnntl:ances

1

qu'il n'etl: pas

p ofli le d'en jnflifier

le<_{t1pplhnms

par des excmples

oil

ils ne foienr pas fuopnmé•¡

11

faur bien fe con–

t emer alors de ceux qui .fonr indiqués par la logique

gra'llnprkal ~ ,

en fe rap roch1nr

el'aill~.urs ,'

)e plus

qu'il etl:

poffjblc, de

l'analo~ie

&

eles ufages de la

lan~ue

donr il efl queflion : c'etl: ,le feos de la fecon–

d e regle' qui amorife

a

jufle riere le!

fi•pplémens'

fin~

qt~i!nls

grammatica ratio eon{lare non potefl.

'

O

o

obj~''le

que ces 'add•roons

fJitC> au rerre par

forme

ele

jitppléme~~t, ~e

fervenr qu'ii ery énerver le

í\yle par ·ue< p1r¡¡les fu erflues

&

Je<'circon l ocurion~

ino4i~s

&

farigautes,

verbi

laf[at oner01Jtib11s aures :

ce qui efl

expreflém~nr

défendu par tl<?race,

&

p~r

le

íln¡ple bon feos, qui etl de

roure~

les laogues: que

d'ailleurs , fi aq cléfaur

d~s

exemj>tes

&

de l'antoriré,

l'on fe perme.t de fa

ir~

clépendre l'arr ·

desji•fJpUmms

des' yues de la contl:ruóliou analyriqne , relle qu'on

l'a monrrée

dam

les d•fférem articles de

~er

ouvrage

quj onr pu en ¡:lonner ' ocqtion; il !rriyera fouvent

d'ajourer le

barbarifnJ~

a

la

bmol o~ie:

ce

qui etl:

M–

t ouire plurllr qu'approfondir l'efpm de la laugue .

J'ai déja 'rérondu ailleurs (

VOYf Z

S

u n¡

INCT!f.

a

fa

fin .

J,

que le dá,iger d'.Snerver le flyl e

les

jup–

p.té

'"""f

etl: abfolumem cbimérique, puifqu'ou ne les

don

oe pas comme de

locurion! ufitt'es, mais au con–

traíre comme des

locu~ions

évitées par les bons écri–

vains, lefquelles cependanr doivenr erre envifagées

comnie des t!évoleppemens analyriques de la phra fe

u fu elle. Ce n'etl:

er\

efler qu'au

m

oyen de

ces Ji•ppU–

mms,

qne

1 ~<

propofirions ellinrique; fonr inrdllgi–

bl es ; non qu 'il ioir nécellJ ire de les exprimer

qu~nd

on parle , paree qu'al prs il n'r auroir plus' d'ellij>fe

J)i Je propriéré dans le langage;

' mai~

il etl: iodifpen–

fabl e de les rcconnoirre

&

de les

aflig~er,

quand on

érudje une langue érr9

0

gere, paree qu'il etl: impofli–

bl e d'en concevoir le fens enricr

&

d'en faiúr roure

l'énergie, fi l'on ne

va

jufqu·~

en appro(ondir la rai–

fon grarilmaricale .

11

eflmieux ,

a

la vériré,

de

puifer,

9uand on le peut,

ce'f"f/IÜ111611s

analycique¡

dans

les

SUP

'

'

meilleures fources '

p~rce

que .c'etl: fe perfetliom¡er

d'auranr dans la

~ratique

c;lu .bon ufl¡;e ; ·m.1is quand

.ce fecovrs v1enr

~

manc¡uer, ti faut

har~imenr

le rerv–

placer comme <;Jn peur, c¡uoiqu 1il .faille r

0

ujours f,,¡_

vr;

l'lln~logie

générale: c;la9s 'ce _cas, plus

les

fop–

J'lmuns

parQ•Ifent

tac~es,

hombles, · baro1res, "plus

oo vo,it

Ja

r_:¡ifon qui

en~

.an1e11é )a

Í\lp~reflion, m~l­

gré

1

e~chamement

d.es

u;lées

gram~aric~les ,

do1¡t

l'ell!premre fubfi tl:e ro

u¡ou

rs, lors

rn~n¡e

c¡u1il efl rom–

pu p3r l'ellipfe . J\ihis al)fli plus

Q<~

etl: C()l¡yaincu de

la réaliré de l'ellipl'e ,

p~r

la narure des relarions dont

les l)goes fubG.flenr encqre l;Jans les mc;m

qu~

é:onfer–

ve la phr!fe uluelle,

plu~

on diJit

~vouer

la l)écelliré

du

hPPiément

pour approfo•¡dir le fens <)e la phrafe

elliptique ,'qul ne peut ;amais

~rre

que le réf'ultar de

la liai!on gran¡maricale ele rous les mors 9ui concou-

rent

il

exprimer.

(B. E. R. M .)

'

Su?PLÉMENT

d'tm are,

'en rcrmes de

Géom~rrie

011

eje Tr'¡gon'ornétrie, etl: le 'Qombre <,le degrés qui man–

'quenr

a

un JITC po1,1r faire le demi-cercll! enrier, ou

18c¡

degré$, ainfi que

tomptément

·

efl ce qui ma

0

que

a

un are pour faire pn 'quarr de cercle .

Voyez

CoM-

PLÍ'MENJ' ,

.

.

,

' Ai'nti le

fopplément

d'un are ou angle de

30

de–

~rés

etl:

l )o

degrét,

&

Jon complémenrefl 6o dégrés.

(E l

.

'

, ·•

, . ,

· Surp LÉMENT , '"

matitre tlt Litt¿rat11re,

fe dit d'u–

ne addirion faite pour f'uppléer

a

ce qui manquoit

a

un livre .

Voytz

APPENDIX

&

PA llE RGON:·

Frensh~ml'us

a c'ompo(é d1vers

(i1ppümms

pour ré–

ubli~

les livres de

plufiéur~ ~ureurs

e!.: l'andquité, dont

on avoir perdu eje$

fr~gmens.

Les

F,ran~ois

fe [ervenr aufli du ll)Ot

fopplfment,

puur ex primer une efpece de raxe, ou d'arnere. pa–

yement que l'on exige des prqprié¡aires

f¡¡

pvllelfeurs

de tcrres

&

de

ch~rges,

·rous prérexre qu'elles ont éré

vendues el'abord

~u-ciefli

U! de leu r

jutl:e valeur:

c'efl ce qu'on ·appelle

fopptément de finaneu.

'

Su PP L~ME~T,

art tlt ,

c'eij l'arc ¡>a rcouru par le ré–

gulijreu r, apres !'are de levée, daos que)que échap–

pemenr

~ue

ce foir : ainG le recul dans !'un

&

le re–

poi dans l'aurre, fo,¡ r l'objet de !'are de

foppJément .

Cer are varie d'éten4ue par le plus ou le moins de

force morrice; mais il ne varíe poinr. ou rres -peu'

dans le rems employé

a

le parcourir: a

u

'bu que !'are

de levée, qui peur érre appellé

are cotJftant,

ne varie

poinr

d'érend~¡e

par le plus ou le moms de la

force

morrice, ma is bien dans le tems employé

a

le parcou-

' rir.

Vuytz

A

RC

de ft v¿e.

·

Su rPLÉ.•IENT,

(.

111. (

tti'IIU de Financn .)

ce mot fe

dir d'unc taxe ou aug-menrarion qu'on fait

pay~r

aux

acquéreurs des elom:J!nes du roi qu'on

croi~

aliénés

au-de{]ous de Jeur ¡u(le valeur, Oll

a

des officiers

pourvus de

char~es

dqnr le prix paroir trop médJo–

cr~;

ce qui

n'~rrive

g uere dans le dernier cas, que

pour des offices

d~

nouvelle créarion.

Diflio'!. de Fi–

llatzecs. ( {).

1. }

SUPPL!Ai\l·r, f. m.

( Gram. )

en

~énéral

celui qui

fup1>lie. VoyezSuPPLtiR, SuPPLtQU!,

&

SurrLtCA·

110N .

Su PPLIANr,

(

Antiq.

grec.

&

rom.)

c'éroir la cou–

rume des

jilpplian,·

eh~~

les G recs

&

les R omains ,

lorfqu'ils defiroienr de faire plus d'imprellion fur ceux

donr ils vouloient obrenir quelque grace; ele s'appro–

cher du foyer con faeré aux die

u~ ~ares,

fous la pro–

teélion defquels éroient la maifon

&

ceux qui l'habi–

ro•cnr. C'etl: ainli qu'Hnmere nous repréfenre Ulylle

dans la maifon d'Alcino!is, done il yenoir implorer le

fecours;

il

alla s'a fleoir au foyer pres

d~s

cendres;

mais Alcinoüs !'en retira , pour Je faire alleoir fur un

tróne

mag~ifique.

Thucydide dir la

m~me

chofe de Thémitl:ocle lorf–

qu'i l vil)t chez Admere , ou ne l'ayaoc poinr trouvé,

il

fe jerra aux piés de la femme de ce prinee, qui

lui confeil!a de prendre fon fils enrre {e¡ bras,

&

d'arrendre Admere aux piés du foyer .

L'

hitl:orit>o

ajoure que c'étoir la mlniere de fupplier fa plus ef–

ficace. ·

C'etl: encore daos le meme érat que Plutarque met

C oriolan, lorfqu'il arriva chez le prince des Volf–

ques; il enrce, dir-il, d4111 la maifon de Tullus ;

&

aufli-t6t il s'a pproche clu foyer,

m)

il

fe tinr dans

un grJnd fil ence; cJr le-lilence

&

l'air

affli~é .

écoient

encore des' marques alfeélées par les

foppiia1U'

pour

émouvoir la compallion. (

n.

J .

)

SIJPPLICATION,

f.

f. (

Gra111.

J

l'aélion de fup–

pl ier .

Voyez

SuPPLIER

&

SUPPLIQ..U! .

~UIP~ICAliOII,

(

~nti¡u.

rq11111.)

lei

fopplieation~

'

~he~