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/
~o8
S
Po
des perfono'es fiancées, prornifes en mariage;
fPon–
fos
fe prend auffi daos le meme feos que
maritus
&
vir
comme on le voit daos Horace,
Otfe
/1.
t.
JI/.
wr.f.
Í
r.
B ·.
&
tl.·
?n •. done cenfuré mal-a-pr?pos
Sanreuille vtétorm d avotr mts
JPo'1fi1S
pour
man,
&
.{po1s[a
ROUr
ftmtl}6.
Sponjiu
fe prend auiTI pour une
pa11tion, Spolljims
a
u neutre , auffi-bien que
auditrmJ,
ell un de ces
noms fubftanrifs verb3ux qu' il a plus
a
nos grammat–
riens d'appeller
fl•pins,
&
qui fe prcnd pour
fponj~,.,
un
répo11dant,
une
caution .
Séneque a dir au
/V. lru
..
des Bienfairs,
cb.
xxxix.
fponfum
d6{cent/am, q:ua
.promi/i.
(
D.
J.. )
.
.
.
SPONTANEE, 3d¡. fe dtr,
en
Grammaire,
_de rour
-ce qui s'exécure de
foi-m~me;
&
en
~Muz'!6,
on
appelle
~vacuariou
¡po/Jtanu,
celle qut fe fatr fans
qu'on 3it rleq pris pour cet etfer; fatigue
JPontante
,
une laffirude qui u'a éré caufée par aucune fangue
précéJe11re: hémorrhagie
fPontané6
celle qui arilve
fans avoir éré excitée: fueur
JPontanle
ceHe qui ar–
rive par le l'eul mouvemeflt de la uarure.
Selles .fponttmées,
ou qui fe fonr fans l'aide ou de
lavemens ou
de
fnppofiroires .
, SPONTANÉLTÉ ,
f.
f. (
Grlfm.)
la qualité qui
conllirue le fponranée.
Voyez
SPoNTJ>
1NÉ!'.
Si l'on
:mache au mor
JPolltatzéité
d'aurre idée que l'iraliep
mer
d~ns
cene phrafe,
il mondo va da
fl,
c'efl une
chimere .
SPONTON
oa
ESPONJON,
f.
m. (
Art milit.)
c'efl: une demi-pique donr fe fervenr les olljciers ,
qui a fepr
a
huir piés de longneur. ( Q_l
SPOL~ADI;S',
f.
f. pi.
61/ AjfronQmle,
efl: un nom
(jUe les anciens donnoient aux éroiles qui ne fai–
foienr parrie d'aucune aonfl:ellarion.
Voy6z
ÉToru:.
Ce fonr celles que les modernes appeiienr ordi–
nairemenr
átoifes informes.
T'oy~z
CoNSTELLA
noN .
Plufieurs
desflorada
des anctens onr depuís formé
de nouvelles confl:ellarions
1
par e.xempie, de celles
qui (onr enrre le !ion
&
13
grande ourfe, Hévelius
a formé une aonfl:ellarion
~ppellée
le
petit liot: .
11
en a formé une qmre de celles qui fonr fous la queue
de la
~rande
ourfe; on la nomme
canis vmatictu,
&c.
ChamiJers . (O)
6 r ott ADES ,
1/es,
(
G;ug. mod.
)
11es de
1'
Archipel,
ainfi nommées, paree qu'eiles
fonr difperfées ,
&
non ra(Jemblées en un ras comme les cyclades .
I1
y
a une parrie de ces iles dans la mer de Crere,
d'aurres dans la mer Carparhienne,
&
les plus confi–
dérabies dans la mer lcarieune .
( D .
J.)
SfORADIQUE,
MALADIE! (
Médec.) morbus JPo–
r•dmu .
Les maladtes
fporadtques
fonr celles qui ar–
taquenr div!;rfes perfonne;
¡
dans dilféret)s rems ou
en dilféreos lieux; au-lieu que les maladies épidémi–
ques fonr .
p~rriculieres
4.
cerpins rems ou faifons,
&
les endimtques
~
cerrams lteux. Ce mor efl:
déri~
vé du
~rec
•••l1•
fi"!er.
~inli
lf!lll¡¡rfie fporadiqt!e
veur dtre une
maladze femee
,
di.fimfle
<,;~ ~ 1~,
(D.
J .)
SPORCO! f. m..
(
Com.)
rerme ufiré parmi les
négocra s das. provmces de
~rance
pour lignifier
une marchandrfe dans laquelle
ti
n'y a point de
r~re .
Voyez
T~RE.
Ditlionnniru
d~
Comf116rce.
SPO[U, (
G;og.
fine.)
L~s
anciens
app~lloienr
les
Antes
~
les
~cl'avons
du meme nom grec
fPori,
qut
figmti~
diJP_erfls
¡
par1=e que, dir Procope,
leur~
cabaues occup01ent une grande étendue de pays:
&
du r_cms de cer hifl:orien, ces peuples barbares
couvrotenr
e~
elfer une grande partie d'un des bords
du Danube .·
( D.
J.)
·
SPOR'tULA,
r:
f.
(
!-i~téra1. -~
lfifl..
anc.
J
Ce
!'JlOt
e~
fa!'s conrredtt le dtmmunf de
Ji>orta ,
mais
JI.
fe~ptt ~tffic!le
d'en _marquer la véritable érymolo–
gte.
Q~ot .
qu·• l en fotr,
jport11
&
JPortula
onr ligni,
iié
ongmatrem~nt da~~
la langue larme, une
corbeil–
{6
ou
pa111ar
fatt de ¡oncs, de rofeaux
de branches
d'ofier ri(Jues
&
enrrelacées .
'
·
On l'a érendu
¡;nfui~e
a
lignifier
les vafes ou me–
fures propres
a
eonrenir
les pains' les viandes,
&
les autrcs mers que l'on difl:ribuoir en cerraines
oc~
cafions :
&
lor[que l'ufage fe fur introduit chez les
grapds de Rome, de faire difl:ribuer
a
leurs cliens
&
:1
ceux qui leur faifoienr la cour, de cerraine;
portiolis pour ¡eur nourriture ; ces porrions que
l'on mettoir rians des corbeilles, furent appellées
par métonymie,
JPor.tul-r.
Enfuire on l'employa pou;
fjgnifier !Jile forre de
repas public,
dilférent de ceux
qu'on appelloir
cane retl.e
qui étoienr des repas fer–
v¡s par ordre
1
o~
l'ón n' admettoit que des gens
S P R
choiús. Tels étoient les repas que donnoit Augune,
au rapport de Saérone :
Convivabatur
&
a(/idt~c
n6c
rmqua"' ni/i r.Ela.
Cafaubon
expliqu~
ce mvc
refla
par
;,.,.¡,
¡,;..,,., ,
&
lui oppofe le rep15 appel
té
JPor–
¡ula,
lwrro•
•wo
,.u,IIor ,
oU
Pon
invit.oic
couc le
peu–
ple indtltinél:emenr,
&
ou chacun recevoir fa porrion
cians une corbeille.
Les difl:riburio¡¡s que les parriculiers répandoient
fur, leurs chens' re faifoienr tanrót en ar<Tenr' rán–
tht en vianúes, quelquefois
m~me
de ces"deux ma–
nieres,
&
s'appelloierrt également du nom de
./J;or–
tuld!.
Ces préfens éroienr louvenr de perites médad–
les d'argeAr qui l'ervoienr de monnoie; mais les em–
pet·eurs ou aurres perfonnes de qualité donnoienr des
médailles d'or. Auffi Trebellius Pollio, parlanr des
,perirs préfens que l'empereur
Galie~
lit
~
fon confu–
tar, dit qu'il donna une
JPortule
ii
chaque fénareur,
&
~
chaque dame romaine quarre médailles d' or:
Smatroi
fporrulamfiden.r
erogavit . Matrona! ad co11-
jitiat111JJ fimm rog4vit, iis
denique
1/Jall!/111
Jibi
ofi;u...
lantibus q11atemos aureot Ji•i 11omilzú dcdit
.
C'étoir auili
la courume que ceux qui enrroient
dans
le confutar, envoyaffenr
ii
leurs amis de ces
préfens: Spormlam
confi•latus
mei
&
amicitie 11ojlrd!,
&
bonori trio debeo, banc in jóJido
"Jifi,
d1t
=>y
nma–
chus. Le moc de
JfQrt/1/a
,
qui fignifie une
peute cor–
b~ifle ,
fut donné
a
ces préfens, parct: qu'on le; en–
voyoir dans une corbeille . Les vers fuivans de Co–
ripw; /.
IV.
fnr le confutar de l'empereur Jultin •
nous le confirment.
Do11a ca/mdarum, q11or11111·
~(1
e.z &llrll
parabant
Olficia .
&
tt1rmis implent felicilms aulam
,
Convetlant
1't1til~1m
fportis
&apaáhus am·m11.
C'efl: pourquoi les gl<?fes grecques qui eYpliqu_ent
le mor de
./J;ortula,
dile
m
que ce fonr des pré(ens
qu'on envoyoir dans
des
corbeilles.
Ourre ces
jportu/es,
les confuls donnoienr de pe–
tires rablettes de poche d'argenr ou d'ivoire d«ia lef–
quelles éroienr leurs noms;
&
c'ell ce qu'on appel–
loir les
foftes.
Sidonius,
l. V
JI!.
,..
vj.
parlanr du
confutar d'Alterius, nomme
1esJPort11ftt
&
les fafl:es
qui furenr dillribués .
Enlin, le mor
jportula
s'efl: appliqué généralement
a
toures forres de préfens , de gratilicacions
&
de
difl:riburions , de quelque narure qu' elles
fu
Cfenr.
(D.
J.)
SPRÉE,
LA,
(Géog. mod.)
riviere d'Ailemagne.
Elle prend fa rource dans la parrie feprenrrionaie de
la Boheme, rraverfe
13
Lufaoe;
& ,
gro(Jie dans fon
cours de plulieurs rivieres , entre daos
la moyen–
oe marche de Br-andebour!!, urofe Berlin
&
Span–
daw, ou elle fe joinr au fiavel,
&
y perd fon nom.
¡o.
J .J
SPREHENBERG, (
Géog. mod.
J
perite ville d'Al–
lemagne, dans la Lulace. Elle ell limée fur une col–
line, dont le bord efl: arrofé par la riv1ere de
Spr~e
•
d'ou lui vienE fon nom.
( D.
J.)
SPROTTA,
LA, (
G;og. mod.)
rtviere d'Allema–
gne, en S_tléfie, dans la principauté de Glogaw . Elle
preod fa fource au pays de Lianirz, forme dans ce–
tui de Glogaw un
lac, d'ou elle lorr pour fe per–
dre daos le llober
a
Spronaw
(D.
J.)
SPROTTAW, (
G;og. mod.)
vtlle d'Allemagne,
dans la Siléfie, au duché de Giogaw, au confluent
du Bober
&
do Sprorra,
a
deux mil les au-deífus de la
ville de Sagan.
Long.
p .
9·
/at.
11.
33-
(D.
J.)
SPUMA LUN./1¡, ( Hijf . nat. L._ytbol.
J
n_om
(ou,s
lequel plufieurs naruralifl:es ohr déhgné la
pm·reJPe–
&ulaire. V&yez
SPÉCULAIRE.
S
P
v
M_. L
11 N
.4!.
,
(
Hijf.
nat. )
Quelques aureurs
fe font fervi de ce nom pour défigner le
tale. Voy.
TALC.
S
PUM
A L UP
/, (
Hifl.
f1qt.)
norn donné par
quelques naruralifl:es
a
un..- mine de fer arfenicale,
qui efl: noire , lui fanre,
&
en pericy cryfl:aux qui cion–
rienr une poudre rouge quand on les écrafe. Elle
reffemble aux cryfl:aux d'érain,
&
fe rrouve fouvent"
dans les mines de ae méral qu'il
faur en féparer
foigneufen¡enr ayanr que de les faire fondre, paree
!jU'elles
rendroienr
1'
érain d'une mauvai!e
qualir~.
Cene fubfl:ance efl:
li dure qu'elle fair feu contre
l'acier. Il
y
en a de cubiqu,e , de fl:riée, compofée
de parricules
polyhédr~s
&
demi-rranfparenres. Les
Allemands nommenr cette fubfl:ance minérale
wol–
fram
ou
écume de loup;
elle n'efl: point propre
a
étre
exploirée dans les forges.
Voyez
la
minfralo$_Íe
d~
Wallerius ,
srv,