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su e

d"Íf

a

feos <."lllltPaire

CCUX

qUI font

a

fes CÓtés; c'efl

p'Ourquoi la parcie fupérieure de ce principal role

doit !ere conúdérdblement prolongée dans les mou–

lins

a

ve!Ít

&

dans ceux qui font mfts par des che–

vatlx; mais dans les moulins

a

eau eetre parrie n'efl

élevée que de quelques piés: c•en ce qu'on appelle

le

grand arbre

auquella puifTance eft arrachée.

Voy.

Ja lettre

D,

fig~&re

du moulin

¡¡

eao,

~

H

dans celle

du

mo~lin

a

l:ireufs.

Sous les r61es en une forre rabie

B

,

conflruire

poor l'ordinaire d' un feo! bloc, dont le delfus un

p eo

creuí~

en forme de cuvette en garni de plomb,

ayant une gouttiere prolongée au befoin, par ou le

Juc

des cannes écrdfées entre les ramboors fe rerid

"\:lans la focrerie ; roures ces pieces font bien aílujet–

ties

&

renfermées dans un challis de charpente

A,

tres-folidemcnt conllruit: dans les moolins

a

eau,

a

peo de cliflance au-defTos du ca!lis, efl une roue

horilonrale

F,

qui pour axe a le grand arbre; les

dents de cene roue étant difpofées perpendiculaire–

ment , engrenenr entre les fufeaux d'une lanterne

G,

mife en aélíon par la grande FOUe

a

pots /, ver–

ticalement difporée,

&

fur laquelle tombe l'eau de

la conduite

X

On fai t qu'30 lieo

de

rooe

a

pots. les moolins

a

vent agiílcnr par le moyen de grandes ailes. Quant

aux moulins

a

beniaux, leur llléchanifme efl ú íim–

ple, que l'infpeélion feule de la

figuJ"t

fuffit pour le

concevoir.

St~ererie,

Mifiu, ptlrgeríe

,

(t¡¡pe;

Voyez

>ts

ar–

ticlu

a

lmrs ltttru

.

Cafis

a

bagajfos.

A

quelque dinance du moulin

&

de la fucrerie, on con(lruir de grar¡ds haogards cou–

verts de feuilles

de

cannes ou

d~

roíeaux, fervant

a

mettre

a

l'abri de la pluie les bagaífes ou morceaux

de canne écrafés au moulín,

don~

on fe (ert pour

chauffer les fourneaux de la fucrerie.

Les unenfiles de f"ucrerie , font des .chauclieres,

done

00

a parlé daos

l'prtic/e

Su cRj!RI!:j un .c.anot

a

vefou, efpece de grande auge de hois d'une feule

piece, denioée

a

recevoir le vefou ou fue des can-

nes

provenan~

du moulin.

·

Des rafraichilToires de cuiyre rouge; ce font de

grandes ba!lin

S

a

food p)at, ayant aeox anfes pour

les rrar1fporrer .

Des becs-de-eorbin , Corte de graods chaudrons

a

deux anfes , ayaot un large !>ec en forme de gout–

tiere .

1/oytz

Bec-o~-CQRBIII

.

Chac¡ue garnirure de chaudiere conlille en un ba–

lai de' feuill es de latanier , une grande cuillere de

cuivre rouge en forme de ca

fiero

le profonde,

&

une

large écumoire de cuívre jaune , Ces deux inflrumens

font emmanchés d'uo

l>~tQn ~(!

e

in~

piés de

longu~ur;

leur ufage efl évideot.

Pour paíJer le veíou

&

le íirop, on

Ce

fert .de

blaocbets

¡

ce íont des morceaux de drap de laine

blanehe, foufenus par une grande cai(l"e de bois per–

~;ée

de plu(ieurs trous de tarriere, ·

&

dont le fond

fait en

form~

de grille efl fupporté par deux ba–

tons difpo(és eo pras de civiere ; ce¡ batons fe po–

fene en eravers l"ur les bords du glacis lo"rfqu'on veut

paífer

Je

y~fol)

ou le C¡rop d'!llle

ch~uP,ier~

dans une

autre ,

·

Oo cjoit encore avoír ploíieurs petites bailles ou

baqu~ts

fervant

a

recevoir les

éc~¡mes.

U

1J

~;uvier

élevé fur des piés

&

percé par le fond,

ferv~r¡t

i!

faire la !elliv!! propre

ª

1~

purificatior¡ du

jittl"l .

Un vaft!

a

prép~rer

l'eaq de chaux poor le

m~me

u(age ,

De¡

poinson~

propres

~

percer Je

fuere

dans les

forme&,

· ·

De

'~rands cpu~eaux

de bois longs de trois piés,

efp~ce d·~fp~tqles

1

~ue

¡es Jtaffineuq appellent

pa"

'Kil.'YN ,

. Les ic¡!}rull)ens

n~cellair~s

pour le travail qui fe

fait cjaqs _la pur&"eri"' font

d~s

tilles,

efpece~

de peti"

res

l¡erll)rn~ttes

a manche cqurt, des

~ruepes

rondes,

des broijes fell)blnbl es

a

de gros pinceaux

a

barbouil–

ler, eles ferpes , .u

bloc

~e

raflineur·, fÓrfe ·de gran:

.f!e

f~lle¡re

a

~rors

piés'

&

une bonne proviíion a•une

terre

pr~paré~

femblable

a

¡;elle dont on fait des pi–

.pes

~ ~<;lue_p

: ·

·

· · •

·

·

. 11

efl rndrfpeníable p'avoir

un

nombre fuflifant de

form!!s garnies rlt:.)eurs pots¡ ces formeJ font de grands

vafes de

¡err~ ~l!ife d~

figure

coniqu~

; ouverts en

7

'tiereamn par

leqp

baíe '

~ perc~s

d'uq trou

a

la poin–

t e;

leo~ gran<!~ur

giffere beaqcoop

1

!es

pnes

ayant

su e

trois piés

&

plus de hauteur

&

environ quinze pon–

ces de diamerre

a

la bafe; d'autres· n'ont que dix–

huit pouces fur un diamerre proportionné .

11

s'en

trouve de moyennes entre ces deux grandeurs; mais

autant qu'il ell pollible, il efl

bon

d'avoir un aílor–

timent pareíl: chaque forme do•e erre accompagnée

d'un pot proporrionné.

Voyez

la

{ig11re.

Parmi les ingrédiens dont on re fert pour la fabri–

que du

/i1cr~,

on employe des cendres de bois dur,

de la cf1aux, de l'alun,

&

quelques autres drogues

dont on ne parlera pas, l'ignorance

&

le charlata–

nifme en ayant inrroduit l'ufage .

Préparatzo>t de. la lufive firvant

4

purifier le

fo–

<N.

Apres avoir bouché légéremenr le trou du cu–

vier, on en garnit le fond avec des herbes

&

des

racines coupées, fort enimées des Raflineurs; fur ce

premier lit, on établit une couche de cendre épaif–

fe de quatre dyigts, ru·r laquelle on met une pareil–

le épaiíl"eur de chaux vive : le tour fe recouvre ave

e

des herbes,

&

l'on conrinue cet ordre jufqu'a ce

que le covier foit toralement rempli; alors on

y

veríe de l'eau bouillanre, qui apres s'etre impregnée

des fels .de la cendre

&

de la terre abforbante de

la chaux, s'écoule par le rrou du

cuvie~

dans un

vafe defliné

a

la recevoir ; cette eau doit étre re–

cohobée plufieurs fois,

a

fin de la bien charger de

fels; comme

il

y a quelques remarques importantes

a

faire fur fa compoíirion, o

o

croit devoir les ren–

voyer

a

la fin de cet

article,

pour ne pas interrom-

pre l'ordre qu'on s'eíl propofé.

Procédf conrer11f11Jt Ja fabric¡ue des .focres .

Le ve–

fou provenant áes cannes écrafées au moulin, peut

~rre

bien ou mal condirionné, fuivant la bonne ou

mauvaife combinaiíon de fes príncipes conlliruans;

la .natnre .du terrein ou

pn a

planté les .cannes, leur

degré de

maturin~,

&

la .faifon dans laquelle on

a

fait la récolte occaíionrrent des différences notablet

qu'il efl .:lfentiel de bien

obferv~r

fi

l'on veut réullir .

C'tft

a

l'iofpté}ion do vefou , loríqu'on l'a fair

paífer du canor dans la grande chaudiere, que le

raflineur décide du plus ou du moins d' ingrédiens

qui doiyent

~ere

employés,

&

done la pratique feo–

le indique les dofes convenables. Si les príncipes fa–

lins, aqueux, rerreux_

~

huileux Iom liés dans une

julle prqporrion

1

.le vefou fe trouve parfait,

&

peut

~ere rrav~illé f~cil~ment;

mais

{j

3U contraire les prin–

~ipe~

)}uileux

&

aqueux font mal combinés avec les

¡leux aurres, l'aaide fe trouvant tcop développé, le

vefou alors doit

~rre

Yerd

&

gras; c'efl pourquoi

il

txige dans la chaudiere environ une pinte de cen·

¡jre

&

autant de chaux en poudre

tr~s-fine

bien dé–

)ar,ét! dans une fuffifante quanttté du méme vefou.

Les yieilles cannes

&

celles qui ont fouffert une

grande féchereíle, donnene un fue noiratre, épais,

&

CO!J)m,

a

fle!l)i-CUÍt par la chaleur du foki!

j

ce

ru~

comieot peu .de p.rincipes aqueux'

&

l'•cide

n'y

efl plus feníible

1

s'étant, pour ainíi dire,

neutralil~

daos une portion du

pri.ncip~

huileux qui s'

y

ren–

CQI)tr' aloq par .furabondance.

La coníliru,rion de

~e

vefou oblige quelquefois d'y

m~ler

de l'eau claire,

&

l'on jerte dans la chaudie–

re une pinte de cendre, une chopine de chaux

&

un peu d'antimoine en poudre

m~lé

dans la leffive;

la nécelliré d'employer cette derl)iere drorroe n'eft

pas b!en démormée: au furplus oo n'en

m~t

qu'une

ljUanttté

fi

médrocre, qu'

~U

e oe peut pas faire de

mal ,

&

on ne (en que·

d~11s 1~

fabrication du

jitcr~

qu'on veut laiífer bntr f'ans le blanchir enfoite.

Voy.

13 remarque

~

111

.fi11

¡le

1'

11rticle

.

Ces précaurions·étant prifes

~

le vefou chau/Fant

dans la chaudiere

1

iJ

f~1,1~

avant qu'il bouiOe -en en-

lever

exaéleme~~ ~ouFes

les écu

jufqu'a ce gu'il

n'en paroiQe pll¡s

a

la íurface;

e laille enfurte

P.CJl!iJiir pendant une heure, _apres quoi on le vuide

aveo des curllreres dans la

í~qonde

chaudiere nom–

rqée

{a

propre,

ayant foin dj! )e paífer au travers d'un

~~~nchet

foutenu de fa

qiíl~

percée; la grande chau–

diere fe remp)it de nouveaq vefou,

&

l'on continue

1~

travail far¡s

in~erruptiop

.

Le _ve_fou qui

ª

paff~ ~ªns

la proprr

commenr;¡ant·

~

bourllrr, or¡ y

je~te

qn peu de la leffive done on

~. par!~,

qr¡

~~Uil)'

,(IYCC

foin,

&

l'on continue l'ébul–

Jrtron ¡u(gu'a ce

qu~ !~

grande chaudiere íoit en état

d'~tre

·

tranívafé~; ~lqrs

en faifant ufagt! des cuilleres

&

du blancheF, !!! vefou _de la propre doir !tre pa(!é

d~ns.

le

~arnqeau,

oo troríieme chaudiere, pour ac–

quérrr

Ul)

nouveau clégré de purification par la vio–

lene~

du feu

&

d'un peu di leilive qu'on

y

met

a

,plu-