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S PE

une

ligne de diamerre: elle efl de

m~me

que les ju–

melles, coudée

a

la parrie antérieure,

&

fe jetre en–

detrous' pour former une perite cige de !ix

a

fe pe

llgnes de long' qui' de

me

me que la précédence' efl

acrachée

a

la come d'un demi.cercle auffi ilorifonta–

lement !itué, de forre qut les deux demi-cercles te

touchent par leurs bouts, formenc un anneau ovale

d'un pouce de longueur

&

de hui1 lignes de targe ,

L'anneau ovale que nous V<!IJOns

d'e~aminer

a deux

bords, l'un inférieur, ou qui regarde le deífous de

l'inflrument,

&

l'aucre fupérieur, qui regarde le def–

fus. Le premier devane erre appliqué in¡médiatement

fur les

paupiere~,

eloit préfencer une ouvercure plus

fpacieufe,

a

fin de s'accommoder

ii

la figure globu–

leufe de l'o:it,

La

!ituation de la {econde piece elu

./Perqf¡¡m

Qm/i ,

efl d'occuper le vuide ou la fente qui

íe

crouve entre

les J·umelles

&

entre les bandes cqverfieres qui Cone

en-

e(fus

&

en-de!fous, de

ma ni~re

qu'elle g lif[e la–

dedans comme une couliffe ;

mouv~ment

qui s'exé–

cuce en poutrant un

peci~

bouron, qui efl: fo\!dé ou

monté

ii

vis fur la parrit;

polléri~ure

du corps ,

Eniin la derniere piece <!e cec

inftrurnen~

efl une

pe

tite

vis, qui

s'e¡¡gage~n~

<lans

l'écrou qui elj pra–

tiqué fur la bande large eles jurr¡elles, tiene )'anneau,

fetme daos

l'ouvert\lr~

qq'o11 lqi

~

qonnée,

Pour fe fervir

d~

tet inflrument, on pofe la cir–

conférence

ancéti~ur~

de

l'~nneau

fur le bord des

·paupiercs,

&

er¡

pouff~r¡t

l'anneau, on les écarte de

m aniere

a

voir le g lobe de l'reil hxé

arreté'

lloy ,

la

fig .

9· PI,

XX!!/,

On fe ferr

d~

ce

e

inflrument pour l'opération de la

cataraae,

&

pgut' l'exrirpation de quelqucs excroif–

fances,

&&.

La nouvelle mérhode d'o;>érer

p~r

l'ex–

trafiion du cryflallin,

ren~

ce¡¡

ingéni~qfe~

inven–

tions inutiles,

Pour

l'cxcra~ion de~ corp~

étrangers niché! dans

l'angle que la membqne

jnt~rpe de~

paupieres fair

avec le globe de

l'~il

t

il u'y

a

poinr de meilleur

fPe–

CIIIt/111

qu'une

b~qcf~lett~,

done l'extrémicé garnie

a'

un

emplQtre

agglu~inarif,

5'applique fur la

p~upiere

pour

l'écarcer <l\1 ·globe.

r

Y)

·

SPE~ fl~riv~,

(

Géo!{,

1111c. )

ou

Spei

tempt11m ,

•temple <,l'lralie. D enyo d'Hali<;arnatre,

liv, IX

&IJ,

Jex~.

le mee

a

hnit flades de la ville de.Rome. T ite–

Live,

(iv. XXIII.

chsp. xlvij,

en parlallc ele !'incen–

die

&

du

r~cablilrement

du ren1ple de l'Efpérance,

dit qu'il

éroi~ ~4-d~!¡or~ d~ ~~

porc!;

<;:~rment~le

.

(D . '} ,

l

SPEISS

1

~

Mh•llurgie.)

dans

le~

atteliers oii l'on

traitl! la

mtne

d~

cobale poor faire le verre bleu qu'on

appelle

(i¡1ª(u

o

u

fotfi:e ,

Olj

donne le nom de

!feifi

a

un~ maci~re

qui fe"·dépofe au fond des creu1ers ou

·l'on a

f~i¡

vicrifier le cobalt avec la fdne du verre

1

L orf\jull

1~

rr¡ine ele cobql¡ fl; crouve joinre aveo de

b

mine de plomb,

.en

faifa11t fondre cectt> rr¡ine, le

fp~ifi

vien t nager

a

la furfaCtl du plor¡¡b qui efl ¡>lus

pefa'1r que luí, <;erre rr¡aciere,

~ut

efl dll cobale pur

·&

g;¡r¡~

l'état

d~

chaux,

el\ ,

fut vant

M.

Gellerr, en

~¡qf d~

colorer trente ou

quar~pte

Ibis fon

110id~

de

frit~e

01,1 dt;

verr~,

a

u lieu que

1~

111i11e de cobale gril-

1~~

de

1~ m.anier~

ordin:rire,

~

proporrion du cobalt

qu'elle contiene, ne peut en colorer que de ht,ut

~

qui!lze fois fon poids.

Voyez

f11rtic/~

SAFFI\E, ou

l'on

~rol\vera

les

dilférem~s opinion~

des chimiíles

m odernl!s íur

1~

narure du

cob~lt ~

du

fpeifi.

(-)

SPELA,RITE,

( Mythol. )

furuom d' Apollon, de

Merc;ur~ ~

diHercule , done lt;s

fl:a_~ue~

fe plasoient

fouv.ent dans des cave rnes.

S~EL-1.0,

(

G~ug.

mod

J

baurg; d'Icalie,

d~ns

I'Om–

brie,

w

dú<;hé

de Spqlere,

~

cinq

'mill~s

ele Foti–

gno, fur 1,1ne cqlliqe de l'Ap.pennin. C'cfl lla.ncienne

vil le que P li ne nomme

Hijpellium,

&

Scr~bo11

Hyf–

pelltJm.·,

Ce bourg fue íacqgé en

!>29

flr

~~~

trou–

pes de l'empereor,

~

le pape Paul

lf .

lit

eqíuice

abarcre fes. (11Ura illes, qu'on n'a pas

releyée~

depuis;

cepen<lanr les ruines d'un ancien.

ché~cre,

&:

quelques

aurre~ monum~(lS, n1arquen~

que c'étoit une yille tlo–

ri{l3n¡e;

~~

qui le prouytl

~11co.re

,

c'efl que

1

1~

tom–

beau de Properce a été trou

vé en

1722.

dan~

ce bourg

d'Ombrie

, qui

el!~ fi~

m)lles. de Bévan.i'\, lieu de fa

na1ílqn.ce

\. fo,us les r uines d'·une maifon ql\'On a,ppel–

le ~u¡ouí

i\'·hui

la

~n'!ifo'~

rj11. poete.

P.ropei'.:e m.o.urut

a

l'age de

~l

ans, l'an de

Ro

me

739,

&

1~

ans avant

J. C. (D. J )

.

SPEf,UN.C'IE,

(

c ;og.

anc. )

l o,

lieu d'Icalie, au

terricoire de Frondi; ce lteu , felon Suécone, étoit

\In

píétQlf~~ ~

les

Jurifcenfulte~

donuent q.uelque.

S PE

fois

le

nom de

pritoire,

a

une maiíon de campaune

b~tie

avec quelque mal!:nificence.

2°.

Speltmc,e ,

;fans

l'itinéra ire d'Anronin, -étoit un lieu d' Jralt e,

a

dix–

huit m"lles de Brindes.

( D.

J.

)

SPERARE,

v. aél:,

(

Lllii!J.

/at. )

on trouve chez

les anciens le verbe

./Perart,

pour

íi~n ilier

prevoir;

c'efl ainíi que daos Virgile,

.IEtltitl.

l iv.

J

11.

v.

419.

Didon dit

;l.

fa

fo:ur:

Jfllnf

tgo

ji

potui

t11ntttm

[perare

dolorem·,

, Si ¡•avois pfi prévoir , imaginer , me préparer

a

, un coup

(j

ternble . Les Anglois difenc auíli

to

hope

pour

ro

be/Í(1,1(,

c'etl-a-elire

ejpérer

pour

croi–

re

. ( D. J . ) SPER.CH/J.A,

(Géog.

¡me. )

promontoire de la

J

Vlacédoine¡ l'rolom

ée ,

liv. 111. &h. xiij.

le marque

fur la cóce ele la Phchide , daos le golfe Pélafgique

~nere

Echillllf

&

''l'heb.e

Phthiodu .

Le nom moderne

ell Comen,

felon Niger;

&

Phtbelia

,

lelon Sophien.

ll

y

pvoi t fur ce prqmontoire une ville de meme nom .

( D . }.

l

SP/ii(,CHIUS,

(

G¿og. anc.

J

fleuve de

la Macé–

doine; P¡olomée,

{iv.

111.

c. xiiJ..

le marque fur

la

cote

de

Phch intide , dans

1.:

golfe Pélafgi que, en–

ere

Ecbimu

&

Pbthiori4h.

Homere parle de ce fleu–

ve,

&

die que l>él ée luí voua la chevelure d'Achille

Ion lils, fi( revenoit heureu(ement

dan~

fa patrie a–

pres la guerre de T ruie.

( D.

J .

)

SPERGULA ,

(.

f.

(

fii/l -

nat. JJotan.

)

efpece de

morgcl ine,

nom111~e

par fourneforr,

nl/ine

major;

c'efl une perire plante qui pou(fe plu/íeurs ciges,

nouée~

a

la hauceur d'environ un dem i-pit'; fes feuil–

les font pe(ites, é¡roices,

jaqn~tres ,

difpofées en ra–

yons autour

d~,:

chaque nreud des

bra nche~¡

fes fl eurs

naiffenc

a4

fommer des ciges¡ elles [on r

compo(~es

de

plulieuts pe¡i¡s

pérale~

blancs, difpofés

~n

rofe, fou–

cenus pqr

1111

calic~

a

ciqq feuilles, Ses g raines font

petices, rondes,

noire~,

plus menues qt¡e celles de

la rave¡ cerce planee croit dans les champs

&

dans

1

es

p~t4r~ges; le~

Anglois la nommenr

JPurry

1

&

la

r~ment

<leux fois dans un éré; la prer¡¡iere femaille efl:

au mois

d~

J\I¡J i; la feconde le fait apres la muiífon

du feig le. Sa récolre e!l tl'une utilité admirable pour

les belliaux peoJant l'hiver; les

va

ches qui s'en nour–

riOent

donn~nc

ele meilleur la ic

6(

de meilleur beurre

qu•er¡ preqan¡. cour

a

uere parorage

¡

la volaille en fait

auiTi fes délices .

((J.

J . )

SPER t'v¡ACQ CE , (

Hift. n{lt. Bota11.)

genre dillinfi

de plante daos le

fyll~me

de

Linn;t:u~;

le calice eft une

enveloppe cres-pente' divili'e par quaere découpures

a

l'exrrémi¡é;

i1

el! placé fur

1~¡:

germe,

&

(ub{ifl:e. La

fleur efl corr¡po[ée d'une feule feuille qui forme uo

cuyau divifé

~ l'e~trémité

en quaere fegmens -ob¡us,

&

40 pe4

p~ncl1ées

en arriQre; les écamines li>nt qua–

ere lilees

poin~us

plus courts que la fleur ¡ leurs bof–

fette~

fonc limpies; Je germe du pillil efl arrondi, ap–

placi,

&

{¡rué fous le

réc~pcacle;

le !lile

~íl

fendu au

(omrr¡~t;

les 1\igm.a font obcus; le fruic efl: compofé

de deux capfules oblongues jointe$ enfemble, conve–

xes

d'un c(\cé, applaties de l'aurre,

&

linilrant en deux

cornes; les graines íonc uniques, 'de forme rondelet–

tes . l..,ipn.

gel{ de

p/a_nt. pag.

2> ·

( D.

J. )

SPJORMATIQUE,

t'l

Anatomie,

efl ce qui

~

rap–

porc

a

la {emence o u fperme .

1/oyn;

St;M!N.A,L.

, Les af1CÍCf1S divifoienc

en

gén~ral

les

parcie! du

corps animal

enff.umatir

¡r.es

&

fanguines.

Le¡

parcies

JPermatir¡Jm': (ont

celles

l¡ui p

ar- leur cQuleur,

&c.

ont

qudqoe

re1Ten1bl~nce

avec

la (eQ1ence,

&

qu'on fup–

poíoi~

en

~ere form~es;

tel

s font les nerfs, les mem–

branes, les os,

&c.

~~~

panies fanguines qu'on [up–

pofoit

~rre

formées du fang

apr~s

la

~once¡uion

.

Mais

le~ mod~rnes pré,end~t1t av~o

bit>n plus de

fondemenc, que

~ou~es l~s p~rtie~

font

fperm(Jtir¡ues

en ce fens,

.S¡

qu'elles fonE formées de l'reuf

d~

la

fe–

melle ou de la lemence <;!u male ,

lloyn

qÉNfR<\,

TION,

· M:

A,nelry parle de vers

jfermatiqtltJ'

qui fe trou–

vent dans le corps huma in'.·

Poye:z;

i;R.S .

Va

i{\ea

ux

Jiurt!llltiquu

appellés

auffi

vif!

PreP•rafl–

tia'

ro.nc

de cerrains vaiíleaul( qu_i

fQ.nt

del1inés ¡¡ por–

ter l

e fan

g aux teflicules,,

&~,

po

\]r y

~ere

[éparé

&

préparé

en

femence;

&

a craníporcer enfuice le íang

qui reíle apres la fécrécion,

f/oyez.

Sp!ENCE, TEsn–

CULf.,

&c.

L es

vaiíleauxJPermati_ques

font deux arceres

&

au~

tant de veines , ·

J,.es

art_eres

JPem¡atiquu

Yiennent de la part!e

a

u~

(éneu.

/