su e
~ne f~rtne
dans laquelle on
arran~
plul)et¡rs petirs
blrGn5 bien propres, les
qiípoí~nt
les uns
at¡-deOu~
des aurres en différer¡s Í!!ns: op boud¡e légcremenr le
tr()u de la forme avec ur¡ pe
u
de
p~ille,
6?
on
la íuf–
pend
daos j'éruv¡!
1~
poinre
en·b~s,
:iyanr foin de mer–
rre_ au-ddlous un vafe propre pgur receyoir
1~
l)rop
qu• s'égour:re ,
L<>rfqu!! le firop quj e{l dans la
~a{ijne
fe trouve
fuffi fa mmenr cu it, or¡ le
l~ilfe
un
p~u
r"frQiqir,
~pres
quoi il faur
1¡:
v.erfer daos la forme, done
on
co¡¡vre
le
deJlus,
~le .fi!Fr~
el) fe refroidillánr, s'arracne au,
tour des ,perits l>arons
p~r
grqupes ·de
be~
u"-
cryfl~ux
fol ides,
angul~t¡~,
6?
rral)fp~rens
como¡
e
du
verre,
on préfum!! que c'eft fur cc, m!me principe, que
le~
conlifeurs travaill!!nt,
La difpofltiOJ) qulont les capnes
a
foe1'6
de fc, garer
en
yingr-quarre heurrs, fi on négl ige de les employer
lorlqu'ell fS Oflt
~té
COU pées
1
&
l'extr~me
rapidité
avet>
laquelle elles
paife11~
de )a fermenrarion
fpiri–
t!Jeu(e
i\
la fermenrqrion acide, íont des fujers d'ob–
ferYation que la long ueur
d!'
¡:er artil!le ne permer pas
dí!
d~tailler;
Ol) el) parlera coqv!'nab)el!)enr lorfqu' il
[era
cr~ip~
des ef11rirs arqens rirés du
fi'fr'
par
le
m<n:ep de la di(J:illarioil.
Voy~:z¡ ~IJUM
ou
T
AFFI-\ •
Arftcl~
de
lrf.
g
{?.oM.AtN.
~(Jjfillll~t! d'!,li~f'(C
da•tsllOf ra.!Ji,erÍt!f.
Voici i¡-peu–
pr~s
comme ¡e le con<¡o•s
. 11
y a dans le•ft¡c des cqn,
nes, COJI)O)l! (jans plulieurs
au¡r~s f~cs
<le
plaqres,
u•¡c parríe
~ui
cryflalli le,
&
une qui 11e
~ryfiallife
pas:
(
je pira) ¡!n pafhnr,
q~·e
'aerre parrie qu corps mu–
q t]\lliX ¡¡uj cryflallife ,
pourr-qi~ bi~n ~rre
a
u corps mu-
•
queu~
f'l
g~néral,
C!l qpe font au.x
réfln~s l ~s
f!.eurs
de hl!fljOin
&
le camphr.e
1
&
a
u ~
h4iles elfentielles,
ce e rps d'une na¡ure tinguliere, obfcrvé par Borle,
q ui en rrouble la rranfparence, iorfqu'e¡ies fon r gar–
dé~s
long-rems), Efl-ce
a
l'huile
furijbondan~e. ~
l'a–
c)dr,
ii
la cerre', qu'i! faq r' amibuJ'r la difficulréqu'a
UI]C
parrie du (:Qrps
O) UIJU~U~
a
cryflallif~r?
J.
e n'en
fais rien. Qpoi
¡¡~'il ~o
foi¡,
)efi•cre
qqe no
u~
deman–
dons pour 'IJOS ufages, le
/ilcre
pro.
ren¡~m di~,
efi
ceere parrie du
ti¡c
des
piª~
res qui cryflallirl!, mif"e
a
parr
&
~~gagée
du fllélang"
~~
!a
mélaffe .ou flrop
q ui ne cryflallife pas; l'ohje¡ dll
rr~v~il de~
ralfineries,
efl: done ele fép3rer.
ce~ <le4~ par~i!'~
l'une de
J'~u¡re,
&
~·e
¡ravoil efl: rout enrler renfermé
d~ns
deux poi o
:
1°
fajre crrflallifer la plUS g qr¡de
quantiC~
de
fo fr#.
qu'i l e!l pofiillle :
~'i'. elljpqrc~r 1 ~ plu~
exaé{emenr
qu'il efl pofiible cauce
b
méla ll~
..
Oo
ar¡einr le pre–
m ier poin¡ en faifapr évaporer l>eau
(urahon~.IOre,
par
la cuite;
&
le fecond, en lqvan¡ le
Ji•~re
dé/a oryflal-·
life,
av~c
de l'rau qui emparre roure la mé atle, par–
ce
qu~
cetie ,;,¿¡aqe ¡;fi
incompar~blemenr
plus fo\u,
bl e q11e le
fiur~
qyflallifé,
Il
ne faur que
íuivn~ 1~
déra•l de roures les opéracions du raffineur, pa ur- voir
qu'ell ~~
f!' réduif.:nr
¡ou¡~s
¡\
ren,1plir
c~s ~~ux point~
de vue.
·
1".
Le
f~c
;1pres avoir éré
e~pri"'é de~
cannes, etl
m is
d~flS
des chaudieres o4 il s'évapore
au~del~
du
poinr
~e
'ª
qyfl~llifarion, c'~fl-~-dire
q11e
l'eau y re–
íle en frqp perite quaori
fé, pogr q<j'il
foit tenu e11
dillolu~ion
ii
froid ,-
&
qu'
ain.fiil
('~ cryflallif~
par le
feul refroidilfemenr,
f~ns
\!vaporariQn uiLérieure ; cha–
que
p~ri~
cryfl:al
eíf
ai nfl ifolé , fans liaifoq avec les
aurres cryll aux , er¡vironqé di! tQures pares d'·un ijrop
gluanr,
~nforre
que le tour refle
friabl~ ~
gras au
roucher , Tel efl llérar
du.Jiur~
brur ou
mofQouade .
2.
0 ,
(:;omrp~;
les
p; rirs cryflaux,
d~ns
la
m.of{:ouade ,
fonr
rre~-pe4
liés les uns
ave>
les aurres,
&que
1~
quanriré qe la mélalfe efl
m~s-conndérable,
fi
l'on en–
trepr~noi~
de faíre
patle~
de !'eau a-rqv<;r"i la
"'afT~
t orale pour. e"'porcer ll\ mélalle,
1~
plus gra¡;¡de par–
t le
duju~r~ f~roi~
aufli qifloure
~
I!"'Po.rrée ayec la
m élaf\ e·. Uue
nouvell~;
cuite dqnne plus de corps
11(
de malle a
u~
cryflaux,
&
din¡inue la proporcioq
d~
la
mélaf\e dnns {e CO\H; on
r~tliqQ\It
le
focr(.,
~
oq
le remer
a.
évaporer daos <!es cba<1dieres; on fe
f~rr,
pour le dilloudre d'ea!J qe chaux ,
~
on cll\rilie avec
le hlar¡c
d'~u f,
ou avec le fl\tlg 9e bceuf,
(:'e(\
un.
fair qu'ap.res cette opéracioo , fa PfOP9rtiQn du
fo–
cr
e & dela mélalfe cfl:
ch~ngée;
mais
qu~lle
en e(\
la
raifl.ir¡? l'eau de chl\UX
fQurn.ir-elle
a.
VI\\!
por¡io,n de
l a
m~lafl'e
la rerre qui l11i man.quo,ir pour cryfla,llifcr ?
abforbe-r,elle une parti{! de la
marier~ grafle, fura –
boudance, ou ne fei-r,elle qu'n abfc:lrb.er l'acide qui.
fe développe par la
chal~\'
du f' u
> jepenl'erois
vo–
lomiers que le
!itere
efl
~ou~
fo¡:-mé dans le fue. de la
pbnre,
&
qu•D fe converm
plu,~llr pa~
la furte en
mélalfe , que la
~éla!le
en
jiur~;
la
mél~lft; écau~
su e
519
touíonr! (oluble
&
flu.isle, dilfout toujours un peu de
focre
qui
.'f
~~
plongt" ,
&
lur communique un leger
·comnieneemenr · de
f~r<nj:ntarion
qui en décompofe
~me
parcie; c'eft je erais
~
cerre cante qu'il faur ar–
~rjb!ler
le ¡jéchet ou coulage que foutfre le
fl•;re
brut
qu'on apportl! des ¡I¡:s . Le
fo.aft
m~me
efl fujer
a
quelque d!!chet , lfi on le garde long-ren¡s daos un lieu
expofé
~
l'l¡umidiré;
il
s'y
eJ¡cite un léger mouve–
Pll!nt de décon¡po[Jrion,
il
jaunir
P!!U-~-p~u,
il
de–
viene
~ras,
on ¡:fl opligé de le raffiner de nouveau,
6?
·
il
s
y
rerrouve de la mélalfe; je conjeélure que
la cuire, fans
augm~nter
la qua11tiré du
fiure
déja
~our
formé· dal)s la
plao~e ,
<liminue la quanciré de la
méla{fe
&
la
d~t::ompo(e,
préaifén¡enr comme le monc
yement de l'ébul)ition décompofe en général le mu.
cillage
4
l~s
extraits, dQnt un\! parrie fe réduir rou–
jours en rerre
~
chaque fois qu'or¡
les repa0e all feu
pour les clari/jer
¡
cerre terre forme l'écume
~
s'en–
leve
par
1~
defpumarion au bla11C d•ceuf: car il
n'~fl:
pas vrai, eon¡n¡e
l\1..
R.
le dir, que le blan.:
d '~uf
fervl!
i!
enlever la mar•
er~
gralle o u
m
élalfe; car ,
puifque'elle efl pl!IS fpluble que le
fiterc
méme,
~
plus
forre qifon doir-elle paffer comme lui
a
rrav~rs
le
réfe~\i
qu¡: forme le lllanc d'ceuf c;oagulé ; elle ne
1
peut
~¡re
enlevéc
qu~ l orf'qu'~lle
efl dé.:ompofée
&
reduire en rerre
p~r
la conrinuirt" des ébullirions;
¡\
l'l!gard
d~
l'ea u de
Gh~ ux,
je erais qu'dle ne
fert
g ueri!S qu'a abforber l'acide qui fe c:jéveloppe par
l'~c
fion
e!
u feu,
ii
l'empCcher de
ré~gir
fu r l'nuile,
15¡
de
donner
l
1~
m3tierc. un goílr cmpyreumarique; peut–
í!rre alJlli que ccr acidc, s'•l refloir libre, pourroir
agir fur le
fopre
mame,
11¡
en
d~con¡pqfer
upe parrie
).'arrribue done le changemerir de proporrion enrre le
Ji¡a~
&
1~
n¡ébffe, :ice que le mouvemenr de
l'ébplli~
•'rion agic plus
fortem~nr
fur la n¡élalle pour la dé-
\=Ompoler, !jlle f'ur
le
jitere:
&
je ¡:rois que les me–
n¡es caufes, la n¡ilme perfeélion dan; fa combinaifon
qui fonc cryflalli (er
11!
Ji!fre,
11¡
qui
1~
reQdcnr moins
foluble . le fonc aufT! réf,tler davanrage
a
fa décom–
pofirion ;
ce
n'efl pas queje voul ulle décider abfqlu–
fllenr que l'¡ill de ¡:haux ne conrribue pas a faire cryf..
tlllifer
qu~Jque~
porrions de la mélaOe ,
en
leur fqur–
ni{fanr de la terre ; n¡ais ce n'ethla
qu'un~
conjeélp–
re vague, c¡ui auroir befoin ú'Crre prouvée,
&
qui
efi d'auranr moins indiquée par les phénomenes, que
la quanriré qbfolue du
.fltfr~
diminue p!urut
<¡u~ d'~ug-
llJenrer
l
cl¡aque cui¡e ,
·
¡'1. Nous avons vu rour ce que la
cuir~
peur faire
pour changer la
pr<;lpor~ion
du
fi¡cre
a
la mE'bffe.
&
~our
obren ir Id plus graqde quantiré pollible
dejiJcyl!
cryflallifé ,
n
qe s'agÍl' plus que de le faire cryflalliler
&
d'en féparer lq méla{fe qui retle . Qn con¡inue la
9\lire
jufqu'~
ce que le (irop foir au poinr d'a voir
perdu ron¡e íon t:au de d•ffolution,
~
O\! conferve
plus fa
tlqidi¡é que par l'aé{ioq de la ·chal!!ur. Si
011
évaporoir
al)-del~
de ce poinr, la
mel~Oe
¡rop peu
ftuide deviendroir un obQacle
~
ce mouvemenr
de~
parties
dll.(i•cr~
qui doivenc s•arqnger en crytlaux,
&
les
d~;ux
fnbflances refleroient co'lfond\leS .
.!,.e~
Raffi~eurs
reconnoitle r¡r ce point précis par la cor¡–
fífhnce
e!
u firop qu'i[s fonr liler l!ntre [eurs
doig~s;
í,l efl évideQr que
c'efl-1~
une connoillance
qt~'on
ne
peur ma'lquer
d•aoqu~rir
par le fimple dlronr¡en¡eor :
c'efl pourrán¡ en ce poinr qu'ils. fo¡¡r conf¡fler cour le
Cecre¡ de leur are; u'cfl la 'der'liere cl¡o,fe <¡u'ils ap.
preqOeflt
a
leurs <!!leves,
~
pqur app1·endre Ce beaU
fecrer, il faur do,nner quarre cens francs. Le firop
4ne fois réduit
a
cerre confiflance,
il
ne s'agir
p[u~
que de le
f~ire
refroidir pour
y
fair~ cryflallif~r 1~
focre
¡
on
le yerfe pour cer effer, dans 'des
maule~
·coniques
renv~rfés .
U
le
.(i~&re.
cryflall ife, mais tuu–
jours au milieu
do
la
m
élarte.
Dan~
cer érat il forme une
inatle fqlide , mais criblée d•une
quanrir~
in
nombra~
ble de
por~s
dar¡s
le(quels
11\
"'~la
(fe
efl
rer~nue
par
la force du ruyau
c~pill~it·e,
augmenrée par
b
vifco–
(\ré qq'eUe a a.cquife par la
cuir~
du
.(i!f~(·,
par l'éva.
porariol\ de l'eau f\lqbondanre . Poui· féparer cerce
mélalfe, il faur luí rendre
n(lez
de fl,uid,icé pour qu'
elle pQilfe s'écQuler 1Hravers la malfe du
Jim·e. ,
com–
me· a-rravers un ti,lrre.
&
s'égourre-r--par' le fom.mec
d4 cooe ren.verfé, daos
le~el
le
{t1~re
s'cfl
cryfi~lhfé,
Ce fammerefi p.ercé
a
cerettrr,
~
ton ouvercur.; efl pla–
cée fur un
vate
<!eflin~
a
recevoir la mt"la(T'e . .!,.'eau
verfée fur la bafc
el
u pain de
¡itere
renverf!!, enrrai–
nera la
m~lalfe
en fe
tilrra~r
entre les JlO.res d,u
fuer~.
Mais quo•que le
¡;
..
ere
foJ~
beaucoup rnoms roluble
que la ·mélalle, c;ependanr
(j
cerre eau pafloir eo rrop
grand¡; quantiré ,
&
rrop rapidement entre tous
ce~
-
crrf
....