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s·p o

Spo/tto

en une vi!le d'Italie, dans l'état de I'Eglife,

caprcale du duché de meme nOm,

a

lO Jieues au fud–

efl de Péroufe,

&

a

20

au nord de Rome ; elle en

b~cie

en parcie fur une colline,

&

en parrie dans la

p laioe, dom la communication fe fait par le

m

oyen

d'un pone fou cenu de viog-quacre gros pilanres, que

l'on a rangés avec beaocoup d'art.

S:>n

chl teau pafle pour un des plus forts de l'lta–

Jie ; fon

év~ché

ne releve que du faint liege; la ca–

thédrale en un aflez beau bariment ; le territoire de

certe vil!e produit beaucoup de boas fruirs , d'huile,

d'amande, du blé,

&

des vins;

il

étoient autrefois fa–

meux, car Marcial en parle,

&

les préfere aux vins

de Salerne

m~me .

Long.

JO.

26.

latit.

4•·

44·

Tous les anciens om

parl~

de

SpQütr,

capitale des

V illumbres ; Tite-Live en particulier faic

l'~loge

de

cecre ville, dorrt Annibal renta vainement le liege,

apres fa défaite par les

~omains, aupr~s

du lac de

Perugia . Théodoric, roí des Goths, y lit batir un

palars que les Goths détrur(irent apres fa more, ainli

que

1~

chéarre . Frécjeric Barberoul)e facr;au.:a cene

ville, paree qu'elle foufcnoit le partí do PaPe hle–

xandre

IIL

Les Pérulins la furprirenc

&

l4

bnllerenc

en

1424;

ma is elle s'e!l récablie de cous fes malheurs,

On y

voir

eneor~

quelqués fra •mens anciques , de

foibles renes d'ur¡

~mphitéltre,

&

qudques marbres

décachés; mais fon

~qu~duc

en

¡m

ouvraue

digne

de

la curiolité des voyagc11rs ,

·

"

Cet aqueduc,

fo~dll

fu r le roe, s'éleve

a

to; roí–

fes, c'efl .i\-dire

~

6JQ

piés, pour joindre cnfer¡¡ble

deux montagnes

voifj~es ;

cet

ouvrage, que la

tra–

dition du

pays

anribue

a

Théocloric, en peur-erre le

morceau d'ard¡ircé)ure gochique

1~

plus

nardi

&

le

plus haur que l'on

connoiq~

dans

lt

monde;

il

fub.

tille prefque dans fop encier

1

&

concinue depuis ranc

de fi ecles

a

porrer de )'eau daos

yille¡

il

[ere

auffi

de r o•rr r ur y paffer.

( D .

J.)

S PO

L

1,.,

P./

U

M

1

f.

m.

(

/11¡tiq. rom. )

c'étoit chez

les Romarns la

ch~mbre

des bains, de!linée

~

s'habil–

ler

&

fe désl¡al¡rJier avaqr

&

apres le bain. Ce mor

délignoit

e~core

l'endroir de Rqn¡e ou l'on trainoit ,

&

ou l'on

dépouilloi~ le~ ~orps

de$ gladiateurs qui

avorenc éré ¡ués e

o

CO!)lbarrant

1

(

[).

J. )

SPOI,lATIOt • f,

f. (

Gram.

&

l_t~riJP,.)

efl l'ac–

tion de dépouiller 9uelqu' u1] de quelque chofe, com–

me

d~

fes papiers,

~e

fon argenr, de fes meubles,

&

a1ltre$ affers , /...a

jfo!intio1¡

d'une l¡oirie ell lorf.

qu'ol\

enlev~

d'une luccelfior¡ le rqut ou partie des

etT~r

qur la compoíoient, ;:e qui en appellé en droir,

&rimen

o:pi{at~

lldtreditatis. Vuyez

Ur

YEit

ns~Eh!ENT

1

E NLI:YE.,,l!: 'IT, RtcELÉ,

V oL .

(A)

~POt

O

1 U

E. ,

a

Jj. (

Littérat.

J

forre de vers he–

xomecre da 11s la poéCie greque

&

la~ine

1

ainli nom–

par~~

qu•au lieu d'une daélyle au cinquieme pré,

í l a

u~

ljwndéc , ce qui en une excepribn

a

la re"le

générªle de la conflru.:l:ion cju

y~r~ r~~ametre'

Teh

fonc

ceu~-c1:

N ce brac{lia longo,

Margine terrllrllm porrtxtrf!(

11mphi<ri~~ :

.

Ovid,

Sllprtmamqllt atlrtJm, pouens c111p11t, exptr.aVJt.

· · ·

· · · " " Vida ,

Ces forres de vers l'o'1t

fqrt

expreffifs par leur ca,

dence, mais il n'cn

peqnr~

qua

u~ grand~

pqetes de

les employer .

lium~re

en etl plein . Perfonne

n·~

peut-étre remarqué, daos ce poere, qu'il efl rare de

lire vin\{t

ver~

de l' lliade, fans en rencontrer un

QU

deux

jj)on.lai'que¡.

·

'

'

SP01 OA\JLA,

f.

m.

~~.,~·~••t,

daos t•antiquité

étoir un joueur de f!Qte

1

o

u

d'1urre

¡¡~flrum.~nt ~

vent

de cene efpec;e, qui, pendant

qu'~n

olfroic les facri–

tices, jouqir

a

('qreill~

du prerfe quelque air

conv~na­

ble, pour l'empecher

~e

rien

éc~uter

qui pur le dif.,

traire ou dim inuer fon acrenrion.

V~yez s"~ RIF!rl~.

Ce mor etl forme dq grec

~"'•,

tibation,

& •••" ,

fliJte.

(S}

·

'

SP0/1\DÉE,

f.'

m, (

Littérat.)

daos la profodie

greque

&

laune, c!efl une mefure de vers ou pié com–

poíé de deux

fyllab~s

long ues, comme

wrtant

1

divos,

&ilmp6s . Voyez

Prt

Q •IANTITÉ . • ..

·

·

'

Le

fMndée

en une rnélilre gr•ve

&

lente,

a

la dif–

férence du daélile :·qu¡ en rapide

&

·~~r· ~ous le~

vers

he~~metres

g recs,'

&

lacios, fi.nifl'ent o.rdinaire.,

mene par

un . fi>ondée ·.

Voyez ' VeRs

&-

M!suu, ·

'

SPOND!(\!i', f.

m:

'(

Hifl.. 'nat. '!Jot.

)

'nom·

donn~

par Linn:eu au genre de planee que le

f :

Plumier

a~

pelle

moubin

;,'~n

voici le cara.:l:ere . · ·

·

/

S PO

Le

calic~

de la flcu r efl permanent, il efl d'une feo–

le feuille divifée dat15 les bords en cinq qoamers : la

fleur en compofée de cinq pécales ovo rdes

&

déplo–

yée5; les écamines fon t neuf fil ets, de la long ueur

du calice,

&

du nombre defquels il

y

en a cinq placés

circulair

emenr; les

bofferes des éramines fonr lim–

pies, le

germe.du

piflil en.

ov~le,

le flrle efl

cr~s-pe­

rit,

&

f

e re

rmme par trors flrgma obtu>, le fru it efl

une baie ovale, ren!ermée. daos chaque cellule,

.x

quelquefois cetre bare conrrent

quarr~

nnyaux . Plu–

mier,

gm.

u.

Linn.

¡m. pltmt.

p.

r

; r

(D.

:J.

J

SPONDIA M E ,

l.

m. (

Mt~jiqt~e

1111c. 1

c'efl, dit

Ariflide.Quinrilren, une forte d' mrerv11le qui, 3 vec

deux aurres nommées

~<•••><

&

l&Cou,

exolutio

&

rjec–

tio,

écoieoc mis en reuvre par les

anc1ens, pvur ca,..

rattérifer ditTérentes harmonies, ou ditTérens mor!es.

SeiGn lui, 1'1•...,. écoit un

rel,lchemenc qui baif–

foir la corde, ou le fon de 1¡ quant•!é de rrois diefes,

ou de rrois quarts de con: le

fPondu¡ftne

les haufl'oit

de la mEme <juantiré,

&

1'1•'•••

Je

·nq dieles , Le

vieux Bacchius délinir de m

eme

1'

r..,,

&

1'1•'"'

1

mais il ne dit pasun

rnocdufPonrliafiJJe,

non plus que

Méibon . Malgré leur fiience, on doit pré(iJmer que

le

JPondi'!fme,

ainli que

ks

deux

~ocres

inrervalles,

n'avoir lieu que d3nS le l!'enre

~nharmorJique.

(D.

:J.)

SPOND/US,

(

Mythpl. )

Aoollon avoit un aurel

dans le temple d'I-Jercule,

a

Thebes, fous le nom de

jjo1JtiÍ11s ,

c'efl-~-dirc

Apollon qui préfiole auKtraités.

Cet aucel étoit fait de la cendre des vitlimes ;

1:1

fe

praciquoit ¡me efpece de divinarion titée de tour ce

que l'on a pu

appr~ndre,

foir par la renommée, foit

¡¡urremenr.

(D.

J .

)

SPONDYLE;

C.

m.

(

Hijl.

nat. Conrkylio¡. )

nom

générique que l'on a donné

~

ditTérenres elpeces de

¡:oquilles .

f/oyrz

COQ...UILL! .

SP9NDYLE,

011

P¡É-P ' MIE,

f.

m. (

Conchytiol. )

en

lariu , par les narural ines modernes,

JPondy/us;

ef–

pece d'huirre ainCi nommée;

~ile

n'a d'autre ditTé–

rence de l'huirre ordinaire, que dans

ía charniere,

laquelie conlifle en deux bou¡ons arrondis, qui

ren–

ferment le ligarr¡ent, difpofé de fac,;o11

que

les bou–

cons de la vaive fupérieure fonr rec,;us dans les cica–

rrices de l'inférieure.

~que

parei llement les bourons

d~

cecte

~erniere

fe logenr dans les trous de la fupé–

rieure. Le ligamenc de narure

cori~ce

fl! trouve entre

fes bourons,

&

fert ;\

h

charniere

de~

deu" valves.

Q

conno1t des

./Po•¡dyles

unís,

~

d'autres erabo·

¡eux fo os poinres;

il

y

en a qui fon t couvfrr <le la–

rr¡es blanches ,

&

armés

d~m

leur pourro11r de pointes

cquleur de rofe; d'aurres fi>nt di f!inguéo

p~r

des lames

jauniltres,

&

par un mameIon en partíe rouge

&

en

par~ie

blanc ; cette derniere efpece de

JPondyl~

efl:

appellé

gaidaron

par Rondelet. en

l~¡in $ai4~1'QIII/ .

( D.

J . )

SroNDYL!,

(

Conc~yl. )

e'

en

le

cal

n~rvelll(

de

la

chair de l'huirre . (

n.

:J.)

' SroNDYLE,

nnl•••¡ ,

efl un term¡; \font on fe fer•

voi t anciennemenr, pour exprimer une

v~nebre

de

l'épi ne du dos .

f/oyrz

VERTEBRE,

&r;.

-

SPONDYLOL{TE ,

f.

m. . (

Hifl,' tlat, l,ithqlog. )

nom donné ¡>ar

qt~elques

aureurs aux vertebres de

poiflons q ui fe trquvef1t dans le lei11 de la

t~rre

en

plu!ieurs endrnits, comme en Tyrol,

~

[),. ,

&~.

SPONDYL US,,'

f.

m.

(A,•Ith¡,·grei-. J

! .....

.;,,1,

ef–

pece de maron de cuivre donr 011

(e lervorc pour

donner fon

lutTrage au

b~rreau

QU

ailleurs , avant

qu'on eur mis les fcyes en ufaGe.

f~llt~r ~

A.rfhteql.

grtc. tom.

!.

p.

119.

(

D. ].}

'

" SPO

1

GlfUX,

so,

ad¡.

m Anatomic.,

nom qu'on

donne

a

plufieurs par¡ies du corps

1

a

C~11fr: <1~

Jeur

contexture' qui efl poreufe

~ cavert<e'1~

<;ommc;- cet.

le d' une éponge; comme les corps

fpongi~ux

d1,1 penis.

qu'on no

m

me au•Ti corps

c~vern~u>; ~

9.c;rvc;ux ..

1/oy,

CoRPS

CAVl!:RNEu~.

Les

osJPongietiX

du nés, qu'on appelle auffi

os

tllr~

¡,¡,;s

'

&

os cribr,ifonnes

.

f/oyez,

C~IBRIFO!lblE

e

É PO GS.

S PONGlOLITE, f. f.

(

Hifi.

nat.

Li~l¡~(o_!.

J

pier–

re ferñbla bl¡¡

3.

des

t;harr¡pignon~,

qui /'e crouve dans

le

voili11a~e

de Bologoe en lralte .

Voy~~

Fu>CGIT&.

SPONGITE,,

·~~· f.

(

hifl. nat, Bot. )

•tOill,

fous Jeque(

quelques riarural ifles ont voulu délig nc;r des pierres

tégeres

&

fpo11,gi~ules,

qui ne

fon~

qv.« des. Íl\crufla–

rions forinées. daos l'ea.u fur des

"égé~au".,

ou des

corps

m,arir~s;

cette pi erre

en

de

l'\

·~·•tu

re du tuf

&

des incruflariOQS.

f/oytz ces dmx;, artJC/es .

.

SPONS,US

;-

SPONSA.,

(

Litt~cat.)

Ces. deux mou

ne fe

prennenr pas

!eulemen~

daos les a.ureurs , pollt'

_

de$