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S ·U. P

tif,

a le feos

jiJperlatif,

lq.

I.'Pmparaifon y

~ft

cou–

jours

r~ndue

fen fi ble

p~r

quelque :lljtre mot qu e

e~~

adjetlif,

&

c'eft

co.mmun~ment

par une

prépof)~ion:

ant• alior

pul~·!,e~l'/fll'l"

om11u (

tres-beau au deflus de

tous les autres, e'eft.:\-dire

1• plus bef1tJ tfe tou¡;

&

alin qu'on

n~

penfe pas que

u pll¡s heau r{c

(QUS

n'ell

que

le

.mqi•l-1'

lqí4!'

l:ameur ne. 'dit pas

fimpfeine~~.

ante allor

P"l~ber,

m11s

p11kber.l'lffltU,

tre~·beau,

réel- ·

lement heaU);

de

meme,

fi¡mo/ffsima

S1JPeR

Cdlfer4.f

c(Zqa;

1r;TE!l

omner mnximtJs;

EX

onmibru dgflifjimus.

Quelquefois aulli l'idée de la comp•raifon f!ll ' fimple–

mer¡t indiquée p:1r

le génitif qul

e~

une

par~if!

du

fecrond terme de la comparaifon; mals il n'eÓ

elt

pas

mllios néceflaire ele retrouver, pár l'anll yfe, la pré–

po!it'ion qui feule expri me

1 ~·

comparaifor¡:

dan~

ce

cas il faut [oppléer aulli le GQOlplément de la prépo–

licion. qui ell lt! nom fu r

le~uel

rombe

1¡:

géf!itif ¡:x-

primé .

'

·

[1

réfu lte de-lil qu'i l fªt¡t

fup;>l~er

l'une des prépo:

fitions ufitées

da~s ~ ~~ e~emples

que l'on yient

~~

voir,

&

fui donncr 'pqft( complément

jr¡ur1édiat

1!11

nom appellat[f, qqnr le géninf exprir¡¡é daos !e

ce~te

puilfe

~ere

le

gomJ.Il~

ment dét~rmif!arif;

&

con1me

le fens préfen¡

e ~ou¡ou

rs

dans

e~

qs l'idée d'une fu–

périoriré univerf'eqe

¡

Je

no

m

appellatif le plus naturel

me

f,

emble

~ere

celui qu i énoncera la toraliré, cam–

me

U

(ÚV.JI(

P.'

rurba ,

llllllUi'llf

i11fe{fY,

&c. de

meme

que p

our 1

:1

phrale

frall~

oi fe

j'at prouvé qt¡'il fa llqi t

fup pléer

In (otnlité

?Y1.nr

. la prépofition

1~·

.

Ain{j

dear11111 olltr

quífh

mur babebatur octlmn

,

ne

peut paS'

~ére'

mieux inrér¡preré 'qu'en difanr:

ca:llll/1

hall!:bf1tll}'

(de~~~ )

nlltiquifimms,

(

Ol!te t!l/l'(erjpm

tllr~

pqfl{

(leoriÍI!J !

ou

,jitper rmrverfom tr¡rbam) 4eortiTI!

,

oq

(

i11ter

wuver,(am

turbam ) dear/11/f;

ou

enfin (

t.f

i11teu~o

numero )·deortJm.

St

M.

e!

u'

M

trfais s'efl trom–

p é,"t-e

~'•ll

q•!'eti

omer~an~

d<.Uf,

§t.'t•qdjeé!if

/t;tegro,

q ui eft

néce[~tre

pour

m~tquer ~~ !~pénonp!-

unt ver–

ielle, o u le fcns-

fi¡perlatij .

. JI

en efl' de

m~m e

de la pnrafe

fra n~oife

de

M.

de

'Wailly,

' te

fuxembourg n'e.f{ pas la 1i10inr be/le def

pr~menadÚ

f.•

Parir,

lelon

l'~f1al'yfe

que ¡'ai inJiquée

plu~ h~!!';

&

c¡ui

fe rJpproche

~eaucoup

de cell.e

qu'exi~!' 1~

géme de la lang!Je latll.e , elle fe r.é<ll!•t

a

cel!e ci:

le L tJ.Xcmbourg n'

df

pa< In

(

prqmen~~e)

moÍI•l be/le

(que les aut

'e<

;>romenades de !a totalt–

té ¡

ifes promelif!dts 4e

f!,,,.j¡,

Si ce

gr~m.n:t.airien

trou–

voi t daos

m~>

lnpolén

tells tro¡:¡ d

e prolllctté ou trop

Pi ll

d' harmooie , ¡e le ·

priemis.de

revoir plu5 haut oe

qu~

j'ai déjii répood\1

:\ ."!le pa

reillc

obje4li~n

; &

i'·

¡oucc ici que cen e pro!t:mé a[lalynque. ne pott .err.e

¡:undamnée,

qu'~u~anr ~uc

llpn détrUJrot t

le~

prtnc.t–

p es raifom1és !'lli en lont le f<Jndement,

&

que ¡e

e ro í• éo1hlts folidemenr . ( E .

R M. B )

S'JBE~P.ATI

ENT , ad .

(

Aritbnret.

&

G}_om.)

forre

de 'ra •>llvrt . On dit que dcux nqmbres o u ileux lig ncs

fontji!perpntimtu

,lorfqulune des deux cqnrient f'au–

rre u'n cerram nombrt! de

~

is

avec un rene, & que

ce rc'tle efl une

de

fes aliq uores.

·

SUPEHPOSIT!Oi"!

1

f.

f. (

Géonr.

J

maniere de úé–

mci,;trer qoi 'confifte

a

~ppl iquer

une

figiJre

fur une

aucre.

Voyez

rur cela

l'article

GÉot,~(¡TI\!E

.

.. SUPERPURGATIQ¡

,

·LA,

f.

f.

/ Médec.)eflunt¡

p úrgation excellive 6i 'rrqp

yloleot~.

Voyez

PuRGA–

TIO"' ,

Elle arrive

a

1~

fui¡e d'un, r.urganf crop vro–

Jenr,

QU

ponné

a

rrop grande <lofe .

Un hP.{llme qui avoi r pris inrérieurement de la

p oiidre

'di!

diac~rd1a mc ,

alta a la

f<;lle i,l!fqu'a

ce.nt

foi ; ,

&

fue g uén de certe

ft~perpurglltron

par un

boutl–

lon J e chapon, dans leqqet· on avoit

m~lá

une once

de fu ere r¡¡'fa t, cinq g rains de laud!num

&

un j;!Une

d'ceuf.

lieu de laudanun1 en emplo,ie quelquefoi¡

la

rhériaqn e nouvelle de Venlfe,

a

'Ja dofl! q'4n g ros

&

rlemi .

Burnet .

S U P~ RS ~J)f:.[~,

v. n.

(~r.(lmm.

&

Jurijp .)

dQiarin

fi¡perfid.ere·¡

ri

'ni ~e ~n

rerme de pratique, (úrfeoir la

e ·, >WtUdtJ()n de q11elque aéle ou pro,cédure .

f~¡ez

S u ., sFANCE

(/{'

!)UPERYflT~EU.)\ ,

(

P,b{lojópbi( ,

J

c'ell celqi

q~i

fe fait u11e idée plus olt mq111s

elfrayat,lt~

de la dlvr-

niré

&

du culee reltg ieux .

.

.

.

La crain1e conrinuelle qUJ

a~•ro•t

ce malhcureux

fur

la

rete 'ill!q';lel étoit

fu f'pe~aue

u,ne pierre éf\or-,

me, ne.rend;oit pas fon étar

p~u.• m~e ,

qll,e l'ell quel–

quefois

la

fi.tu.arion

dujirper/lrtw1x.

Le fommeil peut

délivrer un efclave de ' la

v~e

rmportune d'un ma\tre

q u'i l

dét.e~e ;

&

lui fairc

oubl ier. l~

poids de fes cliai–

nes; ma

t.~

le fomm,ei l du

filperj/ ;treux

ell

c~Hn~uné­

m~~t

agité par des vilions etfrayantes . ll crarnt 1Etrc

SUP

J:¡ienfaifant ,

&

regarde \'Omme

t~rannique

fon em–

pir~.paternel

.

[nconfo lable d:ws

1

advcr(¡té, il fe ju–

ae

digr¡e des

n¡~ux

qu'il foulfre, & ne fui e que <le

fa u!fes démarches pour en adoucir le fardcaq ,

ll

ne

¡:roi! jamais

avoir

rempli fes de..,oirs, pare\! q4' il

n'¡!n COI]noit ni l'écend4e, ni

les

borne•.

JI

s'att'~che

fu r-rout aux fqrmalirés , c¡u'il

r~gar<l ~

cotl)n¡e des

c~q[es ~!fentielles .

Telle efl la lqurce

d~s

n)ir¡utics

I')UÍ font

Íl

e~~

res aux ames foiQies

~

a

u•

ig no•·ans.

A uffi

voit-011 que les perfonnes de peu de génie,

c~l­

les qui ont été' mal élevées, celles qni onr paflé le4r

¡eur¡i!lfe daos

le vic.e.

ll¡.

le

libertinage '· deyieanent

03turell ementji1per/lrtr6IJ(es .

l:n général ,t i n'y a point

d'ablurdiré

ti

g rollicre, ni de

co~traditlion

fj

pa tr.a~

ble , qu e les grands , le petit peuple, les foldats, les

yieillcs femmes

&

la plu part des joueurs , ne fe por–

ten~

ii

croire fpr les caufes in vifibles, la religiqn, la

~ivinacion ,

les fonges,

.&

ro

utes les prntiqucs

le~

plps

yaines

&

les P.lus ridicJJles .

(D .

J.

)

SUPERST¡

fiON ,

(

/11ftt~Pk'Yf.

&

Rbil~f)

tout

exccs de la relig irm t!n $énéra l , luivam l'a ncier¡

¡no~

du

paganif~¡e:

il faur erre p;eux'

&

re bien gardef

!1~ ~omber

¡lans la

júperflltior¡

.

·

R eiigen.ttm effi opol'(et, religioftrm 11e{as .

A~t ;

Úell.

/. IV. c. ix ,

En

elf~t ,

la

{t1perflitio11

eft un c ul ee de religion ,

fa

u~,

mal <!irigé , plein Je vaines ter.reurs, comraire

a

1~

ra!fon

&

aux

f~ines idé~~

qu'o¡¡ doit avoir de

l •~r~e

lupreme .

Qu

fi vnus l'aimez mieux ,

1~

.fi'Per–

,ftrtroll

ell eette el pece

d'enchanrer!]~m

ou

de

pouvoir

nug•que

1

que la crainte exeree fur notre ame;

filie

malheureufe de l'imaginarion, elle emp loie pour l'l

fr~pper,

les fpetlres, les fonges

&

l~s

vifion ;

e•

e~

~!(e, ~it

Bacon ,

ljllÍ

a

forgé ces idoles du vulgaire,

les· génies invill

bl es , les jo

urs d!! bonheur ou de mal–

heu r , les tra its

i.nvincibl.es

de l'amour

&

~e

la haine .

Elle accable l'

efpnr, prme

rpalement da n

la maladie

o u úans l'adverfiré; ell e change la bonne di(cipline,

&

les coutumes vénérables en momeries

&

llfl céré–

monies fuperficielles . Des qu'elle a jetté de profon–

cles r:1cine.s. dan qu elque religion que ce foit,

bo~pe

, ou mauvade , elle efl

c~ nable

d'ére111dre les lunu(!res

narur~ll¡:s,

&

de ¡roubler les tétes

l e~

plus lames.

Ep~n,

f'ellle plus rerr.ible Aé.1u de

l'humanit~ .

L'a –

¡~édi11e m~n1e

(

c'e(J cquc dire

J.

ne

d~cruit

poim ce–

pomf:tnt les

fenrimen~

narurcls , na porte aucune ac–

tein te

~ 11x

lois, ni

:HIX

ma::urs <111

peuple; n]ois l:t

¡,,pcrjlrtiOn

ell un cyran defpocique c¡ui fa ir tour ceder

i\

les ch•meres. Ses

préj ug~<

loor lupérieut•s ·

~

tous

les a

mres préjugés . Un

mh~e

ef1

in térefl~

a

la rran–

qui.ll

ité publiqu.e!

r\~T

l'amour de fon propre rapos¡

ma¡s

la

jiJper.fhtro/1

tana nque, née du trouble efe l'i–

mag:i~~¡ion,

renvede les. empires . ' Voyez comme

l'autetlr de la Henrrade pernt les tri lles elfets de ce

re~

d~~~ .

Lorfqu'1111 morttl atntbilaire. ,

Nourri de

ruperfli[IOO

.

A par

crtt~ fl..ffr~u(e

chimere,

c~r-rompll

fo

r~hgroll,

So11

t¡111t a/orr e/l e11durcie,

Sn l't¡ifon s'mfi•it obfiurcie,

Rim !!'a plur /iJr. tui de po11voir.

,

Sq,

ju{lice cfl folle

&.

cruel/e,

JI

eJI.

dé11aturé par zeJ

f,

Et

fo~t:iléffe

pa_r devoir .

. L'ig noranae

.&

la

baxba~ie

iorroduifent la

ji1pe.rfli–

tron ,

l'uypqcnfie l'entretrent de va mes eéremonies

t

le fa ux zele la répand,

&

l'i r¡tér~¡

la perpét\\e.

~a

main du

mona

,rc¡ue ne

fauroit rrQp

e~cha!ner

le monftre de

J!,

¡per.ft

..Jttor¡,

&

c'ell c\e ce mon.fire, bien

plus que 'ile \ i

rrelig

ion

(

¡oujours

inex~ufable )

que

1~

tr6ne qoir craindre pour fo n autoricé,

&

1~

patrie

pol\r fon bonheur .

La

fif.perjli~.i.'!n

mile en aélion,

con~itue

propre–

menc le fan:1tifn1e,,

voy~z

f ANAt rS,ME; c'efl un des

beau v

&

de~

bons articles 'de l' Encyclopédie.

<D.

J .

2

SUP!N.

r,

m.

terme dt GI'IJ11/11Jt¡ire .

Le mor latin

(aplmi,S

fig;ititie proprement

coucbé

(i11:

le

do~;

c'etl:

l'érat d'une perf'o,nne qui ne fait rien , qui ne 're

m~le

de r

1

ien ..

·~l\r

quel fondemeut

a,~t-on

dot,né ce nom

~

eertoines form es de verbes lacms, comme

amat111~,

mo11itu¡n

~ '

rcflum , nuditum,

&e? San,s erttt·er

dan~

une di(cullion

inutile · des dffférentes opinions des

gramrnairiens anciens

~

modernes fur

ce~te.

quef-.

{1011 ~

1

'