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S P H
·6"'.
Si deUJ:: grands
cercle~
A E B F
1
&
e
E DF,
(fig.
19.)
fe coupent l'un l'aurre aux pole5
E
&
F,
d 'un aurre g rand ccrcle
A CB D,
aet aurre paflera
par les poles
H
&
b, 1
&
i
des cctrcles
AEBF,
&
cEDF .
7
°.
Si deux g ranv
.:ercles
AEBF,
&
CEDF,
en
coupent chacun un aurre muruellement , l'angle
d'ohliquiré
A E F
fera égal a la diíhnce des poles
H l .
go.
Tous cercles de
la
!l>here, comme
G E,
&
LK,
Cfig.
~o.)
également diflans de Con centre
e;,
[ont é–
gaux :
&
plus ils fo nt éloignés du aentre , plus ils font
perirs; ainfi, aornmc de.rou;es les cordes
par~lleles
il n'y en
a
que deux qu• fo1ent égale111enr
él01gnée~
d u centfC , de toUS les cerclei paralleles au meme
~n~nd
cercle ,
il
n'y en a que deux qui [oient égaux.
9q·
Si les ares
EH
&
K
H ,
Gl
&
1 L ,
compris
entre uu graod cerde
1H M,
&
les cercles plus pe–
rir;
G N E,
&
L
q
K
fout égaux, le'
¡;cral~s
font
égaux.
roo.
Si
les ares
F.
H
&
G 1 ,
du meme
~rand
cercle
A 18 H,
compris entre deux cercles
GNE,
&
1MH ,
Wnt
églUX ,
les Cercles font parallcles .
u
0 .
Un are d'un cerdo p•rallele
1G , Cfit·
1.I )
cll:
femblable :\ un are d'ur¡ gral)d cercle
A E,
fi chaaun
d'eux ell compris entre les
m~mes
grands cercles
CAF ,
&
CEB .
Ainli, les aros
A E
&
1G,
ont la
m~me r~ifon
a
lcur circonférence;
&
par conti'quent contiennent le
meme nombre de
d~grés ;
&
l!arc
I G ,
e!l; plus petit
c¡uc
1'
re
AE.
12".
L'ara d'un grand cercle ell:
la
l i~ne
13
plus
courte . qu'on puiífe tirer d'un point
de
la furfdce
d ' une fphere a un nutre pqint de la meme furface.
De-la il s'enfuit que la vr.aie diflance de deux lieux
fur la [urface de la terre, ell: un are? d•u'l granel cer–
cle co¡npri · entre ces lieux.
Voyez
AVIGATI ON
&f
CA
11.
TE .
Wolf
&
Ohamben .
'
E
1
S I'I-IÉRISTEHE,
C.
m.
(Gytmufjliq. l.fph;eri!lerium,
lieu confacré a tous les exercices
d~ns
leÍquels ·on
employoit la balfe.
Quoiqu'entr.e les
div~rs
exercices Oll
f'on
('e
f~r
VOit de bailes, il
y
en eflt ptufleurs qu'o1 ne pou–
voit pratiquer qu'en plein aiF
&
dans les endroits les
plus fpacieux des gymnafes, rels qu' éroient les xyfles,J
~.:yjlt.,
o u les grandes allées découverres; on oe lait –
foít pas chez les Oreas de conflruire dans ces gym·
naCes qualques piece' convenables
a
cercaines efpecc;s
de fphérifliques.
,
Les Romains qul avoient imité
le~
Grecs dans la
conll:ruéHon de la plflpart de teurs
b~timens,
&
entre
aurres dans celle de teur.s
gymnaf~s
ou paleflr.es_,
&
d e leurs thermes, y pla<¡oient aufl1 de ces
JPher¡fle–
ru ,
qui n'éroienr pos callement affeél:és
a
ces édiliccs
pubties, qu'il ne s'en trouvat fou vent dans les mai–
üms des particu tiers tanta la ville qu'a la campagne ,
L'empereur Vefpaúen , par exemple, en avoit un dans
fon palais;
&
c'étoit-la, qu'au r3pport de Suécone ,
il fe fnifoit frotter la gorge
&
les autres parties du
corps un cerrain nombre de fois'. Alexandre Severc
s'exer~oít
•auffi cres-fouvent dans fo n
(Pbérijleu,
fui,
vant te témoig nag!' de Lampridius .
ll line le jeune , daos les defcriptions
~u'il
nous a
laiífées de les deux mai fons de campague el u Lauren–
tio
&
de celle de Tofcane, place tlans !'une
&
dans
J'autr
e un JPhtt:ri{lcrÍmll
Il dit en P<lrlant
el
u Lauren–
ri n,
coh4r.et. ca/ida pi(cilla "!irificc e:" qua 11atantc_s
marc
atffincumt; nec procul
lph:errtlerruni ,
q11od
call–
(li.flimo Jóli, iuclinato .inm die, ocm rrie,
c'efl-:\ -dire,
tl y a une grande baiguoire d'eau chaude
(i
avanta–
geufemenc !ituée, que ceux qui s'y baignenr
voyeo~
la mer;
&
non loin de-la ell un. ¡eu de paume
e~pofé
a
la plus grande chaleur du folei l vers la fin du
JOUr . Et en parlanr de
f:
aif0n de T ofcan e , il s'ex–
primc arnfi:
apodytcrio
fo/'erpofitum
cfl
fnl¡reriflerium
quod plura gmer11 cxer.·ttutionis., plurcfl¡tlc circular.
capit;
une efpece de jeu de paume propre a divers
exercices, occupe le deflus du lieu qui fert de gar–
de-robc ;
&
ce ¡eu de paume e!l; accompagoé de plu,
jieurs réduits
&
détours parriculiers .
·
Comme
Vitru~e,
dans la defcription qu'jl donne
des gymnafes ou pa lell:res, tels qu'oo les voyoi t en
Grece de ton rems ( car ils n'étoient pas forc com–
mUJ¡~
en
ltalie )
ne dit pas un mo& du
.fph.Erijlcrittm,
en faifant le Mnombrement des différeute pieces de
la paleflre; il y a apparence que
le
coryceum
don~
il parle,
.eft
le vérirab le
JPh.erifleritmJ
des paleflres,
~:'etl-a-dire ,
un lieu deíliné
~
13
piQ art des exerci–
ces ou l'ol• fe fe rvoit d'une baile,
&
qui fai foient
·
!omt
~v.
·
·
S P H
partía eje
la.fPMriJ1it¡ue . Voy.
l' lt ~RlST!Iltrl!
&
Sn¡.,;__
JtlSTiet .
(D .
,7.
1
,
SPH~RIS1-~Cl,
{
Gymnafliq
1 m1?rres qui cnfei–
gno•ent la (phénll:•que .
Voy.
SP!tEitiSTt Q__U.E ,
&
SPHE-
lll STERF. .
(D .
:J.
'
.
. SPHÉRISTI.QUE , (
G_yuputjlir¡ue .
)
<.:hez les .an·–
Ciens
la
JPiu:rijhqtiC
com¡>tenuic rous les e·xerc1ces
ou l'on t·e fert d'une halle : elle faifoi t une
p~rrie
confidérable de l'0rchcflique . On a fait honoeur de
Con
invention
a
Pirhus,
~
auficaa, aux
S
cyoniens,
aux
L~cédémoniens
,
&
aux
Lydien~ ,
11
parolt qu e
des le cems d'Hllmere cec exerc• ce étoir fort en ufa–
ge , !}Uifque ce poere en fa ir un amufement de fes
liéros .
Ir
étoit fort {jm le de fon ren¡s ; mais il ñ c
de- g rdncfs progre1 dans les {jecles fuiva ns chez les
Orees. Ces peup les s'appliquant
a
le perfeél:ionner,
y introduilirent rnille V:triétés qui C!Ontribuoient
a
le
r.endre pjus divertiflant,
&
d'un plus grand commer–
ce. lis ne fe
aonr~nterent
¡)as d'amettre la
JPhérif–
ti'{uc
dans leurs gymnaFes ou ils eurent foin
de
fai–
re
conflruirc des lieux
parricu!ier~,
deflinés
a
recevoir
rous oeux qui vouloient s'inll:ruire dans ccc
e.~ercice
1
ou dooner eles preuves de l'hqbil ité qu'i ls y
a
voient
acquifc : 'ils propoferent encare des prix pour ceux:
qui í'e d iflingu,ro¡en t en oc genre dans les jeux pu–
olics ; aintl qu'on peor le conjcélurer de quelques
médailles !{recque
s nppo•·r¿es
pa•·
Mercuri:JI,
&
fur
lelquell es on voi t
tro.isathl eres nud<
s'exer~ant
4
la
baile au-devanr d
'une efpece
de
rabie <JUi Couricnc
d~ux
vafc;s, de l'un defquels ,-,.,·•en r trn;, palmes avec
cene
infcrlprion au-dcflo us, n•YoiA A
K
TIA . Les Athé–
niens, entrt! autres Ponnercnc
Uf.
c~mCJU{nage
fignalc!
de l'efli me qu'ils faifoie nt de la
JPbérifliquc,
en ac–
corclant le droit de bourgeoific,
&
en erigeant des
ll:arues
a
U{l
cenain arifloniqne Caryflien , jouenr do
paume d'
Alex~ndrt;
le gran'd,
&
<¡ui
~;xcelloit
dans
cet exerc1ce .
Les bailes
a
jouer
r~ nomn
1
oi~nt
en grec
~~·r,
..;•
.fpberes ,
globes-,
&
en latiri elles
s'appel loien~
prltt:
.
!..,a matiere de ces
l~~lles
écoit de plufieurs pieces de
pequ foup le
&
courl'oyée, ou d•aurre étoffe, cou–
(ues enfemble en maniei·e de fa o qu e . l'on remplifloir
rant&t ele plume ou de laine, tanrOt de farine, de
graine de
~guier,
o u de Cable , Ces Jiverfes mati cres
plus ou moins pre(fées
&
condenfi!cs , compofoienc
des bailes plus ou moins dures .
L~s
molles éroient
d'un ufage d•aurant plus
fréqucnt , qu'elles. écoieoc
moins c;apables de ble(fer
&
de fa tiguer les
¡ou~~rs,
qui les pouífoient ordi nairement
~vec 1~
poing, oq
la paumc de la main. On donnoi t a ces bailes
diffé~
rentes grofleurs ; il y en avoir de perites, de mo.
yennes;
&
de rres-groOes; les unes (oient plus (lel'an.
res, les autres plus legeres¡
&
ces différences dans
la pefanteur
&
dans le vol ume de ces bailes, ai nti
que dans la maniere de les
poum~r,
établiífoienr di–
verfes for-res
deJPMrifli~uu .
Il ne paroit pas que les
anciens ayent employé de bailes de bois,
ni
qu'ils
ayent connu
l'u f~ge
que no11s en faifons aujourd'hui
pour jouer
a
la t;oule
&
au mail'· mais ils ·a nr
~~~nu les
baile~
eje verre,
e~
que noqs ob["<rvons
eo~
paífan t ,
·
A l'égard des lnflrumens qui fervoient
~
pouífet'
les bailes, outre le poing
&
la paume de la main,
on employoit les p.iés dlns certains jeux;
quelqu~fois.
on fe garnifloit les poings de courroies qui faifoien r
plufieur; rours,
&
qui fo rmoient une efpece de gan–
telet ou de braffard' rur-tout lorfqu'i l
éro:~
queflio"
de poufler des bailes
d'un~
groífeur qu d'une dure–
té extraorclinaire . Q n erouve une p'reuve convaincan–
te de oerte. courume· fur le revers d'une médai lle de
l'ernpereur Gurdien
!JI.
ra¡:Jport!!e
p~r
Mercuridl, ou
l'on voit trois
~thleces
nuqs ceints d'une efpece
d'é:
charpe, le11¡uelles fouricnnent de leur main ga uche
une baile ou un balon, qui paro?r une fois plus
gro~
que leur
t~re;
&
qu'ils femblent fe mettre en devoir–
.de fr-apper du poing de lel\r main
droi~e
armée d'une
efpeoe ele
g<~nreler.
Ces rortes de gancclets o u de braf–
r.,r.d
, renoicqt _liell aux
~nciehs de raquetres-
&
de
bl~toirs,
qui, fe Ion toqte
appáten.ce, Leúl' opt éfé
abfolum~m
incon nus.
Les exerciccs de
la
fPIJhijlique ,
qui étoient e11
gran.d nombre ehez les O'recs, peuvent' fe rapporrer
~
quarre principales e(j>eces, done les différences
(e
tiroient de la g rofleur
&
du 'poids des bailes que l' ?n.
y employoir.
11
y avoic done l'ext;rci<·e de •la
pcm~
baile , de celui de la groífe, celui du baton
&
celu~
du corycus.
.
·
D e ces quatre efpcces de
JPhérifliquu,
celu• d:
t'\
e
e e,
ren.