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,.
L
STA
Mai; c'ell la rerre lemnienne qui a fait la
pri~ci
p ale_ glo(re de.
cpn7
!!e
che~
les anciens,
& .
qUI . la
fa ir encare au¡ourcj hut
parr111
les Tures. Gal1en ':'IOt
e~pr~S fu~
[e¡
li~X
pour COODOitre ee. bol médiCIOa[
done on
c~antoit
les venus;
&
de nos ¡ours le grand–
.(eigneur pour honoren le§ minillres des r!res couron–
nées qui Com 11
la Porrp, leur donne de cecee terre
Ú"illée en préfenc, comme
UIJ
excellenc
r~mede (JO~r
1t
guéri(on des
pl~ie§
&
les lllOrfures de v1pere · Ph•–
Jottere , fils d'Apollon , qui avoit accompagné
le~
Crees
a
la guerr.e de Troie, ayant été bleífé au p•é
p ar une fleche empoifpnnée
1
·
f.urlaiifé daos l'$le de
Lemnos pour v
~ere
guéri de
fa pla1e par le moyen
d e la.
cerr~
leÓtoiennc; cependant les corroyeurs de
StaliiHm~
ne f01¡t pas un
li
arand cas de
cer~e
r,erreque les
ancien~
&
le
gran~~feigneur,
c;u:
J!s
l.em-
ploienc pqur canner
le~r~
cu1rs .
.
Le monr Atho.s, que les Gr.ecs oomment
Agtor
oror ,
c'ell-ardire la
mo1¡tagnt
flint~,
couvre l'lle
Su¡–
Jimme
dti Ion ombre lorfque le foleil approche de fon
coucher¡
&
c'~Jl.
ce que llelon 3 e.u occaGol) d.e vo•r
au folt\ice d.'écé.
Ü l) diequ'il y av<¡it .ancieonement
dans cette !le la
llac.ued'un boeuf
f3i~e
de pierre
blanche
1
~
que l
e moocAchos l'obfcurcifloit de fon
ombre; d'ou vieot le proverbe,
/~
f1/0nt Athor cou–
.,,.8
le c8tí tlu
b~uf
t/e
L~m¡¡o,r;
&
l'on appliquoit ·ce
prover be
a·
ceux qui
c~choienc
d'obfcu.rcir l9 gloire
ces aucres par ieurs c2lomnies.
·
·
l'line fait mencio.n d 'UQ labyrintbe célebre qui étoit
dans cecce) lc,
&
qui palfoit pour erre plus mogni–
ljque que
c~u~
de
Cr~te
&
d'Egypce; mais il olel1:
pas rellé
¡~·
moindre trace de c.e fuperbe. édifice, ni
m~me
de l'endrqic ou
il
avoic écé !:>aci .
L'lle de
Stalimen~,
apres avoir f'té fucce!livernent
env~l;tie
p3f les Turcs
~les
Vénicjens, ell enfin de–
meurée entre les mains de$ premiers, qui s'en rendí–
rene moicres en
1657,
apr,es
Ul)
fier;e de deux mois
1
&
ils l'onc coujours polfédée depUis .
(D.
J.)
SrALIMENI!,
(Grog. moti. )
ville
c~pi.rale
de l'!le
de
m~me
nom fur un c6teau proche de la mer, •vec
un bon porr,
&
un c)laceau ou
le~
Tures
ri~nn ent
garnifon, fotis l'autoriré d' un gouverneur qui y fait
fon féjour. Les q¡3ii"or¡s de cecee pecire ville fonc ba–
ties le lopg d'une colline qui
.611:
touce planrée de vi–
gnes . Q uelques-uns prétentlent que
Stalimene
eff l'an–
cienne Myrina ¡:¡ue Ptolorrée femble placer pres de
la mer, au-lieu qu'il met H ephyllia, aucrefois ca–
pital~
de l'ile , au
~pilil'u
des rerres .
Long.
43 .
~·
lat.
.¡o.~ ·
(D.
J . )
STALIOCANUS
ro~TfJS,
( G!og. 11nc.)
port de
la Gai1le lyon'uoife ; Prolomée ,
¡.
l/.
c. viij.
le
marq~e
(ur la c6ce de la n¡er Britannique, emre le
promqntoi're Gobreum
. ~
l'embouchure du fleuve Ti–
rus . C'ell aujourd'hui Rqfcou ,
felon d?4rgentré.
·( q.
J.l
.
STAL¡..E,
f.
m.
&
f.
(ter.mttl'rglifl .)
c'ell un
li~ge
de bois qui (e
hau~e
&
fe baifle au moyen de deux
fiches ; quand
il
ell bailfé
il
fqrme uo fiege affez bas;
i!tant levé,
il
préfenre un étui atcaché fur le ftegé
in
eme c;omme la n¡oirié d:un cui-de-lampe, un peu
plus ample que la pauo¡e de
1~
main . A propremenc
parl~r,
on n'ell ni a!lis ni debouc fur ¡me
jfall~,
mais
feülem ent un peu appuyé par-derriere,
les coudes
porcanr par-devane fur une efpece de paumeiJe qui
avance,
&
qui ell foucenue par uoe double cpnfole.
11 y
~
deux
r~nS'~
de
Jlallu
ou formes dans les é¡li–
fes, l'un baut
&
l'aucre bas. Les haures
Jlallu
Jont
pour les
pr~cres
'&
religieux proles, les balfes rone
pour les
cl~rcs
&
!es novices .
L'appui
~naché
fur le
fi~ge
en forme de cul-de–
!am¡le po:ce le nom .de
patw!a,
&
dans quelques or–
dres
reltg•eu~
011
lu• donne encore celur de
n¡ifiri–
&ortle,
paree que l'an¡::ien ufage étoit de chaocer de–
j:Jour l'office divin ; Cl' 11'ell que par indulgence que
l'on a permis au· clergé de fy appuyer .
(D.
J. )
STALLEN, (
Gtbff. moti. )
en italíen
Be'Vio·;
com~
mu nau¡é qu pays des Gri!ons daos la ligue, de la mai–
[01\
.de Dieu, ou elle a le fixicme rang,
&
,ll ·com-
pofée eje :jeux jurifdi.:l:ions.
·
STA!v¡ ATE ,
f.
f,
pi. (
Qmm;. )
efpece d'écoffe dont
¡1
ell fa ír
m~11tio~
d.10s un rarif de Hollande; c'ell
~out
ce qu:onen fa ic.
.
S.Tf/.MEN, SUB_TEME¡y, (Litt(rattm. )il
faut
b1
en d11lmguer la hg11dicanon de ces deux mocs qui
(fans les auceurs lacins défignenc deux forres de fils
daos
le mécier des Tillerai1s . Le premier,
/lamen,
forme ce
q~e l'~n
appelle la
flu1tn~
qui palfe entre
1e,$
d~nts
du petgne,
&
t1enr a
~es rou~aux
par les
STA
extrémités.
S11btemm
ou
trama
ell la trame, 'c'ell-a–
dire, le lil qJie la navette conduit entre les tils de la
chaine pour
1~
lier enfemble
&
leur donner de la
conlillance. On di.t la
trame
daos le feos propre
&
la
trame
daos le feos figuré.
T.!
11m
ttxen,
lignifie ourdir
une roile ;
ret~xeu,
la défourdir. Parla
m~me raifon,
fcribtre,
étoit paffer une obligarion,
&
rtfirib~n,
bif–
fer,
rayer cene obligacion.
$"bt(J11tn
fe prend e,ncor.e dans
l.esauteurs au fi–
g\lré, C•eft aipli qu'Horace, en p
arlanc des parques
qui onc fi,é le cerm.e des jours d'Achille daos les plai–
nes du Scan¡andre, emploie
ji1btenun
figurémenr pour
jilm11;
car les parques ne faifoient que filer. Dans Ca–
rule elles fe fervQient
cHe.s-m~mes
du mor
fubtemen
pans ce fen.s-la'
C"rrit~
tluunU!
fabtemina,
curritt
foji .
.
.
.
.
(D.].)
STAMENA,
f. f. (
Marfn~.)
c'ell la
m~me
chofe
que
geno"x,
voy~z
GENO'JX.
STAMETTI!:,
f.
'f.
f..
Comm.
&
Man11f.
l écoffe de
laine qui re fabrique en ditférens endroirs des Pro–
vinces-Unies.
- STAMPALIE,. ot¡
STAMPAI.ÉE,
( Géogr.motl. )
comme les ltaliens,
les Turcs & lesGrecs la nom–
mene; Jle de l'Archipel,
a
lepe licues au couchancde
I'Jie de Scanchio ou Longo,
&
a
quatre lieues ell–
nord-.ell de celle de Namphia • Porcachi lui donne,
comme Pli9e, 87mi1Jes d'IraUe de circuir; mais d'au–
cres ouceurs ne lui en donnent que
6o.
Son rerroir ell
fercile,
&
fa
p~che
abondance - Strabon, Pcolomée
&
Plinc appell ent cecee íle
Ajfypalée,
&
elle
re~ur
ce nom d'Allypalée la mere d' .'\ncée, qulelle eu c de
~eprune .
Lorlque les Cariens éroient en polfeflioll
de c.ehe jle, elle étoit appellée
Pyrrb11,
enfuice on
Id nomma
Pileq,
&
que! que tems 2pres elle
re~urun
nom grec, qui lignifioit la
tabü tler áieux,
foir paree
qu'elle .écoic co.uce embellie de fleurs, loir
a
caufe du
noi'Q d'une de fes monragoes. Ses anciens habicans
révéroient A¡:hílle comme un dieu,
&
avoienc
bici
un pecit temple en ron honneur rur la pointe fepcen–
triohale de laur ilc .
( D .
J. )
STAMI!E,
f.
f. (
Com.
de,·
11egrer. )
inllrunienc daos
l/on fe fert pour marquer les ne"res dans !'!le deS unt
D omingue, 3fin de les poavoir r'eGoonoicre. La
{lam–
pe
ell faite ordinairement d' une lame d'argenr cres–
mil¡ce tournée de maniere qa/elfe forme les chifres
de chaque propriécaire de oegres. Elle ell atrachée
a
1!0
petit mancbe de bois afio de la tenir lorfqu'on
'Yeur
l'a~pliquer
apres l'avoir
fait raifonqablemenr
chautfer. Nous avons die ailleurs ce qu'on doit penfer
de cecee odieufe praciqne .
( D. ] .
)
STANCE, f.
f.
( Roéjie )
on
nommejfance,
un
nombre. arr€cé de vers comprenant un fens
p3rfait,
&
m~lé
d' une maniere parriculiere qui s'ob!erve dans
couce la piec<! .
U11e loi eflentielle, clell de ne point enjamber
d'u~e
j}qll<'e
a
l'autre . ll ell nécelfaire de régler fes
vers; eulorce que paflant d' une
j}all&e
a
l'autre' on
ne rei!COntre pas
d~ux'
vers 01afculins, ou deux vers
feminin~
confécutifs qui rimenc enfemble; favoir , le
dernier
d~
la
j/¡ma
qu'on 3 lue
&
le premier de cell.:
qu'on va lire .
. 11
y
a des
flancu
•·égu!ú~er ~
des
Jlancn irrt_f"–
lurer:
on appelle
flance
tr.regt~liere
desj}a11cer
de luí–
te. qui ne font pas alfujeccies
a
des régles décermi–
nées. Le poere emploie inditféremmenc rouces forres.
de
j}a11ce< .
Le , mél3nge des riines y ell puremem ap–
bitraire , pourvu c_oul'efois de ne meccre jama1s plus
de deux rimes malcul ines ou fémioines de fui te.
Les
j}anccr
fonc de
4, 6,
l, Jo ,
J2
&
14
vers;
On faic aufli des
llanees
de \', de 7 , de
9
&
de
10,
vers. Les
flancu
de
4
v~rs
font un quatrin ;
~
vers
fonc ·un quintil;
6,
un fixain; S, un huirain;
Io',
un
dixain.
·
ll n'y a que
lesjfanar
compofel!s de fepc, de neuf,
de douze, de treize
&
de qu3torze vers 1 qui n'ont
pas un nom parciculier. 11 en fa ue dire un mor. Les
jlancer
de douze, fe cómpofent comme le dixdin, ou
j/ance
de dix vers,
a
laquelle on ajouce deux vers, qui·
fonr pour l'ordinaire de mfme rime que ceux qui les
précédent.
Lesflancer
de quatorze vers, fonc des
flan–
'u
de dix vets'
a
lit fin defquels on ajoure <JU3tre
vers, qu'on peur faire rimer avec ceux qui précl!–
denc. Ces forres de
fiancu,
encare plus celles de rrei–
ze
&
de feize vers fonr tres-rares. Les
flancer
de fept
vep, fe
comp~>lent
d'un quacrain
&
d!un tercer, ou
.~u-