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SQU
SPUMEUX, adj. (
Gram
)
mauvai5 mot
te~hni
que qui o' cmporce aucune idée de plus qu'
em–
fll~llx .
SPUMOSlTÉ ,
r.
f. celui-ci peur-t!tre
re~u,
car
il déligne la pwf'riété de fe mettre en écume, pour
laquelle nous n'avonS" ·que ce
mot ,
SPUR
-HEA.D , (
Géog. mod. )
c'ell-~-dire,
le cap
d'éperon, cap avaacé d' Angleterre, fur
la córe
d'Yorck-Shire ,
aa
quartier d'Én-Ridmg . Sur ce cap
il
y·
a un villa.\{e oommé
Kd/enfly .
<;'ell ce village
o
u
Spurn
H~ad,
qu'on doit prendte pour
~ere
ce que
P rolpmée,
l.
JI.
c.
iij.
nomme
Ocelli
promonto~ium,
o·.,.••
~.,;.
. .
O.
:J.
)
:>l'UlAfJON,
r.
( MM.c. )' c'ell l'aaion de cra–
ch~r.
11
y
a des maladies ou l'on ell
fari~ué
d' une
./plltaeion
fGéquente .
SQ
SQUALUS,
r.
m. (
Hifl. nae. l&hthyol. )
efpece de
chien de mer que les naroralilles n mmenr
galeus
glttums , dentibusgl'lmlllofis
,foraminibru circa
oc11/os.
C 'ell un p011lon done
~~
peau ell rres-rude . On en
t rouve. qui Ont plus ,de
.10
piés de longueur , {ur
8
a
9
de ctrconfárence d3ns la parrie la plus grolle du
corps,
&
qui pefeor dU-dela de treme quinrau."G. L'or–
gane le plus lingulter de ces forres de poilfons C!On–
Jille en un filtre placé entre la pointe .du mufea u
&
du cerveau, de la conlillance
&
<le
la couleur du
corps
vi
eré ,
&
l'humet!r rranfude par qu:mti té de pe–
tirs
rrous de
1~
pea
u . Prefq u<! rous les po11fnns fon t
enduics d'une efpece d'huile ou de grailfc, qui lert
3
les d!!fendre de$ imprellious nuilibles
que
l'eau pour–
r olt fa1re lur leur peau
&
fur
leur écailles; cerre
huile cll apparemmenr un produir de leur tranfpira–
tion; mais le
fi¡t~al11s
ell encare doué
a
la parrie an–
térieu rc:, ddlmée :\ fendre l'eau , d•un magafin aban–
dalle de cerre mariere huileufe , qui
IUI
rerr
Í.1ns doure
~
lubnfier cene partie '
&
peut-~rre
a
bien d'aurres
uf.1ges qui nous loor
• nconnu ~ .
1
D.
:J.)
SQUAMMEUX, É LAJLLEUX , adj.
611
At~atomi6,
~·efl
une épitl¡ere des 11Jrures rd'u{fes ou b.ltirdes du
c rt ne ; paree qu'elles fonr compol'ées d'écailles fem,
b lables
a
celles des poillons, ou eomme des ruiles
qu1 avancene les unes
(ur
les
a
utres.
Poy~z
S
u-
1'
U
1t
E ,
Le$ luruFes
ji¡uamm~ufls
font aulli appellées
ttm–
porala;
paree qu'elles lont t'ormées
p~r
les os des
tempes.
v~~z T~M PORAL.
SQUELE
fE,
f. m. (
Anátomie.) on
entend par un
ffudn~
rous les os d'un animal dápouillé des régu–
¡-nens, des mufcles , des vaifle.¡ux , des glandes
&
des vifceres;
&
r.angés daos leur !iruarion narurelle.
O
u
peur érendre l'accepriou de ce rerme
a
roure pré–
pararion feche; mais le gros des anatomilles JIa ref–
rrainr :\ la préparaíio
n desos.
11
y
a
d!!ux forres
de.ft¡ueütn.,
lcfi¡ud~u
naturel,
d~ns
lequel les
os
ri
e}lneur enfemble par leurs liga–
meas; le
{queütt
artificiel, oil ils loor attachés aveo
du fil -d'archal , ou quelqu'aurre fubllance qui ne fai–
foir pqint parrie de l'nnimal
a
qui les os appartierí–
penr.
. On prepare de la premiere maniere les petits fu,
¡ers ,
&
ceux door les os ne fonr pas enrieremenr of–
lifiés, paree que li toures leocs parties émient fépd–
rées,
l~ur
peme!le
&
leur peu de folid ité ne per–
merrro¡enf pas au plus habile artille de les réunir, au
lieu que les os qes adulces fonr propremeut
&
com–
rr¡odé\"enr nerroyés lorfqu'ils fonr féparés,
&
il n'ell
pas d1ffictle de les rerlacer enfuire,
&
de les fixer
daos leur état narure .
· ·an fu it .quelquefols les deux mérhodes ddns la
préparation d'un
m~me ji¡u~ltt~;
on lailfe les petits
os unís par leurs ligamens naturels,
&
l'on fépare
~es
gros , on les nerroie ,
&
on l<!s arrache enfuite avec
du fil-d'arclia l, ou quelqu'aurre mariere femblable.
Une rem¡¡rque linguliert, c'·ell que quand les
O!
~u f¡rulu~
ronr réduirs
d~ns
leur lituarion narurelle,
11.
n
r.
!!"
a pro(que pas un feul qui foit placé perpen–
d_,cu
41fCIJI~nt
fqr un aurre, quoique la machine en–
tlere
qu'•l~
compofent, foir conllr.uite de maniere,
í{UC
quand elle ell droite, la ligne perpendiculaire,
t¡ré~
de leur centre de gravité commun, palie par le
m11teu de leur bafe .commuoe . C'ell par
ce
mayeo
q ue nous nous renons fermes fur nos jambes , com–
me
li
l'a~e
de tous les os éroir une ligne droire per-
.
pepdicul~ire
a
l'horifon • Cette propriété facilite en
'I1111~
XV.
SQU
meme tems les différeas mouvernen5 que nous a\·ons
a
faire .•
TI ell vrai que toures les fuis que les os dellinés
~
fupporter. quelque partie de ootre corps, s'écar–
rent de leur direélion naturelle, la force requife daos
~es
mufcles, pour balancer la pefanreur de cene par–
ríe , devien e plus grande qu'elle ne feroir fans cela.
Er
il
n'y
a
aucun endroit de norre corps ou le
nom–
bre
&
fa
force des mufeJes, O<! puifle
fuffi re
ll
cet
effet.
Tant que nous demeurons dans la
m~me
po!lure,
il
y
a un nombre confi érable de murcies qui font
daos un état d_e
co~rraétion,
ce qui doit
~-
la long ue
produire une lenfat1on
defagréaele ~
la ra1fon
~
l'ex–
périence fonr
d'~ccord
en e1eci
:
Voila ce que nous
appellons ! rre las de la m!me po!lure, inconvénient
ql\,e naos n'éprouverions point-droirs ,
fi
rous les os
éroienr perpencliculaires 1es uns a
u~
aueres. Mais ce
défaur, li c'eo ell un, ell bien con.lpenfé, par la fa–
cilité, la promptitude,
&
la forcre .avec laquelle nous
e~xécurons
une infinirof de mouvemeos .
Les os des fe
m
mes foor plus petits , relarivement
a
leur g"randeur. que ceux
d~s
hommes' paree q ue
la force de leurs mufcks n'ell pas alfez grande, ni
le poids qui
leur ell appliqué perpendiculairement
alfez grave pour les empecher de s'érendre.
Les eofoncemeos , les rebords, les afpérités,
&
les
aurres
iné~<~lirés
caufées par les mufcles, fol)t encore
mQins leo1Jbles en elles qu'en nous , paree que leurs
mufcles éranr moins fans, m ins épais
&
moin• exer.
cés ,
font def imprellions n¡oiqs
confid~qblcs
fur
leurs os .
Elles out ¡>lus iréquemmenr l'os du front divifé par
la continuarían de la furure
f~ictale,
ce qui proviene
des cauf<!s géoérales de la d1ni!rence de leurs
o~
cj'a–
veo les n&rres; ainli qu1on s'en appercevra, en cOn•
fiMranr la tlruélure de leur épin"
interne
&
moyenne.
Leurs clavicules font mQins recourbées , paree que
leurs bras onr été moins V1Óien¡meor ccndus en, de–
vanr; car l'ajullemenr de nos enropéennes
1
C,urrout
de celles qui ont de ·la naillance, eft coqrraire
~
ce
mouvemenr .
Leur !lernum ell plus
él~vé
par de longs carrila–
ges in férieurs , afiri que la poirrine s'étende en pro–
portian ele ce qu'elle ell rerrécil! , par la compref–
lion du diaphragme qui fe fair daos
1~
grolle!le,
Ell s manquepr alfez fouvent d'un
os,ou
onr
un
trou dans le milieu du llernum , qui
fe.rtde palfage
aux vailleaux des mamelles; ce qu'il
faur
peut-~rre
artribuer
a
lenr conllirurion lache' daos laquelle l'of–
lificarion ne fe fait pas aulli
pr-ompremen~
que daos
les fujers en qui l'aéiion des folides a de la vigueur •
&
la circularían des
lluides de la vlrelfe; car un
trou
b~aucoup
plus petit fuffifoi t
a
cet effet; les bran–
ches des vai!leaux internes des mamelles· dellinées
aux parries exrérieuros de la poirrine paflenr entre
les carrilages des cllrés, avanE qu'elles pallent au
llernum.
Le
c~rrilage
xipha"ide ell plus rauvenr fourchu.da ns
les femmes que daos les hommes; ce qui proviene
de la méme caufe que nous venons d'apporrer dans
l'arricle précédtlnt, favoir la lenreur de l'ollificarion.
Les oanilages f\Jpérieurs des c6tes qui OHt
a
fup–
porter les mamelle5, s'o!lifient plus promptement.
Le polds des mamelles leur rend les cartilages
moyens plus plats
&
plus larges.
Les
carrila~es
inl\!rieurs
[ont
plus longs,
&
leur.
rende:ot la po1trine plu1 large.
Elles onr l'os facrum plus tourné en arriere; ce qui
contribue
a
la grandeur du ballin .
Les femmes foibles qui ont mis au monde plulieurs
enfans daos leur jeunelfe , ont quelquefois les ver–
tebres du
do~
courbées en-dedans ,
&
leur llernum
enfoncé, ou deviennenE, comme Chefelden l'obfer–
ve, vourées,
&
ont la poitrioe enfoncée ,
a
caufe du
poids
&
de la preffion de
l'ut~rus,
&
de l'aélion
vio–
Jeme dos mufcles épigailriques .
Le coccyx ell plus mobile
~
plus reculé en-arríe–
re , pour forrifier la fortie de l'enfanr.
Les os des
iles
fonr plus creux
~
le portene plus en–
dehors,
&
f'o nr par oonféquent tort écarrés l'un de
l'aurr-e, pour donner plus de capacité
a
la
parrie
in–
férieure du bas-venrre,
& .
procurer plus de place a
la matrice durant la grolle!le.
L'arcade ou parrie fupérieure de l'os pubis, e!l
beaucoup plus ample daos les femmes qui ont eu des
enfans, que dans les aurres, érant dilarée par l'a!lion
du mufcle droir du bas venere .
Fff
Le ·