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S P L

venoieut

a

qoarre doig rs romains.

La

grande_

(pithil–

,. éroir la

moiri~

de la coudée greque,

&

lesrroos quarrs

du pié d'c>u vienr qu'on y comptoit douze doigrs ,

comme' on en comproir fix

A

la perite . C'ell du moins

¡¡¡

l'opinion de

M .

de la Barre que nous ne préren–

d ons pa

garan~ir,

mais on peor le confulter dans les

mhn.

dn l11forr •t. tom.

XIX. ( D.

J.)

P !T l-lÉ '\ D ,

(

G¿ogr.

flfOd. )

rade d'

Angl~rerre,

<lans k f-hnr- 'hire, au nord-ell, entre la volle de

P orr(mourh

&

l'ile de W iahr . C'ell le rendez-vous

de la floree royale. foit q'U'elle aille

a

l'ouell' ou

qu'elle reviennc

a

l'ell.

SP!TZBER.G , LE, (

G~og.

moti. )

pays _de

IJ

terre

Ar.:lique, dans

1'

Océan fcprenrrional ,

ao~fi ~~ommé

~

caufe de la quanriré de fes monmgnes aogocs . Les

Anglois l'appellenr

Nitw-land.

ll

ell forr avancé an–

de(Jüs de la Norwege , vers le nord ,

a

la haureur de

8o degrés de

latitHdt,

enrre la. nouvelle Zemble

_il

l'orienr ,

&

le Groenland

a

l'occodenr ,

a

pres de rroos

cens licues de chacuue de ces conrrées .

11

fur décou–

-vcrt en

1196,

&

ainfi nommé par Guillaume Barents

&

Jean Cornelis_, hollan_dois, qui cherchoient _un che–

m

in pour allcr

a

In Chme, par la mer Glacoale .

On a reeonnu que le

Spitzberg

ell divifé en deux

partíes, celle qu_i ell au couchant _ell une grand tle,

qui s'ércnd du feptenmon au m1d1 llefpace de pres

de deux cens milie p:ts;

&

celle qui ell au levanr ,

e tl une aurrc ile plus perite,

nomm~e

la

noutJ~tl•

Frifi

·

11

n'y

a

ni vil les, ni villages cannus dans ce pays

a

ca ufe du grand froid qu'il

y

fa ir' mais feulement

qnelques pons, comme la baie de Hoorn, la baie des

Anglois ,

la

baie des Bafques,

1~

golfe de Way,

&

quelques aurres porrs fréquenrés psr les Aoglois,

,les Hollandois, les 1-lambourgeois , pour la pecha

de la baleine

1

qui y ell meilleure <¡ulen aucun aurre

pays du poi

e

araiquc ; mais le

ghtc~s

done roures

le~

cOtes du

Spitzbert

fonr couvertcs, en rendent la

navi<ration rres-dsngereufc.

(D .

J.)

sP'LANCHNOLOGlE,

f.

f.

m

Anntomi~.

rrairé ou

explicadon des vili::eres, ou etl rcprél'enré l'objer de

c ene partie de

l'an~tomie.

Voyn.

V1SCERE .

e~

mot ell formé du grec . ... .

l':t"' '

'11iflert'

;,_

ttf/in ,

>.~)''',

diflotJrs.

La

farcologi~

ell divifée

en

rrois

parri~s ;

litvnir,

la

jpiiiiJclmologi~,

b

myolog ie

&

l'ano-eioloaie.

V~y.

SAR

o

OGit: . La

./Pia1¡clmologie

ell celle <lUÍ traite

d es paroe

m

ternes,

&

parriculieremenr des vifcercs.

SPLENDEUR,

f.

f.

(

Gra"'·

J

éclar.

La

fPiendeur

des allres.

11

fe prend au fig uré;

la.(plemlti11·

de fon

nom , de fa maifon , des dignirés. La

./Piendmr

de

l'ancienne Ro

m~.

SPLF.ND

IDE, adj.

(

Gram.)

fomptueux. Un re–

pas

jplelldidt

,

une cable

JPiondide .

SPLÉNETIQUE, adj.

(MMecine.)

il Fe ditde ce–

luí qni ell atraqué d'opilations

&

d'o bllrufrioos daos

la r:n e.

Voyez

RATI!.

D ans les

JPiénetiques,

la rare ell gonf!Je plus qu':\

l'ordinaire, ou durcoe, de

fu

son qu"on

y

appersoit

une rumeur skirrheufe .

On connote les

perfonnes./Pihutiq11u

p~r

leur teinr

livide

&

plombé. Le:Jr carQdere etl d'erre

porr~es

a

rire;

&

c'ell un expédient dnnt on fuppofe que la na–

cure re fert pour évacuer l'humeur rror ahondante

Jom la rare etl

furcharg~e;

c' ell pourquoi les ancieos

difoient que l'organc du rire réfidoit dans la rare; c'ell

auffi

a

caufe de cela que quand quelqu'u n rir bien,

on die qu'il déchar"e fa rore.

V~yez

ll1

R

¡¡.

S PLÉN F.TIQ..UE , fe dir auffi

d~s

remedes indiqués

dans les ohtlruélions de la rare; rels font les eaux

minérales

ferru~ineufes ,

f.wonneufos,

&

aurres de pa–

reille n.arure.

V~yc;::._

OsSTRUCTI_o ,

&

RATE.

SPLE. [QUE, ad¡.

c11

At1atom1c ,

fe dir de partíes

qni onr quelque rel arion avec l:t rare .

Voy.

RATI! .

L'art~re

Jill8niqlle, Hrteria Jjdenica,

ell ' un tronc de

la céliaque g:mche qui ferr

i\

porrer le f:1 ot!T de cctte

arrere

i\

la rare, pour y

i!rrc

fi!pa ré, pre:'paré,

&c.

fon cours ell bien rorrueux,

&

apres qu'elle ell arri–

vée

a

la furface

d~

la rare ' elle

(e

répand dam toute

f.1

fubllance en perites branches, qui femblent ubou–

tir aux perites cellules.

L :t veinc

JPMnique, vma (plmiclt,

fe forme al¡-de–

hors, des différenres perites veines de

la

rare qui s'u–

ni(Jenr en quinanr fa furface . Elle porte le fang qui

recte

apr~s

la

f~cnirion

qui s'ell faite tlans la rare ,

.'1

la branche

~a

uche de la veine-portc , pour

~rre

de-lii

porrée au 1oie, o

u

il doir

~rre

préparé davamage,

&

,o11ve¡:ri en bile .

Voytz

Fo1E

&

BILE .

S PO

La

veine

&

l'artere

JPirnit¡Me

communiquenr vili–

blemenr l'une

i\

l'aurr ; ar aur!i-r6t qo'on a verfl!

de l'eau dnns l' une, elle

fe

vuidt: aurli-tOt par !'nutre.

Voyn

R.nE

.

SPLÉNIQ..OE; ce terme , omre fa fignificat[ n anG–

romique, exprime la vertu des médicamen qui con–

viennem aux m:tUX de la rate.

v.ytz

~u

tflot

R.~

TE

' les opér.trions

&

remedes propoles n fJveur d s ra:

tileux.

(Y)

PLÉNIUS,

m Auato.,ie ,

ell une

pa~re

de mur–

eles, qu'on appellc auffi

triangulail't

:1

caufc

de

leur

forme .

lis vieonenr des cinq apophyfes épineufes fupérieu–

res des vertebre du

dos,

&

de la d rn ierc du col

&

du ligamcnt cervical ,

&

montanr obliqucmenr s'ar:

tache aux apophyfes trlnfverfl!s des denx ou rrois

vertel'bres fuperieures du col,

&

s'in(erenr

i\

la

pnrrie

pollérieure de l'apophyfe malloi'de,

&.

~

la p:trric voi–

fine d

la

hgnc tranlvert"e de l'occipital,

lonr

nppel–

l~s

.fPUnitu,

paree qu' ils re(Jcmblent

a

ll rare d'u 1

boeu f. On les appellc encore

mafloldienr po(lhiturs .

SPLUGERB ERG, MONTAGHI!

D&,

(

Géoff. mod.

)

monragncs des Grilons, de la haute ligue, dan la com–

munauré c!e Schams. Cerre montJgne

a

2

licues de

monrée jufqu'au lommct,

&

cnviron

3

locucs de def–

cente du cOté de

1'

ltalie .

U

y

a un h6telleroe fur In

cime,

&

une grande plaine qui prodllir de la bonne

herbe, qu'on fauehe en éte:' .

(D .

J.)

SPODIUM,

C.

m.

(

Mi11halogie . )

ell une

e (

pece de

chaux ou de cendre de mét-Jux , qu'011 regardc com–

me un cardiaque ' ·

&

il

laquelle quelques-un accor–

denr le

m~

mes verrus qu':tu coraol.

Voyez

ORAIL.

Le

(podium

des :onciens grecs éroi r

tone

efpccc de

récrémenr g ri 3rre qu'on trouve en forme de cen–

dres d.1ns la rerre des fourne:tux oil on tt fondu de l'ai–

rain; ils l'ijppelloient

vaol>u

,

qui fign ilie

la leme

cendres.

Spudi11m

ell une poudre de méraux, qui rc!femble

beaucoup, par fon origine

&

Ion ufage,

a

la tu ti

e

&

au pompholix

ii

l'cxc<.>prion qú'il ell plus pcfanr .

l'oy.

T une

&

PoMPHOLI X.

LesfPodium

d<·s médecins arabes, comme Aviccn–

ne

&

au rres

1

éroit compofé des racines de bui(J(•ns

&

c!e rofeaux bríllés .

_Qnclques. modcrnes _font aulli une forre

deJPotlium

d ovoore brulée

&

cakmée. On le conrrefitir louvent

avec des os de boeuf ou de chien brillé•; mais

íl

n"eft

pas

fi

bon.

L'.amifpodium que les anciens onr fubflitué

i\

leur

JPodtum

éroir fa ir de feuilles de mirthcs, de noix de

galle,

&

a

utres drog ues calcinées.

SPOLETE,

DUCIJÉ

DE ,

(

Géog . mod.)

du<!hé d' [–

talie, daos l'état de l' Eglife .

11

ell borné au nord par

la marche d'Ancone

&

le duché d'Urbin;

a

u midi

par la Sabine

&

le pnrrimoine de S. Pierre;

a

l'orient

l'Abruzze ultérieure;

& :\

l'orcidenr pnr I'Orviérano

&

le Pérufin. Son rerroir, guoique marécag eux cft

e•rrémemenr ferri le. Les

rivi~res

qui l'arrofenr font

1!!

Tihre, la Néra

&

le Topino . Ses principaux lieux

loor S poleto , capic-Jie, Trevi, Foligni, Bcvngna ,

Orricoli, R iéri, S

pello ,

&c.

Cene province , qu'on appelle indiffércmmrnt

Ombrie

ou

d11cbé

ti~

Spot.ta,

commen<;:t

i\

erre con–

nue lous ce dernier nom en

1'72,

que 'Longin, exar–

que de ftavenne,

y

érablit des dncs, fous l'auroriré

des empereurs d'Orient. C'ell Charlemagne qui vers

l'an ¡ So, fit prélent

~

1'

Eglife du

duc!J¿ de Spolttt

&

de fes dépendances, qui peuvenr avoir

-47

millcs

du

nord au fud ,

&

6'

milies de l'ell

a

l'onell.

( D . } .)

S PO LE

Ti U

M, ( 6Uog. a11c. )

vi!le d'[t:tlic chez

les Vo llumbres, felon l'rolomée,

l.

JI!.

c.

j .

V

clléius

Paterct~lus,

l.

J.

c.

xiv.

&

T or"-Love ,

epifl.

1.0

en

fonr une colonie roma ine ;

&

Florus la cnmrc au nom–

bre des munícipes les plus célebres <l' lralie. es

ha–

birans font appellés

Spolcti11i

dans Pl ine ,

l.

!!!.

<'.

xiv.

&

populus JPotetintlf

daos Cicéron,

pro /Jalbo,

c. xxj.

On lit dans une anciennc infcriproon , rap–

portée par Gruner ,

p.

~¡6.

11°.

o•:

do.fPoletinormu,

génorof formé de

/Poletrmn ,

(don Ccllarius ,

&

non

de

fiolctmn

,

cornme écrivenr par erreur quelques

mod.:rnes, qui ont voulu foo·mer le nom latín de corre

"ille fur celui qu

1

elle porte aujourd'hui; car c'ell de

la

_vil

le

Spolet~

d?nt il ell quellion . S ymnaque,

1

!

/f.

tpift.

11.

donne a

Spolete

le no

m

de

bomu "JÍI/e,

&

luí anribuc la gloire d'érre

la

mere des mdlleurs ci–

toyens .

(

n.

J. )

SPOLETO, (G fog. mod. )

les Fran<_¡ois

Spoltte,

en latín

Spol~tum

,

ou

Spolttium,

Ferriroire s'appelloit

Agcr JPoletÍllllf.

écrivent

done le

Spo.