![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0428.jpg)
STA
par•,lt en fa pl3ce uo
frui~
!l'embraneox ou une ef–
peac
.de veffie verdl cre, d1V1fée en deux logcs, dlns
leli¡uclll!s te rrouveo_r quelques
femenc~s
c,ouverres
d'une écorce ligneule ,
r ugelrre , factle
a
c-JC!er;
leur fubtlaqce etl verd!trc, d'un gotlc fade
&
dou–
cereux. Cec arbri(i'o!au croir dam les bois, dans les
haies
&
dJos le< buifloos des pays dl1uds. on nom
etl compofé de
,T.,u,.;,
rai(ins,
&
t.,l',i• ,
a!bre,
~om
me qui diroir
arbre de- raiji1,
¡>Jrce .que
lo~
frut e etl
-difpofé en grappes; il peur fourn tr de
1
hutle par
cxpreilion.
(D. ] .
)
É
STAPI-IYLOME
ou
CHUTE
DE
L'UV E ,
C
m.
(
Chirurg.
)
mala líe de l're
1,
formée par
h
mem–
brane uvée .qui parle au-travers de la cornée ouver–
re, par une plaie ou u11
ulcere,
voy•z
Y"vÉI!
.-.;>
CmtNÉE.
Ce mor vient du grec
•••>'~''•
tw•e ,
gratn
de railin,
a
rai!on de la couleur no1re de la mem–
br we
<1UÍ
fai t faillie.
Le
ft apbylome
ditfcre, fu ivant le volume de la
ru–
meu r : loriqu'elle etl cooliMrable, elle occalionne
beJliCOUp de ditformiré
a
('cei J,
&
de douleur au
malade
par l'imitntion que cauíe la 1'\>nconrre des
cils
&
Íe mouvement des paupieres . Cene efpece
de cumeur décruir eocieremenc la vüe; on ne pe!Jr
guéri r les
mal~des,
qu'en lianr
la
tutneur
li
la bafe
etl écroice, ou en l'ouvranc li IJ bafe etl large; dans
)'un
&
l'aucre c.1s l'reil
fe
vuide des l'intlant par l'in–
ci!ion , ou apres la chílce de la ligarure,
&
le ma–
lade perd llorgane
~ffeété .
Si l'ouvenure ou !'ulcere
de
13
cornée ello perite, la rumeur de l'uvée etl
~p
pellée
myoctpbaloll,
rEte de mouche par rapporc :\
fa recremblance
¡\
la rete de cer iníeéle.
]'en
ai gué–
ri plu!ieurs de cecee narure, en faifant íouffier íu r
la cumeur deux ou rrois fois par jour un collyre fec,
avec la ruth(e
&
le fuere candi en poudre. S'il y a
inflammarion
a
la conjonélive, on a égard
a
cet acci–
denr.
1/oyez
Ü PHTHALMI E.
Le
papbylume
el[ une efpece d'hernie de l'uvée;
on pourroir
e(I~yer
de le guérir, pourvu qu'il nc
foic poinr d'un vol ume rrop conlidérable, en le .com–
primanr légeremenr par des comprelfes
&
un banda–
~e
appliqués íur la paupiere
a
l'endroic qui répond
a
la rumeur, ou comme le propoíe M. de la Faye
dans
fes remarques fur les opérarions de Dionis,
par une perite lame de carne forc mince
&
canea–
ve , qui écanr miíe entre l'reil
&
la paupiere, enrou–
reroir exaélemenr
&
immédiaremenr le globe de l'a:il.
Ce moyen, die cer aureur, pourroir faire renrrer
peu-a-peu la panie de
l'
uvée qui forme le
ftaphy–
/ome .
( Y )
STARACI-IINO, (
Géog. moti.
J
perite vil!e ou plu–
tót bourg de
13
Turquie européeone, dans la Macé–
doine:
i1 4
lieues de Votlanza, proche de la l'ive gau–
che du Vardari.
Qu~:lques-uns
prétendenr que e'el}
l'ancienne
robi qui devint colonie romaine.
( D . ] .)
TARAIA-RU SA
ou
STARO-RUSSA,
( Géog.
mod. )
vil!e de l'empire Rulfien, dans le duché de
No vo•! Orod ' íur le lac limen .
a
l'endroir ou la ri–
viere Lovat fe jecce dans ce lac .
( D.
J . )
STARGARD, (
Géog. mod.)
il
y
a trois perites
vil!es de ce nom e11
A
llemagne . La premiere cilla
ca pitale de la Poméranie ulrérieure, fur
la riviere
d'lhne, :\
s
lieues au levanr de Stctin; elle appar–
tienc aujourd'hui au roi de Pru(Je ,
&
etl forc dépeu–
plée. La fecondc
Stargartl,
etl une vi!le du royau–
me de Pru(fe, fur la riviere de Fers,
a
fepc gran–
des lieúes de Danrzic. La rroi!ieme etl au ducfié de
M ecklenbourg,
vers
les cqnlins de I'Uckermark , au
midi de la perite vill a de Brandebourg . (
D.
J.
)
STARIE, f. f.
terme de commerce de mer,
ulité
parricufiéremc11t dan
a
le levanc .
Les Hollandois nommenc
Pariu
le tems que ceux
qui commandenr les
eícort~s
que l'amiraucé de Hol–
lande accorde aux convois qui vonr au levanc , ref–
rene
i
Smyrne, au-dela de celui qui leur etl permis
par leur commillion .
Au recour des convois, les commanclans des ef–
corces
fonr cenus de remeccre un journal de leur
voNge encre les maios du procnreur-général de l'a–
mirJmé; s' il n' approu ve pas
les
ftaries
faites ex–
traordinairemenr ,
il en rejecce
la dépenfe fur
le
compre des commandaos.
Voyez
A~IIRAUTÉ.
Difl.
de Commerc.
ST
ARO ,
f.
m. (
Comm. )
mefu re d'Icalie, feche
&
liquide. Comme melüre de liquides, elle el!
a
Flo–
rence de rrois barils,
&
le baril de vinar liaíques.
On fe ferr aulfi du
ftaro
dans la
Ca
labre
0
&
dans la
Pouille. Daos ces deux provinces du royaume de
STA
1
aplcs, il faut dix
{iari
rmr la íalme ,
trcn~-d<!mc
pignaroli pour le
ftdro .
C'ell
mili lo! b i(Je
u
done on
le
~ere
en
~lulieur vtll~
d' lmlie pour m furer
fes
grnms, pJrttculteremenc a Ventfe,
a
Livourne,
&
~
Luque . l e
ftaro
ou
.Para
~e.
Livourne pele ordinai–
remcnt
H
ltvres:
1 H
ftarl
lepe huitiemes fonr le lafl
d'Amllerddm . Les gratn
fe
meíurenc nulli
3
Luqucs
anftaro,
done les 119 fon r un latl d'Anulerdam: le
floro
de Venif'e pefe
nS
livres
gro
po1d ; chaqne
Jlaro
concienr quJrre quarre ,
3'i
Jl•ri
un ctnquieme,
ou 1
qnarre quarrc cinqlii<"Oles t'onr le lall d' m–
tlerdam .
Savar,y . ( D.
J.
l
ST
ROS f E,
í. m. (
Hip.
11ffld.)
en Poloane on
donns
ce
nom
a
des gouvei-neurs de vil les
&
Je
chl–
ceaux; ils fonr nommés par le roi pour veillcr fur
fes
re
venus,
&
pour rendre la jutlice en fon nom;
on appelle
jlaroPie
le
clitlr•~t
fous leur junfdi ion:
cepe11danc ti y a des
ftaroP«
qui n'onr poinr de ju–
rifdiélion , alors ils ne doivenc erre regardés que com–
me des ch,\celains .
TARO TIE ,
f.
f. (
Hijl .
dt Pologne .)
on appelle
paroftie
en Pologne, des cerres qce le
rois de Po–
logne
di~ribuenc
comme bon lcur fcmble, pourvQ
que
ce
(ott
a
des Polonois. Aurrefl is elles fnifoienr le
domaine
.e ces princes,
&
c'cll pour cela qu'on les
nomme
bwu royaux.
Sigifmond -Augutle cl!da vo–
lont¡memenc ce domaine aux gentilshommes , pour
leur aider
i\
íoucenir leurs dépenfes miiirnires.
ll
fe
ret'erv,1 feulemen r, pour lui
&
pour [es íucce(Jeurs,
le droir de nommer
a
ces feigneuries,
&
que le rré–
for de IJ république jouiroic du revenu peodanc la
vacance, juíqu'a la nomioarion
d'unftarofl~.
comme
les rois de France onc droit de jouir des évEché
&
a
ueres bénélices de Icor nominacion par c!conomat.
Ourre ceb
il chargea les
paroftiu
d' un impór ap–
pellé
qu&rta
(
kwarra), paree qu'il etl la quarrieme
parrie du rcvenu de la rerrc, ce qui fa ir avcc ce
qu'on leve íur les biens d'églife, le fonds pour l'en–
treci~n
des arfenaux, de l'artillerie,
&
de la cavalerie
polonoiíe.
11
y a deu.x forres de
ftaroftiu,
les unes limpies ,
lesautres
a
¡ut·iídiélion. Ces dcrnieres fonr 011 cribu–
n.tlappellé
ttrode,
avec un juge,
&
un rabellionage,
ous'enre~ihrenr
rous les aéles paflés dans le rellort
de la
ftaroft ie,
Les procetlations, les contraes,
&
au–
tres; comme elles'qnc aulli le privilege
de
pouvoic
juger
a
morr , les femmes ne po(fedenr jamais de ces
forres de
J!aroftiu,
ni aucun jeune homrne ava11r
fa
majoricé.
(D.
.
'1. )
STAS
E,
r. (.
(Gratn.
&
MM. )
repos des humeurs
dans quelques parcies
el
u corps, ou elles ne devro1ent
poinc
s'arr~ter.
La tlagnation fuppofe encare un peu
de mouvement,
il
n'y en
a
plus dans la
ftqfo.
STATA MATER, (Mythol.)
la
mere Stata,
divi-
' nicé qu'on honoroJC
a
Rome dans le marché public,
en allumanr de grands feux en íon honneur ; c'étoit
la divinicé prorefuice de Rome qu'on vénéroir ainli,
( D.
J.)
STATANUM 1//NUM,
(
LitthlltUI'C ,
J
crabon,
liv. 1/. pag.
243.
vanre une force de vio ainli nommé
du lieu ou on le recueilloir . Ce lieu devoic
~ere
dans
le Larium ou dans la C"ampanie. Pl ine, /.
XIV.
€.
vi.
qui connoir ce vio, dit qu'il cró'irloic
a
u
votfina~e
de
Falerne,
&
peur-~cre
aux
environs des marais
tari–
nes, qui pouvoienc lui donner leur nom. Achénée,
l.
! .
c. xx;.
fait aulli menrion de ce vin .
( D.
J.)
STATE -EYLAND, (
Géog. mod.)
c'etl-i\-dire
tles
des Etats,
paree qu'elles onc éré découverres par les
f'ujecs des Ecacs-généraux. Ce fonc rrois !les de la mer
Glaciale, éloignées les unes des
a
ueres, mais qui ap–
parriennenc a-prefenc
a
la Rullie: la difficulré etl de les
rendre habitables .
(D.
J. )
STATER,
(
Moll. des Hfbrtux.
)
•n.t, ,
piece de
monnoie qui valoit un licle, ou quarre drachmes .
Les receveurs du temple ayanr demandé
a
f.1inc Pier–
re, li leur maitre nc payoir pas le
didracbmt
(
j'ai
vil plulieurs ancien)les édiríons du Nnuvenu-Tefia–
meot en fran<,¡ois ou il
y
a les
dix dracbmu,
les rra–
duéleurs ayanr ignoré que
dldraclmu
éroic deux dra–
chmes,
&
non aix.) Jefus-Chritl voulant farisfaire
1
cer impór, envoya Pierre ptcher dans le la
e
de Ti.:
bériade,
&
l'apllrre y pric
a
la ligne
UA
poi(fon quÍ
avoir dans íon golier un
Pattr .
Cerce piece de mon–
noie fervit
a
acquircer ce que J efus-Chritl
&
íaint
Pierre devoienr pour le temple , favoir un
didr11cbme
ou un demi-licle chacuo par année.
M11tt. xvij.
14.
17.
( D .
J.)
S TATE RA
1
(
Littérattlrt. )
la dilférence icoit
grande