STA
rout dilférenr de 'celui-ci ; il donne aux Grec! cletlX
jla_du,
~n
grand
&
un
pet.it. Le
gra~d
flade,
íelon
Jur,
éro1t de
'~J
3 I?as romams, deux t1ers,
&
il y en
avoir íept
&
emt
a
u mille; le petit
jlade
étoit de
So
pas ou de ..¡oo piés romains. On peue Jire daos les
M¿moiru de
!
IJCildhnie des lnflriptionr, tome
X
IX.
les raifons fur lelquelles il appuie ion hypothefe ;
mais
q~oiqu'elle
_foit
accomp~gnée
de favantes recher–
ches, Je ne crots pas devatr abandonner l'opinion
commune.
(D.
J.
)
.
STA~E
o'oLYMPrE, (
A11tiq. greq. )
le
.flade
d'Oiym–
pu
écott un efpace de 6oo pas qu'on avoit renfermé
de murs pres de la ville d'J::Iis
&
du fleuve Alphée,
& qu'on avoit orné de tour ce qu'on avoit cru pro–
pre
a
l'embellir; mais comme on avoir été contraint
de s'a(( ujenir au cerrein qui étoit inégal, ce
{ladeétoit
forc irrégulier, ain{j qu'on peuc le voir par le de((ein
qn'en a tracé fur 1:/ defcription de Paufanias, M . le
chevalier Folard,
&
que M. l'abhé Gédoyn a fair
graver pour l'inférer dans la tr·aduétion de,eet auteur
grec.
Ce
Jlade
étoit compofé de deux porties: la premie–
re ; done la figure re!lembloit atrez
a
la proue d'un
vailleau, étoic nommée
barriere .
C'éroic-li\ qu'éroienc
les écuries
&
les remiles ou le tenojenc les
chev~ux
&
les chari.ots,
&
ou ils s'apparioient . La feconde
étoit nommée la
!iu,
&
c'éroit
d~ns l'~fpace
qu'elle
comenoit que fe faifoient
l~s
caurles' foit
a
chev~l,
foit avec les chariots . AQ
bout
de la !ice étoit
l~
borne, autour de
laquell~
il
falloit rourner,
&
com–
me celui qui
en
approchqit le plus, formoit un cer–
cle plus court, il éroic
tn.u~es chof~s
égales, plutót
revenu au lie11 d•ou il était parri.
<.;'étoit-1~
princi–
palement qu<.l confi!\oit l'adre((e de ceux qui condui–
foien~
les chars,
&
ou_au
m~me tem~
ils cuuroient
le plus grand danger '
c~r·
indépendamm~nt
de ce
qu'i ls pouvoiem s'y
rencoti~rer·
avec une autre char;
ú
on venoit
~
toucher
c~tte
borne, l'elfieu fe briíoit
en milie pieces, ou re,cevoit du-moins quelque échec
qui faifoir perdre rout l'avanrage . Voila ce qu'Hora–
ce exprime par ces mots,
metaque firvidir ivitat11
rotir.
·
Au-delit de cette borne étoit encare une aurre oc–
cafion
~e
danger , C'étoit. la fig11re du génie Taraícip·
pas, qui étoit faite de. md0iere
ii
elfrayer les che–
vaux. On ne fait
fi
on l'avoit m.ile lit expres pour
augmemer le danger de la cauríe, ou
fi
pa.r- refpeél
pour ce génie on l'y a'(oit lai((ée, fuppofé- qu'elle y
ffit avant la con{\ruélion du
fl.ad<'; .
mais il efl rou–
. jours vrai que
Q'~toit
un e
0
droit fort dangereux .
D es deux
cilté~
de cette lice dans tome fa lon–
gueur éroient les. places des ípeélateurs. Les prin,
cipale,s étoient (l0Ur les
juge~ ~
{'.our les perfonnes
en confidéraqion; le peuple qui
y
accourair; en foule
fe mertoit aii. il pouvoit: car rien n'etl éga l
a
la cu–
riolité qu'o.u avoit pour ces forres d•exercices.
J'ai dir que d<l la ba.c(iere. les chars .t!nttoienc- daoS;
la llce,
&
j.e ctais. ajouter que la fépararion de ces
deux lieux étoit fermée avec une. carde. qui fe baif·
foit par une efp.ece de méchaniqt'e, que décrit Pau–
fanias:
&
c'étoit le ftgnal qui avertitl'oit -d'entrer daos.
la lice .
Ba11Íer .
(D.
J.
}
STADEN, (
Géogr. mod.
).
en latín
Statio,
vil le
d' A:llemagne dans le cercle de la. ba(!e--Saxe, au du–
ché de Breme. fur la
r~viere
de· Schlvinge, pres de
l'Elbe,
a
1~
lieues.au.nord'-etl de Breme. Cene ville
a été conftdérable du remS; des Romains • qui y te–
noient des troupes pcwr défendre les. pa(!ages de
I'.Elbe . Apres avoir lubi la Jomination des archevi!–
ques de Breme. elle devine vil le anféacique
&
flo–
ritranre; mais elle décbur beaocoup, lorfque les An–
glois eu(ent transporté i\ Hambourg. le commerce
ce leurs draps , Le feu la confuma prefque
en
riere–
mime en
I6!i9·
Les ducs de Bruofl<(ick-tur.eoourg la
prirém: en
r676.
Elle
ar.pa,rtient aujourd'hui
a
l'élec–
teut d'Hanovre.
Lo11g1t.
26.
H·
lat:
S'3·
42,
( D.
J.)
STADHOUD-ER,
voyez
Sl:Al;HO.llDER..
STADlA,_
(
G¿og. mod. )
petite ville de la Turquie
eDro~enne,
daos le Comén.oliraci, fur le bord oc–
cidental dll golfe The!lalonique, aD midi de l'embou–
chu~e.
det la Platlamona , C'eflle.
Di11m
en Macédoine:
de
rStoah.on· (D.. ].: )
-
ST~Dl-ASMOS,
f. m. (
Litté'r11t. greq. )
ral••
•p.lt–
fignifie la
nu(ur:e'
p111~
jlades>.
Ce mor, quoiq_qe bon.
& ancien. ne fe trouve _pourtant dª-ns aucun de nos
diéHonnaires, grecs. Perfonne o'ignore que les. an–
c-ien~ Grec~
étoienr accwutumés
a
mefurer les dHlan-.
c:>es des lieués- llao llades-,' ils appelleient cela._...¡,,;,·.
tw•,
q•ou
vient~•al•••p.l~:.
(D.
J.),
STA
STADIDROME ,
í.
m. (
G,yflmaft. )
nom que l'on
dorinoit
a
ceux qui daos l'exercice de la couríe ne
couroienr que l'efpace d'un llade,
!t
la différence de
ceux qui en couroi enr deux,
&
que l'on nommoit
dolcodromer,
&
de ceux qui retournoient apre>
a'vok
couru les deux fiades,
&
qu'oo nommoit
dianlodro–
mes,
enfin de ceux qui couroient armés
&
qui s'ap–
pelloienc
oplítodromp .
(
D.
J . )
STADISlS, (
Geog.
mzc.
l
ville de l'Ethiopie fous
I'Egypre, pres de la grande cararaéte du Nil ; c'efi
la
Tafitia
de Ptolomée .
( D.
'J. )
.
STADIUM,
í.
m.
r
]mx
de la Grece .
l ..
a~,., ,
cae–
riere pour les couríes publiques dans l'ancienne Gre–
ce . Cene carriere étoi t euvironnée de plufieurs rangs
de degrés t!levés fur une enceioce faite en por.rion
d'ovale, doot chaque cóté éroic de 6oo piés arhéniens,
ce qui Mterminoit le
jlade
fimple qui étoit de
12)
· pas géométr(ques ; le
]lade
doublé, c'efl-!i-dire par–
couru deux fois, formoic
2~o
pas; l'hippodrome de
Némée étoit d'une grande étendue, car il devoit
avoir
7~0
pas, étant deux fois plus long que le double
jlade.
MJis le plus beau
/fade
de la Grece étoit le
Jladioll
pa11ather.ai.-011
d'Athenes, doot les débris frappoie11t
encare rellemenc les curieux voyageurs daos 1<" der–
nier fiecle, qu'ils ne pouvoient s'empécher d'en dire
ce que
Pau ía rli~s
avoit dit de l'ouvr3ge entier: on ne
le (auroir voir fans l'adrnirer. Sa figure étoir une por–
tian d'ovale, coupée felon
¡;¡
largeur ;
&
il
íemble
que la nature fe fQr jouée pour fermer i\ plaifir une
colline qui regne pareillement en porti<>n d'ovale,
c;omme p.our barner le terrein de cene carriere . Les
rangs des degrés éroient tous de marbre blanc. L'em–
pereur Adrien donna un jour aux Athéniens daos ce
ftade
le fpeérocle d'une chatre de mille
b~tes
fauva–
ges . (D .
J , )
STA,DSBERG
011
STAD8ERG ,
(G;og. mod. )
bourg:ade d'AIIemagne daos le cercle de We1lphalie,
aux canfins du
cornt~
de Waldeck, íur- la riviere de
Dimel . On nommoit autrefois
cer~e
bourgade
Er~(berg
&
Merrberg-,
&
c'étoit la que les anciens Sa–
xons avoieot bati un. temple
a
leur dieu lrminful.
(D. ] . )
S
1'
A FARDE, (
Geog. mod.
)
bourgade des états
de
S~Jvoie,
au marquifat de Saluces, entre Cavours
&
Pignérol lur le Po . Elle efl connue par ton ab–
baye d'hurnmes de l'ordre de citeaux,
&
par- la vic–
toire que le
maré~;hal·
de Carinat
y
remporta en
1690
IUr
1~
duc de Savoie.
L,o11git .
2~ .
4·
latit.
44·· lS •
( D .
J.}
STAFFORA,
LA,
( Géo$· mod. )
riviere d' lcalie
dans le M.ilanez . Elle arrale le Pavelan ,
&
apres
avoir pa(!e
a
Voghera , elle fe perd daos le Po.
(D.
J. )
s;TAffQltD , (
Géog, mod, }
ville d''Angtererre, ca–
pital e du comté d'e meme nom, fur- la Saw, dJns une
agréable campagr\e; elle etl bi-en bhie , a deux pa–
roiiTes, une école publique,
&
un chhea u pour ía
défeníe .
Long.
fuivant Harris,,
1~ .
3_0 .
l11tit.
)2.
H·
(D·.
j . )
S.TA.FFQR:!)-SH!RE,
(G¿og , mod:)
province mé–
direrran.éed' A.ngleterre, daos le diocefe de Lichfield
&
Con ventry. Elle etl lwrnée au nord•oueQ par le
corneé de Chetler ;,
a
l•occident par celui· de Shrews–
bury; su midi par ceux de Worcecter
&
de Warw•ck;
&
a
l'eft
&-
au
nord~efl
par celui de Darby , Elle
s'étend du nord· au fud l'eípace de quaranéequarre
milles; elle en a vingt-fept de ldrge,
&
cent quaran–
re de
circuir~
on y· compre cinc¡- hundred's ou quar–
riers;
&
cent trente églifes paroilfiales ,
It
y:
a quarre
villes qui onr droir de dépucer au parlemenr; lavoir
Stafford,
la capitale; Lichfi'eld •.Newcaflle , Taenworth,
&
quinze bourgs i\
marc.hé,
Les principales rivieres de certe provlnce, font la
Treoe, la Tame, lo Dove, la Blithe,
&
la Saw .
La partie fe_prentriona_le du comté d'e_
Stafford
ef't mon_–
tueufe, frotde,
&
a{(ez
lléttl'e ~
mats la partte mén–
dionale efl ferrile . Ourre les patucages
&
les. grains,
011
y trouve des carrieres de charbon de terre, d'al–
bitre,
&
de· pierres de moulin . Nous. avon,s un ex–
celleor ouvroge fur fon hitloi·re nacurelle ; Plot ( Ro–
bert )
the- nattlrat· bi/fory
oj'
Stafford-SJJire-,
Oxoni:c •
1686.
illj'ol.
Les anéiens, habitans de ce payscoor été les
Carn~rient,
qu ~
polféd'oienr outre cela les tt;rres
compre~
les dans. les comtés. de Shrewsbury, de Worcefier ,
&
de Chefler : apees eux ce corneé fut le earrage
des.
Saxons, Mercieos .
•