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STA

par•,lt en fa pl3ce uo

frui~

!l'embraneox ou une ef–

peac

.de veffie verdl cre, d1V1fée en deux logcs, dlns

leli¡uclll!s te rrouveo_r quelques

femenc~s

c,ouverres

d'une écorce ligneule ,

r ugelrre , factle

a

c-JC!er;

leur fubtlaqce etl verd!trc, d'un gotlc fade

&

dou–

cereux. Cec arbri(i'o!au croir dam les bois, dans les

haies

&

dJos le< buifloos des pays dl1uds. on nom

etl compofé de

,T.,u,.;,

rai(ins,

&

t.,l',i• ,

a!bre,

~om­

me qui diroir

arbre de- raiji1,

¡>Jrce .que

lo~

frut e etl

-difpofé en grappes; il peur fourn tr de

1

hutle par

cxpreilion.

(D. ] .

)

É

STAPI-IYLOME

ou

CHUTE

DE

L'UV E ,

C

m.

(

Chirurg.

)

mala líe de l're

1,

formée par

h

mem–

brane uvée .qui parle au-travers de la cornée ouver–

re, par une plaie ou u11

ulcere,

voy•z

Y"vÉI!

.-.;>

CmtNÉE.

Ce mor vient du grec

•••>'~''•

tw•e ,

gratn

de railin,

a

rai!on de la couleur no1re de la mem–

br we

<1UÍ

fai t faillie.

Le

ft apbylome

ditfcre, fu ivant le volume de la

ru–

meu r : loriqu'elle etl cooliMrable, elle occalionne

beJliCOUp de ditformiré

a

('cei J,

&

de douleur au

malade

par l'imitntion que cauíe la 1'\>nconrre des

cils

&

Íe mouvement des paupieres . Cene efpece

de cumeur décruir eocieremenc la vüe; on ne pe!Jr

guéri r les

mal~des,

qu'en lianr

la

tutneur

li

la bafe

etl écroice, ou en l'ouvranc li IJ bafe etl large; dans

)'un

&

l'aucre c.1s l'reil

fe

vuide des l'intlant par l'in–

ci!ion , ou apres la chílce de la ligarure,

&

le ma–

lade perd llorgane

~ffeété .

Si l'ouvenure ou !'ulcere

de

13

cornée ello perite, la rumeur de l'uvée etl

~p ­

pellée

myoctpbaloll,

rEte de mouche par rapporc :\

fa recremblance

¡\

la rete de cer iníeéle.

]'en

ai gué–

ri plu!ieurs de cecee narure, en faifant íouffier íu r

la cumeur deux ou rrois fois par jour un collyre fec,

avec la ruth(e

&

le fuere candi en poudre. S'il y a

inflammarion

a

la conjonélive, on a égard

a

cet acci–

denr.

1/oyez

Ü PHTHALMI E.

Le

papbylume

el[ une efpece d'hernie de l'uvée;

on pourroir

e(I~yer

de le guérir, pourvu qu'il nc

foic poinr d'un vol ume rrop conlidérable, en le .com–

primanr légeremenr par des comprelfes

&

un banda–

~e

appliqués íur la paupiere

a

l'endroic qui répond

a

la rumeur, ou comme le propoíe M. de la Faye

dans

fes remarques fur les opérarions de Dionis,

par une perite lame de carne forc mince

&

canea–

ve , qui écanr miíe entre l'reil

&

la paupiere, enrou–

reroir exaélemenr

&

immédiaremenr le globe de l'a:il.

Ce moyen, die cer aureur, pourroir faire renrrer

peu-a-peu la panie de

l'

uvée qui forme le

ftaphy–

/ome .

( Y )

STARACI-IINO, (

Géog. moti.

J

perite vil!e ou plu–

tót bourg de

13

Turquie européeone, dans la Macé–

doine:

i1 4

lieues de Votlanza, proche de la l'ive gau–

che du Vardari.

Qu~:lques-uns

prétendenr que e'el}

l'ancienne

robi qui devint colonie romaine.

( D . ] .)

TARAIA-RU SA

ou

STARO-RUSSA,

( Géog.

mod. )

vil!e de l'empire Rulfien, dans le duché de

No vo•! Orod ' íur le lac limen .

a

l'endroir ou la ri–

viere Lovat fe jecce dans ce lac .

( D.

J . )

STARGARD, (

Géog. mod.)

il

y

a trois perites

vil!es de ce nom e11

A

llemagne . La premiere cilla

ca pitale de la Poméranie ulrérieure, fur

la riviere

d'lhne, :\

s

lieues au levanr de Stctin; elle appar–

tienc aujourd'hui au roi de Pru(Je ,

&

etl forc dépeu–

plée. La fecondc

Stargartl,

etl une vi!le du royau–

me de Pru(fe, fur la riviere de Fers,

a

fepc gran–

des lieúes de Danrzic. La rroi!ieme etl au ducfié de

M ecklenbourg,

vers

les cqnlins de I'Uckermark , au

midi de la perite vill a de Brandebourg . (

D.

J.

)

STARIE, f. f.

terme de commerce de mer,

ulité

parricufiéremc11t dan

a

le levanc .

Les Hollandois nommenc

Pariu

le tems que ceux

qui commandenr les

eícort~s

que l'amiraucé de Hol–

lande accorde aux convois qui vonr au levanc , ref–

rene

i

Smyrne, au-dela de celui qui leur etl permis

par leur commillion .

Au recour des convois, les commanclans des ef–

corces

fonr cenus de remeccre un journal de leur

voNge encre les maios du procnreur-général de l'a–

mirJmé; s' il n' approu ve pas

les

ftaries

faites ex–

traordinairemenr ,

il en rejecce

la dépenfe fur

le

compre des commandaos.

Voyez

A~IIRAUTÉ.

Difl.

de Commerc.

ST

ARO ,

f.

m. (

Comm. )

mefu re d'Icalie, feche

&

liquide. Comme melüre de liquides, elle el!

a

Flo–

rence de rrois barils,

&

le baril de vinar liaíques.

On fe ferr aulfi du

ftaro

dans la

Ca

labre

0

&

dans la

Pouille. Daos ces deux provinces du royaume de

STA

1

aplcs, il faut dix

{iari

rmr la íalme ,

trcn~-d<!mc

pignaroli pour le

ftdro .

C'ell

mili lo! b i(Je

u

done on

le

~ere

en

~lulieur vtll~

d' lmlie pour m furer

fes

grnms, pJrttculteremenc a Ventfe,

a

Livourne,

&

~

Luque . l e

ftaro

ou

.Para

~e.

Livourne pele ordinai–

remcnt

H

ltvres:

1 H

ftarl

lepe huitiemes fonr le lafl

d'Amllerddm . Les gratn

fe

meíurenc nulli

3

Luqucs

anftaro,

done les 119 fon r un latl d'Anulerdam: le

floro

de Venif'e pefe

nS

livres

gro

po1d ; chaqne

Jlaro

concienr quJrre quarre ,

3'i

Jl•ri

un ctnquieme,

ou 1

qnarre quarrc cinqlii<"Oles t'onr le lall d' m–

tlerdam .

Savar,y . ( D.

J.

l

ST

ROS f E,

í. m. (

Hip.

11ffld.)

en Poloane on

donns

ce

nom

a

des gouvei-neurs de vil les

&

Je

chl–

ceaux; ils fonr nommés par le roi pour veillcr fur

fes

re

venus,

&

pour rendre la jutlice en fon nom;

on appelle

jlaroPie

le

clitlr•~t

fous leur junfdi ion:

cepe11danc ti y a des

ftaroP«

qui n'onr poinr de ju–

rifdiélion , alors ils ne doivenc erre regardés que com–

me des ch,\celains .

TARO TIE ,

f.

f. (

Hijl .

dt Pologne .)

on appelle

paroftie

en Pologne, des cerres qce le

rois de Po–

logne

di~ribuenc

comme bon lcur fcmble, pourvQ

que

ce

(ott

a

des Polonois. Aurrefl is elles fnifoienr le

domaine

.e ces princes,

&

c'cll pour cela qu'on les

nomme

bwu royaux.

Sigifmond -Augutle cl!da vo–

lont¡memenc ce domaine aux gentilshommes , pour

leur aider

i\

íoucenir leurs dépenfes miiirnires.

ll

fe

ret'erv,1 feulemen r, pour lui

&

pour [es íucce(Jeurs,

le droir de nommer

a

ces feigneuries,

&

que le rré–

for de IJ république jouiroic du revenu peodanc la

vacance, juíqu'a la nomioarion

d'unftarofl~.

comme

les rois de France onc droit de jouir des évEché

&

a

ueres bénélices de Icor nominacion par c!conomat.

Ourre ceb

il chargea les

paroftiu

d' un impór ap–

pellé

qu&rta

(

kwarra), paree qu'il etl la quarrieme

parrie du rcvenu de la rerrc, ce qui fa ir avcc ce

qu'on leve íur les biens d'églife, le fonds pour l'en–

treci~n

des arfenaux, de l'artillerie,

&

de la cavalerie

polonoiíe.

11

y a deu.x forres de

ftaroftiu,

les unes limpies ,

les

autres

a

¡ut·iídiélion. Ces dcrnieres fonr 011 cribu–

n.tl

appellé

ttrode,

avec un juge,

&

un rabellionage,

ou

s'enre~ihrenr

rous les aéles paflés dans le rellort

de la

ftaroft ie,

Les procetlations, les contraes,

&

au–

tres; comme elles'qnc aulli le privilege

de

pouvoic

juger

a

morr , les femmes ne po(fedenr jamais de ces

forres de

J!aroftiu,

ni aucun jeune homrne ava11r

fa

majoricé.

(D.

.

'1. )

STAS

E,

r. (.

(Gratn.

&

MM. )

repos des humeurs

dans quelques parcies

el

u corps, ou elles ne devro1ent

poinc

s'arr~ter.

La tlagnation fuppofe encare un peu

de mouvement,

il

n'y en

a

plus dans la

ftqfo.

STATA MATER, (Mythol.)

la

mere Stata,

divi-

' nicé qu'on honoroJC

a

Rome dans le marché public,

en allumanr de grands feux en íon honneur ; c'étoit

la divinicé prorefuice de Rome qu'on vénéroir ainli,

( D.

J.)

STATANUM 1//NUM,

(

LitthlltUI'C ,

J

crabon,

liv. 1/. pag.

243.

vanre une force de vio ainli nommé

du lieu ou on le recueilloir . Ce lieu devoic

~ere

dans

le Larium ou dans la C"ampanie. Pl ine, /.

XIV.

€.

vi.

qui connoir ce vio, dit qu'il cró'irloic

a

u

votfina~e

de

Falerne,

&

peur-~cre

aux

environs des marais

tari–

nes, qui pouvoienc lui donner leur nom. Achénée,

l.

! .

c. xx;.

fait aulli menrion de ce vin .

( D.

J.)

STATE -EYLAND, (

Géog. mod.)

c'etl-i\-dire

tles

des Etats,

paree qu'elles onc éré découverres par les

f'ujecs des Ecacs-généraux. Ce fonc rrois !les de la mer

Glaciale, éloignées les unes des

a

ueres, mais qui ap–

parriennenc a-prefenc

a

la Rullie: la difficulré etl de les

rendre habitables .

(D.

J. )

STATER,

(

Moll. des Hfbrtux.

)

•n.t, ,

piece de

monnoie qui valoit un licle, ou quarre drachmes .

Les receveurs du temple ayanr demandé

a

f.1inc Pier–

re, li leur maitre nc payoir pas le

didracbmt

(

j'ai

vil plulieurs ancien)les édiríons du Nnuvenu-Tefia–

meot en fran<,¡ois ou il

y

a les

dix dracbmu,

les rra–

duéleurs ayanr ignoré que

dldraclmu

éroic deux dra–

chmes,

&

non aix.) Jefus-Chritl voulant farisfaire

1

cer impór, envoya Pierre ptcher dans le la

e

de Ti.:

bériade,

&

l'apllrre y pric

a

la ligne

UA

poi(fon quÍ

avoir dans íon golier un

Pattr .

Cerce piece de mon–

noie fervit

a

acquircer ce que J efus-Chritl

&

íaint

Pierre devoienr pour le temple , favoir un

didr11cbme

ou un demi-licle chacuo par année.

M11tt. xvij.

14.

17.

( D .

J.)

S TATE RA

1

(

Littérattlrt. )

la dilférence icoit

grande