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S U E

t iene

~té

forc6 daos

Sfl'/fo

f1TU/ICA .

Qodut a leur

ancie

nne ca picale, elle fue Mrruice par te; Fidicins .

,O.ws

l'anm!e

440

de la fond1rion de Ro111e, le fé–

nat e

n voya une colonie

3

$ueffi Arrmca.

o~

rems de

Cjc~ron

elle avoir le riere de

M

mcope.

Il

en fa ir cer

élo¡!C

magnifique .

La11t(l[tmum' oppiáum,

!IIJIIC

mm}i–

cipillm honrfti/[tll¡orum quo11dam fOionortJN1 Sut/Tam,

fjrtijflmorum miJitum fo•1gui11t

(Amonios

)

implcpit.

CicéroQ oe lui donna pfJinr en ccr eodroi r de fpr.

uom,

&

ilius Iralicus,

J.

V I!/.

v.

49~

en ufe ainti,

dttritaqut beiJir Jtuffa .

L3 r

Joto

o en ell que

SuejJa

Pomttia

avoir éré dérruire auparavaot .

Sutjfo Arrmca

devine J>OUr la feconde fois colonie

romao

u

e tous Augu!le, felon une ir¡fcripr¡on ancicr¡oe

rapporrée par Grucer

p.

1096 ,

ou on lit

.!Edil

ft f O·

/OtiÍa Ju/itl (tlici cla/[t.:a S!tejfo.

Les

h~bica~s

?e

cer.re

ville tone appe

llés Sueffim

dans une tnfcnproon

fao re

du rems de I

'Empere.ur.

Adrien,

~ rapp?~t~<:

par

1-Joltlenius p.

7.57· Q¡u w

am Sut/fallu Mtmwpru ju11

pu.

ftcit.

·

LucilftJI

(

Caius) chevalier romair¡

1

&

poere lacio,

naquir

9

Sutjfa

au pays des Arunces, 'vers )e com–

mencemenr du feprieme fiecle de Rome ,' favoir l'an

¡5o),

&

mourut

¡¡

!':lapies vers l'année

66o ;

agé dlcn–

viron

ss

ans .

11

porra les armes fous Seipion

1'

~fri~

cain

a

la guerre de Numance,

&

il eur

be~ucoup

de

p~rt

a

l'amitié de

~e

fameux général '

&

a

celle

d~

Lelius; c'ell Velleius Parerculus,

l.

1/.

c. ix.

q¡¡i

nous l'apprcnd .

CtltbKe

1

dir-i),

&

Lucilii tzomtn fuzt,

qui .fi!b

P.

'Africllno Nuf1!tJtJtitJo btl/o, eqtlts 11/Í/¡tllve–

rat.

Pompée du c8ré macerncl

é~Qit

perit nevfu,

*

Lucilius, ainf¡ ce poete éroir de bonne maifon .

11

com–

men~a

irellte lívres de facyres o¡)

ji

cenfuroir nom–

méf1}ent

&

a•

une maniere piqna'nte •plufieurs per–

fo¡¡nes qnalifiées .

11

ne fur pas l'invenreur de

13

¡;,_

tyre parmi les latins; mais

il

en fue comme le re!lau·

ta~eur,

par le nouveau rour qu'il lui donna, en

~e

ré'gla~t

fur le goQc

~e

l'ancicnne cqrr¡édie des Grees;

avec cecee

dilf~rcnce

qu'il fl! fervoit ordinairemen t

áe vers Pithiims , qué lcf ' gralllmairien¡ appcllenr

vers héxamerres, au lieu que les poeces comiques

n'~voient

employé que de.s vcrs 't'ambes ou cora'i.

11ues.

ll

tic plpf¡eu rs au¡res ouvrages, mais

il

ne nous

r ene que des fragmcns de fes fJtyres¡ jjs

j)fl[

été

re–

~'ucill is

foignet¡feméryc par Fra nsqis Douza,

&

119bli~s

a

L~1de

avec ijes notes l'an

1

197·

lis auroient cepr n–

danr l¡qn befi>in

d'~cre

encore nÍicux éclaircis par

q9elque

fav~nt

critique, paree, qu'on en rireroit beau –

coup

de

lumil!re~

eq ce

g~n re .

On

~pprendroit

bien

d~s

chales dans les

'urre~ o:uvr¡?~

eje

J..u.~ili!JS

qui fe

fonc perdues .

~es .~nciens

_ont écé fort parr;¡gés fur le

m~rlte

de

ce poere fa tynque . On peor voi r ce que die Hora ce

fot!

f.

l.

JI.

/iif.

l f/.

l.

! .

&

fot .

X.

qu'il empl oie

toure ennere

a

repondre aux

~dmirareurs

de Luci–

lit!s, protenant en meme rems qu' il nc

pr~rcnd

pa?

lut arracher la couronne qu i luí en fi ju!lement doc .

Quintilien éroit

exrr~mement

prévenu en fa veur de

Lucilius ¡ 1)13is tous les critique' fe fnnr

d~clarés

pour

le

¡u~emcnt

d'Jiorace; cependanr Lucilius a cu le

bonheur de cerraines femmq qni avec rr1:s.peu de

beaucé, n'oor pas ,lai(J'é de caufcr ele violentes

p:~f­

fions. Ce qu'il y a de ti nuulier, c'eil que Cicéron fe

foic contredic dans Ces dlcifions fur le tavoir dc' Lu–

('ilius .

11

dit

a

u premicr livre de I'O rarcur ,

é.

16:

fld tlt

fo~ebpt

C. Lucilit!s.f<Lpc diure bomo tibi ji1bira–

t11s, mrh1. p_ro(Jter:

enm

zpfom cau{am mitiiii qun11t vole–

bat f aml/taru,

.

/i.fi

~alfltll

&

dofltls

&

pamrbf/IIIIJ' ,

(i~

fi/ltJO f!Cmmem

el

f' r

n

oratortmz lltllllcro babmdu111 qttt

11011jit

otmzi~us

"lis artibtts qtu jimt libtt•o bqmino di–

gnte ·, P,crpolttui .

11

lut donnc le

m~me

éloge de doe–

re au lccond livre du

m~me ouvrag~,

&

il le Ju i <lee

a

u prcm!er livre

dt jinibus,

t'.

l ·

. Je n!a¡quce plus qu'un mor fur Lud lius, paree que

J'a.'

d~¡a p~rlé

de IUI

a

l'arfidt

S~TY

Rl!

o

ll

ne fOl!hai–

[01[

01

des leQeurs ignorans, 111 des

le

eurs

cr~s-fa­

vans.

JI

efl vrai qu e ces deux fqrces de lelleurs fon t

quclquefois í'galemenr rec!ourab)es; les

uq~

ne voienr

pas all'cz ,

11!

¡e~

aueres voienr trap: leJ uns qe con–

nOiijenc pas ce qu'on leur préCente de bon;

&

l'on

ne

fau:oi~

cac/!er

~ux al)rrc~

ce que l'on a d'impar–

falt . C1cérqn ne veue pqinr eJe lééleurs ignoraos

1

il

demandl! les pl us habites

1

déclar:\nt ne cratndre per–

fonne

¡

mais combien p,eu de gens peuvem tenir le

fll~me

langage

1 (

D.

J. )

S0 ESS4-POMETIA,

(

G;og. anc. )

ville d'ltalie

dan~

le

La~i um.

Scrabon

1

l.

1/.

lui donne le riere de

p¡écropol~

des y olfques ;

&

Denys d'l-lalicarnaíl'e

J.

S

U E

V l .

p.

364 1'

JP elle la p remierc, ou la principale

vill e de ce peu ple.

erre ville fiere de fa puillance

~

de res richefles'

s'éroit críl permis de porrer

1¡:

ravJ"e

ch~z

fes voi–

Jins; les L u ins s'en plaignirenc ; ni.tis lorfqu'il

en

demJntlerenc IJ répJracioo, ils n' eurenc p onr tl'au–

tre reponte , tinon qu'u

~coit pr~r ~ vu1d~r

le 1tf.!·

reud par les armes. T arquon f3iijc cerce occafion de

faire o¡arclter fes eroupes vers

Sutfla .

L'armée des

Suell'ans qui l'arrendoic fur la fr nroere, fut vaincuc

&

prit la fui ce. Tarquín

ne

carda pas d'aller fa ire le

!iege de leur capitale .

¡1

environQa

la place d'une

ample ciréonvaiiJrion 9u'il

m

unir d'\ln Jarge foflé ,

&

. poulh les atraques avec force. Les afliegcfs fe défen –

direnr courageulemenr, mais ne recevanc ni convois ,

ni fecours'

&

re voyao¡t épui(és . ils

pr~férercnr

de

mourir fur leurs remparrs.

15!

de conferver

l~ur

li–

berté en

p~rillant .

A

13

fin leur yille fut prife d'a(–

f¡tut , tous ceux qui avoient pQrlé les armes pour la

défenfe, furer¡t impicoyableme1

t

maflacrés. Les

(cm–

mes, les en fa ns, les vitillard

&

les efciJvcs, dont

le nombre écoir grand, devinrenr Id proie du foldn c.

L'or

&

l'argenr qu'on trouva dans cene yjlle opu–

lenrc, fu rene leols mis

CQ

réferve ,

&

porr<'s daos un

endroir marqué. On en

confacr~

la di;icm.c jlartic

po¡¡r

~cheter

le Ten_Jple ele Jupirer Capitolio . Toutc

la fomme montoit a

40

rateos d'or .

Cecee ville fe récahlit¡ car

l'ann~e

2.S8

de Romc,

la

·~randeur

de fon enceinrc, la mulritude de fes ha–

bitans, {es ri:cheíl'cs

&

Ion

luxe la faifoienr encare

pall'er pour ja

caP.i~ale

des Volfques. Le conful Scr–

vilius la pri t

d'alf~ur,

&

,l'abandonna

a

u pillagc de

fe s eroupes .

Cen e ville fut nom111ée

Rometia

pour la di!linguer

ele

Stte(Ja-Armzca.

Quelq ue(ois elle

le

crquve nppel–

l~e fimp le~¡en r

Sucf!a,

paree c¡u

1

ell e éroir la plus puif–

fa~n!

des

deu~;

&

q'lelquefqis

on

la nomme (eulcment

Pometia .

Elle fm colonie romaine . Virgile

/E11titl.

l.

1//.

v .

771·

dé(¡gr¡e cene villc fous ¡e pom ¡!u

pell–

¡¡le

1

Pomecios,

caf!ru mqtte ]ani, Bolnmque,

,·ort~mr¡ue.

( D. } . )

SUESS!ONES , ( G;og. a11c.

1

peuples de la Gaule

belgique. Cé!'ar,

btl. gnll.

1 VIl/

t.

vj.

les mee fous

les

Rlumi;

i1z

(i11es Suef/iontlm

qui

Rlu mii trtrnt attri–

buti .

Les déput<'s que les

Rhemi

envoyerenr

a

Cefar,

appellenr les

Su~f!io11es

leurs frcres

&

leurs pareos,

qui

fe

fer~oi~r¡~ Cle~ m~mes

lois, faifolent avec cux

un

l))~f11e

érat ,

&

•voienr les

m~mes

magi!lracs:

[ra–

f l't.t ,

corifánguiluifqtu foos

,

qui eodttll

Jllrt,

ii/f!enl

ltgibtu lltf!ntttr, 111111111

i!I'Pf(Ítlt¡¡ Utlutnr¡ue matiflra–

tum mm 1pjir babeatzt .

·

Le nom ae ces peuples

en

di,lfércmm~nt

écrit par

les anciens. Les divers exemplaircs de Céfar

lifcnr

quel9uefois

Suejfimu

&

quelquefois

Sut./Jiotzes .

Cene

derntere orchograplte femblc dcvqir erre pr<'ft!r<"e '

p~rce qu~

Je mérafralle grec lit CQQ!lammenr

z;,.,,,_

"' .· Plnie ,

[.iv. IV.

.:IJ.

xviij.

écrit

íl~ffi Su~lfiotiU,

de

mt me

que fire-Live .

Les diver[es édirions de Scr,¡bon yaril!f!r auiTi

h~au­

coup

i

l e~

QllCS

portenr

:IIIftr" u c- ,

&

d'au trC\

Xwtrr1•u'

ou

:z;,.,,,.,,f ;

Lucain,

l.

/ .

v.

413 .

doe

Sut.!Jollu.

Et Bituris, {o1¡giji¡ue ltvts

~ucflones

in armis.

Pcolomée

a

oublié apparemmenc la premierc lct–

tre du

nom

de ces peuples, car il les appellc oü...,_

"' . .L' itinéraire d'Anronin e!l pour

Sttt./Jonu ,

de torre ,

que l'ortl¡ographe e!l abfolumenc doureufe

o

ll

en

plus sOr q4e le pcuple ainfi nommé habiroi c le pay

con~u

préfenremenr Cous le nom de

diot"efl de Soi.f

jotlf . Vor,tz

OISSON~ .

(!J.

.'f

)

SUESSITAI S ,

LE&,

(

G;ogr. an<.

J

S11e{fittmi

,

pcuples de l' Efpagne cicétieure,

fclon

T 1te - L1 ve,

l. XXXI I/.

c.

)(?f.

M. de Marca,

Hi.fi

)Jtn.

/.

l/.

c.

;.:xix.

ne douce poinr que les

Co

fit¡JI

IÍ,

ou plurllr

une

p~rric

<fe

cette nation, ne (OJr le peuple auquel

1'1te·l.,ivc donne le nom de

St~el/irani .

Ce peoplc,

dir-il' allié du peuplc rorr¡ain' jo,gnor fes rrpupc;

a

l'armée romaine pour prendre

1/ergitll/l ,

forrerclle

des

Lautat¡i ,

qui voilins de

Sut./Jitani,

~VQienc

ravagé

lcurs re1res . Ce voifinagc avec les Lacérains, ne peut

convenir

a

auoune aurre nacion qu'aux

Coch11ni

&

aux Ilerg etes . Or ce ne peut point lrre ces der–

riers, puifque Tice-Live faic mencion d'eux dans le

m~

me chapitre que j'ai cité .

Il

ne

re!le done plus

que les

Coataui,

done une partie du pays a éré ap–

pellée

Stttjfitanie . Vergium

n'étoit

pas

la feule place

de$