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S UD

rifique

l'impotition

des couvertures que

les

M~rlecins

orJunnent guelquefois pour fai re fuJ:r l.es ll)ala<les

dl os leurs lits,

~

les gros habits, les fourmres ,

&f.

qu'ils prefcrivent

a

ceux dont ils veulent augmen.ter

h

rranfpiracioiJ; les call)ifoles d'A.IJgleterre que l'on

porte

immécli~~ement

fur la pe311

d~l)s

cecee vue , ·

&.-. Tous

c~s

moyeos équivalent

~

Jlappliqrion réel,

le d' une chllcur

e~térieure ;

aar

l' homll)e vivant com–

muqén¡ent <!ans un milieu

be~ucoup

moilrs chaud que

fa chaleur naturelle (

V9.yez

Cn~LEJJR 4>11~1-~L~

l ,

~

)es

couverture~

er¡¡pechant la

communic~cron

de

ce milreu plus froid,

&

conferval)t

par-1~

autour du

cnrps une cha!,eur

égal~ ~

fa

ah~leur

propre; il ell

cllir qu'elles entretier¡nel)t autour

Q\1

CQr))s une eh'

Jeur

Íllnac~

0

uruovée

&

arrifjcielle .

'

Enfin, un 8'qr¡d r¡ombre

el~!

médicaoveQs propres

a

étr¡; pros io¡r<Erieuren¡ent

1

rerr¡pliijen[ la derr¡iere

el~

!fe

d~5

fo.d?rifiqucs.

Les végétaux fourni!fent

U?

graQ<,l

nombre d'eaux diftillées

arorr¡a~iqu_es,

d' .l¡ui–

les

elf~ntie)

les, de baun¡es, ge ré(¡ne, dlefprits

al~

J¡alis yolatils'

foi.t fp

ontanés' foit dus

a

la violence

d~

f!!u de fes

~

fpri.ts

~rdens fermel)t~s; ~ en~n,

pl¡h

f¡eurs

pl~llt!!s

u4té

es .en fubfhaces'

&

qui <Jqivent

¡!videmmenc )eurs v¡¡nus aux prir¡cipes que nous

.y~:pons d'iJIJic¡uer .

~ntre

ces fubllances

vé~tfc~les,

le

g~yac

,

llefquine , 11 un

~

1' a

m

re tres

-r~Í¡~e¡¡x

, le

T<•íYafr.~s

tres-arqmarjque

&

freHiche en huile e(J'en–

~iell~,

tiertner¡t

lJil

raag di{}i ngt¡é.

L'azédou~i ve,

l'al)–

gélique

l

1~

l¡el)oite

1

la fa uge , le ehardon bénit , les

tl eu rs

'e

f<rre_au ,

&c ..

fo~t a~¡qi ~u

pr!!mier rang .

p~yeg:

f U

artulef parttcuf¡ers.

J,.es chaux ancimonrales abloh¡es, telles que

l'an~

t imoine diaphorén4ue, le

bézo~rdiq~e min~r~),

ftc.

q ui font les

judorrfique;

le~

plus

4u

regne

rninér:ll ' n'oor

a

ce rirre q

u'uq

u-

fe: la

prqpriéc~

fi¡

dorifi.qt¡

f,

Ot¡

des fleurs de loulre

& de

l'efgri¡

n e fonr

pa~

bien conflaté5 r¡on' plus;

qu~nt au~

res

~J¡(qrq~r)tes ,

aux

cerr~s

fcell ées qui font

~u

rang

d~~ 3<gilleu f(!~

&

au'f pierres rré¡:ieufes

qu~

les l'har–

IT!allo)vgi ftes

cQrnnren~ ~fl

rang des

jiu(orifigues,

on

p euc orononcer

h~rcjiment

qtu;

cette propnécé qu'ils

leur _qn t

a~tpbuée

1

eft purement imag inaire .

f/oyez

r qr.f!>/f

TE~tR~ux,

{!?

MA: T!ERE

MÉJ?!CifH ,

Le regne anana l four l)r t les atkalis vol.1tils íous

form<; liqlliJe,

appell.é~ ,cqm_rr¡un~ment

PiP.I"fts

a/kalis

-.·o/atils,

tels que Cj"lui du fel arnmq

0

iat·', Je la cor–

ne

·a~ c¡:~f. -~\'!

la foie, . des viperes' du crane

~u­

lll•in , qui

fqn~

les p!us

eflicac~s

de to¡Js

lesjt~dor!fi­

f!UC!;

ce

r~gne

fourn it

encor~

lleÍRrit

d~s

fqur¡nis,

qu r ctl un remede p.¡;u éprqHvé; le fang de t¡ouquetin ,

pl us uficé

&

plus

effic~ce,

les doportes, les vers de

t erre, les

c!tr~vilfes·

1~

chair qe

viper~

&

de ferpj!nt,

&

celle des ¡or¡ues ,

cou~es

(t¡blhn¡:.es done les venus

échauffirnres, aniinantes,

fodorífiquu

ne fonr pas en•

cor~. f'i.lfljf~mmenr oontla~ées : {"oyr~

les p1·t;c{es P{lr;

(Í.-t,t/¡([S

·

. o ·n ne doir pqint avoir rr¡eilleure opinior¡

~es

ma–

t ieres

rerreufe~ ablqrp~n~es

de c_e

regne !JUI!

l! on

trouye

encqr~

au

r~ng

des

fitdoriftqt!e!. (

~~lles

que

les cqqqilles, la

mey~ de~

p,erles, la cor!le de cerf'

calcipée

~

la

m~choire d~

brqc!let,

' 1~~

bézoards,

f;f•·

),

que des

nt3ticr!!~ ~~rr~11fes-

<lll regne

rninér~l

,

·'

On

rrouye encore daos les

boufique~ plplieur~

c o:n(JOfjtioQs

fo1orifi.q~~oe¡_ t~!lt

fo!ls forrr¡e fqllde que

fous.-fo,rme hquide; les

~(p,rits ~

rdens

aroma¡iques,

les

eli~irs

1

les teintures·, les n!

ix

tur.es

t¡~IÍ~rr¡iques

arof11atiques, 'done .l'e'xciptcpc efl

cou

jour~

· un elprit

arde!lt ; · l!ls efprits volacils

arqm~trque~

, huileux;

la liqqeur

¡j~

carne de cerf fuccinée; la thériaque,

J&e

m•t~ri<J~¡~

1

\~ di~[cor<!iu.m ,

la co'1fellion alkerllles ;

c.

Les

m~dicarr¡ens

fodori(iqnes Ce

donnenr ordinaire–

men~

fous

·for~é·

de til3cin\!.

f/oyez

TlSANN!\.

C'e'l

fous cene forme que font certams remedes

]ildorifi.–

'fUCS

q~ ~t}arlat~ns ,

tels que la ti(anne de kalac o u

calar, qui

~fl ·~:Pr~fent

oubli!!e \ yrai flefTlb.lablem.ent

pare~· gu~elt~ ~~

c.qnnue,

~

celle de vi[lacb,e , qui

eft un des

deu~

cen< fecrers a.élue_llerpent en yog11e

a

París'

11~'1·~ SE~RET'

(

'1~~CCIIJ!.)

&

qui n'etl

vrai1

Thq1

hlableme.C qn' une rmr¡atron, ou peuc- !trt;

une '

c.Qp,

\e

·q~.

la tilane de kalac, qui r·a!ferr¡ble

ell~m~me

a

to~.t~S

(es

~ifanes

(iJf{orifi'fllt{

corr¡pofé.~l;",

qu'on a des lqng:tems emplo,yées au traiterpent

~les

malaqies

vén~¡;1ennes

(

11oyez

V~ROLE

l ,

61

donr les

inr!réJien~

fon t

~e

qu'.On

~ppelle

le<

boi{.

par exul–

lmu ,

c'cll,a.-. Jire, le

guyac ,

le

fa./fafi:11s,

la

Ji¡uine.

~

!a

.(i11flf~re!{l~

,_

aufq,u~ts: ~n a~ouc~ ~uel~uefqi~

SUD

!'iris de Florence,

1~

régli!re, dans laqtJelle on fait

bo~illir,

a!re;o inutileDJent, dei chau" antimoniales,

ou

~u

mercure crud,

&

enfin

~

)aquelle on ajoure

quelqucfois _des purgatifs .

Le>

fod~rijiqlles ét.~venr

le pouls, augDJentent la

chaleur naturelle ,

font

v!!ritablen¡en~

écbauffans •

YP.'Ye:?

ÉcHAU,I"F~NT.

Par conlequem on• doic erre

tres- relérvé lur

l'ul~ge

dcsfodorifit¡ues

chez ceux qui

font d'un

re•np~rament

vif, ardenc, mobilc, fec,

ou

fangl)in,

&

tr~s-plétqrique,

gui font lujers

~

.<les l}é–

morragies, qui

Qn~

la pOÍtri?C. déli€ate

OU

quelque

fuppt¡r~rion

intérieure,

~

qu• lont dans

1~

6evre llec-o

fi qu!!;

quoiq~'il

ne faille pas

cn~ire

que des fueurs

abond~l)tes

&

critiques ne puiOent

~tre

utiles dans

les cas ordir¡aires ault fujets

~in(j conllitu~s,

nous

vou logs dire

(euleDJe~

<¡ue les fauces daos l'admini–

ftration de

e~ l~cours

peuvent

~ere

p)IJS

d~nge;¡:u-

(es pour euJC que pour les •autres .

·

Qual)t

~IJ~

préqutions pra.tiquées

~

aux

con~r'in­

dicacions cirées de

l'é~t

d!!

mal:¡die, ces chot"es cjé–

¡:oulent d'elles-mell)es de 1:¡ loi général e, ge n'em–

J?loyer ce remede oue

d'~pr~s

l'indica.tion propre

il{.

i1ireéle levéc de la

~endar¡ce

<le la

n~tur¡:

yers

·ce~re

évacuation; f<mdance

e~imée

prir¡cipale!JJenc par le

pouls. NJus obferverons feulen¡ent que

ceu~

qui fe

gouvernel)t par certe

~r>ufrole,

ne

trouver)~

pas

~ou~

¡ours les

jilt/Q>:ijfqtltl

coocr'il)diqués p:¡r Jlétat

ele

íres7gqnde chaí"u'r· Je

~evre rr~s-forte,

d'infl.amml–

tiO!J, d'orgafn¡e; car

nor¡-f~ul ell)er¡ t

cer

ét~t

peur fe

rrouver avec la fueur

imrninenre ,

rnais

q¡~rr¡e

la

fl)eur iovn¡il)cl)t!' efi ordrnairef11ent préet!dée de cet

~Mr , ~

elle eq ell fouvent la plus l}eureufe folu–

tioo¡; tandis que les

~édefÍIJS

<¡l)i lj: con<Juifel)r fous

les

ind icatioQs

arti~cielles

r!!cl<lutel)t

~et éta~,

rné–

cqnnoi(j"ent l'évéaen¡ent qu'il prlffage, éloignent cet

~Vdi)C!I)ent

par

d~S

faigo¡ées

oiJ

d'aU~feS f~!Jl!!cleS ~

¡:ontre-rems,

&c.

,b)

.

SUL>S(,J

ff;

fE, (,

m.

U:;ritiq.foc . )

ce mor eft em–

ployé par faint Paul dans fa

l.

épirre a'lx Corinthiens ,

ch.j

y.

20.

,..~

,..;r;

.,.~ H~f'f'~7tuq

.,.;

.-u~ttn1~r

~~"'H

1~ ~• ;

c'et.l-:\-Jire, ou etl le lage?

f)LI d t

te fcrrbe?

ou ell le rechercheur de ce liecle ?

f•~•~•rn<,

tfijl¡'liJi–

FQr

¡

de

f•r

6f

~"'',

qtlofYQ.

~e

rechercheur úúnr il

s'agit ici, ell le ju;f qu i étudie

1~

fcience ¡!nigrnª ri7

que des propl¡érr es,

~

qui préren<l er¡ découvrir le

l~r¡s,.

Le paff:,ge qe fair¡t

P~ul

s'eJCplique par un paf–

fllge

an~lqgr¡e

<le l'f;ccléfiafliqqe,

c. ,rx.xfx..

'!'·

t ,

~e

fage

1

le f\!ribe,

le

fav~nr,

recl¡erchera la

¡;,_

gefre

de

cous les a:¡ciens,

s'occuper~

de l'éru<j'e des

prophéties

~

cju fens caahé de leurs l'er¡teq.ces

¡

car

il

paqe fa vie dans l'érude

d~s

paraboles

éqigmati~

ques.

Le~

Juifs

.f¡zJ:tate{

fe

!)OOI IT)Jient en hébreq

darj}ha>J .

&

leurs exnlrcarions

t¡Jidrq(cb. (

Q . ].)

·

' SQE0E, (

QéQg. u¡ot(. )

uq de;

roy~umes

des plus

granqs

~

des plus

feptenrrionau~

de

I'~•Jrope.

Les

rerres qu'il renferrr¡e. font compr.ifes

~-pet¡-pres

en–

tre le

30,

&

le

4'i.

degré de lo1¡gitude,

&

!!lltre les

S'i·

Cf'.

79

degr~t

de /4titude

flpte'ltr.ioJ~4/e.

ll

~

ain{j

daus la plus grande longue4r p,lus de

3>0

lieues du

fept~rgriqn ~u

f11idi,

~

Rlqs qe

r~o

cl'orient en occi–

denr. 11

~a

borné au nqrc:j

p,~r

la Laponie norwé–

gie'lf!~

o u ilanoife,

~

par

l'Qcé~n fep¡~ntrional;

·au

liJd par la f11Cr

l:l~lrique ~

[lar le

gqlp~e d~

finlande;

~

l!orieqt plr la J'4.1fcovie,

~

au

cQuc~an~ p~r 1~

l'l!orwege, le détroor du, Suqd

&

fe <:;aregar .

Ce

roy~ume

jquit

e!'

un air fai11, qui elt cependanc

(i

froi~

&

q

P~\!

tempéré, q!l'a

l'~iver

qui occupe

\es vo,os

qu~r¡s

de

J'~11née ,

juccec!~'1t

<{qraqc QCUJC

mqrs des chaleqrs c;xcefli!es.

U

n'y

~

prefqt:te point

de miliet¡

enrr~

un froid tre<-viql<;nr

~

une

clj~leur

é~qolf~nrc;; ~

par

c~nféquent

il n•y a <¡ue peu oq

PQif!t c:jq rout <le pru¡tenjs ·"'

<I'~Utl\OlllC' ~e;

fo.leil,

dans fa 1>.lus grande élevatron, ell ¡lix"huir heures

&

deq¡ie fqr. l'ljorifqo de SrocKQI!Il,

&

fait · pendant

quelques femai_nes un ¡Qur eonri11uel; n\ais les j_ours,

d'·h•ver fo,nt b•e11 co.urts

~ prqpor~ro.n,

c;ar

1!!

lo!eil

n'y parqit que CÍfl<¡ h.eures

61

def11Íe . L_a lumiere <le

la lu11e, la

bl~nch.eur

de la n,eiae

~

la

cl~rté

du ciel

dédommas:ent foiblement de l'abíence du fQieil.

Oq

fe p

réca ucionne con

tre

l'apr~té

e!

u ' froic:j par le ;no.

'

Y.en

des_ pqeles <¡ui

fo.nt

daf\s les maifons,

&

par de

bon

r¡e> fo,urures quand o.n

~ll ob

l ~é. d~

fo.rtir . Les

pauvre~

men\e fqnr o.bligés.

d~

fe

tery.ir

de p.eaux

d~

m.o.uron.,

~

autres

peau~

ferl\blables pqur pouvoir.

réfifter au troid du climae.

f,.a

négligenc

e en c

e genre

feroit farale, car on ne fau.roit erre m.al-veru en

Suede ,

fans courir rifque de perdre le nez, les

doigr~

~es_ ~~OS ~

des piés '·

&

q_uel~ue(QÍS

rneme 1'1, Vit_