S P 1
"e.
Par
ce
moyen le balancier ne peut point cour–
n~r
d'un c6té ni d'un autre, fans
~endre
le
njforl
fiiral .
Le balancier ain)i placé, la rou!! de r:_nc?n·
ere agic par une eje ces dents fur IJ paletee
11
e
ell:
u
11
e verae,
.6>
fur les eranches du cylindre,
ii
e'en
d'ft un; ';.tors elle cend le
rt/fort .{piral
en décrivant
)'are de levé¡:• rnais le balancier ne par.court pomt
fon are
d~
levée fans gagner de la force pour
co~tinuer fon .are cornmencé, qui deviene par cecee rat–
fon cinq ou
iix
fois plus grand,
voycz
R.t:c UL, Rs;–
pos, ARe
o s
SUPPLÜIENJ,
&
.ARe DE uvE¡¡,
ou
le
rJJ.([ort (piral
faic un ti grand r61e en s'oppofant
aux vibrations du balancier,
&
en les accélérant.
(
floyez
!Uo¡¡LATEUk
ÉLASTIQ.YE • )
Sous le balan–
ci er ell: placé une méchanique qu'on
nomm~
la
coll"
lijferie;
elle confill:e en une roue dencée
<¡Uf
engre–
ne dans Je
rate~u
qui ell: une porcion de cercle crois
ou quaere fois plus grand que la roue; ce rateau ell:
denté en del¡ors
&
placé concentriquement au
~a
lancier
au- dedans duque! ell: réfervé une porcoon
de
ray~n
[ot¡s lequel efl placé deux goupi lles entre
tefquelles fe place le gund rrou du
re/for! .fpirtll;
en force que lorfqu'on tourne la roue gui porce une
aiguille de rofette, ce
rat'~au
fe
meut,
&
les deux
chevilles en fourchettes fuovent le cour du
.fp1ral,
&
par conféquent
1~ raccourcilfen~
ou ·
)'alon~enc,
paree qu'il efl
cenf~
prendre nailfar¡c.e
~
cene 'four–
chette.
11
fa ue done faire
abll:rª~ioo¡
de
la partie ex–
cédante qui vª de
13
fourchecte au. pito.n ou l'excré–
mité ell: fixéc, paree que cecee plt!iC ne doit .avoir
aucun mouvemenc par les vibrations du balar¡cier;
c'ell: pour cela 9u'or¡ place les chevjiJes eres proches
!'une
ele
l'aurrc, pour ne laifler que la liberté au
(pi–
ral
de glilfer declans; puifque par cecee méchanique
l'on
raccourci~
ou alor¡ge le
fejfort (piral,
il deviene ·
done pi
U$
forc ou plus foible, il retarde ou accelere
la vitefle du
balanci~r;
c'ell: done vérirablen¡ent une
force réglante; í'ai crouvé
p~r
l'¡:xpérience que les
petits
ri/forfs fPirallX,
relltiven)er¡r au
b~lancier,
rouces
chof~s ~gales
d'ailleurs, étoient ceux qui per–
mectoient )es pf,us
gr~r¡ds
momens .au balancicr fans
arn'!ter au doigr. ¡rour bien placer un
.fPiral ,
il faut
qu'il ne bride en aucun (ens, qu' il lai([e
le balan–
cier libre d' opérer les vibrations dans routes leurs
étendues; ce qui fe voit aifément. En regardant mar–
cher Ja monrre )'on voit s'il rourne bien droir, fi les
tours de lames jo enf dans leurs
v~ritabl>~
propqr–
~ions,
&;.
Les
refforts j'pira11x
ne perdent point de leur éla–
flicité par le n¡ouvemeo¡r de; vibrations;
il~
fe con–
tratlenc
&
fe ililat:Cnt par des etforts parfai.tement
égaux; j'ai fªit
~ 'ce
'r:Ujec quelques expériences qui
ferv~nt
a
le prouver. :Avec la macl¡ine pour le fro t–
t ement
des
pivots, le balancier
ét~nt arr~té
par le
.fPirlll,
je donnois jufqu'ii trois rours de tenrion, ce
qui con¡primoic le
fi;iral
aurour de la virole; je l'a–
bandonnois alqrs'
&
le
./P_iral
non-íeul~ment
fe aét,en–
doic ejes crojs tours; il faifoit encore rrois tours
it–
peu-pres dans le
f~ns cor¡cr~ire,
ce ¡¡ui rcndoir le
{piral
prefque en
li~ne
qroire; il faifoinlonc
(¡x
~mor~
par ces
·pre
mis;re~ vibr~cions
qui al loienr en dimi–
.nuanc dléter¡
p.uejufqu'~
ce qu'e)les s'arr¡!calfent . ·
J'ai rép#é certe
expérienc~
plufieurs fois ; je n'ai
vu aucune altération
d~ns
l'élanicité du
.{pira/;
done
¡¡
plus force raifofl, ne
la perdra-t-il pas dans les
montres ou les plus grandes cenfions ne vonr jamais
a
un tour. (
Areicle r/t
M.
Romifly, Ifqrlog.
l
SPIR, vAL
p~,
(
G,éog. mod.)
en larin
Va/lis Af
peria;
vallée de France ·dans le Rou(Tjllon, arrofée
par le Tec, en latin
Terfir,
11(
eñvironnée des ry–
rénées de cous corés. excepré du
cqr~
de
1'
orient.
Le val de
Spir
éroit aurrefois
1111
comcé qui a appar–
renu a
u~
comres
de
Cerdagne; <·e u'ell: aqjourd'hui
qu'une fous-viguerie ·de
j,>erpi~nan.
Le
~rincipal
lieu
de cerre vallée cll: frats de ,'\lloillo; que Louis XIV.
a
fa ir forrilier,
&
qui l'ryvoit déja
ét~
anciennemeot
en
np..
(D.
J. )
·
SPII?1(:UL/IMCF-fAR..O.tyEIE
SCROBE~ ,
C{?,¿o.
¡me.)
Plone,
l. 11.
c.
JtCIIJ.
appelle a111fi des lteux
ou des t;avernes qui cxhaloienr des vapcurs en¡pell:ées
1
capables de don1¡er la n¡ort feulemenr ' aux oi!e3¡n,
comme une cavernc <)u mont
~ora[\e,
au voifinage
de Rome
¡
o,u
capa~les.
de la donner
a
couce~ forre~
d'animaux,
~
1'
e~cepuon
fle J'homn¡e , corr¡me or¡
rrouvoit quelques-unes ·de ces cavernes' en 'dilférens
endroiu; 'ou qui guelquefois
1~
dor¡,)oient
m~me
aux
hommes , comme · les cavernes
~es terriroir~s
de Si–
pue!fa
&
pe l'ouzzol .
11
efi parlé
pan~
Séo¡eque.,
n'!-
S PI
tur. t¡u4fl.
liv. VI.
J.
xxviij.
de• cavernes
d'Italie
done les exhalaifons éto1enc fatale< aux oifeaux,
&
d~1¡gereufes
pour les aurres animaux,
&
m~
me pour
)es bommes.
Pres de
Na
pies, on voit une caverne , done on
a
parlé dans ce
ditlionn~1re
aonellée
pa¡·
les ltaliens
Grott4 tlel c•11e,
c'ell:-i\-di re,
la Gr•tte du dJim,
par–
ce que
(i
on
y
jette un ol¡ien, il perd fur le champ
~out
mouvement
&
tour l'enciment, jufqu'il ce qu'on le
plonge dans une eau voifine qui lui fa1c reprendre
le~
elprits,
&
tui
~end,
puu r ainli dire, la v1e: d'un au–
cre c6té, cene vapeur ne nui¡ point aux hommes . En–
fin la caverue du .cerricoire de Pouzzol, donr Pline
fait mention, fe rrouve encore aujourd'hui
~
la gau–
che du lae
d'
.1\.gnani , pppellé vulgairemcnr
lago Ag
1111 _
110
(o.
J.)
SPIRARE AMORES,
(
Littrrawre . ) re(pirer les
amours;
dans
)~
ll:ylc des Grecs
&
de<
Lorins n'ell:
pas ce que nous enrendons, t!n difa nt
re.fpirer l'amo11r.
Ces deux faions de parlcr IOIJt enrierement dllféren–
ces,
&
fignifjoient des
~h?fe~
fort OJ>'>nfées.
Spirs~e
•morts,
6r.
en
grec,
1"
1
J'
,,.,..;,
r~.fptrer
jes
pn;ours
c'ell-ii-dire, )es faire lonor
d~
fes yeux, de la bou:
che,
&p.
ne dire pas une parole, ne pou(]cr oas un
foupir, ne
donn~r
pas un coup-d'ceil qui ne fafle na!–
tre J'amour ,
&
n'allume cecee ¡>allion .
ocre langue
n'a point de terme qui puifle bien exprimer cela.
Ho–
Face difoir
a
Lycé
,:
Q1o fugit Venusf
Hm!
t¡••ow color dums
r
Ql¡o mot11s
1
Quid habes ¡1/ius, illius
,
.011.1!
r¡¡:rabar amores,
Qu.e J11e
ji1rpuerat mihi.
, Hélns!
qu'~ll:
dev.er¡u¡:c¡ce fleur de jeune!fe,
ce
gra–
" cieux
~oloris,
cesmanier~s
eojouées
&
cngageantes
, 1
quo ammotent roures
vos
démarches? Que vous ref–
"
te-~-il .de.
cene Lyeé
1
de ¡:erre
char~anre
Lycé,
1 ,
q01 faofQt t naitre cant
d'amours
&
qut
m'avoir en–
" levé
~ moi-m~me .~?
¡...ª
traduQion qn'on viene de
Jire ell: pa(fable; cependant faire naitre taned'amours,
ne rcnd point la
forc~ ~ ,1~ ~eaucé
du latín,
.{pirare
amores .
(
D.
J.
)
· SPIRAT!ON, f.
f.
cerme ufiré parmi les Tloéolo–
giens, lorfqu'ils rraitent cln myO.ere de laSte Trinité,
&
<je la mamere done le
S.
Erprit procede du Pere
&
du
fi'ils
:·
' '
.
11~
d.ill:ingue_ncdeux
for~es ~e
.fpirations'
!'une aaive
&
1
autre
pafltv~.
La
jj;JratJOIJ
.1é1ove etll'aaion ou la
nqtion, par
laquel(e le Pere
&
le Fils de
~o
ure éter–
oiré procluifenr le S. Efprit. La
.fpiratio•¡
'>allive ell:
la notion ou le caraaere
1
par lequel le S. Efprit eft
<!éfig~é
comme
proc~danr
du Pere
&
dn Ftls.
~e~ Sc~ola~iqqes
<jifenc que
lafiiratioll
a'ti ve '!'cfl
¡>as
dtflmgu~e
réellemenc de
la
paternir:.é
&
de la filia–
tton, parcr qu'elle n'a poiQt d'oppofirion relacive ni
avcc !'une, ni avec .J'aurre, Mai$ ils a¡ourenc qu'elle
~n
ell: ditlinguée forr¡¡ell.ement, paree qu'.el)e )le pcé–
fcnte pas les
m~mes
iqées que la parerniré
&
la filia–
ci,on, qu'on
la défiqic ,tour dilféremmenr,
k
que ce
n ell: pas par elle,
m~ts
J?ar la paternité
&
la f¡liation
que le Pere
&
le Fds
fonr
connirués en qu3lité ele
perfonnes.
Voyez
PER'>ONN&, PATERNtTÉ, f'tLtA–
TION,
i'IOTION,
-TR INITE
,"&e:
·
SP!.
~.l.
f.
dan,-
1
a11cit1¡ne Arcbittf1urt,
~ll: quel
quefots employé pour la bufe d'une
~olonne,
&
quel–
quefoos pour all:raaale.
f?oJez
ilASE
1
A&TR
P,.Lfi.
Ce
"J?C
viene
el'
u latín
Jpd!r<t.
·les
rerlis'
d'un fer–
pent quo font femblables
R
cela,
qu~'"
lis (ont cou–
ch~s
par terre, ou hien du grcc
~'"'1~,
le
ro11lement
cJinn cai>le:
Vn7ez
BASE .
~PllsE
1
(
Geog. mod)
ville cf'A IIemagne dans le
bas Palatonat; capit:tle de
l'év~ché
de ·
m~me
nom
fur le .bord du
~hin,
a
2
l!eues de Phil1sbourg,
a;
de, Hetdelberg
1
a
16
uu envoron de Strasbourg ,
pr~f
qu au mdoeu entre ces deux places,
&
~
112
de Pa–
rís.
Lo11g.
26.
7·
/at.
49· 17.
· Elle é¡oic·
:J
!¡cieñnem~nr
habitée par les
N~metes,
&
ce fur pour
ce.cc;raHon qu'on l'appella
Novioma–
l,".~
N emetlll'f,
fl'Pftqs
N_e"lefmn .
Elle p1·ir avant le
vn¡.
f¡ecie
le nom de
Sp1re,
d'one perite rivierc qui
)a
l¡aign~
.
~oger',
qu! en· étoic
év~que,
la fit enrourer
~e
muraoll¡:s <lans le
x¡.
fiecle . L'empereur Henri IV.
la nm au nqmbre des
ville~
libres . H enri
V.
Frédéric
Il.
&
Venceslas ' lui accorcferent fuecellivemen t de
grand~
privileges . Charles-Quint
y
fixa
la chambre
tmpénale en 1qo.
' fette
ville
écoir riche, grande, heureufe, libre ,
&
bi~n