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S

P

H

SPH~

'0-SALP[.

G

-

TAP

l'LIN,

o!<

PERf–

STAPHYLI,

1

I:.XTER, E ,

tn

Anatomir;

e'

ell un

mufcle

q~•

n 1it laPa

&

tendineu.· du bord pollé–

rieur des

OS

du p1la's,

&

ré;Hnd

UD

srand nombre

de

libres fu r la cloilon du palais; pUis

deven~ p~r

L1

réunion de fe, libres, un pecit cendou

d~hé,

fe réfl eehit

vers

le petic

croch~t

de l'alle mcerne

de

1'

apophyte ptéri,¡o'ide,

&

s!infere cbarnu da':'s

wutes

les

parcies mem raneu(e>, charnues

&

c.t. •–

Jagineufes de la trompe d'Eullache,

&

un

pe•~

3

l'os

í pbéao'ide .

PHE1 0-STAPHYLI

,

en A>1atomie ,

~to

t

~'un

J>aire de mu fclcs de la luen e , appellés

aufi¡.fa/pmgo-

jlapbyli>u.

V~JI•Z SA ~P r

GO·STAPH'ILI>I.

.

SPHERE ,

f.

f.

en Géom.

ell

Ull

COI'í)S fohde c<;lll–

t enu fom une fcul e furfaee,

&

qui a daos le

·~rheu

un point q••'on

~ppclle

cmtr1,

d'oi'.t come< le< hgnes

tirées

a

ll furface, font é¡r1le .

f/Qyez

O~I DE,

&c.

On peut fnppufer que

.fplure

et\

~n.¡endr~e ~Jr

la révolution d'un demi-cerde

A 8

e

(PI

4•

Geo–

métr.

fig .

3_4.),

auro"r de fo n diametre

A

e,

qu'on

appelle auffi

l'axe de la

fPh•~•;

&

les po•m

A

&

O

qu i fonr les cxrr.!'miré• de l'axe, fom nommés

les

potes

t/e la JPhert

.

Propriéth

dr la

JPh•~•.

¡!',

Une

,fph_ere

el\ égale a

une pyramiJc dont la bafc ell

(,a

le a la furface de

lafglure,

&

la haureur au r.ayon de

la.fph_rre .

2.

1

Une

fPbere

cll :\ un cylindre circonfcrit autour

d'elle, comme

2

ella

¡.

f/oyez

CYLINDRt: .

¡

0 .

Le cube du diametre

d>un~

(pbere

ell au folide

qu e

~ontie~t

Id

{phere ,

a-peu-pres cOmll)e

JOO

a r ~f.

O n peuc done pdr·la mefurer

a-peu~pres

la

folic.lm~

p'une

fi¡bere

.

,.~.

La furface d'u ne

.fpher6

ell q uadruple

de

!'aire

d'un cercle décrit avec le rayen de la

JPhere .

Le úiametre d'une

Jkbue

étant donné, trouver fa

fu rface

&

1:1 folidi té .

t

0 .

Trouvez la circonférence du

eercle décrit par le rayon de la

jphere.

f/oyez

Cnt–

CONFÉRE tiCE .

Mulupliez ce que vous

~vez

trouvé par le

di.af!

!e–

tre, le proúuit fera la furface de la

{pb6re.

Mult•phcz

la rurface par la fixi eme partie du diamerre' le pro–

duit fera la folidité de la

jphere.

Aio¡li, en fupoo rant

q ~e

le

diamet~e

Je .

la.JPhere

ell

s6,

la circonf.!rence lera

1 7~

,

qut

mult1ph~e

par

le diametre, produ ira

98JO

qui cll la furface <le

la

.fphere ;

cecee furface multipliée.par la

!ixi~me

parue .du

diame¡re, donnera

919017,

qm ellla fohdtté< ou bJeiJ

opérez comme

il

fu it ;

.

Trouvez le cube du úiametre

17~616:

enfutre cher–

chez une qua tricme proporciannelle

a

ces nombres

¡oc,

1

;7 ,

17;616,

cect

quatrieme proponion nelle

(era

919c~7·

Voyez

PlloPOilTIONNEL: c'ell la folídité

pe

lt.fpber~

qu'o:J cherchoi t.

Pour ce qui

•·e~ard"

les fegmens

&

les feéleurs des

jpheres ,

'110)/CZ

EGIIIENT

&

5E~TEU R .

Pro¡e.'lión de La

Jpbere .

Poyez

PROJF;C n oN.

.

Sphere

,!'a.'livicé d' un corps eil un et ace déterml–

ne

&

étendp tou t-aucour de lui' ap-dela duque!

les

émanH•ons q11i íortent du corps, n'onc plus d'a.:lion

fenfible.

f/oyrz

ATMQSPHI!R I!.

Ain!i nous dofuns que!la. ver

tu

de Paimant

a

de cer–

t ai nes bornes-au -delil derquelles cen e pierre ne peut

_ p oint attir

er une u

iguille; ma1s par tour

01)

l'aiguille

e

fu

placée ,

pour.vu

qu'elle puiífe érre mife en mouve–

meot par l'ainunc; o n di e qu'elle ell dans la

.fpbcrr

J,l'adivité de. l'aimunt.

f/oyez

AJM<\NT.

SrHEilL ,

en

A[lronon¡ie,

t>fl cet orbe ou étendue

concav~

qui enroure nQtre glo]>e,

{>¡;

auquel les eorps

célefies , le fc¡leil , les étoiles , les planeces

.&

les co·

meres femb1ent étre artachées.

Vo,yez

C1EL .

On l'appelle auflj la

JPhcr~

du monde,

&

elle ell

l'objer de

1'

Allronoo1i~

i'phérique .

f/py~z; ~STR ON Q·

¡,¡¡E

&

SrHhiQ,YI!.

Cecee

JPbere

d i extrémemem grande, puifqu'ell e

renferme les écqiles fixes;• ce qui la f'ait quelquefois

nom ll)er la

j'

p,ber~

des éroiles fixes . Le diamecre de

l'orbite de la

ter.re

etl

fJ

petit, q ualjd on le compare

au diametr<: de 13

.

fpbe~·e

du monde, que le centre de

)a

(fher e

ne

fo~ff're

poinc de changement fen!ibl e,

qu01que l'ohfcrV3tCW Je p!ate f'ucceffivement dans les

diftérens p ints

d~

f!orbite: n1:1is en

toU~

te:ns

&

a

rous lef points de

la

i'urface de la rerre,

les

habi tans

Qnt les mfmes ap parences de la

JPber~;

c'elr-a-dire,

que les écoi!cs lixes paroilfem occuper le meme roint

dans

la fur fa ce de

b

(phrre ,

'V~yez

P ARALLAXl: .

N ocre maniere de

jug~r

de la !icuacion des allres ell

p~

concevoir des lignes (jroires

tin~es d~

l'ceil ou <lu

S

P H

centre de la terre, :\-tr

~''«:rs

le centre de l'11lr

,

&

qui

conrinu~nt

encore juiqu'3 ce q u'elle'

e u

•e<Jt

cene

/Pbere ;

les P'>im:s ou le

h•Tnes te

r~r'Tlinen

fon

t les

Jieux

apparens de ces

aii:res.

l'oyr-

LrE~

&

PA.Ro\

LLAXE.

Pour déterminer mieux

1~ lieu~

qoe le< corp oc–

cupent daos

la

/Pbtre,

on a Jma <mé

d•ff~ren

cercles

fur la furface,

&

qn'nn ap el le· par cette ra.C'on

cer–

des

t/e

la Jpbert.

1/oyr::.

EKr lE .

11

y

en a quelques-uns qu'nu a¡>¡>ellc

g>'llllds

ro·–

cles,

comme

l'~cliptique ,

le mérid1cn ,

l'é~ · qt<'Uf,

&c.

les aurres

p;rus

erre/

s,

aomm<! les

tr..>pi<Ju::

,

k s

paralleles,

etc. 1/qyt::.

ch1cun de

ces

c~rcle;

ton, ton

nom parciculier, EQ.:ATEUR, HoRr o . ,

~c~tP TI­

Q.YE,

&c.

SPHER E, "'

Géo"rapbi6, &c.

fig nifie une cermme

diíp~tirion

de cercle fur la furf.H·e de la rerre, dont

13

plilpart

aa~

em conjo ur

entre

eu~

l4 •u me titua–

tion,

m~i

fonr difrtremmenr d•fpofé

par rapport

aux diflerens poinr; de la furface de norre globe.

Les cercles qu'on concevoit onginaircmenr fu ,.. la

furfacc de la

J

Pher6 du m

onde, om été pour la plus

g rande parcie'

transfé

r.és par analogie

a

la furface d<t

la terre; oi'.t o n les con<,¡nit tr1cés dircélemenr tous

ceux de la

JPhtre

&

úaos les 111fmes plans, de manie–

re que

fi

le>

lans des cercle$ de la cerre .!toienr con–

tmués jufqu'a la

(phen,

ils co-i nci.Jeroiem avec les

eercles relpeél1fs qu• y lont placé• : c'ell a1nti que nous

avons fur la rerre un hori{on, un méridicn, un

é–

quatelt r ,

&c.

V~yez

HoR tSON,

&c.

Cnm n1e

l'éq<~areur

quo

~•1

Jans le del

divifela.fpbtr~

en deux pawes éga les, t·une feprentrionale

1'

auere

mér:dwn·Jic,

de-m~:ne

aofli

l'équareur qui ell fu r la

furface de la

c~rre ,

la d1vile en deux parcies

~gales .

f/oycz

EQ...UATEU R.

Ec comme le> méricliens qui font darJS

la

fPherc,

palfcm par les poles du monde , il en ell

de uc!me

de ceux qui fnoc fur la terre .

Voytz

MéRIDJEN.

T o ute la

JPhere,

o u le globe terretrre pou vant

amener tour-a-cour rous fes pomrs fou

le méridien;

&

le méridien pouvap t haulfar ou ba•lfcr

I'He

du

monde en gliífanr dans les cnrai lles de l'horifoo ; cela

fcrr

a

d~rcrmiuer

tes ai'peéls

d"

ciel

ii

l'é'{ard

de

tnus

les peuples de la

~erre'

a

'mefurcr les Jllhnces

d~s

lieux,

~

connoitre )a durée des nuirs

&

de

jo urs pour

tcl

lieu, le m ment du lever

&

du coucher du So–

lcil, l'heure qu' ol ell en tel cndroi t , quand

JI

ell nndi

dans un autre; en un mo r,

i\

r,éloudre roures

l ~s

que–

fho ns q ui regardem la

di(

oficioo de< lietn, tant entr'

eux tur le gl obe , qu'a l'égard du SJ!ei l

&

de tour te

ciel .

Voyez

G LO BE .

'

D

nc, fuiva ot la différence

politio~

de

quelqu~s­

uns de ces cercles par rappnrt au.< JUtres, il arnve

qu<' nous avons la

.[piure

droite par:Jil ete o u ohllt¡oe.

~a

JPbere

droite etl cell e dans

l~quelle l'équ~r~ur

coupe l' horifon du Jieu

a

anglcs droots.

D ans cecee licuation, l'équareur

&

¡ous

l~s

cercles

paralleles

~

l'hori(on, doivenr co uper

dore emene

l' porifon, lans s'inelir¡er <f llfl célté plus que

de

l'au–

cre . Réciprnqucmept

l'l]orolim cn upe l'équaceur,

&

tOUS ks cercles par<(liele;

a

l'équ~te ur

en deux por–

tions égales. T el le ell la

.fp/Jtre

d ro1ce ,

&

voico fes

effets . On a led·our en général qut que

111

f

leil

en:

fous l' horifon.

r

rpus les cercles que le fo letl dé–

cric diun tropique

a

l'aucre font

coup~ ~11

deux por–

tions égales par cet horifon, puifqu'ils tombeoc di–

reélemenc

deflus~

Les

jours y

font done t'3aJJX aux

nuits,

&

dura

m

-rourc

1'

Jpnée il y a dnuze

hcur~s

de·

jour

&

autant de nuit. Le foleil y defcendam

direc~

remen• fous l'horifon,

~·!!n

éloigne plus vire .que s'il

s'y plo ngeoi[ obliquemenc; ainli le crépufculc ell plus

courr.

La

(piure

parallele ell celte daos luquelle l'équateur

ell parallele a l' horifon fenfible'

&

dans le plao de

l'horifon rationnel.

Elle e(] relle pour ceux auxquels

le

pole fert de

zénith . Si ce coin du •moQde ell habitable , on doit

y

avoir l' horifi>n dans l'équateur, puifque le pote

&

te zénith y étant la

m~me

chofe ,

~

90

degrés de-la,

on rrouve également

l'horifon

&

l'équareur qui te

confo ndenr, ou devienoent paralleles l' un

a

l'autre;

ce

qui fa it dnnner a cecee d•Í¡¡otirion du monde le nom

de

JPbere para/Je/p.

En vo1ci les fu ices . Le t'oleil e/1:

lix moos en-desa úe l'équareur vers le pole aréliqqe,

&

lix mois au-del

a.

Si l'équaceur elll'tJOnfon des peu–

ples qui peuvent erre fous le poie' ils devroient voir

le foleil rourner !ix mois de fu rte aurour d'eux, s'éle–

Y~r

Eeu-a-peu

dt~ranc

trqis muis

jufqu'~

la haureur de

2~