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SQU

tMtr<!

~n. ~c!dans

, d'un goílt

~oiblc!

&

prefque inú–

p,ide . Vo1la ce que les mécjecms appellenc

r11ún

1

d~

fqttine,

également célebre par íes effets .

Elle ·s'éleve d'une ou de deux coudées loríqu'elle

n 'ofl pas fourenue, mais érant appuyée íur les buií–

.fons voifins, elle monta plus h3Ut.

~es

farmens íonr

ligneux, de la gro!feur d' une paille d' orge, d'un

rouge brun pre' de la cerre,

~

noueux Je deux pou–

ces

en

deux pouces ; les plr'ries comprifes entre les

nreuds fonr alternativement courbées

&

un peu ré–

:fiéch•es,

&

chaque !lCXlUd a quelquefois deux petires

ép•nes crochoes

&

oppoíées ÍuF le meme cOré. De

c:haque nroud forr une feuille porcée

f~r

un'e qoeue

c:reuf.!e en gourtiere, membranauíe, r epliée

d'ou

nai!fent deux mains ou "rilles , une de

'chaqu~

c()ré

femblables

a

celles de la vigne' par

l eí'guelle~ ell~

s'a¡mche forEement

a

toUt ce qui efl 3utOUr.

De l'ai!fellc des queues de chaque feui lle poullenr

d es bouquets de Aeors ou des bourueons; quelque–

fois les, vrilles . ÍlJnt

~

l'exrrémité de"ta queue

&

rou–

chent

a

la fc;utlle qut efi eCJ forme de creur, de trois

pouces

de

<!1ametre,

&

qui fe t¡:rmine eq une pointe

courre

&

obtufe.

Cette

feuille efi mince , membraneuí'e

luifa nte

noir3r.rc

des deux cotés,

&

fort ondée vers'ta pointe:

le

bord efi enrier,

~ quelqnefoi~

inégal ; elle a dnq

ncrvures brancbues <¡ui

d~s

leur origine vont les Url\!S

di-redement,

&

le~

autres en forme d'arc, fe réunir

2

la

poin~l!.

L e5

fleLJr~

de eette plante fonr

pe~itcs,

porcées

íyr

uu

p6dieule gréle , délié, de la

lo~gueur

d'un pouce,

de aouleuF

·rouge~tre

ou

jaun~rrc;

elles

Con~

a

u nom–

bre Je

di~,

plus ou moins difpofées en ombelles fa ns

c:ali<!e, d'un jaune tiranr fur le verd'

a

tjx

f~uilles

diQ>ol~es

en étoile amour d'un embryon qui appro–

c he pa

fa figure de la femel]ce de coriandre,

&

efi

.,nrouré par fix éramines ou filets wanfparens garnis

r:l'un

fÓmme~ jaun~r-re .

Cet embryon qui occupe le

cen~re,

port·e un petit

~ile

furmon ré d' une

~éte

de

c ouleur bleuatre . ·

' Corlque la Aeur

ell

pafl&, .l'embryon

e.t

grofli!faot

d e'Viém u n

frui~

qui a La

figure, la

grofl~r,

la

~ou­

leur

~ l'é~lat

de la terife, plus [pongieux que char–

nu; fa fJUlpe efl peu <?01lfidérable, !'eche,

f~rincufe,

de oquleur de chair, d' un goílt acerbe,

&

fembbble

3

oelui tle's nefles. D!!ns l'intérieur· de ce fruír fonr

renfermées quatre, cinq ou

fix

femeuces de la gran–

deur d'une ']>etitc lentille, de la figure d'llll ciroiflant,

raflemblées en rond aomme ' les graí ns d.- mauve;

ér~nt

feches, elles om une couleur dt< chataigne ti–

rape rur le noir ; ell es Íont blanoltes en-dedans'

tre~dllJ'CS,

&

d'une t'ubfiance •de c.orne. Cene plante croh

en abond

ance dans 'te rovaume de la Chine parmi les

caillc.nx,

les épines

&

dtÍns les IÍeux

inculta~.

Ll

l

f?¡

11ine

a été feloR

toute• apparence, inconnue

;¡ux ancicn> rnédecins. Les nouveaux auteurs l'onr forr

reco111mandée

&

pendant long-rems pol¡r .guéri r les

mallX vénériens.

f)~

rllarGh'!lnils cb inois lui Ont donné

de !'amoriré pour

1~

prenliere .f;;¡is•vers l'an

'1)31',

par

l eurs a!furances qu e cette racine guéri!foir la gomse,

l es nl:iladies véuérienues '& plufieurs

au~n's,

f-ans qu'on

fíln obligé d'obferver le régime exaél que l'o" fuivoit

:~lors,

en ufa nt du ¡pyac; i ls · ajour

oieilt

encare qu'il

n e falloit pas tant oe tems;

&

que

la.Jf{

uine

ne ' cau–

foir pas tant de dégoílt. Les E.f)lagnols la vanterenc

J~a~

coate's ces railons

a

l'eñ1per.eur Charle9-quint,

comme le rapporte D avila

&

Véfale;

conf~quemment

ce prince en lit ufage de fon propre mouveh1ent fans

confulcer

les

médecins; mais' ce' tur fans fuccl!s p\Jií–

qu'il n'obfervoit poim

1~

r.égime,

&

qu'il n'en con–

tinua pas l'ufage, ce qut l'obl•gea de reprendre fon

ga~'ac

:1

cep«:ndant rout le monde le prefla de publiet•

Ja.'mani~re

<l'employer la

fi¡ume;

&

rous ceux qui fui–

virent ían exemple furent

égal~fnent ~rompés; ce~te

Jicenée rém<fra ire

e~lt

fa made; on en revint

a

1&diete

dn ¡gayac avcc la

Jq1ÚIIe.,

~

car

~o

as les auteurs de mé–

dcCioe convwnnent encare que ce remede bien adini–

niílr6, eJl. u¡i cxcellent ancidate conrre les t'C)ála,dies.

vénériet'lne~

,,:

,

1~

'

r

1

t ..Cc..11ein~e

atténue Les •humeur.s épaifles;

•les

tem~

pere, les réfour,

&

les diffip.e

ení~ite

par les fueurs

&

par l<!s' ur;nes ; oenendanr la.

film~,

la' farfepareille

&

le !!'llya'c [onr bien inférieurs

'a

u tner.cul-e pom· •la.

guéri¡';;, <le maladies q.u!gn cqntraél:e par. le c.ommercfl

aveo u¡¡e r.erfOJlne

gftr¡~e

011

' J<:

n'ajoi/té-(jt!•J~ ' mot

Í<1r la

¡qmne

fl'occident. Elle

e(\ nommée

chi11a occide/ltalis;

c'ell une racine nb–

)ongu'b¡,l lfi'Otlé; noueufi ·

rtublfrwf~·.

qui n'e differe

••·

TfJflfe X[?,

S

S

I

de la

fl¡ttÍn~

d'orient que par

la

couleur qui efi plus

rou!fe ou noiratre en dehors,

&

plus

rouge~tre

en

d~d~ns. L~

rtante efi appellée

finilax aJPera

fi·ua,,

nrgro, radtre

11odo.(a , mag1)a,

{t¡rÍnncfa,

china

llifla,

5loane

cata/. pla11t. jam .

On apporte cette

fi¡11iJu

de

la noovelle

Eípa~ne

1

du Pérou, du 3réfi l

&

d'3urres

pays de

1'

A.mérique , Elle a le• memes verrus que

la

jl¡rti11e

d'ori~nt,

quuiqu 'on la regarde comme luí

étant inférieure.

( D.

:J.)

SQ.!.' JNE IIATARD!:, (

Bota11) finuio aflaticus, ja·

cob~o-

!Otiq,

radice lignofo ,

china

ojjicina,:um diE!

a

no–

bis,

Commel noerh .

!tul. A .

II7.

SCIIecio mndrapaten•

jif,

,·api-foJio , f/oribus maximis, cujuS' radix a

notJ·

nullir

china

dicitur,

Petiv. Mur.

68o.

Hof't. elth.

34~·

Cette planre croit au Malabar,

&

y

efi nommée

perin–

cht~kka;

il en ¿fi parlé forr au long dans les

1'ra1lj.

pb/t~.

11Q.

274.

p.

943·

( D .

:J. )

S UINQUE,

voyez

ScJNE.

sq:

l~E-IE ,

f.

m. (

r;hirurgie .) voyez

SK!RRH~ .

S

S

S

Sr,

ou

GU S,

f.

m.

( Hi(l .

m~t.

Bot.

J

c'efl 'un

oranger fa uv•ge du Japon, dom le fruit efi de forc

mauva1s goGt. S es b'ranches fonr inégales

&

torrueu–

fes , gqm ies d'épines longues, forres

&

piquantes .

Son bois n'efi pas dur. L'écorce qvi efi grafTe

~

d'un verd bri lla

m

fe fépare fans peine. Chacune des

feuill es efi oompofée de trois

pe~ires

f<!uilles qui fe

réunjff ent au centre Íllr un pédicule mince, long

d'un demi-pouce, garni d'un bord de chaque cOté.

Ces petires feuilles fom ovales, longues a'un pouce,

d'un verd foncé par-deflus

&

plus clair au revers,

celles du milieu un peu plus longues que les autres .

Les fleurs refl emblent

a

oelles du néflier,

&

croifTent

pres des épines ou jointes aux feuilles une

a

une , ou

deux

a

deu,

r~'1S

pédicules . Elles ont cinq

P~tales

d'un demi -povce de lung ; elle5 font blanches, gar–

ni~s

d'un ca!ice,

&

pre(que

Ca ns

odeur .

Le

pifiil

ell

ooun, environné de pluOeurs étamines cources

&

poi mues . Le fruit re!femble

il

l'orange par fa fig ure,

&

n'en di/Fere intérieurement que par l'odeur déla–

g~éable,

&

le mau vais goílt de fa poulpe q ui efi vif•

queufe.

On

fa ir fécher l'écorce de ce frui t pour en

faire avec d'autres drogue• \]n remede célebre au

] a–

pon, qui fe nomme

h -koltlm.

SsJ

Otl

Kvrs

JNAS'

f.

m .

(

Hift. . llat.

/Jot. )

c'efl:

uq arbre du Japon, qui efl: une efpece de nefAier; fa

feuille efi grande f3 fleur tres·

bl~nche,

l'odeur

tres~

agréable,

&

la forme en tuya u , parragé en Ox

1~v•·es,

longu~s,

étroites,

&

qui s'ouvrent de la gran–

deur d'une ro(e . Son frui t efi exagone

&

de fj!"ur()

oonique

¡

il a la poulpe j3une, d'un goílt defagréJ'bte,

&

remplie d'une infinité de perites fernences, íem–

blables

a

celle~

du íéfame. Cene poulpe ferc aux tein·

cures en jaune. Un autre arbre de

m~

me nom, a la

feuil le plus perite,

&

la Aeur blanche

&

double . Son

bouton, lorfq_u'il n'etl point

ouv~n,

pré(ente la figure

d'une belle c-oquille de

l im~~on

de fig ure oblongue.

SS!O,

f.

m. (

Hifl .

nat.

flot . )

arbre du Japol'\, qui

efi une efpeoe de laurier qui donne du camphre ;

fur~

rou~

par

f~s racin~s,

Il efi de l'épai!feur

&

rle la hau –

reur de nos

tilleuls . Qn en tire le camphre dans la

pFovince de

S~xuma,

&

dans les ile5 de

Got~o ,

ou

il croit uniquemenc, par 13 décoél:ion des racines

&

du bois coupés en perirs morceaux; mais quoiqu'on

le fublime enfuire, il efi plus de quatre-vingt fois

meilleur marché que celuí de Borneo, qui fe tire des

arbres par de lim pies incifions entre l'écorce

&

le

bois. L'arbre japonnois a l'e.u de &ranches;

(on

écor–

ce efi dure

&<

d'un gris obfcur ,

f11ais celle eles jeunes

branches e(l

gluan~

&

s'enleve aifément. L3 moelle

<;n efi

dur~

&

lig neufe

i

le bois efl,

natur~llement

blanc; mais en fe fécltan t, il preqd une petite tein–

mre de rouge . Quoiqu e peu compaé\e, il

&

des

fibres

affez du res q11i le rendene propre

¡¡

faire des c¡uvra–

~es

de menuiferie, c;omme cabiners, bolres,

&c-.

mais

a melure que fa réfine s'évapore, il

devien~

raboteux .

Les plus beaux cabinets du Japon !bnt

fait~

de la ra–

cine de

c~t

arbre ,

&

de celle du f'at2i-no-lci . Les vei-

. nes

&

les nuances de !'une

~

de l'&utre ont beau-

coup

•d'agn~ment ,

'

Les reuilles du camphicr japonois riennent

ii

des

pédi~ule~

ape¡¡ Íongs , qui rougilfent un peu apres. a,

voir ééé verds d'a bord . Elles font roujours feules, tan¡

; ordre,

meml>~aneufes,

de forme · tirant fur !'ovale,

pointues

a

l'extrémité' ondées'fur

les

bords ' fans

~tri)

f

ff

?t

<len~