Table of Contents Table of Contents
Previous Page  541 / 824 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 541 / 824 Next Page
Page Background

SUE

des

Sueffitani;

Tite-Live, /.

XXXIV. c. xxj.

leur

dunnc une ville qui s'étendoir en longueur, mais qui

n'écoir

p:~s

large;

&

aill~urs,

/.

XXXXI.

c. lxij.

il

dir que

~-

Teren_cius prit d'a(iauc ,

~ans

le pays des

Surjftttlm,

une. vlil,e nomm_ée

Corb1o .

I,.a quellioll–

fero•c de f.wo1r

G

cetce

vlile

de

Corb1o

ne feroic

poinc la merne que la

ville

longue

&

peu large done

nous venons de parler.

(D.

J. )

S UESSULA,

(

Géog. anc.)

ville d'ltalie, dans la

Campan ie- La cable de Peucinger

1~

marque entre

Capoue

&

Nola dans l'ordre qui fuit .

Capu¡¡

JJ(.

Suelfpla

~x

NoltT.

Ses habirans fonr appellés

SuelfJltlni

oar Tite-Li,

ve,

l . V

!1!.

c.

xiv.

&

par Plirie,

l. lll.

c. v.

Fron–

tin nous apprend que Sylla y envoya une colonie:

Suejfi1111 oppidtJm murod!l.'lum : colqnuz, /e<>:e Sul/an11

efl

dedufla:

cecee

vil

le

~!1:

nommée pré(encement

Caj'.

te/

tfi

Seffilfl .

(D .

J . )

SU;ETOLT,_BUFOLT,

orbir,

f.

m.

( Hij}. nat.

Icbtlno/og . )

po1fl on de mer , qui a derriere la t<' re ,

a

l'endrolt de

la

poitrine ' un os fait en forme d'é–

cutl:On,

&

la

corps rond; la bouche ell plus fai lla nre

&

plus avancée que celle du tlafcopfaro, auquel il

rellemble par la forme du corps; il

a

fur tour le

corps

d~s

os ovui' les difpofés par rdngées,

&

entre

ces os il

y

a des aiguillons . Les -yeux fonr perics

&

ronds; la oauche ell garnie de denes plw petices que

celles du flafcopfam. Le

fuetolt

n'a que deux na geoi–

res

au-1>r~

des

oui~s,

&

une qui ter'lline la queur;

f.1

chair n'efi pas bonr¡e

a

manger . Rondelec,

Hi(l.

n11t. der

poi.JAII~ ,

! .

{>IZr/• .

1. X V. c. ij. Voy(z

FLA.s-

coPSARO

&

POISSON -

,

SUETTE,

f.

t'.

Voy.

ci-apre;

SuEUil

AWGL'HSE.

&U

EVES,

LE: S, (

Géogr.

tille.)

Suevi,

nom géné–

ral

qu~

Tacice,

G·erm.

c.

xxxiii.

&

xlv.

donhe non-

feul,eQJenc a¡n

peupJ~s

qui habitoienr a

u -

del~

de

l' Eibe ,

&

m~me

dans la Sarmacie, au-dela des li–

mites 'de l.a German ie, mais encore aux

habitan~

de

la Spandi.navie;

&

de-Ja rous les valles pays qu'oc.–

<I!U¡>Qient ces l)ations n,ombreufes furenr appellés du

norn général de

S~<evia.

Selon le rapp.orr de Pline ,

t.

/V.

c.

xiv.

les

Stt~vu

.étoienr coRlpris fous les

Hernwndpri .

Le1 peu–

pies auxquels on doona le 11om de

StJt1Jet

ne fe rrou–

ve~c

pa< roujours dans la mEme rél{ion .

O

u rems de

Céfar,

Be/.

g111l.

l.

/ .

c.

J<xxvij.

&

xliv. l. IV..

&.

j . .

f:t

ij. l.

VI. ,c.

ix.

x .

&

xxrx.

les Cart el écoient

répur~>

Stuuu.

Les

Na.r,comani,

les

Harudu,

&

les

Sedujii,

fu rene compris enluire fous le méme nom;

du-moms ces peupies, torfque Narabuduus les eut

faic oafler dans la Boeheme, fonr ils comptés parmi

les

.Su(IJef,

Scrabou,

l. 1/U.

dit! la nation des

Suevu

efi eres–

grande . car elle >'étend depuis le Rl1eín

jui'qu·~

!'El–

be,

&

une -partie

m~

me des

SII4V.t

hab;~e

a

u-deJa de

!'Elhe; mais depuis le croitíeme liecle on voir le nom

de

.5<

16fl(t re

. refirainJre exrrememenc,

~

mefure que

les pe,

upf.es

parrkuliers, compris auparavanc fous ce

00111

g

én

éra,l , íe

til'enr corwoirre par. leurs viél:nires,

comme l es Gorhs, les

W~ndales,

les

Longobardi,

&

les

8tJrgundtolret -

·

On erouve que dar¡s le cinquiPme liecle, lorfque

les

Suevu

pafierenr en

Ef¡:~~gne,

le JlOm de ces peu–

ples étoit encore celui de diverfes nacions, Depuis

ce cems-la les

Sll('fl~~

ne paroilfent plus avoir écé qu'·

un peuple parciculier, fixé

Jans

le pays des anciens

Hermtmduri .

Jornandus,

d~

r.eb.

Get.

en donn•nt les

bornes du

pay~

des

Suews

di

t, qu' il a

les

Bajoarii

a

l'orient, les

F.ranc(

a l'occident,

l~s

Burgundionu

:au-midi,

&

les

Thuringi

au fepteor.rion _ ll ajouce

qu~

les

.Alo;na;¡¡ri

éroient joincs aqx

S11evu,

&

qu'ils ·

écoient

111~icres

des Al pes rhétiques.

.

Enfil)

l~s

.(llemll,tli

ayant abandonné entieremertc

la

Ger111anie, Jes

Su~vN

fe mirent peu-ii-peu en pof–

feiTi0r¡ de

leur~

ter-res, s'érendireor jufqu'aux four–

ces

~Jl .Q.a~up~,

&

jufqu' au lac de Conllance,

&

donnerent a tour ce pays Jeur- nom, qui s'y e{l con–

fervé

j~t·q~'a

préfenc, quoiqu'un peu corrompu _Les

Allemans

l'~ppellent

Schwpben[and,

&

les

Fran~nis

le

nnf11men~ Su~b~ .

( D.

J.

J

_

~VEO_

R. C

f. (

PhyjioiiiA·

J

humeur plus ou moins

tenue, téparée ciu fang, feton la pJO.parr des phyfi,

cie\lS ,

~,

felon d'autres, par les vaifieaux artériels

de Ruyfch.

Pluheur~

raifons perfuadent que la

ji1eur

ell

u~e

.Ji~p~ur

a

f9lumen~ ~rtér~el!e,;

r

0 •

elle fQrt par tOUf

1'qm1

X~

-

SUE

531

le crorps,

m~

me oil perfonne n'a vu des foll icules fub–

cucané>, comm

a

la paume de la main,

¡¡

la plan–

te des piés,

&c.

2"-

l'injeétion des arceres

&

leut"

comparaifo11 avec le veloucé de l'ellomac

&

les in–

refiins, démontrenc qu'.une humeur aqueule eíl pouf–

fé~

par un

cana~

concmu de

t~yaux

arrériels cyl in–

d!·•ques;

3!'.

_quOLqu'un eorps fam ne fue pas,

la.fiw~r

v1ent en exc1canc le mouvemenc du fa ng arcériel pat"

quelque bol([oR chaude_, .ou par l'.exercice. Ec pat"

conféquent,

~

·la lilrracton de la

fiuur

écoic glandu-

. leufe, les follicmles devro1enc prod1g•eufemenc fe dií–

rendr~

dans un eorps qui efi plufieurs jours fans

foeur

&

fe

vuider promptement dans

l~jim11·,

comme ce

u~

de la vellie

&

de l' urethre, par exem1>le, qui de!Ié–

coés en peu de tems par l'ufage des médicamens diu–

rériques, cefient de filcrer leur mucolicé nacurelle

4°.

11

paroic c.ependant vrai que les glandes cma–

nées, rouces les fois que la

jittttll'

ahonde rro[J

a

la

peau , .ne féparent pas leurs fucs gras bien purs, mais

mélés d'ea.u, plus copieux,

&

joincs

a

l'hume

ur a

r–

rérielle; aar la meme dérerminacian qui force l.es ar–

teres CUtanées

a

fi ltrer beaucOUí) de

foeur,

a

gi

t de -

la

m~me

maniere daijS les arteres c¡ui féparenc fous

la peau des matiares mu,q11eufes, De- la .viene qu'on

fue

d~vantage,

&

q~'on

a une

foeur

gralfe

~

la cece,

aux a1Cfelles, aux arnes

&

au vif:J"e;

&

e'

efi 'en ce

fens qu'on doit admectre nne

(t1e~r:

glanduleufe.

Apres rout, foir que la

ji~e11r

foic (éparée du corps;

par les

~lan~es

miliair_es, o u par

las

pecirs vaifieaux

de Ruytch, 11 eíl tOUJOurs confiam qu'elle efi diffé–

rente, feloa les yariécl's de l'air, du clima

e,

du fexe

de

l'~ ,.e,

du cempérament, du régime de vie,

d~

cems

a

e la coétion , de la ílruél:ure des excrécoires.

de l'érar de la Fancé, ou de celui de la maladie .

J.,a

jim1r

en général

~íl

aqueufe, un peu gluante ,

&

d'une couleur qui panche vers le jaune, comme

le linge le marque . De plus, elle efi falée,

&

donne

3-peu-pres par la diíllllarion les

m~m es

príncipes chi–

rniques que l'urine; s'ils fonc plu• doux, c'efi qu•

elle n'a croupi dans aucun follicule. S· J'on joinc

a

cula les

_(Ueurr

des pchyliques,

011

{era convainc11

qu'elle efi compofée ciu

forum

dilfous par une cir–

culation

~éitért!e,

&

de beaucoup d'eau chargée de

fel humaiq.

Ge

n'efi pas touc, il

y

a divers phéno–

menes fur l'<koulement \le la

(UeJJr:

done

il

importe

de donner l'erplication.

11?.

Quand le chyle ne fe change pas en fang com–

me dans les phchiliques. la marre des fluides qui cir–

culent n'eíl prefque que de l'eau; ainli il n'eíl pas

f:ur~

prenanr qu'elle s

1

échappe par les pores,

&

que les

malades foienr toujours baignés de

ji1eur .

Mais quand

les vailfesux fe dilacent dans les chaléurs

l

quand le

fang efi pou(ié avec violence, comme dans les exer–

cices violens, la

(ue«r

doit' couler, pUifque les en–

gorgemens qui furviennent ajors, fer!llent les con–

rlu irs de la

tnan.fpir.acion. Cependant li

le tang e(!;

pou([é crop

violemm cn~, l~s

arreres con1priment auffi

les ruyaux fudariferes; o'efi pouq¡uoi les cordiaux

fupprimenc quelquefois la

jiJeur-

_

2P.

Dans l'agonie

&

la (yncope, le fang s'arrt!re,

de-la viene que la parrie aqueufe s'en exprime: les

vailleaux Ce.:réwires qui font alors relachés, ne

ré~

lillenc

_pas

~

la force qui poulfe le fang.

3".

D~1as

la

frayeur,

il

coule une

(üetJr

fro)de . Le$

nerfs

fant agicés

p~r

ta

puifiJnoe qui an1rne nos corps,

&

les

diamecr.es

des

vailf~au~

capillaires fe raccour–

cilfent: alors ces vailfeau" ne rec_¡o¡ venr plus canc de

fang; par. conféquent

les

mouvemens de la chaleur

y

cefiellt, cependant. la

liqueur aqueufe qui écoit

dans les

organe~

fec•tlroires fort par cene contraétion;

elle ell fro.ide, puifqu'elle fort d'un líeu ou la cha–

leur a écé

inte~rompue,

&

elle fe refroidic ent"ore en

¡ombanc fur une furface refroidie _

4'·

Quand on eorre d'u•! lieu cl-¡aud

d~ns

un lieu

froid, on fue d'abord ; la fraicheur récrécit ll pea u,

o:n exprime la liqueur que la chaleur avoit ramalfée

darts les co,uloirs

l

cerre liqueur fo rt en go.ucces, a11

lieu que fans cecee compreflion fubite, elle feroit for–

¡ie en vapeurs .

~

0

.

Si 1'-on def'cend dans un Jieu profond, comme

dans des mines,

lafoetJr

luccede; cela

vi~nc

de ce que

dans cet endroii profond l'air ell plus pefa nt; la peall

efi' done plus comprimée,

&

par conféquent l'eau ra–

malfée dans les coulairs eíl exprimée.

6".

Si l'on relkl1e la peau, alors le fang ne rrou,

vera pas tanc

d~

réfifidnce rhns les

vai lf~aux

fecré–

toires; par conféq¡.Jenc la

fiw•r

ou l'humeur

aqueuf~

fe

f~parera ~

fortira par ces vaitleaux:

an

relkhq

Xx~~

1~