1
STA
::!
joui
d~
la dignité de
Jla.i~olld~r
j_urqu'a ra
n,~rt~
.apres tui elle e(l: palfée au
pnry~e
GUIIJaume fon tils,
né en
17-46,
qui
1~
pall"ede au¡ourd'hui .-
On
donne aum daos Jes
Pays-Ba~ 1~
nom de
Jlat–
)1o,1der1
a
des
otljcicr~ municip~ux
• .qui font daos de
cercains diflr(fls les
fonétions
de~
fu!>délégués
.de~
intendans de provine!! en Franee,.
(~ )
STATlCE
,Jl.ati.·e,
(. (. (
ifijl. n11e. qot. )
g enre de
pl3me
~om
les
fleur~
font réunies en une fgrt_e de tete
p rerque fpbérique,
~
fouteuues par un callee
com~
m
un. Cene tEte eQ formée
p~r
plufieurs f;leurs, qut
om la forn;¡e
d ' U(l
ceillet
1
&
qui {OI)t compofées de
plulieurs pétales; ces pétales fortent
d
1
un callee
p~r
ticulier
a
chac¡qe fl eur'
&
fait en for_me d'emonnotr.
Le pi(hl fort aufii du caliGe,
&
devtent dans la fUJte
uue femence ob(on"ue
&
enveloppée par le calice
Oll
pgr une
capfule.~
'Journefort,
infl. rú
hub.
Voy.
PLAN;J'B,
Emre les neuf l!fpeces de ce geore de
~~~o
ce, nol!s
décrirons
h
premiere de
Tourn~fort
,fllltltf wslgai'IS
majar.
J. R . H .
340.
on
J>app~lle
en anglots
_thf (ea
)u/y
fo.vur
.
S
a
~acine ~fllon~ue ~
a!fez gro
(fe
1
ronde,
Jigneule, roug_eacre, v1vace, d1v1fée en
pl.u~et¡rs
té–
tes . Elle poufre un grand nombre de",feuilles longues
&
écroi~es
cqQ1me celles du gramen , de couleur de
verd-de-mer.
li
releve d'encre ces
feuil)~s,
plufieurs
tiges
a
la hauceur
d'en~irqn
un . pié, drqices' fans
nceuds, ereufes, prefqt¡e touces nues; elles porcent
a
Jeur rqmmee
UD
bouquet fphérique de petiteS Jleurs
a
cinq pé¡ales'
.bl~nches ; ponrpp,ril¡~~.
difpofées en
a:ille.r, daus un
-e~I)ce
formé en entonnoir; ce bou–
quec de 'fleurs efi encore foueenu· par un calice géné–
ral
~pilleux.
Lorfque les fleurs font tombées, il fue–
cede'
.~ .~hac'u\)1!
.Q!eUes
u~e
fe menee oblongue, poin–
tu
e
par les deux boucs, enfe,rmée · dans une capfule
qui a fervi de calice a la .fieu¡-.
'
.
Cecee plante crolc aux lieux mnncagne¡¡x, un peu
humi'des; elle fleurie en écé ,
&
cnmme fes fleurs ne
s'ouvrene pas coutes enfemble, mais les unes apres
les 3!Jtres, elle refie tleurie jufqu'au milieu de l'au–
tofl)ne ,
ÜIJ
l'eflime v¡il¡¡!!raire, af\'ringenre,
&
con–
vena.ble pour
arr~rer
le fang dans la. dilfenterie,
&.
les regles crop abonelanres .
(D.
J.)
· STATION, f. f. (
Grnm.
J
lieu ou l'on
s'arr~ce.
STATION ,
m
Géumétrie,
&c.
efl un lieu qu'on
choili t pour faire une obfervation, prendre un angle
o
u
aum~
chofe femblable .
Ül] ' ne peuc fl)efurer' une hau ceur ou une diflance
inaccelijble , qu'on l)e fa!fe deux
Jlationf
dans deux
endrqics
1
dom la diflanc.e efl connue . Qua11d on fait
des carees géométriques de province.s,
"'&&.
on fixe
les
jlatio1u
fur plufieurs éminences du pays ,
&
de–
la on prend les angles aux différ¡:nres villes , villa-
t¡es,
(!fe.
·
'
Oañs
l'arp~ntage,
on mefure la diflance qu'il y a
d'une
.f/4tÍQ1/
a
lii)C
3UtrC
ó
&
00
prend J'angJe que
l'endroli ou on fe crouve forme avec la
Jlation
fui–
vanee .
f/oyfZ
ARt>ñNTAGE.
(E)
SrATION ,
fr} Ajlru11omie,
eflla po!icion ou l'appa–
rence ·d'une planere au
m~me
poine du zodiaque plu–
fieurs ¡qur.s de luiee !
//oye;¡;
PuNI!TE .
Cqmme la cer!e, d'ou nous appercevnns le mou–
vemene des planetes, efl placée hors du centre de
teurs orbices , les plaaeees, vues ele
la eerre, one
un cours irrégulier; quelquefois on les voic alter en
avant' c'efl -
a-
dire' d'occident en orienc, c'efl ce
qu'on appelle
itre dirdlu;
quelquefois on les voit
aller en arriere,
c'efl-~-dire,
d'orienc en occidenc,
c'efl ce qu'no appelle
étre rhrogradcs. f/oy ez
0¡-
llECT
&
RETROGRADE.
-
· De
pll)s , entre ces deux éracs, il
y
en a un au–
tre
incermédiaire,
d~ns
Iequd l!!S planeces ne pa–
roiflenc aller nj en avanr, ni en arriere, mais refler
a
ll
m~me
place daos Ieur orbite; c'efi ce qulo11
appell'e leur
flatio•:;
c'efl ce qui arrive quaod
le~ Ji~
gnes
fuiv~m
lefqueljes OIJ voit une pl¡¡nere de def–
Jus la ter
re,
pl~cl'e
en <jeux différens endroics de
fon orbice , fonr paralleles el)tr'elles; car alort
1
les
deux )ieux ot) on
voit
la p12nf!te dans le cief fonc
fenfiblemenc le méme
~
caufe de la pecirefle du ra–
yon de ltqrbe eerrelhe en comparaifun de la diflan-
ce des écoiles .
·
·
Soit un
c~rcle
B DG
(jig.
63.
aflronomiq. ),
dans
tequel la cerre efl
fuppol~e
fe mouvoir, de
B
en
D .
Si pendane ce cems la plqnece
A
M<·rie l'arc
CA,
qui fo je cel qt¡e
B A , D C
f01enc paralleles, elle pa–
ro!rra répondre (énliblemenc au
m~
me poim du ciel,
~
par éonféquem llarionnaire .
STA
1
:Pal)s le
fl,~,d-~olum'
d' t'a&adh!IÍf de PlttNbour§
•
P·•
81.,
f.l1.
M .tyer donne .une
méci,~Je
pou( déeermi•
.ne~ le~
li_eux de la _cerre .<;l'o\1 une
pl~ nere
vue
~ans
un POIJ}t dom¡é
~!!
fo1) or.b1te doic parolcre flanoo.
,nai_re;
&
M,
fht1ey a Jonné une mérhode onur croti.
ver le cems
el' une./Jatiof) . Yoyez
les
injlitueionf aflro.
,nomiquu
de M. le, Monnier,
p.
~ 89.
(Of
Srt.TION,
J
HydrauJ.
~
íe d1e Qans un nivel.lemene
.
sle )'epdro_ic ol) fe po(¡:: _le
niV~Ju:
de fone qu'un
ao.upde m
veau
~1l
compnJ .enrre
deu,~
flatÍbn;.
'G'eft
ain!iqu'on connolc la pence d'une
mol)rag~e.
(Kl
'
S<rATioN,
dtPJs
.1'
hiflpirc
rft· l ' Egli(e,
e~
111i
cerme
.9J1i s'appli<,Jué
aux
jeOnes
~es_ quaeri~n¡e
&
fixieme
JOUrs de la
f~:n¡a•nc,
c'efi-a-c;hret le mercre¡li
-&
te
veodredi, que beaucoup de perl annes <'hez les an–
cief_ls ob[ervoienc
crl!s-fcrupnleuf~fl)enc
jufqu'a .erois
beures apres-midi.
y~yez F~TE
.
· ;
S. P)erre d' Alexandn,¡
1
d~ns
fon épitre
c~nonique.
can.
1
~.
obferve g.\l'il ér9it
o~donné
conformémene
¡\
)'ancienne eradieiog, <;le
je_Oner
couc~s
les íemaines
pendanr ces ,¡leux JOUrs; le mercredi
1
en mémo1 re du
.con(ell que les juifs cinrene pour mecer.e
a
more no–
¡re Sauveur
1
&
le vendr'rdi
a
caufe de fa pa(Jion ,
pn a encore <JUelqu'éaard a cerce cradi.rion dans I'E–
glife d' Angl!!,eerre.
J:oyez
AusrJN_E!:!CE.
Station
Te die aulh, dai)S )'E_51 ile romaine, d'une
• églife ou
o~
peue 41ler
g~g1¡er de~ indQigence~
_daQS
de certains JOUrs,
f/oyez
fND.ULGEt:~:Cs
•
· Ce fue faim Grég.Qire qui 6xJ les
/}ation!
¡¡
]lome ,
.c'eO:-il-dire, les
égt~íes
daos Iefque(í"es on
d~voit
fai–
re !'office cous les JOUrs du
car~me, ~
les
~ces
(o–
~emnelles.
Ces
Jlattons
fone marquées daos fon fa–
cratilemaire,
eell~s
qu'on
I~s
vnie daos le milfel ro–
ma
in; 'elles 'for¡t appropriées principalemene aux é–
gli(es
·pat~·i~rchales
& .
titulaires. Mais quoique ces
]1atiqnr
foiene réglées, l'¡¡rchisJ1acre ne manque poine
ii
chaque
atio11,,
d'annoncer au peuple la
j/atio11
fuivaoce
· ·
.
·
'
Statío
fl
auffi une cén{n¡onie de I'Eglife .romai–
ne, dans laql!clle Ie.s pr&.cres ou ci)anoines vonr en
pr_gcerr¡on bnrs du cceur po¡¡r chaneer une autienne
devane le' crucifix, ou
de
van¡
l'image de la Vierge,
Oo am ibue cecee.
céné'11~2ie' ~ .f~ il]e
Cyri.IIp. ·
Sr3TIONS, (
Hifl .
ecc/iJj(4j/.
),.ce cerll)e oe ¡léfignoit
cht:Z les Hébreux que le rang de ceux qui aftilloienc
au·~
facrificcs;
~
cnez les Romains, le lieu oii les
avoc~cs
fe cenoienr pour répondre aux confultaeions;
mai~
dans
l'~glife
primicive,
e~
eerme
~ur uf¡t~ ·pour
figmfier un ¡our que les chréttens pa-Oo1enr en prie·
,re~·.
&
daos lequel ils jénnoienc
jufqu'~
1'
heure de
none. Sujvanc l'ufage
r~cenc
de
I'Eglif~ rom~ine,
le
moc
Jlation
dénoce les
chape~
les ol). le clergé
&
le peu–
plc: vonc en proceffion,
&
s'arrc!renc poui' y célébrer
une partie de l'office divio. Enfin daos les derniers
cems ,
les papes
&
les évc!qqes annr indiqué des
églif.,s
parciculi!!re~
oy
l'pl)
efi of?ligé
d'all~r
p,rier
pour gagner le ¡ubilé; l' ufage a donné
a
ces églifes
le nnm ele
Jlation7
Cec ufa
a,:·
feml¡lf
v~nir
des anciens
Romains, qui, dans' les rlces exeraorain.aires
de
ré–
jouilfances ou ' de dellil' avoient ordonné des
Jlatioll¡
du peu¡¡le
dan~ l~s
principaux
~emples
des lheux _
( D . } .)
.
. ST41'l0NAIRE, adj
111
Aflrollomif,
Íe die
d'u~
ne planeee qui
pa~nie
refier immobile au meme point
du zodiaque .
Voy~
Srt.Ttoll.
Q.uoique les planeres aienr quelquefois un mouve.
me11e progreflif,
&
quelquefois un mouvefl)e'r¡e rcero–
g~dde;
il pene
y
avoir quelque .poine
dqn~
Iequel elles
paroilfem
Jfationnairu .
Une
planee~
paroierajlatio11-
naire ,
lortque
la
ligne quí jqin'r' la terre
&
le cen–
tre de la planete, efl dirigée au
m~me
point du fir–
mamenc, c'efi-a-dire qua'nd cecee " ligue efi pendanr
quelque tems parallele
a
elle,m~me.
· Saturne paroit
.flationnaiu
~
la dif}ance de
90
de–
~rés
<ju fqleil ; Jupirer
ii
la diflan ce de p.,
&
Mars
a une diflance b eaucoup plus
gr~nde ,
Sacurne efl
f/atiomutire
huie jnur1 .'}ljpieer quaere ,
Mars deux, Yénus
un~
demi,
&
Mercure un demi,
cependanc les tems de ces différences flacions ne font
pas coqjours
ég~nx,
paree que
le~
orbiFes de ces pla–
neees ne fonc pas des cer.;les qui aiene le foleil pour
centre ; mais <les ellipfes dont le foleil oc<?upe le fo·
yer;
&
elans Iefquelles
les
planeces oe fe meuvenr pas
uniforrnémenc .
Chambfn
0)
' SrAT,ION,.,AIRE,
(Mili&~
romainf . )
ce nom s'efi
elnnné daos le bas Empire roma111
a
des íoldaes ou
des officiers que l'on meecoie en cercains pofles, d'ou
ils avercffloienc les gouverneurs
&
les magifirars
de
ce qui fe palfoie.
(D.
J.)
ST~,
1