Table of Contents Table of Contents
Previous Page  385 / 824 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 385 / 824 Next Page
Page Background

SPE

SPATUL! ; le5

Pitiffie>:f

~~pcllcnt

ainli une petite

cuilljere place done lis {e {ervcnt pour battre lcurs

palés .

Vdy

fu flg.

&

Plancb.

Sv.,

r uu: ,

m tenue de

Ralfineur ,

n'en autre chofe

qu' une verge de fer applane

&

ronde dan5 fo n con–

rour ; fa douille

&

íon manche compofent éinq

3

!ix

piés de haurecr . On s'en (ere pour grarcer l'empli

&

les greniers ,

&

ramafler le fue;re quí y ell combé,

t ant en empl ift1nt qu'en mouv;¡nf.

f/oyez

EJHLJ,

EM–

PLJK ,

&

Mo uv!R .

Voyez

llti!]i

les

·PI.

SPAT ULF.

P EMPLI,

ell un morccau de fer applari

par un bouc, termi né

ii

!'auere: par un boucon qui ne

luí fert que d'omemcnc , au-rloflous duque! ell un

pccit crochet pour

l'arr~ccr

aux bords du rafraichif–

íoir ; elle

(ere

a

grorcer le rafraldii floir aprcs !'cm.

plí.

Voy•z

EMP LI

&

RAFRAiciHHOIR.

f?oye:r;

les

fi–

z ttru

"&

lu

PI.

SPATU LE P!TlTE,

en terme de

R.t~Jfimur,

ne differe

de la grande que

p~r

fa petitefle

&

Con

ufaue, quí

en de g rHter le grain qui

l<!

forme dao5

l e~ pot~ .

Y~yez

Po? S

&

GR A!l<.

Voyez mcore

lu

PI.

S PAVTA ,

(G;og .

onc. )

lac de la Médie-Atropa–

cic . Ce lac produit un fe ! auqucl Strabon ,

liv.

Jl.

p.

514-

attribue des qualités qu'll n'a pas a-préfeor . Prer–

t e

Gillcs , dans une leerre done Ortelius a

ell

com–

'!luoication,

~ppelle

ce lae

Spot11 ,

&

le

décri t de la

Jorre : Nou! trouvamc•

ce

lac fi

litlé , que

Con

rivao-e

éroic couverc d' une ¡rla<:e contínuelle de

(el

l'efpa~e

de quaere fiades . J'eus

la

curiouré, ajoure-r-i l, de

faire l'épreuve de ce que Strabon avoir di t de ce Jel.

] e n\e

prom~nai

daos le lac t"efpace de deux cens pas

un av

n<;~nt

vers le milieu'

&

l'eau me

v~noic

a-peine

au. mll1eu d.u corp1.

J~

voyois le lac couvert J'une

croutc

de

!el cooriouellc C.tns ¡ouvoir découvrir la

teh~

ci'aucun cócé . On précen

qu'il

r~tut

lix jours

pour fJ ire le wur de ce

l~c .

1

D. '].)

SPEAN, (

G;og. mod. )

oetite n vierc d' Ecof!e; elle

forr du be de Laggao,

&

va fe jerrcr dans le lac

Aber.

S PECI A, ( f. (

Ctrnmtrce. )

ter

me

done quelques

marchands' négocraos

&

banquiers' re fcrvcot ,{jez

fouvent dans leurs écritures pour figoi fier ce qu'on

nomme

'?r~ioai r~menc

folde ,foutt

ou }ot~de,d'u n

com–

pre .

Ds{ftoiiHIIIre d

e Comm

era

C!

rl•

Trev.

Voyez

SoLDE, S&uDJ ,

&

Co.tP'

rE .

~ ~ÉCIAL ,

adj .

(' Gr11m.

&

] Hr!fpr . )

fe di.t de ce

qur fe réfere Jingulierement

a

un cercain ob¡et . Ce

terme en ordinairement oppo fé

a

génerlll;

une pro–

turation en géoérale ou

.fp¡állle;

ce!le qut ell géné–

rale, ell pour faire toutes

les

affaire• du conllicuant;

la procuracion

.fphi11lt

n'en que pour une certainc

affaire; o n dit de

m~me

une aucoriliuion

.fplciale,

une

claufe

JPíci11le .

(.A)

SPÉU

ES,

d11ns

14

Médecin~,

fonr proprement le•

lngrédrcns limpies dJns le; boutique• des D roguílle•

&

des Apocicaires, dont ils font le• médecines com–

pofées . Cependant les

~uteurs

de Pharmacie donnent

communément ce nom

a

certaincs póudres aromari–

ques ou catharriques; paree que probablement on le•

tenoit aurrefois preces

6:

préparées d'avance , pour

faire des eleauaire• , des cablettes, des pillule• ,

&c.

comm.e l'on t!n

a

encore pré[entenlent.

SPE.ClEUX, adj.

( Gran~.)

qui a une apparence

féd uifante

6.:

rrompeu(e;

vos

raifons font

.fpé,·i,ufls ;

VOU5 avez n·ouvé un précexce

JPí:cieux;

vous avez

rcndu votre projec bierr

JPhiet=.

Cet homme

a

cou.

verc

(3

noirceur

a

mon égard d'un voile bien

fi>hitux¡

il

a

commencc! , avant que de m'accufer , d'avouer

une parcie des

oblig~rions

qu'il m'avoit , pu is

il

a

laíffé entrevoir qu'í l avoit les raifons les plus for te5

<le, fe plaíndre de

m

oí. Plus il conooiffoit la

fa uffet~

de couce fa co ndu ite, plus il

a

mis d'art

a

lu í do"–

ner une

honn~teté

Jiituufl;

j'avois lu

au

fond de fo n

ame Yile

&

corrompue; il s' en écoir appen¡u,

i1

ne

pouvoit plus me fouffrir .

S PÉCI II: USE,

(Al,:. )

A:rithmétlque.fpéciel!fo, en

c.:ette el.pece d•l'.richmétique qui enfeigne

:l.

calculer

les quantit6 exprimées P-ar les !emes ele l'alphabet,

qu'e les premiers algébrilles

appelloient.fpeci~s ,

tjpt-

·

~tr.

apparemment paree que ce• lercre• fervenr

a

exprimer généralement rouces les ljUantités,

&

en

marquenc ain!i l'efpeee

général~,

pour ainfi dire . Oh

11ppc!le cette

arithm~tique

.fohuuft,

pour la dillio–

¡¡;uer de celle oil les quaotirés font cxprimées oar

d es nombres, qu'cm appelle

.Aritln¡¡/tiqtt•

twrnfri·

que.

Voyn

ARITHMÉTIQ.YI!

.

L'Amhmécique

.fp

icitu.-r;,

en ce que nous appel–

lon~

communémenc

Algébr~ .

Yoye;:;

ALGbR! .

( O )

S

P E

375

PÉCIHCATIO

·, f. f. (

Gwn.

&

Jso·

i.fp.

J

cll:

ce '!oí Mligoe l'efpece d'one

~hofe,

ce qut

(ere

¡¡_

exp!Jquer que

l'on a e

u en víle lingul iercment celle

&

celle chofe ¡

com.me

quand on leg ue

cou.

fe, meu–

bles

&

effers mo.brilers ,

&

que l'on explique que l'ar–

genr compraoc Jera compri• d•ns ce legs: e'en une

JP.hijicotion

que l'on fait par rapport

1i

l'argent .

V.

ez

tlevrmt

S PÉCIAL .

(A)

SPÉCIFIQUE

?

PEu N~•UR,

en

Hydrofl•tiqsll'

figmfie. cene gravité ou petanteur particuliere

a

cha–

que e{ pece de corps naturel ,

&

p1r laquelle on le

difiingue de tou!

les aucres.

Voyt::;

PESANTilUR ,

Poms

&

GRAv!Tt .

On dit qu' un corps

~ll fpécifi~ucment

pl us pef.1nt

qo' uo autre, ldrfque !oug le meme volume

il

a ur1

poids plus grand qu'un auere corps,

&

on dit que

cet autre en (pécifiquement plus léger que le premier .

Ain fi, fi de deux Jpheres

~gale

, ch1cunc d'on pié

de clia•netre, l'une en de plomb

&

l'ducre de

boi• ~

.commc on trouve que celle de plomb

en

plur pe–

fitnte que cell!! de bois ' on die qu'elle en fpécifiqu e–

ment pi u•' pelance;

&

que cellc qui en de bois, cil

fpéciliqu ement plus légere.

Quelques uns appellcnt cette elpece de peflnteur ,

t·e/ariv~,

par o ppofition

a

la pe fanteU·r abfo loe,

<JUi

en

la

m~me

daos fes perites patries de chaque corps'

<5gales en :na!fes, ce qoi les fait defcendre <5¡!alemenr.

vice dans le vuide .

'

Lois de

/11

pefl¡nte11r

&

dt

/4

légéreti

.fphijiqut

du

corps.

1°.

Q uand deux corps fonr

égam

en volumc,

leu rs pefaateurs

.fphijiqtus

font !'une

a

l'aucre com–

mc leurs lr!a,fle<. Atnli oo die qu'un corps ell d' une

pefanceur

/ptNfi'!lle

doublc d' un ·ao tre ,

lorfqu' il

11

deux fois

t~

m.ltre rou5 le

m

eme volume.

Done les pefanteurs

.fpécifiques

des corp• égaux •

fonc comme leur denfité.

f/~ycz DE NSTT~.

2°.

Les pel;t ntenrs.fpéci/iquu des corps qui {ont d\Z

meme poids' loot en· ralloa réciproq ne de leurs vo–

lumes.

A

infi

les denfités de deux corps du meme

poids , íonc en r,1ilon réc·iproque de leurs volumes _

¡•. .Les pefantt:urs

jpécijiq_11er

de cleux corps tont

en rarfon compol ée de la rarlon drreél:e de leurs mar–

fe s ,

&

de la raifon réciproque de leurs volumes.

4"·

Un corps fpéciliquement plus pefaot qu' un

fl uicie , perd dans ee fluid

e:

une por(íon de fa pefan–

teur, t<gale

3

celle cl'un pa reil volume de fluide .

Car fltppofons qu' un pouce cubique de plomb foit

plongé

d~ns

l'eau, un pouce cubique d'eau fera par–

ce moyen chnfle du lieu qu'il occupoir ; mai! le poidt

1

de cctte eJ u éroit touteou par la réfinanco de l'eall

quí l'eovironnoit .

Il

faut don..: qu'uoe parcie du poidt

du cube de plomb foi t toutenue par l' eau enviran–

nance,

&

que cecte parcie Joic égalc au poids de

l'ea\l qui

a

été

r~poufl ée ;

p1r

conlt~q uent

la pefan–

ceur du corps plongé doir erre dimmuée d' autanc .

f/oyez

FLUÚJL .

A in!i ,

1".

puifqu'un fluide (p(cifiquemenr plus pe–

Cane, a plus de poids fou• le

m~me

vol

ume , qu'un

a::cre plus léger ; le

m~me

corps percira davanrage

de ron poids daos un flu íde fpéa iliquement plus pc–

f:tnt que daos un plus léger;

&

par co nféqu enc íl

pefcra plus dans un fiuide plus léger que dans un

auere plu1 pcf.1nt.

2Q.

Des corps égaux homogc:nes, par exemple ,

deux bailes (gales de plomb, qui pefent également

daos l'air , perdront leur équil ibre

li

oa les plongc

daos deux flo ides différens .

3Q·

Puí fqae les

pe{alfteurr .fpícifiquu

font comme

les nnfles lou• le

m~me

v" fume, la

pt{allteur fpfci–

fique

Ju tl uide Cera

a

la

pefinteur

(pícijiqu~

du corp'

plo ngé , comme la partie du poids que perd le corpll

folide '

en

a

tour le poids du corps .

4<1.

D eux

(o

lides de volume éga l, perdenr- autant

de poids !' un que l'aurre dan• le

m~

me fluide ¡

m~is

le poids de celui qui efl: fpécíliqu ement plus pefanc,

efl: plus grand que celui du corps (pécifiquement plus

léger

~done

le corps fpéciñquement plus léger , perd

plus de Ion poicis a-proportion que ctluí qui en Jpé–

ciriquement plus pefan t _

, ~.

Puifquc les vol ume! des corps de poids égal ,

font réciproquement comme leurs

pifanteun JP fci–

fiq"u,

un corps fpéciliquement plus léger perd

d~va órage de fo n poid• daos

1~

mecue tloide, q u'tto au–

tre corps de

m~me¡.oids

·&

d'une plu1

~rande

pefi¡lf–

teur fPüifi'!ue,

ou

'un moindre volume. C'eft pour–

quoi s'ils lont en équilibre daas un l!ui9.e

~

ils ." e

1<:

feront pas de méme daos un aucre ; mars celm ·qu1

efl

fpéciliquemeoc plus pefaoc l'cmporrera , d'aucant

piU! que

le

lluide [era plus denfe .

Tru11-