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·S U P

il

auroit encore dO relever ici quelques fauces échap–

'pées

a

Vaugeias, ne ftlr-ce qu.e. pour en arrécer les

fuires , paree qt1'on prcnd volo•!ners les grands hom-

mes pour modeles .

,

Cec académic:ien ér)Once ai•¡li fa regle:

Toqt arJ–

jefl

i( mis npref

le

.fi•bftantif avec ce mgt

pi~<,

en·

t.rt

'Jeux, veu; tot'tjOt<rs avoir fon article ,

&

at

ttr.–

lid

e

fi

met immh/iatemmF de-;;q/lt

plus, ,¡!;'

tqti)Wrf

au

1JOIIIÍII11tif, quoÍf{IIC

f

qrtide d¡¡,{i1bjlanti{ qu¡ 'JJ.a de–

vant foit rn

"'!

1111tre en¡, q11elqur ctu que

ce

.fott .

!1

3pplique enfuire la regle

a

cer exemple:

c'e(lla cou–

tume

des

peup!u /u p{us barbaru .

Or índépeoda'mmenr de la doélrine des cas,

q~i

ell infourenable dans ootre

lang~e

(

'!oyez

CAS)

i.

ti

eft noroirement

f~)IX

que rour

ad¡ ~é\it

m•s

'(~res

Ion

fublhnt\f, ,¡vec cé mor

pl11s

en tre deux, veudle rou–

jours avoir fon arricle : en voJCJ 1• preuve dans un

excmple que

M.

de

W.

cite

lui · m~IJ}e,

fans en faJ–

re la remarque ; je

parle d 11ne t{latiue pl11s délicate

file

brillt~nte¡

il

n'y a poin.r la

d'ar~ide,

avam

pltf'.•

1

&

il ne doit P.Oint

y

en avo<r , quo1que 1dd¡eél1f loJt

apres Con

fubtla~tif.

11

femble que

Y

aq<r~las

ait feo ti le vk-e de fon

~nonc~

&

qu'il air :OuilJ en prévenir l'impreiTion.

A

u -;erte, dir-il plus bas, quand ,

~1

~fi

parlé de

"pl11s

ici

c·~n

de celui 'qui ll'"fi pas propreo1enr

:·, cpmpar;rif,

m~is

q¡¡i (¡g nifíe

ri·e'.r

,,comme aux exen¡-

l

., pies qué )',i ¡'>rop.q'fé¡ , .

J\11.

\ÍS

eOtn 'lle

l'ob!e~VC

'

eres-bien M. PJtru, , ce

p/11s

ell ppnrranr comp:¡,-

rarif

dan~

les

,\'~em'pl~s

rapportés pa'r I'3Uteur : car ,.

"

er1 ceér¿

fa~

!)

'de p3rler {

c'eftla cqutume de¡ pell–

;:

pies

l~s

plu¡

~frham

) ,

on (oufenrenJ.

de

llll~cr ·

.

T', dtl

monde ,

&

aurres femblaoles qUJ n' y out

::

p~~ ex¡¡rim~es

..... L'adverbe

tre/

ne

¡.~r

con ve:

Sll.P

, 5i l' on ne mer poinr, dit-il ;

la

pn!pofitioo

tk

" ou

J

entre le

foptr/atif

&

le fublhotif,

e

il au–

ro

ir d1t la

fl.l~me

cbofe de toure aurre pr.époijrion ,

s'íl o'avoir été

préo~cupé,

conue fo¡¡ jntenfion

m~me, de l'idée

d~s

cas donr Vaugelas

f~ir , menciqn );

1 ,

ce 11'ell pas, comme

t·~

cru

Vaugel~s,

paree qu•

, oo

y.

fou!'entend ces mots

qui fo'!t, quifurmt,

ou

,,

qtu (era &e,

c'ell paree qu¡; la prépofition o' ert.

,

J?Oint nécdfaire . en

ce

~3~

entre 1' adjeé\if

&

le

...

lublll~tlf,. ~JJS ,n~

.pUl?·Je pas demander

a

M.

de W,

pour~uo1

1

la

prépdijrlon n'ell poinr nécelliu–

're entre l'ad¡eélif

&

le fubllan rif; ou plur8r n'ell–

ce pas

ii

cene quellion,meme que

Vaugel~s

vouloit

répoodre? Quand

011

veur reodre

raiton• d'un fait

gra mmarieal , c'ell pour expliquer la ,can fe d'une loi

de grammaire; car ce foor

l,es

faits qui

y

fonr la

loi . La remarqu<;¡ de M. de .W . fignifie done que

l(l prépojitiM

ñ'!]f

point 11éctjfoirt

m u

ca$, paree

q11'e~(r

¡l'y

ej} po¡nt néce(Jnire.

Or atfuremeor il n'y a

11erlon"e qui oe voil!

évJ,d~mmenr

jufqu'a quelpoior ·

ell préférable

l'~xplicacioo

de Vaugelas. La oécef–

firé de répérer l'article avanr

le mor compararif,

vien e du choix que l'ufage de oorre laogqe en a fait

pour

.téfigot~

la

fup~riorité

uoiverfelle, au moyen

~de

rous les lup¡;>lémela done

l'articl~

revcille l'idl!e ,

"&

que j'ai déraillés plus hdut: ce be(ojn de !'amele

!'uppofe e11fuire la'

r~pétitioq

du nom quª li/ié> lequel

'!e

Jle~r ~.rre

répé

ré q

ue c;o¡nme parrie d'upe _propo–

hnp n

•nctden:e ,

(a.ns

. quoi il

y

auroir pléonalme;

~

cer.te

propofinon

1 ·c•

dent?ef\

amen~e

rour nawrel–

leme

nt ,par

qui fon.t , 'qui ¡tJTellt , q11i:fera ,

&q.

done

c~s.

mots doívenr effenriellement

~rre

tuppléé,s,

& ..

de1.-lors la pr<'p<¡>fition qui précede leur, anrécédent

n'ell' plus

néce,tlai~e

daos la propotirioo

incidenr~·

qui

en·· índépenáao¡e d3ns la confiruélion , de roures les

parties de la principale,

u Comme

il

eíl iqi quellion du

fi•perlatif,

dit en–

"

tmr<.>

M . de

W.,

,permerrez-moi

d'obl~rver

que le

11

célebre M.

¡lb

Marfais pourroit bien s' érre rrom–

'

" pé .quand il a die dal)S cerre phrafe,

tkorum f(nti-

-''

q11ljjlnnu l¡ab!batm·

~trlum. ,

.e' ell comme s'i l y

, aVOl t

L'a:lum hakebatur

/lllttquijjimu~

e

t

numero

)

,

deo1·um.

JI me le·mbl c. que c'ell

tltlls

qui et\ louf–

" enrendu :

&alum

lutbtbattlr antiquif/imus·

1(

deuJ)

" •

deortJm.

En eifef, ccmme je l'ai

·r~marqué

liaos

,. !n".

gr~'!1~~!re,

quand nous diroos,

t.

L11~ambot1rg

n•r avec ces manieres de

p~~ler

,. .

'a¡ot¡rera• a

~'e.w!

,ex¡:ellen,re c'ririque

~e ~·

l;'arru , qu'il n.1e fem–

ble

~vqir

atrez prquvt que norre

p!t¡s

ell rou¡our¡ l,e

(¡gn,e d'un

rappor~

de, (upériQr¡té,

&

conf~quemm~nt

qu'il exprime rou¡ours un feo¡ comparanf; au heu

!jt¡e

notre

tret

ne marque

qu'~n

feos

/llllpliatif,

fi Ui

'kn

'

eOen.ti~

II~J:Pe•!t ~~.fol.u,

d'ou

vi~11r

qul! ces d,e,u;X

)no,

rs 'ne p

euvent ¡ama•¡ lrre [)'nonymes: ce que V•u–

'aeiÚ envifageoir done,

&

qu'il 1¡'a pas exprimé, c'efi ,

t

difiinélion 'de' la ruperiorité lndividuelle.

&

de la

fupérioriré univerfelle, d>.lnt l'one el\

m:~rquée

par '

pltu

fans arricle ,

&

l'aurre

pltu,

précédé

imm~dia­

temen.r ,d'u!' artit'le fimple

Qll

d'ury arricle poOeiTif

ce qui •

~a it'

l.a\>ditfénin.:e du

fOIJIP..'Irilfif

propre

~ ~~~

jüperlatt{ .

'

Ourre ce

'\1~1-el)tend,u,

Vaugelas s'ell encore ap–

pe.;~u

lui r¡¡e¡ne dans fa regle d'un aurre défaut qu'il·

a voulu c.Qrri<t'er ; c'efi qu'elle en rrop parriculiere,

&

ne

~·ére,r¡d ~as

ii

rous les cas ou la conllruélion

dot1t

il

s'agÍ't

~eu r '

avoi r lieu; c'ell pourquoi il ajou–

~e'

, Ce

~u

e j'ai djr de

plus,

s'emend aulli de ces

,;

3 Utre~

•not's

mo~n;,

mitH.x,

pl11s

mal,

moins

mtrl ,

.

M ais

cer~e

add•rion -mi!me efi encore inluflililllte,

pui(qu.é 1adje.:l•f

~ompsratif

meiileur

efl encore dans

le

m~me

cas, ainfi ,que rous les adverbes qui feroor

préc,éd~s

de

pJu.• ·

ou de

moins,

lorfqu'ils précédent

o:.ux-meme•,

&

qu 1ils moddicor un adjeélif mis apres

Jon fub llanrit, pou r parle'r le langage ordinaire :

~i.

je

pqrle tlu vi>t le meillmr t¡llt l'on prtijfo {aire

dmu

,·ette provi11ce; du fYfliime le plus it1ghmu(emmt ima–

gtHf,

lt

11/oinr

h~t¡re¡¡fimcnt ~{(écuté,

({ p!ut 8t ré–

prouv¿,

&c.

l'uil~ uc

.VI.

de W . avoir pris cene remarque de

V:1ugebs eq coufidér:Hion, il

~evoit,

ce me femble,

r.elev~r

ro

u~

les défaurs de laJregle propofée par

¡·~·

~~¡jél\lic_ien.

,

&,

,des correélions meme qu'il

y

avoir

f~li.e~,

,&

,ram'ene .

1~ ~out

il

u,11e

~nonciation

plus

ué.

1¡ér~)e,

[Jius clúre

&

plus

p~.écife.

Voici

comme"j~

r eélifiéróis la reg le, d'a pres les principes que j'ai

q–

fés . foit

J_an~

ce.r,

arric)~

1

[o!t

¡l~~s

rour aurre :

.fi

1111

t~dteflt{l llperlat•f,

•Qif

prued~

d'an adverbe

fup erla–

tlf

qui

1~

tr¡pdifir.,

¡u

vicnt qti•npres le nom

~uquel

il

fi

r,npporte; quutqtll'

l

tw¡n

,filf

acc~mpas11e

de fon

,11rttcle ,

t!fqut

{t&~~rtont

rcpeter l'arttcle.fimple avant

le

/Iom

, qtp q

xpri

m¡ _le

>:apport de foprriorité

¡

mais

';{a11f •

;epcf.er

la

prep~jittutJ

dout le nom peut ctre le

~ompl

emmt g

rnt¡Jill

a ttc

ltl

.

~

augdas.

' ,tPU

cr.Jn

reut rl'érablir une reg le, cher–

CQC

encore :\

<;¡¡

r¡:nd

re raifon ;

&

celle qu'il don–

·ne', pour<j q,oi on .ne

r~p,ere

pas ¡¡vanr le

ji¡perlatif

1~ ~ropoñ1·ou .

qu1 peur erre avanr le nom,

c'ej},

dir-.1,

p4r&t qu'o11

,'J

{ou{entmd ces dtiiX mots ,

qui

f onr ,

~"

gui fure,:r,

OH

qu • f¿ra,

011 q11tlq11'autre tems

llu

~·~rb5

j}'bflonttf 11vec

qui . Voic¡ lur cela la cri-

t·~~e 'oe

M.' de

w. '

·

· ·

·

.,

n'

e¡1

pat la moitu be/le dts

prome~adu

de Parin

e'el\ comme ,s'il v avoir,

ü L11xembourg n'e(l par

la tnoitlt

b~l/e.

(

p•=omcnade ) du prpmenadu de Pa–

"

ris:

n'ell cé pas a c'.lúfe de

ce

fotbl)au tlf fo uf–

enrendu que 1!!

ji1perlatif

relarif e(l fujNi e11

fr~n" <jois de la prépofitiQn

de,

~

en larin d'uo géni–

nf,?

M. de W. pourroit bien

s'~rre

trompé

lui-m~me

~n

plus d'une maniere .

1".

11 s'efi trompé en pre–

nant occafion de fes remarque's, fur une regle qui

concerne les

foperlatift

fcan<jois pour cririquer un

principe qui concerne Ja fynraxe des

foptrlatift

la–

rins,

&

qui n'a .. aucune aoalogie

avec

la

re~Je

en

quellion:

11011 erat hic

loct~s .

z".

ll s'efi trompé, je

crois , d•ns la critique;

&

voici les railons que j'ai

d<! l'avancer.

11

el\ vrai que dans la phraíe latine du P. J nuvenci,

il¡~erper~e

par M. du Martai5,

dtUT

ell loufemendu;

~

cela el\- mEme indiqué par deux endroirs du rex.

_re : l'adjeélif

antiquifii,mr

fuppofe néce(biremeot un

.f)Om mafculin au

no¡nin~rif

fingulicr

¡

&

d'aurre part

f/eorun¡,

~ui

ell ici le regne de la comparaifon énon–

<;ée

p~r

1enferrhle de Ja phra(e, clemontre que ce

nom doit

~ere

dtf!S,

J?arce !lile

d~ns

roure comparai–

fon , les termes comparés. doiveot

~rre

homogenes.

Mai$ il ne s'enfuir poinr que ce (oit

a

caufe du nom

foulenrendu

deus,

que l'adjéélif

a11tiq11ifiimtu

ell fui

vi

du géni rif

tfeormp:

ou bien la pm olirion n'cll point

com arati ve,

&

dan> ce cas

e<rlum habebat11r llnti–

quifiitptu t/tllf d6or11m

(en regarda11r

dtorllm

coo¡me

com lémenr de

dms) ,

fig nifie

litréra lement,

]e citl

ftait rep11té le !ref·ancien. dim

des

l(ieux,

c'ell-a-di–

re,

le

tr~$- atJCieR

dien

cr~are

ur &

maitte

des

aurres

ditttx;

d~ m~me

que

de11s

dt,

~r.um

dQmjnlls /oc1¡tus

tjl

(

P.f.

xltx.

l.)

lignilie

le

./ti

J.ntll

r tfzeu

du

dte11x

11

parlf .

Car !e génirif

deorlltll.

apparrenanr au nom

Mllf,

ne peut JUJ ap¡prrenir que daflS Ce

f~n

~ , & a

lors

i[

ne rell.: rien pqur énoncer le fecond

rer.me

de la

comparai(oo, pujfqu'il etl

prouvé 'qu'~nt

iquifiim

us

par

lui-m~¡r¡e

n'a. <¡u·e le fens

~mpJiatij,

&

nullemenr le

f~ns

fopirla;if

ou,

q~

COI)1para•lon.

.

.

·

~uancj 1~ p~r4fe

ql¡ e(l cmployé up

~<!jeélif

ampíf,ltf·

r •