S U .E
a rapportées dans
[es
fpidh11Íu,
ou il dit que -les
malades frifronnoient, avo1enc enfuice la fievre tres·
aiuue, ardente , ..., ,
ll¡
fuoient enfin tres-abondam–
m~nt:
ainli la femme qui
demeuroi~
fur le riyage ,
euc un leger friflon le onzieme jour , qui fue fui
vi
d'une fievre rres-vive, la
foml"'
furvint,
&
la fievre
cefla. Charion eut de
m~
me un petit frifrnn, la fievre
&
des
fomn
encierell)ent critiques . C'ell
avec
raifon
que Gal íen afl ore que les
./im1rs
c¡ui fucced ent aux
fr ííUJns font rres.heureufes li ell es pdroí frent
avec
des
fign~s
de cnélioo .
!1
n'ell pas moins avanrageux que
les
fi¡eun
foíl!nt t·haude!
&
uníyerfelles ; tous les ma–
lades qui en ooc été fou la aés o u guéris, dont
il
e!l
p arlé daos les
fpidémiu,
'les oqc éprouvées telles;
Cléomafl íd~,/VIeton,
Mélidie, 1\naxion, la femme qui
d emeuroit fur le
rivag~,
le maJ111je
9u
jardín de D éal–
c es ,
&e,
P¡'ricl~s
<?ut lbr le midi une
jiut1r
abondante
&
ch• uJ •,
&
c¡ui découla de tour le corps
1
la fievre
cefl",¡
&
ne revmt plus. N.icodel)le éprquva la
m~me
chofe ; la vierge de J.,.arifle frillonna,
&
biencOc apres
eut des
ji1eurr
cqpieufcs, chaudes
&
univerfell es,
&
fur parfá,Femen¡ guérie,
epidtm. lib.
!!f.
fiEl .
rr.
.egrot,
8.
ro,
1
r
&
12.
/.-es
fo~~~rs
venant peu a-peu
font
d
1
~n grar¡~
lecours da ns les convullions accom–
pagn~~s d'e~ri,nélion
de
voix
dpra ble •
.
coac.
pr~not.
n° .
q ,
(ap,
rCI!J.
Les.
p~rfqnne!
gréles, maigr'es, qui
crach~nt pe~pcoup.
le trouvenr ves-bien de fuer en
d ormant
1
~lulieurs
malad_es font
~pi¡¡ foulagé~
par les
{iuurf
1
[bid.
11~ .
a .
cap.
x.
Le¡ cjouleurs
~ ux
hypo–
c ondres avec exrí nélion de voix daos le cours des
rnalad1es aigu¡!s
(e
rerm inent heu
reu feme'nt par le!
.{ue11rs¡
§¡
fl
c_ene crife n'a pas
li.eu,ce$ dquleurs
font il')l ll mauv3 i, caraélere
&
cres-da ngereufes ,
pro–
r bet .
!1~.
J.
fif!.
1!.
n°.
17·
'--es malades qui fqnt au
commenae~enr
aglt6, onr des info1pnies, rende1¡t par
le
n~¡Z
du lang goucre-a-goutce, qui
foul~gés
le lixie–
me ¡our, retombent pendant la nu lr pl us mal qu'au–
para~anr~
pnr le lendemain des léger'esjim1rs ,
&
rom–
benr t\n(uite dans l'a froupillemenr
&
Je délire ; ces ma–
ladel ·; 9is-je'
o~r.
a
la fin une hémorragie du nez
tres-apondance,
zb1d.
fiEl.
3·
n".
40 .
Les délíres avec
r cfroidifl'ement occaGonnés
p~r
la crainre, fonr rer–
rnin~s
par des fievres at.'Com!lagnées de
fomr,·
&
des
fom:.nei l~ q~i
interceptent la yoix,
cottc. pr•m . cap.
XXIJ.
11
8,
·pn
á
liep d'attendre
de1.(!~turs
¡:ritíques ou avan–
tage~ fe~
daos les maladies aigues, lorfque les fignes
généraux de coélion ont parn,
&
qu'on qbferve ceux
d'une cri(e prochaine, lorfque la
pe~u
ell
l~che
&
molle
&
qn'elle deviene morte ; que la ·chaleur dn
corps ell
~umide ; q~e
"le vifage ell 'rres-rouge; que
le fnfl'on furv1enr; que le ven¡re ell refl erré, les ori–
nes peu abondantes; que la faifon ell convenable, ce
q ui arrive. (u,r-tout lorfque l'étt< ell humide
&<"
fem–
blable
a
u prinrcms,
apho•·· 6.
lib. JI
f.
Lorfqu'il y a
eu des délires,
&
en fin ce qui ell le figt¡e Je plus ffir
&
le plus
'o~ll1nt,
lorfque
1~
pouls deyient mol
&
onclulant; €:e
c~ra~ere
d4 pquls, avanr-coureur de la
{iw11•
cri¡ique, décrit
p~r
Galien,
a
écé t'opié machi–
nalement par cous
le~
at¡ tel!rs qui J'ont
fui~i,
&
au–
cun jufqu'a So lano n'a "imagipé que ' !es
aurre~
éva:
cuarions critiques
devoi~ni n·arqr~llén¡enr ~rre'
précé–
dées
&
annqncées par
UIJ
poqls parti!=ulíer. Ce mé–
det'ÍII
efpa~nol
a fort bien vu que le dévoiement
&
l'hémorrag1~
du
nez.
avnien~
leur poql$ proprc
¡
mais
il
n'a vu que cela . Cette parcie a re<;u beaucou p
d'ac~
croifl emenr
&
de perfeélion par les obfervations neo–
ves
&
int~r.e~anres
de
f1·
fior~eu
Voytz
fart .
PcpL~ .
Solano a d1t que le poljls de la
ji1t11r ,
qu'il appelle
ínciduu~ '
écoit celuí " '
ddn~ l~qqel
deux pulfarions;
, crois ou quatre cour-au-P.Ius, ' s'élevent non-feule-
rr.enc au-deflus des 'aiirres; ·mais auffi par
degré~
chacmle au-oellus di! la précédente, la'
feco~de
au–
defrus 'de' la premiere ;
&
ainfi 'de fuire j ufqu'a la
qua'rr!eme
in~lulivement.i ~dr ?~lana n'~ ¡ám~is
"ob-"
,
(eryé plu!
deq\la~re
.Pull.anons
~o11fécurives
de cer¡e
,. force ·,. .
G~lie'! ~I(OI\·M¡a rem~rqué
cen e
éléy&~ion
graduée 'des "pullat1ons. M.
fiord~u
prétend que ce.
pouls ondula
m
n'ell pas limpie,
&
qu'il tiene coujours
un peu' du p.eéloral,
&
qq~
le vrai
poul~
de la
jiw1r
ell ple\n, ·fouple,
<!~v.eloP,pé, for~; qu~
quelqu es pull
lations s'élevenr au-deflus les unes des aocres,
&
vont
en augmentanr júfqu'a la
aermer~
qui fe fait dillin–
guer par
ane
"dilárarion ,'
&
une· fouplefle plus mar–
quée que dans les &utres pulfations.
R ecbercbu
ji1r
le
pouls ,
ch11p.
xvj .
•
' · ·
·
·
' JI.
Les"'fi"urs
·
n'annoncen t pour
1'
ordínaíre un
f~mptom~ ·é~
un a.ccident- déterminé
~ue
de concerc
SUE
533
avcc quelques
a
utres lignes ,
&
ddns certains cas par–
ticuli~rs .
A inli . les
fo¡urs
abond~nt~s
fonr rdngées
pdrntl les pnnc1paux fiunes d
1
une
1
uppuration déja
fai ce daT)s la poi trine ,
p;ognojl. lib.
JJ.
r¡
0 •
'i9·
&
on
pbferve dans ce casque lesji¡eqn
commencenr
il
fe
faire par la poitdne,
&
qu'elles
y
fo11c
roujours en
plus grande qua,¡tJté; ce qui vérifie encare l'axiome ,
!JUÍ
dit que le liege du mal ell dans la pdrtie par ou
te fáit
ld.foeu~,
apbor.
3.8.
fib. I V,
ou les
foeu rs
co–
p1eufes , chaudes ou frotdes concmuelles font un
fi–
gne que la
ll)al~die
fera longue
&
meme
dang~reu
le, ou que le
corps a trop d'hurnid,cé,
&
en cecas
elle~
indiquent
l.espgrg:atifs
~métiques ,
li le lujet ell:
robulle; catharttque, s'tl ell
~·une corn pje~ion d~li
care ;
&
fi
ces caufes n'ont point lieu,
ces jumrs–
dénorent que le ma)ade
m~nge
rrop,
.apbor.
..¡2 .·
o;6.
lib.
VII.
!,.a
fievre
aigue accompagnée de
(iml!·
fur–
veoue
a
un malade done l'efprit n'ell pas tranqudle,
aunoncenr
&
décerminent la phrénéJie ,
prorrbet.
f.
J.
{ef!.
r.
n°.
17.
les
(i¡eun
qui paroilrenc avec des
trembl em~ns ~onvullifs,
indiquenr leur reronr,
.ibf4.
fiEl.
3·
11°.
q.
ejes lég eres.focllrs,
;,,l'¡,m,
avec tjou–
leur de réce
6¡
.c<;>nllination précedenr
&
prélagent
les
convulfions,
.zb1d.
11°.
2J . rall)oll ifren¡ent de la lan–
gue,
dé~oílt,
Ju"¡rs
froides
ª
la
f1.1i~~
d'un dévoie–
m~ni,
lont des ligues de
v'?mifl'ellJ e.n~
pe
m~tier~s
!lOiratres
1
&OIIC. pr.mot. c. VIJ . 11u. 4·
111.
Les
Jueurf
qui fourmiJ enr un prog no!lic
fa–
~heux,
ou
m~me
qui donnent Jieq de craindre l:t
more, fonr en
gét¡~ral
celles ¡¡ui
par~iJTept ~van
e
l:t
.coél10n, par conféquent
agc~11
des ¡o¡¡rs .critiques
qui.
n'~pportent
aucun fou lagemenr, c¡ui fonr e¡:¡
~ro(>
peme ou rrop grande c¡gar¡t¡té, qui ne fonr que ¡>ar–
tielles, qui fonr froide$
~ f~cides,
&
qui enfin fonr
accompag~ées
de fig nes pernicieux; la.foeu•· qui co.m•
menee en
m~me
tems que la fievre daos les mala–
dies
aigue~
efi
tri!S-Ili3UVail~,
COQC. erdlnOt. C. X."'(Vj.
11°.
J·
elle annonce une en le irnparfJite
&
cres -labo–
·rieu(e,
epídem. !ib.
IJ.
n• .
·
2 , ·
Waldrn¡itj afl"yre que
les
jüm~·s
abondantes qui vjennenr
~Qmmencem~nt
des ·
p~tlte$ - yérqles,
&
qui (ont a¡:,om pagnées de
beaucoup de foiblelle, fonr
mortell e~;
les
.fiutii"S"
qui
n'out aucun bon etfet , font feufées
inuFi)e~,
li elles
n'ont d'atlleurs aucun
mauv~is
caraélere
¡
111ais elles
deviennenr
da~gereures ;
!j
elle~ ·ron~'
crqp
a~ol)dan·
res, ce qui
p~qt
arriyer de ljeqx fa<.;ons
1
ou li dans
peu de rems eJ!el !!qule1JC en grande
qu~l)tiré,
ou
fi
~lles
perlille1Jt rrop long.rems
&
lont conrinuelles.
Les
.fjteurs
abondanres qui fariguent fqnt toujours
mauvai fe~ ;
fi
la fievre ne dim inue pas, elle en de–
vienr plus longue,
aphor.
o;6. lib. IV.
lqrrqq'elles font
abondantes
&
chaudes, le clange"r ell
¡pqi~s
grand
que
.'~rfqulelles
fon t en
m~n¡e
rems f'rqides,
llphor.
42.·
1bu/.
La piOpart de >eux qui romberenr ·malades
P.endant la conllicucioq peflil enriclle #erice,
epiqem.
ltb. IJI.jef!.
1
r.
n9.
I! .
f!]OU
oure~t
ou trajnerent long–
tems, les frrflons étojel't fréquens, la fievre aigue
& concinuellc, & les
jim11·s
copieljfe~
prefque tou–
jours froides
p~roifroie'!r
dans
d~~ ~em1
peu conve–
nables. Pychio'! euc le ¡our d¡; fa
mor~
Je dix1eme de
fa maladie une exrinélion de voix , un froid vif, la
fievre rres- aiJOe
& ·
des
{t1tt11·s
·
aP.ondanres ,
ibíd.
.eg1·.
3·
Les
Jríti!Yf
furve'1u es
m~m~ le~
jours
~riri
ques '
li
el !e~
.Jont forres '
abond~n~es
&
r~ptdes.
font
dangereqf~s ¡
il e11
~ll
de
m~me,
q
elles (orcent
du front comme des gourres;
&
li elles (onr froidei
&
copíeu(es; 'elles 'ne peuvenr paroirre ainfi
f.1 ns
l:ieaucoup d'effort
&
de
violi~nce,
aphor.
4· l. V/JI.
Ceux qnr, apres le frilfon
~
onr'
de~ji1e11rs
abondaotes.,
font rres-dangerenfemenr malaJ es ;
'oac.
pr.eh.c.
1·
n°.
q .
Les
jiuurs
affiduc:s , ' cqntíuuelles lor•t
rou–
jours fympton'iatiques
&
mauvaifes. quand
rn~rne
el–
les ne
feroient pas fort ab,nn"da(\res . Le pilréoéri–
que, ,clonr
párl~
H ipp,.,crare daos
fe~
épiJ éll]ies,
lib.
!/l..
fiEl . trgre.
4·
vomiqoit
~esmatieres."
virulentes,
avo1t une fievre ·
m~lée
de
frlflon
&
~es.
jim1rs
con–
tinuell es .
e~
fy fl]ptome ell
rr~s-or~ln~ i re ',
&
morrel
dans le troilieme degré de phthilie
el(
dans les con–
fomprions :, ' les.
foturs
quí
crll~nt
rro
-elle,
ou qui
font
rroplégere~,
les
difudatto•u ,
;,,,•.,.,
ne fone
pas
moi.ns.dangerf l'fes.
qu~
les
p.r~cc;u-rlt, s.
Gallie'!
K
f
ort ¡udicieufement remarqné que les
foeurs
qut
onc commencé ;r 'parotrre
&
qui
c~Oenr
·enlüite co_ur–
a-
coup; font tres-mauvdifes,
cummtnt.
in
prorr~tt.
lib.
!.
Ceux· qui ne
.fumt
que peu,
&
fur-co ut
u
u~
environs de la
r~ce
ddns les maladies aigues ,
&
qur
font inquiets, fon t dans un danger
prefl~ nr, fur-tou~
fi
les uricfes font en
m~me
tems noires; il en
ell
d~
mé-