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S UD
UDAT ES
LES,
rtmu
tÜ
rtútion,
nom des
Tarnres méridlonJu<,
rnbut:~ores
du grand chJm de
T1rurie,
&
vollin des Tarrares Zagacai,
&
do ro–
pumc de Turhfian.
(D. ] .
)
~UO<\VlE,
LA,
( Gíog. mod. )
conrréedu
roy~u
me
de Pru lle, dans le cercle de NJtang-cn ; elle e!l
borné~
au nor.:l, par le cercle de S 1m1Jnd ; au mi–
di
&
a
u
levdnt, par la Lithuanie ;
&
au couchant ,
par
b
l:lanonie . Liak en le feol lieu un peu con:
lidérable de ce pays, qui en non-feulement remph
de lacs
&
de marais
mais entierement dépeuplé .
( D .
J. )
,
SUDUURY, (
Gíogr. mod. )
ville d'
A~glere~re,
daos Sulfolck-shire, aux confins de la provmce d Ef–
fex ,
a
30
mili
es
d'lpfwich,
&
fur la.
Srou~e .
C'
e.llune ville riche , bien peuplée,
&
qu1 cont1ene tro1s
paroilres. Elle a droir de marché, depure au par:
lement,
&
fabrique beauc?UP de
d~ps.
Ceux q01
la nommenr en lacio
Co/on1.r,
fe rrompene beaucoup.
La
Colonia
d'Aoronin en Colchener; du-moins , c'eft
l'opinion de Cambden,
&
celle qui parolr la plus
vraillemblable , qunique
M.
Gale penfe aurrement.
Long.
de
Sudb11ry,
18.
10.
l.rt.~1.
1~.
(D.
J.)
UDERKOPI~
G, (
Glog. mod. )
&
dans quelques
carees géographiques
Sodtrlroipin~,
ville de Su61e,
daos l'OftrogtJrh1e, ao fond do bras de mer,
a
7
milies de Nordkoping , ((
~
quinze de lamer Balri–
que . Quoiqu'ouverte
&
fans murailles, elle eft af–
fez marchande .
Long.
H · -41·
ltJt.
~8.
7· (D.
J.
l
SUDERMA
JE,ou SUDERMA1 LAND ,
(G¿og.
mod. )
province de Suede, dans la Suéooie, avec
ti–
ere de duché; elle eft bornée au nord par I'Uplan–
de
&
par la Wettmanie; au midi par la mer l:lalri–
que ¡ au levant par la prefque fle de Toreo,
&
au
couchant par la Néricie. On donne
a
cerre provin–
ce
1~
licues fuédoifes de
longueur,
&
lf
de lar–
geur. Elle ett des plus peupllfes du royaume, con–
tiene dans fon fein des mines de fer
&
de cuivre,
&
la rerre
y
produir quanriré de blé . Ses princ-ipa–
les
vill es (ont,
Nikoping capirafe,
rrégoes,
&
Tro–
fa. La
Sudtrmanit
a acquis de la célébriré, depuis
que Charles fon duc, fur nommé
~
la cooronne de
s u~de.
le
IS
de Mai t607. fous le nom de
Char–
ln
IX.
il
la place de Sigifmond roi de Pologne Ion
neveu . (O
.7J
S U DE RN M, ( a;og.
tlflt . )
ville d'ltalie, en
T oCcane, felon Ptolornée ,
l.
/JI.
c.
j.
qui la mar–
qnd daos les rerres; Léander dir que c'eft
a
préfent
M 1lerno.
(D.
.
7)
~UD
GOTHfE,
e
Géog.
fllod. )
aonrrée du royau.
me de Suede, qui fa ir l'une des rrois partí
es
de la
Gurhie, en tarín
S11ti-Gothia,
ou
GQthia mtridiona–
Jh .
Elle a I'Oftrogothle
&
la W ellrogorhie pour
bornes au nord ,
&
la mer aux autres endroirs. On
l'appdle quelquefois
Schontn
oo
Sc11pit,
qui en le
nom de la plus conlidérable de !es provinces . Les
aurres fonr le
B lekin~,
&
la Jallande : les 0 3nois qui
ont éré long-rems ma1rres de ce pays, le cl!derenr
aux Suédois par
le rrairé de paix qui fur
f<ti t en
~6ss .
(
o.
:J. )
l,JDORIFIQUE
&
SuwR. ARTJFJCJSLLI!,
(
TM–
ra~<utiqu~ .)
le< remedes qur excrrerlt la fueur font
appellés
fi!dorifiquu , (udoriftrll , hydrotic.r. Voytz
SueuR
&
TRAN~PJ,t.HJON :
Cerre fueor qu'r ls excrtent eft appellée
•rtificitllt,
pour la dillingoer de celle que la narure opere quel–
~uefois
d'elle-mi!me dans le cours de; maladies,
&
d e la rrdnf-piratiun qui e(l encore une efpece de fueur
narurelle
&
propre
a
l'érar
d~
fanré .
L'évacuJtion curanée ou la fueur eft de deux efpe–
~e< ;
f3voir une infenfibl e
a
laquelle apparrient fpé–
c ialemcnt le oom de
franJPir•tion
qu
fitrjfiration,
( voytz
TRANSPIR ATIOH .)
&
une aurre fenhble, qui
cou-le par gro!fes gourres,
&
quelquefois
m~
me par
perirs
ruilleau~,
fur roure la furf.¡ce do corps,
&
qut
en appellée prtlpremenr
fotur .
Les remedes qui exctrenr la rranfpir-rion iofenfi–
.ble , ou plur6r
les
remede capabies d'exdrer
l'~x
crérion curanée en général ,
~oofidérés
éomme ex–
ciranr la rranfpirdrinn infenfible,
fonr a pellés
dia–
tboo·•tiq:us
&
dillpnooqllts;
&
les
in
es remedes
confid~rés
comme
excit:~ns
la fueur propremenr dire,
fonr appellés
.fodorifiquts
&
~ydroti1JIIts .
'ous n'arra choos poinr comme on voir les deu¡¡
dilférenres verrus
a
des remedes dilféreos: nous pen–
fons au conrraire que les memes remedes fonr capa–
bies
dí!
ces deux elfers, lefquels oe dilferent que
pa.r
le degré; en fone qp'en variant la dofe
&
qud-
SUD
ques aurres C'irconn1nces de l"sdminillrnri n, tour re.
mede vraimenr capable de procur<r l'df,·t
Ji1phor~
tique, eft
aulli
lpahle de procur r l'etler
foJo,ifi–
fJIIt,
&
r~c1proquemenr .
CeLA
n'emp~che
ooinr que la
rr~nfpirnnon
&
la
foeur propremenr d1re , ne fo1enr communément des
chofes rre
-diff~ren~s :
car la rran fn1ration infenliblc
n' efi
&
ne peutltre qu' Une
exhaiJ1f0n purement
aqueufe, ou du-m?ins prefque entieremenr quc:u–
fe; au fieu que la fueur en orJmalrem<nr
Ch!rl!~
de marieres
f~line~
&
de quelque
aurre
fubfilnccs
qui ne fauroienr s'c<hJier
avec
la
rrnnfprracion
m–
fenlible, car ces macieres ne fon r poinr volantes,
comme elles devroienr
l'~rre
pour pouvoir
~ere ~v
•
coées foos cene forme.
11
eft connu , princip31emenr par les obfervntions
de
ana·orius,
&
par celles des aureurs qui oor ob–
fer vé
d"apre~
fa mérhode, que la rranfp1ration inCen–
Cible qui eft une évacuarion rres-copieufe,
a
une in–
nuence majeure fur la confervar1on de la fanré,
&
IJUe les dérangemens qui furviennenr dans cerre
~va
ouarioo, caufenr fur le (!hamp un grand nombro d'in–
commodirés,
&
lonr
a
la longue la caufe de beau–
coup de maladies
rres-~ves.
11 erl connu encore
que l'évacuarion critique la plus générale
&
In plus
sO
re, p1r laquelle les maladies aigues fonr rermi–
nées, c'eft la fueur;
&
mime, felon la dollrine des
nnciens, nulle 6evre n'en parfairemenr
i~J~ée
fans
fueur,
Enfin, l'utiliré de cerre évacaarion dans un grand
nombre de maladies curanées , daos les douleurs de
rnembrcs ,
&
daos roures les affeélions
f~reufes,
chro–
niqucs, eft généralernent reconnue .
L'ufage des
fodorijiquu
fe dédair aifémenr de ces
trois obfervations .
On doir les employer oil
ils fonr
indiqués dans
toutes
les incommodirés qui dépendenr immédiare–
menr d' une
rranfpirarion
fupprimée ou dirninuéc,
relles que
les
rhumes, les enchifrenemens, les lé–
geres fluxions fqr les yeux ou fur les oreilles, fur
fe nez,
&c.
les 16geres -douleurs des membres,
&.:.
lorfque
c~:s
incommodirés furvienneor aprcs qu' on
s•en
expofl~
a
l'humidit6 de l'air: dans les maladies
aigues qui fe rerminenr éminemmenr par les fueu rs,
relles que les
6evre~
propremenr dires
&
les dou–
leurs de d)ré,
&
en général, lorfqut: les Cignes de
la foeur,
&
fur-rour le pouls, annoncenr cerre éva–
cuation avec l'indicuion de l'aider .
Voytz
Pouts.
En
fin~
dans les maladies chroniques , doulourt:ules ,
j~reoJes,
&
curanées, rellcs que les maux de rete
invéu!rés, les rhumatifmes, l'anafarque, les darrres,
la gafe, la lepre ,
&t.
· Les
fo®rijiquu
ont !!té mis encore ou rang des re–
medes éprouvés
de~
malad1es vénériennes .
Voyn;
Yh.oLE.
Les remedes
fodorijiqt~ts
conlidérés rres-générale–
menr, qu let moyens d'excirer la lucur, dilfcrent
beaucoup entre cux.
1°.
L'exercice du corps ou la farigue,
excirent
eerre évacuarion; mais ce moyen ne fa uroir t ere mis
au rang eles re
(Ji
urces rhérapeuciques, ou rour au
plus peur-on l'employer clans quelqucs malaJies chro–
niques, comme duuleurs rhumatifmales ,
~de
mes
lé–
gers ,
&c.
car e
néral les
m~
lades font peu en érat
ae faire de l'ex cice . Les perfonnes arraquées de
rhume léger en font
~
peine capables; cette maniere
d'excirer la
fue11r eft beaucoup plus uri
le, commefecours d1érérique
&
préfervatif.
Voytz
Exr:R.CICl,Mtdt&ÍIII .
1c.. On excite la fue11r en expofan r le cor
~ ~
une
chaleur exrérieure; foir celle d'un air échaulfé, com.
me danJ les éroves
f~ches.
les laconicon1
rfes an–
ciens,
voyn
LI\CONJCON ; foit celle de dilférences
vapeurs
aromari~ues, !Üiphureu fe~,
mt<ulliques,
&t.
dans les fumiganons,
v~tytz
FuMIGATJO. ; foit celle
d'une vapeur aqueofe, corn'lle darrs
re~ ét!J v~s.
eaurt
minérales,
(voytz (ous f11rticle
MtNIRA LES
"'"x),
foir enfin, cclle de l'eau qu'on verle en m l!fe lur le
corr>s , ce qui s"apDelle
iWm18r tiu tkuchu,
voyez
DouCHl ,
fous f 11rticlt
M1
ÍRA
¡.&S
taux;
foir en
plongcanr le corps dans une
~au
chaurle , comme
dans les bains d'eau thermale,
'IJoytz J'articlt M1
t–
RJI.LES
taux;
foir en couvranr le corps d'un fab le
fr~s-chaud,
du marc de raiún échaulfé par
1•
fermen–
earion, ou du marc d'olive échaulfé par l'eau bouil–
lanre, dont il a éré imbibé depuis peu fur le prelroir,
&
qu'on en a exprimé rour récemmenr .
Qn pcur rapporrer
a
cerre dcrniere clalre de
fiu!~·
rifo~