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376

SPE

Trouwr

la

peíanceur ípéci6que

d'unjluide.

Suípen–

dez un globe de plomb

a

un des cOrés d'une balan:<:•

&

attacfiez

a

l'ourr<" córé un poids qui íoir en éqUth–

bre

avec

l'aurre en plein air; plongez fucceflivement

le globe dans les différens flu ides done les

pifapttll>'!

j'ptcifiquu

fone inconnues,

&

obCeryez comb1en

pefe daos chacoo . Ces différences peCanreurs

éran~

iounraires chacune

a-o~rr

du

pre~ier

poids' ce

qUl

rene ell: la quaneiré de poids qui le percl_ dans chaque

:fluide . U'oii on connoit la

ptjimteur j'péci.fique

de cha–

cun de ces fluides.

Done, pui(que les denlirés fon.t comme

le~

psjim–

tet~rs

(phifiquu ,

on crouve en mérile cems la ra•fon des

denGtés des fluid es.

,

Ce probleme ell: d'un forc grand ufage ; car on

trou~

ve

par ce moxcn le degré de

puree~

ou de bonté des

flu ides; connoiffance clone l'ur!laé _s érend non feule–

rnent

a

b

phlloCophie naturelle, rna•s

encor~

aux uCa–

ges de la vie

&

a la

pr~tique

de la médecme .

On

rem~rque

que les

pifantmrs fptcijjques

des m!–

mes fluídes varient dans les

différ~ntes_

Ca.i(ons

d~ l 'a~née . M. Eifenfchmid, dans

Con

hvre mmulé,

tlt{qlll–

fitio nova de p&ntlerjbtu,

&e.

rapporte _quanrité d'ex–

périences Cur ce fu¡ec,

don~

I)OUs IJC_Citerqr¡s ICI

~ue

les principales.

Tabl' des

pcíanteurs fpecifiques

dedj.ffiren.- jluides .

un pouce cubique,

a

Plris en été .

en kiver.

Pefe

onc. dr. g. onc. dr. g.

de Mercure

7

r

66.

7

2

r¡¡.

Huile de vitriol

1 S9·

7

7L

E~rie

de vitriol

S

33-

S

38.

E prit de nitre

6

2.4'-

6

44·

ECprit de fe!

S 49-

S

Eau force

6

23 .

6

35·

Vin aigre

S

t ).

S

21.

Wnaigre dinillé

S

11.

~

~~.

Vin de Bourgogne

4

67-

4

7)-

Efpric-de-vin

4

p .

4

42·

Biere pille

·)

J.

~

B

iere fm1cée

)'

2 .

)

btit de vache

S

20 .

)'

2S.

Lait de chevre

S

2~

)'

28 ,

Urine

S 14.

)'

19.

Efprit d'urine

S

¡1-) .

S

)3·

H uile de carcre

7

27.

7

43 ·

H uile d'olive

4

)3 .

en gelée en hiver :

H uile de eérébenthine

4

39-

4

46-

Eau

d~

mer

6

17..

6

IS

1

. Eau de riviere

S

10 .

i

r

3•

Eau de fontai ne

S

11.

)

14.

.Eau diflillée

S

s. ¡

S

I I.

6°.

Pour décerm iner en quelle raifon la

pe(tu¡tcttr.

(jéci/iqllc_

d'un fluide' en

a

la

ptjimttur_

(phi/ii¡u~rl'u_n

folide qu1 ell fpécdiquement plus pelanc que le flor–

de;

Pefez la m

a

!fe du folide dans le fluide,

&

remar–

quez que! ell: préd(émene Con poids dans le fl uide

~

dans l'air: !a gravité

j'prcifique

du fluide fera

a

celle

du Colide, comrne la· partie de la pefanceur que

p~rd

le (olide ' en

a

fon poids dans l'air .

7"'·

Les

pejimteurs fphifique.r

eles corps

égal em en~

pefans,

[onc

réciprqquement comme les quantités de

pefan teurs qu'ils perdent dans le

m~

me flu id e .

Par ce moyen on troqve la rail on des

pifanteurs

(pfcifiques

des fqlides, e_n pefan_r

d~ns

le

m~me

fluid e ,

des portions de ces Cohdes qu1 forent également pe–

fantes dans l'air,

&

en re01arquapr quel!!!

~n

;la pefan–

t eur que chacun perd .

Pl ufteurs aureurs ont décerminé les

pifante~~rsfpp­

fifit¡lles

de différens folides , Gh,ét.aldos a examiné par–

t ifu iierement les

pifanteurs JPecifiques

des corps mé–

talliques ;

&

c·en de luí qu'Oughrrerl

l e~

a emprun–

tées . On crouve dans les

Trpn{aElions

pbil~(ophique~,

.des cables fqrc amples des

pijimtturs fpécifiques,

faite~

par différeu ?Uteurs .

Voici eelles de quelques-uns eles corps i es plus or.,

.dinaires, qui onc été publiées par le

P.

Merfenne,

&

f!epu¡s par dilf:ér_ens ariteurs.

·

·

S PE

Tt~ble

du

p~íanteurs

fpécifiques

de JifféntJS folides.

Un p01ds de cene livres d'or en égal en volumc

a

71

7

de mercure •

6o + de plomb .

H

7

d'argene .

47

7

de cui<lre,

4)

d'airain .

42

de fer.

39

d:écain .

38

+ d'étain fin ,

26

d'aimane .

U ·

de marbre.

r4

de pierre.

12

.!..

de [oufre.

~

de

cire.

;

.!..

d'eau.

1

Voyez

a

J'artÍc/e

BALANCl

HTDR05TATIQ.YE

une cable,

plus étendue .

8°,

Un corps fpécifiquemenr plus pefant qu'un flui–

de'

y

deCcend avec une pefanteur égale

a

l'exce de

(on

poids [u r celui d'un pareil volume de ce fl uide .·

Done

¡<>_

la force

qu'

peuc Courenir dans un flu1de

un corps fpécifiquement plus pe(ant' en égale

a

l'ex–

r;es de la pefanreur ab fol ue de ce corps, íur celle d'un

pareil volume de fluide. Par exemple ,

47

liv. .:_de

3

9uivre, perclent ainq liv.

&

un eiers de leur puids

dans l'eau; done une puiff.1nce de

4l

liv. fuffit pour

les y fourenir .

2°.

Puifque l'exces de poids d'un fol ide fu r le poids

d'un fluide'

en

moindre que l'exces du

m~me

(ur le

poids d'un flu1de plus

lég~r,

ce ío!Ide delcendra avec

moins de vire!fe dans un f!uide plus pe!ant que dans

un autre plus léaer,

9°.

Un corps

fpécifiquem~nt

plus léger qu'un fluí–

de, enfo nce dans ce fl uide juíq u'a

ae

que

1~

poids

d'une quantiré de ce flu íde' égale en m¡¡lle

a

la par–

ci_e qui ell: plongée, foit égal au poids du corps en–

tier.

Done

r!'.

puiíque les

pejantturs fphijiqtm

des

corps qui one le

m

eme poids, fonr réc1proquement

COfl)me leurs Volumes,

&

que des volumes de meme

poids dans différens fluides, fone comme les parries

du tt_leme íolide gui

y

fon e plongées; les

p6(mltettrs

jphifiqttes

des tluiqes

Conc

réciprD<¡uement comme

les parties du m!me corps qui

y

font plongées .

3"·

Un Colide done enfonce plus avant dans un flui.

de plus léger que dans un plus· pel3ne,

&

d'autant

p_l

u~

profondeme•;t que le rapport de la

pejimteur j'pt–

cifi'f¡•e

<lu Col!de a celle du fl uide en plu; <rran

l .

3 .

un corps en de

1~

meme

pifanteu~

fpéci.fiqt•t

qu'un fluide, tour le corps

y

enfoncera;

&

il ;'arre–

cera dans quelque endroit du fl uide qu'on

fe

place .

4°.

Si un corps

ípécifiqu~ment

plus Ié5er qu'un

fluid~,

y

efl eocieremenc plongé, il (era forcé par

les colonnes c<>llarérales du fluide ele remonrer avec

une force éga le

a

l'exces de peCanteur d'un pareil vo–

lume do fluide fur la _peiiwreur du lolide .

s

0

Done un corps fpécifiquemenr plus léger qu' un

!luide ,

&

placé dans le fond d'u n vafe que ce fluide

rem li t, fera fonlevé

&

remontera.

. ! 0 ° .

L•

p~{antet¡r

[ptcijiqM

d'un folide en

a

la

pe–

jimteurfphifique

d•un

flmd~

plus léger'

o~

il

en plon–

gé ,

comme la ñla!fe de la parrie qui

y

eft plongée–

~n

a

cou te la mane enriere.

u'?.

Les

pifanteurs j'pécifiques

des folides égaux ,

fonc con¡me leurs parties plongées dans le m<me

fluide.

·

!2~ -

La

peíanteur

&

la ma!fe d'un corps,

&

la pe–

Cantear d'ur¡

~uide

ípécifiguémenc plus pefant érant

doonées, erouver la force requife pour cenir le foli–

de plongé l!nticremenc

da~s

le fluide.

Comm~

cecre force en égale

a

l'exces de peíaneeur

d'un parei l volume de fluiáe , íur celle du íolide, au

moyen de

1~

malle donnée du Coiide

&

du poids d'un

pié cubiqul! du flu ide ,

r~ouvez

par la regle de erois • ,

le poids d'un volume de f! uide égal

a

celui du corps.

Otez-en

1~

poids du

folid~;

le reffe eflla force deman–

dée.

P~r ex~r¡¡J?Ie,

fuppofez que l'on demande la for.

ce l)écellaire pour' fouten ir daos l'eau un folide de

8

piés cubes de volume ,

&

de

roo

liv. de pefa nceur;

puifq u'un pié cubique d'eau pefe

70

liv. le poids

d~

8

piés cubes d'eau en

s6o,

Otez-en

roo

liv. gui ell:

!a

peC~ntepr

du folide, les

-460

liv.

reflantes fonr

~~

·

.(or,