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STA

.llutrement d'an tercet

&

d'un quatrain; dans la· pre–

miere maniere;

i1

doit fe trouver un repos apres le

•iuarrieme vers;

&

d~ns

la feconde maniere , ce repos

d oic ¿ere apres le tro1fieme vers.

Lesjlancu

eje neuf

vers, ne fe compofenc que d'une

fa~on

c·en-a-dire ,

que l'on fait un quacrain, fuivi rl'un quincil ; ainfi le

repos daos cette

jlanc~,

etl plact! apres le quatrieme

vers. Exemple:

]t

n~

trmár ptJint pottr

wrtt~

Lu notrr acúr

d~ tr¿ll~Jfo

D'

un

loup-garoti rroéttt

Du

habttr

w~

la

fig~lfo;

Plur

¡;~~,.. qtt~ /~ v~nt ,

Elü fitit á'un

{lliiX

fovatzt

La .fombrt mélancbolie,

Et

.fi

fouvt:

bien flur>mt

Danr /u brar M la folü .

Les

Jlancer

n'ont écé incrotluitcs daos la poé'fie fran–

c;oife' que fous le regne de Henri

rn.

en

I~So .

Lin·

gendes, done les poéfics onc beaucoup de douceur

&

de facilité. en le prem ier de nos poeces qui aie

faie des

f/ancu .

L es irré'folucion• , les douces réveries

s'accommoclene atlP.Z

a

lenr cadence inégal • Cepen–

danc leur mariere peut .!ere

enjo:~ée,

&

on arrange

de celle

fa~on

les

vers, que clans les fujNs galanes,

c:haque

f/ncer

re term

ine

par un marculin'

&

daas les

trilles par un fémin in<l.es rimes mafculines érant moins

languif!anres que les fémin ines .

Sturt

viene de l'iralien

/lanza,

qui fignifie

demeu–

re ,

paree qu':l la fin de chaque

Jlatzce ,

il

fauc qa'il y

air un fens complec

&

un repos. Ce que le cwupler

efl: dans tes chanrons , la nrophe dans les odes, tes

flancu

le font daos tes

matiere~

graves

&

fpiriruelles .

( D .

J. )

1

AJ.'lCHIO

ou

STA 'CON

ot~

LA GO,

( Géog.

mod. )

comme dilenr tes Grecs

&

les Iralkns; ile de

1'

Archipel fur la córe de

l'

Afie mineure,

a

7

licues aa

levanr de Srampalie , entre les íles de Nifarée

&

de

Calamioe ,

&

a

1

lieues da cap de la Te:·rc-ferme, qui

efi

appellé

Cafono.

Les carees marine! luí donnent l'ile de Rhodes au

fud-ef\ , l'ile de

Cal~mine ~ l'ocdd~nt,

celle de Scar–

l'anro du dlré du midi,

&

1'

Afie mineure au nord . Sa

longueur en de

40

milies d'lralie d'orienc

en

occident .

Son cerroir en fertile fur-cour en cxceltens vignobles,

mais l'air y eft

mal~fain'

ce qui faie qu'elle en pref.

que delerte.

La capitale qui porte le mt!me nom de

Lango

ou

Stalf&hio,

eft firuée dans la parrie occideocale , au food

d 'un grand golfe d'une érroitc embouchure ,

&

au

pi~

d'une mQntagne qui aboutic en plaine . Les vaif–

f~aux

pourroienc fe venir merrre

a

l'ancre dans ce

~olfe

fur fi x

a

fe pe bralles d'eau' mais le port voi–

fin eft meilleur pour l'ancrage. On erouve cncore en

quelques endroits de la ville, des refies de colomnes

&

de nacues' qoi fon c juger par la maciere

&

par

rouvrage de la premiere fplendeur ele cecee pbce.

Aufli perfonnc n'ignore que l'llc de

Stancbio

efl: l'an–

cicnne Cos, immorrelle pour avoir été la parrie d'Hip–

pocrare

( D .

J. )

STANDAERT-BUITEN , (

Géog.

moá. ) fei

gneu–

s:ie des Pays. bas, daos le merquifac de Berg.op-zom,

fur la rive de la Merck, vis·li-vi5 le havre d'Ouden–

Bofch.

Standatrt-Buitm

en le fiege d'un tiureau

de

l'amirauré de Rotterdam .

ll

y

a uñe églife procefl:an–

te,

&

une chapelle pour les carholiques.

STA DI A, (

Géog. moá. )

lle fur

la

c6te fepeen–

trionale de l'lle de Candie,

ii

en viron

6

milies d'lca–

lie au nord-ell de la ville de Candie,

&

a

pareille

dHÍance, tlu cap Frcfchia.

Cecee ile n'efl:,

a

proprement parler qu'un rocher,

ou une grande

&

longue monragne, qui défend par

fa hauteur les vaitreau" du venr

&

d<!

la tempere·.

C'efl:-la que les

V

énitiens, daos la guerre de Candie

contre

tes

Tures, fe porroient avec leur Rorce , pour

pouvoir porcer du (ecours

a

la ville de Candie .. Ils ne

r etirerent aucun autre avanrage de l'lle

Stttndta,

qu1

ell deferte

&

nérite. Sa pecice baie, nommée

Conca,

el\

atrez fOre . Son meilleur porr, qui en le plus orien–

tal, fe nomme

Porto-ddla-Maácn11a .

Les anciens ont

connu cene i le; Ptolomée

&

Serabon la no

m

mene

DÍ4 ,

&

Pline en oarle fous le nom de

Cía . (D.

J. )

STANES, (

G~og.

moá.

J

bourg

a

mard1é d'Angle–

terre, dons la province de Middlefex , fur le bord de

la

Tamife .

sr

ANFO¡tD,

(

G~

P.fr.

mod.)

nom commun

a

d~ux

Tome

XV.

STA

villes

d'

Angleterre . La premiere en dans la province

de. Lincoln, avec ritre de comcé, fur le Wéland ,

il

7'>

mtlles au nord-ouen de Londres, vers

les

confins de

la province de Leicefl:er . Elle ell fermée de murail–

les, bien peupléc ,

&

jouiUanr de

plufieur~privileges .

Elle

a

fix ou fe pe é!¡lifes parnilliales,

&

deux beauJ<

h6picaux .

Longitud~ 1~ .

43·

lt~titudt

p.

4; .

La feconde ville d'Angleterre qui porce le nom de

Staiford ,

en daos Norringham-Sh,re, fur le bord de

la Sroure,

&

vers les froncieres de la province de·

Leicefier . On. a .rrouvé dans.

ce~re

ville quelques mo–

numens

d'~ nr•quité ,

&

partiCUI Ieremcnr des médail–

les . Long.

r6.

l\' . lat. q . 4.

(D . ] . )

STANGUE,

f.

f.

terme

d~

Bl•fln ;

e'

en la ti!(e 9roi–

te d'one ancre, qui en rtaverlée en fa parrie füpéricu–

re, vers l':mneau d'une piece de bois qu'on appelle

la trabe.

STANTÉ, adj. (

Peint.)

terme dpnt on fe ferc quel–

quefois en peincure,

a

u

lieu de

pe

in~:

un eableau

jlamé,

en done un ouvrage ou l'on découvre la pei–

ne , la

g~ne,

le cravail qu'il a couré

a

l'arrine . Ce

défau r de facftiré

ne

laitre jouir qu'imparfa iremenr du

plailir que les beautés cl'un morceau de peincure peu–

venc

d'ailleurs otfrir au fpeéhreur . C'en fur -touc

dan~

les ares d'agrément, qué le talene doit s'annoncel'

fous un dehors libre

&

aifé.

11

fauc qu'un rableau foi t

fini , mais fans qu'on juge qu'il aíc beaucoup fgti.,.ué

le peinrre, en un moc, fa ns paroltre

jlant; . (D .

y.)

STANTZ,

(

Géog. moá

J

gros bourg de SuiCie,

au

canton rl'Underwald,

3

une lieue au-deClus du lac des

qua~re

cancons . Ce. bourg éroir autrefois la capitale

de tour le

can~on;

Il

ne l'ell plus

~u~

de la vall6e in–

féneure, depms te parrage t!e rehg10n, mais

il

el!:

couj urs eon liMrable .

(D.

J.

l

STAPHIS~IGRE,

f.

f. (

Hifl . 111t. Botan. )

cecee

planee en

l'etpece

de delphinium nommée

dtlpbínitlm

plmztaui

folio,

flapbifogria rliélu;n

, /.

~.

H .

428.

Sa

racine en longuc, tigneule' annuell e: elle poutre une

cige

ii

la haurcur. d'environ deux piés, droire, rontle ,

ramevfe; fes femllt·s fonc grant!es,

l~ rges,

dokoupées

orofondémcnr en pl ufieurs pare:es, vertes, velues, rcf–

femblances

Q

Ce

!les du pJatane

OU

ele

la VÍ" nC,

':ICC'd·

chees

a

des qu ues longues . Ses Reurs

naiflen~

au fom–

mee de la rige

&

des rameaux,

&

dans les 3i1Telles des

feuil les; elles fone compof6es chacune

de

cinq pérales

inée:ales, difpofées en rond,

&

d'un bleu foncé; la

fenllle fupérieure s'alonge pollérieur('menr,

&

rec;oit

dans ron éperon l'éperon d'une

a

uere fettille. Quand

la Reur en patrée, il luí fuccéde un fruie eompol'é de

crois ou quatre cornes ou

gai

1es

verd~rres

, qui s'ou–

vrene cn-dedans, felon leur IQngueur,

&

qu1 renfer–

ment plufieurs femences grolles comme

de

perirs pois ,

de

fi~ure

rriangulaire, ridées, joinres érroirement en–

femblc, noiratres en-dehors,

blanch~rres

ou jaunhres

en-dedans, d'un gour acre, bríllanr, amer, forr

dé–

fagréable.

Cecee plante eroit aux lienx fombres dans les pays

chauds; comme

en

Iralie, en Provence

&

en Lan–

guedoc, d'ou la graine nous efl: apporcée feche ; elle

Reurir en éré,

&

fa

femence mtlrit en auromne; on

s'en rerr exrérieurement pour tuer les poux'

&

quel–

quefois pour confumer les cha irs des ulceres.

(D. ] .)

STAPHYLIN , "'

Anatomit ,

nom d'un mufcle de

la luetre qui viene de la poinre commune du rebord

ponérieur des os du palais,

&

viene en fe porranr le

long de la parrie moyenne de la cloifon du palais,

environner la luetre.

STAPHYLODENDRON,

f.

m.

(Hijl . -nat. Bot.>

genre de plante qui fe caraélerife ainfi; Ion calice efl:

d' une feule piece, découpée en cinq lJUarriers . Sa

fleur en penrapérale' droire' en cloche'

a

cinq éra–

mines au milieu. L'ovaire au for¡d du calice efl: gar–

ni de deux tuyaux,

&

deviene un fruic membraneux,

divift! en deux loges, done les lemences font

a

co–

ques ligneufes .

Les Boranifl:es comptent quarre efpeces de ce gen–

re de plante, dont la plus comrn une efl:

k

Jlapb_y–

lodendron

de Tourneforr,

l. R H .

6r6.

piflacbi&

jilveflrir,

C.

B.

P.

40 1.

N11x v tjiCIIrÍa .

Park. ·

Tlttat.

1417·

C'eft un arbritreau done le bois efl: rempli de moel–

le blanche; fes feuill('s retremblenr

~

celles du fu–

reau , elles ronc feulemenr plus perices, '&<fenrelées

en leurs bords; fes fleurs font arrachées par grappes

a

des pédicules lon¡:-s

&

menu5; chacune d'eltes efl:

formée de cinq pérales blancs, rlifpofés en rond ,

&

foucenus fur un calice d'une feulP piece, découpé

en cinq parries: lorfque cecee fleur efl: combée , il

Ggg

pMO~